Monthly Archives: August 2017

Télécoms: pourquoi les opérateurs veulent la 5G

Chez Orange on estime que la 5G sera commercialisée à partir de 2020 en Europe. « C’est un besoin, explique Arnaud Vamparys, directeur des réseaux radios chez Orange, les usages sont en constante augmentation. » Le cabinet Gartner estime à 8,4 milliards le nombre d’objets connectés en 2017, un nombre qui devrait atteindre 20 milliards d’ici 2020. « La 5G sera notamment utilisée pour ces objets, poursuit Arnaud Vamparys, elle pourra s’adapter à la demande, à chaque type d’objets, qu’il s’agisse d’un smartphone, d’un capteur, d’une voiture ou d’un robot. La 5G est un réseau multiservice flexible qui s’appuie sur le réseau 4G existant. » La 5G n’est pas encore complètement définie. « Elle est en phase de standardisation, reconnaît Arnaud Vamparys, il y aura un standard unique pour l’Amérique, l’Asie et l’Europe. Nous attendons une première version en décembre, puis une version plus complète en mars 2018. Elle permettra de décupler le débit mais aussi d’améliorer le temps de réaction, ce qui est indispensable pour les voitures autonomes par exemple. » Il est encore trop tôt pour anticiper le chiffre d’affaires supplémentaire que pourra générer la 5G mais tous les opérateurs sont persuadés qu’elle les aidera à trouver un relais de croissance autrement dit à booster leur Arpu.

By |2017-08-31T06:42:12+00:00August 31st, 2017|Scoop.it|0 Comments

2013 : les GAFA se ruent sur le « machine learning »

Depuis l'acquisition en 2010 de Siri, devenu l'assistant vocal de l'iPhone, une véritable razzia s'opère sur les talents et start-up du « machine learning », cette technologie qui donne la capacité à un système informatique d'enrichir seul la compréhension qu'il a d'une masse d'informations. Logique : c'est pour les Gafa ( Google, Amazon, Facebook, Apple) et les sociétés de leur écosystème (IBM, Salesforce, LinkedIn...) la clef d'exploitation et de valorisation des montagnes de données qu'elles récoltent quotidiennement. Grâce à elle, Amazon ambitionne par exemple d'anticiper les désirs des consommateurs en les dispensant même de l'effort de réfléchir à ce qu'ils souhaitent mettre dans leur panier, tandis qu'Apple espère faire de ses smartphones des assistants aussi fluides que HAL, l'ordinateur du vaisseau de « 2001 : l'odyssée de l'espace ». Problème : les chercheurs de qualité sont encore peu nombreux dans le domaine. En cette année 2013, une estimation recense moins d'une cinquantaine de bons experts issus des meilleures universités du secteur, comme Stanford ou le MIT. Et leur valeur explose. En rachetant pour 625 millions de dollars en 2014 le britannique DeepMind - la start-up qui a développé le programme informatique AlphaGo, vainqueur du champion du monde de jeu de go, - Google a payé chaque chercheur en « machine learning » (ils sont alors une douzaine dans l'entreprise) l'équivalent de 50 millions de dollars. Un record, par rapport aux développeurs, généralement estimés entre 1 et 2 millions de dollars. Dans ce grand mercato, les investisseurs jouent les agents de premier ordre, faisant monter les premières enchères pour doper la cote. Près de 700 start-up opèrent dans l'intelligence artificielle, selon le recensement de référence de la Crunchbase. Plus de la moitié (380) investissent le segment du « machine learning ». Les autres s'intéressent aux agents conversationnels qui fluidifient la relation homme-machine (92 start-up), aux moteurs de recommandation (66), à la robotique (65), aux agents intelligents qui comprennent leur environnement et agissent en conséquence (28), à la traduction automatique (15), et enfin aux start-up gérant les solutions de perception (traitement du langage, vision artificielle, reconnaissance de vidéos, contrôle gestuel...). Toutes profitent du nouvel âge d'or du capital-risque, mais plus particulièrement les start-up du « machine learning ». L'offensive des « venture capitalists » a commencé en 2009 et, depuis, le montant des investissements croît chaque année d'au moins 30 %. En 2013, ils atteignent quasiment 600 millions de dollars pour des start-up qui ont été créées entre 2006 et 2010. Eclairés par cet avant-poste, les Gafa riches à milliards n'ont qu'à faire leurs courses. D'autant que les recrutements sont de plus en plus diffi­ciles. A coups de surenchères sur la fiche de paie et d'avantages en nature, les géants de la Silicon Valley débauchent à tour de bras sur la base de salaires qui peuvent dépasser le million de dollars par mois. Yann Le Cun, directeur de la recherche en intelligence artificielle chez Facebook depuis décembre 2013, reconnaissait par exemple dans une interview au « Journal du Net » avoir « débauché de nombreux talents chez Google ». Il a enrichi depuis ses laboratoires de New York, de San Francisco et de Paris d'une soixantaine de nouvelles recrues.

By |2017-08-30T21:29:40+00:00August 30th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Are Humans Ready to Have Robot Teachers?

Last spring, professor Ashok Goel added an unusual member to his teaching assistant team for an online course at Georgia Tech: a robot. Flooded with emails from his students, Goel enlisted some digital support to field questions — mostly the mundane, process-oriented queries, like where to find certain lecture slides. The best part? The students had no idea. When they found out the day after the final exam, one student joked about nominating the bot for an Outstanding TA award. To be fair, the clues were there — it was a course on artificial intelligence and the machine was named Jill Watson, employing IBM’s eponymous software. But the students’ giddy excitement and “mind = blown” GIF-sharing on social media about their robot instructor might not be shared by the average American, it seems. In fact … 92 PERCENT OF PEOPLE BELIEVE ROBOTS ARE NO REPLACEMENT FOR HUMAN TEACHERS. That’s according to a poll conducted this month by OZY and SurveyMonkey about how schools, employers and citizens are preparing for the future of work. And despite this overwhelming majority maintaining that “humans need human interaction to learn,” the same percentage also agreed that technology companies have some role to play in the classroom. “These findings can be interpreted to mean that people want technology to supplement and enhance the learning experience,” says Erin Pinkus, a research scientist at SurveyMonkey, “but they aren’t asking for teachers to be replaced by machines.” Seventy-five percent of survey respondents said there are benefits to traditional, on-campus learning beyond simply a qualification, notes Pinkus, suggesting that human interaction is something “that a robot just cannot provide — yet.”

By |2017-08-30T21:05:16+00:00August 30th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Data : la SNCF, la RATP, Transdev et Blablacar s’allient pour contrer Google

Face au péril représenté par les géants américains du numérique, plusieurs grands noms du transport français ont décidé de mettre de côté leurs rivalités pour travailler à une mise en commun de leurs données. Selon nos informations, la SNCF, la RATP, Transdev (le groupe de transport public contrôlé par la Caisse des dépôts) et BlaBlacar ont signé juste avant l'été un protocole d'accord portant sur la création d'un « data warehouse », littéralement un « entrepôt de données » qui centraliserait les informations des quatre opérateurs sur leur activité, et notamment les horaires théoriques mais aussi en temps réel. Une étude de faisabilité sur le plan technique a été lancée dans la plus grande discrétion. Les résultats devraient être connus cet automne. Une fois créé, ce data warehouse constituerait la plus large base de données existant à ce jour sur l'offre de transport terrestre en France, mêlant déplacements longue distance et transport urbain, en train, bus, métro ou covoiturage. Chacun des quatre acteurs serait alors libre d'en proposer sa propre exploitation, en montant par exemple un comparateur ou une offre de trajet « sans couture » mêlant différents modes de transport Obligation légale Les quatre acteurs ont choisi cette démarche de « coopétition » (coopération dans la création du socle de données commun, compétition pour en tirer le meilleur) afin d'assurer l'ouverture de leurs données transport dans des conditions qui ne constituent pas une aubaine pour Google et consorts. Le sujet est crucial pour le secteur. En théorie, la loi Macron impose depuis août 2015 aux entreprises assurant un service public de transport la diffusion dans un « format ouvert » de leurs données. Une obligation réitérée depuis par la loi Lemaire. Cette politique d'open data vise à favoriser l'innovation et la création de nouveaux services. Intérêts préservés Mais les entreprises alertent de longue date sur le fait qu'une mise à disposition non maîtrisée et gratuite profiterait surtout aux Google, Apple, Facebook et Amazon. Déjà en position dominante, les Gafa disposent de la force de frappe financière et technique pour capter à leur profit les richesses représentées par les flux de données, et désintermédier à terme les opérateurs. Signe des hésitations des pouvoirs publics, le décret d'application de la disposition contenue dans la loi Macron n'a toujours pas été publié.

By |2017-08-30T21:02:48+00:00August 30th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Comment l’empire Amazon pulvérise la concurrence

Amazon n’a pas perdu pas de temps. A peine le rachat pour 13,7 milliards de dollars (11,4 milliards d’euros) de Whole Foods entériné, lundi 28 août, le géant américain du commerce en ligne baissait les prix de dizaines d’articles de base : jusqu’à – 40 % sur les œufs, les pommes, le beurre ou encore le bœuf haché. Un signal fort de la stratégie qu’il entend mener aux commandes de cette chaîne américaine de supermarchés réputée pour ses produits biologiques. « Ce n’est que le début, promet Jeff Wilke, le directeur général de la division Amazon Worldwide Consumer. Nous sommes déterminés à rendre les produits bio abordables pour tout le monde. » Pour le moment, Whole Foods séduit surtout une clientèle aisée prête à payer davantage pour des articles de meilleure qualité. Ses 450 magasins aux Etats-Unis, de taille modeste (entre 2 500 et 5 000 mètres carrés, contre plus de 16 000 mètres carrés en moyenne pour les 3 550 supercenters géants de Walmart), sont ainsi principalement situés dans les grands centres urbains. Stratégie de conquête Cette acquisition, menée tambour battant – elle a été annoncée il y a seulement deux mois et elle a été approuvée par les autorités de la concurrence la semaine dernière –, est la plus importante de l’histoire du groupe fondé et dirigé par Jeff Bezos. Celui-ci franchit une nouvelle étape dans sa stratégie de conquête du portefeuille des consommateurs. Il s’attaque au gigantesque marché de l’alimentaire, estimé à 700 milliards de dollars par an, rien qu’aux Etats-Unis.

By |2017-08-30T20:56:56+00:00August 30th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Les GAFA lancés dans la course aux 1 000 milliards de dollars de capitalisation

Quelle sera la première compagnie à atteindre les 1 000 milliards de dollars de valorisation boursière ? La question taraude nombre d’analystes, à l’approche de la présentation du nouvel iPhone, prévue mi-septembre. Si le succès commercial était au rendez-vous, Apple se rapprocherait grandement de cette barre symbolique, lui qui est déjà le mieux placé pour la franchir, avec une capitalisation, mercredi, de 815 milliards de dollars (682 milliards d’euros). Sur le papier, la firme de Cupertino distance largement les autres postulants à ce titre. Alphabet, la maison mère de Google, est valorisée près de 650 milliards de dollars, Microsoft se maintient au-dessus de la barre des 500 milliards, tandis que Facebook la talonne. Amazon, avec une capitalisation boursière de « seulement » 474 milliards de dollars, pourrait paraître le plus mal placé. Mais ce n’est pas le cas. En effet, son action affiche une santé insolente : sa valeur a plus que triplé depuis le début de l’année 2015, quand, sur la même période, l’action Apple n’a gagné « que » 50 %…

By |2017-08-30T20:56:16+00:00August 30th, 2017|Scoop.it|0 Comments

UP Magazine – Vous êtes 10 millions à être espionnés en temps réel dans le moindre de vos déplacements

Nous savons depuis longtemps qu’à l’heure du numérique omniprésent, notre vie privée était sérieusement menacée. Nos données personnelles se baladent gaiement dans les arcanes du big data et le moindre de nos comportements sur le web est décortiqué par des data scientists de tous poils. Mais l’enquête qu’a menée notre confrère Numerama dévoile que nos craintes sur la préservation de notre intimité étaient très en-deçà de la réalité. En effet, dix millions de français seraient pistés dans le moindre de leurs déplacements. Vous êtes allés au restaurant hier soir ? Quelqu’un le sait et vendra cette information aux organisations commerciales qui veulent en savoir toujours plus sur vous. Que diriez-vous si quelqu’un était capable de connaître le moindre de vos déplacements ? Hier, vous êtes sorti de chez vous à 19h 45, vous avez emprunté le boulevard périphérique et êtes sorti porte d’Italie. Vous avez (longuement) cherché une place de stationnement puis êtes allé passer 32 minutes dans les rayons d’une enseigne de vente de produits culturels. Vous avez ensuite marché sur le boulevard quelques minutes et vous vous êtes attablé sur la terrasse d’un restaurant. Les déplacements de votre soirée sont visualisables sur une carte de Paris car un algorithme suit votre position toutes les trois minutes. En réalité, l’algorithme suit la position de votre smartphone. Or il se trouve que vous l’avez, comme nombre de vos congénères, toujours dans la poche ou à portée de main. Même quand votre appareil est éteint, vous êtes traqué. Pas de répit pour les espions digitaux. Mais quel est donc l’intérêt de connaître le détail de mes déplacements ? Je suis quelqu’un de tout à fait ordinaire, je ne suis pas une célébrité, aucun paparazzi ne m’a jusqu’à présent importuné. Erreur ! vous oubliez que vous êtes quelqu’un de très important : vous êtes un consommateur. Et de nombreuses sociétés commerciales sont très intéressées par votre petit arrêt au grand magasin et vos agapes aux restaurant. C’est pour elles le moyen de lier le monde réel et le monde digital, de vous adresser quelques informations et prescriptions bien choisies. Vous venez d’entrer à la FNAC (l’algorithme le sait) ? Aussitôt votre smartphone vous affiche une notification, une réduction, un bon plan. Magique mais terriblement efficace. Enfin le Graal du « drive to store » serait en voie d’être atteint ! Pour réussir ce pari de vous traquer en temps réel, de nombreuses sociétés ont dépensé des millions de neurones et de dollars. Une y est parvenue. Et elle est française ! Elle s’appelle Teemo (anciennement databerries). Elle est en pleine « hypercroissance » car ses algorithmes font fureur auprès des grands noms du commerce et des médias. Mais, dites-vous, vous n’avez jamais téléchargé la moindre application de cette société sur votre smartphone. Vous ne la connaissiez pas jusqu’à aujourd’hui. Effectivement, mais en revanche, vous connaissez le Figaro, Leaderprice, Monoprix, l’Equipe, Volkswagen…. Vous en êtes client et avez certainement une de leurs applications dans votre smartphone. C’est là que l’astuce réside. Ces grandes marques (elles sont plus d’une cinquantaine à aujourd’hui) ont passé un accord publicitaire avec Teemo. Rien de plus normal. Ce qui l’est moins, c’est que la startup leur a demandé d’insérer des lignes de codes (un SDK) dans leur application. Ce code agit comme un cheval de Troie et, une fois installé à votre insu, prend le contrôle du système de géolocalisation de votre smartphone. Dès lors, Teemo peut, caché derrière l’application de l’annonceur ou du média, espionner à loisir vos déplacements et revendre les données collectées à ses annonceurs pour qu’ils puissent mieux cibler leurs publicités. Mais c’est illégal ! crierez-vous, offusqué. La réponse n’est pas évidente car le service semble profiter d’un flou juridique, un trou noir du droit dans lequel il s’est engouffré.

By |2017-08-29T17:56:12+00:00August 29th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Une enquête publique émet un avis défavorable contre le projet titanesque Europacity

«Victoire, c’est peut être un grand mot, mais en tous cas c’est très positif». Bernard Loup, le président du Collectif Pour le Triangle de Gonesse, veut rester prudent. Mais, de son propre aveu, lui et d’autres opposants à EuropaCity ont arrosé la nouvelle. EuropaCity, le projet de centre commercial pharaonique étalé entre Paris et l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, au nord de la capitale, est au centre d’une enquête publique. Conclusion ? Le commissaire-enquêteur Ronan Hébert a émis un avis défavorable au projet. Bien qu’il soit non-contraignant, les opposants veulent y voir une opportunité pour l’ouverture d’un débat démocratique. D’autant que le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, avait déjà estimé que cet aménagement de la zone agricole du Val d’Oise, au coeur du projet du Grand Paris, n’était pas compatible avec son plan climat lors d’une conférence de presse début juillet. Sur 213 pages, le commissaire-enquêteur passe en revue tous les aspects du projet : impact environnemental, enjeux sociaux et économiques, retombées en terme d’emplois, etc. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les réserves ne manquent pas.

By |2017-08-29T17:55:37+00:00August 29th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Avec ce logiciel du MIT, les robots s’impriment en 3D et se plient comme des origamis

ORIGAMI 3D. Vous aimez l'origami ? Vous aimez la robotique ? Réjouissez-vous : le Massachusetts Institute of Technology (MIT) a développé une nouvelle méthode de conception inspirée de l'art japonais du pliage afin de faciliter la création de prototypes rapides et peu coûteux de robots terrestres ! Des outils auxquels ont d'ailleurs recours de nombreux champs scientifiques, comme par exemple l'entomologie pour mieux comprendre la locomotion des insectes. L'atout de ce logiciel, baptisé "Interactive Robogami" : être accessible même aux novices, grâce à des bibliothèques qui intègrent des formes plates prédéfinies. Différents types de démarche sont même pré-programmés. Les pièces planes peuvent ainsi être fabriquées par impression 3D (elles ont une faible épaisseur) puis pliées et assemblées. Ces travaux ont été publiés dans International Journal of Robotics Research.

By |2017-08-29T17:55:30+00:00August 29th, 2017|Scoop.it|0 Comments