Monthly Archives: September 2017

Comment la Maif anticipe (et évite) le départ de ses clients ? – Data driven marketing

S'il est rare qu'une rupture ne se fasse sans signes avant-coureurs... comment détecter les "bons" signaux, annonciateurs de la résiliation d'un contrat par un client, et ce, avant même que celui-ci ne prenne contact avec la marque ? L'assureur Maif, confronté à l'entrée en vigueur de la loi Hamon qui assouplit la procédure de résiliation des contrats d'assurance (désormais possible à tout moment après un an de contrat), s'est ainsi attaqué à la diminution du "taux de churn" (la perte de clientèle), dès 2014, accompagné par l'agence d'innovation data Artefact. L'idée ? Observer les indices d'un départ et prendre les devants pour éviter l'attrition. Déjà dotée d'une cellule dédiée à l'appel de sociétaires ayant indiqué à la marque leur intention de résilier leur contrat, la compagnie d'assurances a souhaité se positionner davantage encore en amont du parcours client. "Nous essayons de quantifier au maximum les motifs pour lesquels les sociétaires souhaitent partir... ou venir, témoigne Sylvain Creuze, data scientist au sein de la Maif. Et, donc, de passer d'une logique de curation à une logique de prévention." Le déploiement, en 2016, d'une plateforme Big data dotée d'un cluster Hadoop pour stocker et analyser une grande quantité de données, est venu en appui de la stratégie de rétention opérée par la marque. Tout comme l'utilisation de la solution de Dataiku mixée à des logiciels en open source afin d'élaborer des modèles de machine learning. Mise en place des scores de volatilité En pratique, la Maif a croisé les données liées au CRM (sociodémographiques, de contrat...) avec les données comportementales (de navigation sur le Web). "Nous avons ensuite analysé les champs textuels pour observer les mots-clés utilisés par les visiteurs, poursuit Sylvain Creuze. Et nous les avons classées en données chaudes ou froides, nous permettant de mettre en place des scores de volatilité et des labels de contextualisation."

By |2017-09-18T21:26:24+00:00September 18th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Le buzz des Etats-Unis : Goldman Sachs veut renouer avec l’âge d’or

Goldman Sachs is back ! Sous la pression de résultats trimestriels décevants, l'emblématique firme de Wall Street a adressé un message conquérant aux marchés mardi matin, détaillant dans une présentation le plan qui doit lui permettre de renouer avec ses meilleures années. Le secrétaire général de la banque, Harvey Schwartz, a expliqué lors d'une conférence que la banque pourrait dégager 5 milliards de dollars de revenus supplémentaires au cours des trois prochaines années, en se renforçant dans les activités de financement et en améliorant ses performances dans les métiers de taux, l'une de ses forces historiques. La maison de Wall Street, qui se dit « obsédée » par l'amélioration de sa rentabilité selon son secrétaire général, retrouverait ainsi les niveaux de revenus qu'elle dégageait en 2006. Comme ses concurrents, Goldman Sachs a vu sa rentabilité s'éroder depuis la crise, sous l'effet du durcissement réglementaire et d'une quasi-décennie de taux bas. Confrontée à des revenus atones, elle a dû concentrer ses efforts sur les réductions de coûts pour doper ses profits.

By |2017-09-17T14:20:33+00:00September 17th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Stars du web et contenus sponsorisés : sortir de l’hypocrisie

Il y a une dizaine d'années, les blogs, et avec eux les premiers influenceurs, se sont multipliés sur Internet au moment où les consommateurs - sursollicités et déjà fatigués - ont découvert les logiciels permettant de bloquer les publicités en ligne. Désormais, quand une vidéo McDonald ou Starbucks peine à atteindre les 100.000 vues de façon organique sur YouTube, le célèbre youtubeur suédois PewDiePie dépasse facilement les 20 millions. La raison d'un tel succès est simple : les internautes font confiance aux « gens », beaucoup moins à la publicité, comme le démontre l'étude « Influencer marketing statistics » de TapInfluence-Altimeter publiée en juin 2016. Les marques et leurs agences se sont vite aperçues de l'intérêt de cette confiance dans le cadre de leur communication. Pour assurer leur promotion, elles ont logiquement fait appel à ces influenceurs, qu'ils soient blogueurs, youtubeurs, instagramers ou snapchateurs. Le concept : l'influenceur conseille à son réseau d'abonnés - en échange d'une rémunération - d'acheter un produit ou un service en publiant une photo ou une vidéo sur les réseaux sociaux. La technique est tellement habile qu'il est parfois difficile de savoir si ce « post » relève de la publicité ou de l'avis personnel.

By |2017-09-17T14:20:24+00:00September 17th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Le bitcoin, symbole de la défiance des investisseurs envers les banques centrales

La valeur du bitcoin fait désormais l’objet de notes très sérieuses, puisque Goldman Sachs elle-même s’y est intéressée, anticipant un cours de 4.827 dollars… avant une rechute vers 2.200 dollars. Mais le plus important n’est pas là. Le plus intéressant pour l’observateur économique est le constat du développement des monnaies électroniques comme monnaie à part entière. Si l’on reprend la définition classique, une monnaie est, tout à la fois, une mesure de valeur, un moyen de stocker de la valeur et un instrument de transaction pour s’échanger des biens et des services. L’or par exemple, ne peut être considéré comme une monnaie à part entière car aucun commerçant n’accepte à ce jour des Napoléons ou des Krugerrands sud-africains en paiement de ses services et marchandises. A l’inverse, même s’il est encore très difficile de vivre avec uniquement des bitcoins, ces derniers commencent à être acceptés dans le circuit économique. En France, Showroomprivé les accepte, de même que le site marchand du géant des télécommunications Xiaomi, ou encore le site d’équipement nautique loisirs3000.fr. Dans le monde financier, les procédures de levées de fonds par voie de monnaie électronique commencent à être explorées comme alternative aux levées de fonds traditionnelles pilotées par les grandes banques d’affaires.

By |2017-09-17T14:19:15+00:00September 17th, 2017|Scoop.it|0 Comments

L’iPhone X met-il nos données privées en danger ?

Avec son logiciel de reconnaissance faciale, le nouvel iPhone pose une série de questions concernant la sécurisation de nos données biométriques. Un modèle à mille dollars au moins. Une fois ce seuil symbolique dépassé, il faut pouvoir justifier le prix. Pour cela, Apple a notamment intégré un logiciel de reconnaissance faciale à son smartphone. Face ID - c'est son nom - est utilisé pour prendre des photos mais aussi pour déverouiller le téléphone. Technologie révolutionnaire, elle fait de l'iPhone X le smartphone le plus cher du marché. Mais tout comme en 2013, lors de la sortie de l'iPhone 5s et de son scanner d'empreinte digitale permettant de déverouiller le téléphone, la Touch ID, la firme de Cupertino se heurte déjà aux plus vives inquiétudes. Voici les principales questions que l'on peut se poser par rapport à cette innovation. Le système de stockage est similaire à ce qui existe déjà pour la procédure d'authenitification par empreinte digitale. Lors du lancement de Touch ID il y a quatre ans, la réponse d'Apple était claire : toutes les données biométriques de l'utilisateur sont chiffrées et verrouillées dans le processeur du smartphone. Aucun élément concernant l'empreinte digitale n'est stocké ailleurs, selon l'entreprise. Et les données biométriques ne sont ni accessibles directement par les autres logiciels installés sur le téléphone, ni hébergées sur les serveurs d'Apple. Rien, non plus, n'est sauvegardé dans le cloud. Parole de fabricant. « Les données liées à votre empreinte sont utilisées seulement par le Secure Enclave (espace de stockage ultra sécurisé, ndlr) pour vérifier que votre empreinte corresponde bien aux données enregistrées », précisait la firme sur son site. Aussi, « vos données biométriques ne peuvent pas être utilisées pour être comparées à d'autres dans les bases de données d'empreintes digitales. » Quels outils de reconnaissance faciale existent déjà ? Apple n'est pas le seul à avoir développé un tel outil. Son rival favori, Samsung, a aussi intégré un logiciel de ce type sur son modèle-phare, le Galaxy S8. Au Mobile World Congress à Shanghai, SoftKinetic, une filiale de Sony, avait déjà présenté son logiciel de reconnaissance faciale, intégré sur la gamme de smartphones Xperia.

By |2017-09-17T12:45:51+00:00September 17th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Les hypermarchés vont-ils tuer les centres-villes ?

A l'instar de nombreux acteurs du « commerce traditionnel », le groupe Carrefour traverse une grave crise structurelle. Son PDG, Alexandre Bompard, dit vouloir y remédier notamment en modernisant le concept de la grande distribution et en régénérant ses hypermarchés. Pourtant, malgré le dynamisme qu'on lui connaît, ses déclarations ne se concrétisent pas sur le terrain. Et comme maire d'une commune de 22.000 habitants, je suis confronté aux vieux dogmes de l'hypermarché à la « grand-papa ». Situation bloquée à Montigny-lès-Cormeilles Depuis 1974, un hypermarché est installé à Montigny-lès-Cormeilles (Val-d'Oise). Il s'étend sur une parcelle de 50.000 mètres carrés dont plus de 10.000 mètres carrés de surface de vente et de réserves. Situé en plein centre-ville, l'emplacement de cet hypermarché est stratégique. C'est à ce titre que depuis plusieurs années la commune propose d'engager des travaux de rénovation du magasin pour désenclaver le coeur de ville et pour dynamiser le commerce. Malheureusement, au lieu de prendre des mesures, c'est l'inertie. Tétanisé par la crise du commerce l'hypermarché est recroquevillé sur lui-même et perd chaque année du chiffre d'affaires. C'est inquiétant pour l'emploi et les salariés. Cette situation de blocage est incompréhensible. Elle porte atteinte à la rentabilité du magasin et occasionne un grave préjudice à l'élaboration d'un projet urbain servant l'intérêt général. Au lieu de jouer gagnant-gagnant, le refus à toute proposition d'évolution de l'hypermarché est néfaste aux intérêts de Carrefour, aux intérêts des salariés et à ceux des habitants de la commune.

By |2017-09-17T12:45:35+00:00September 17th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Mark Ritson: Google’s lack of transparency should have us all worried

One of my main arguments was that news media has been too slow to aggressively compete with Google and Facebook and now might be a good time to start properly punching and kicking. I made the point with a suitably vicious quote from Steve Jobs. I have seen a succession of bland and cheery epithets apparently authored by Jobs. You’ve seen them. “You hire smart people and then let them get on with it”, “Great things aren’t done by a person, they’re done by a team of people”. That kind of crap. I have no idea if Jobs actually did deliver any of this vanilla flavoured motivational bullshit. If he did, I doubt he was serious. The quotes that best capture the man also capture his rapacious and extremely aggressive hatred of pretty much everyone who competed with Apple. The specific quote I used at the INMA’s conference was from Walter Isaacson’s biography and came from the claim that Google’s Android phone was “stealing” ideas from Apple. “I will spend my last dying breath if I need to, and I will spend every penny of Apple’s $40bn in the bank, to right this wrong. I’m going to destroy Android, because it’s a stolen product. I’m willing to go thermonuclear war on this”. I read the quote in full and used it to extol my point that this was how you compete with Google. You go for the throat. The audience response inside the New York Times flagship conference centre was suitably bifurcated. About half the room gave me a clap, the others crossed their legs uncomfortably and wished they had missed this session. Both Google and Facebook were, after all, the two main sponsors of the INMA conference. Oops.

By |2017-09-17T12:41:09+00:00September 17th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Facebook’s Sheryl Sandberg: Digital is causing the collapse of the marketing funnel

Speaking at ad tech conference Dmexco in Germany today (13 September), Sandberg told delegates: “The marketing funnel itself is collapsing. It used to take time to go from research to discovery to awareness all the way to a purchase. But now you have digital and mobile that is happening faster than ever, and that is for the largest brands to the small corner shop to non-profits. “[That means] the way you work on your brand and the way you communicate who you are has never been more important.” Sandberg said that for brands to grow in this digital world they must focus on three areas. The first is “focusing on your brand mission”, the second “building communities” and the third “engaging that community” for the long-term. ‘Creative still wins the day’ She advised marketers operating in a mobile world that “creative still wins the day” and that Facebook was “passionate” about creativity in advertising. Sandberg pondered: “Mobile is more than text or copy, it is creating experiences that speak to people. When you are scrolling through you feed what makes you pause, what makes you stop, what makes you think? And even when you don’t pause what makes you remember?”

By |2017-09-17T12:41:04+00:00September 17th, 2017|Scoop.it|0 Comments

YouTube’s Teen Viewers Complain of Too Many Ads – eMarketer

YouTube is accessed daily by more US teens than any other social platform, but these viewers also say it has too many ads. More than four in 10 teen YouTube users ages 12 to 17 say there are too many ads on the platform, according to a January 2017 survey from Forrester Research. eMarketer projects that 23.2 million 12- to 17-year-olds will watch digital video monthly this year. Snapchat and Instagram were tied as the two platforms teens were least likely to feel had too many ads. Just over one in 10 teen users of each platform complained about excessive ads. But a heavy ad load hasn’t deterred teens from using YouTube. The study also found that 77% of teens use it daily, compared with 55% who use Facebook, the second most popular social network among the demographic. Teens appear willing to put up with ads on YouTube, along with other services like Facebook, which 26% of users said had too

By |2017-09-17T10:43:45+00:00September 17th, 2017|Scoop.it|0 Comments

Amazon’s Lofty Ambitions for Private-Label Fashion

Among some 20 private-label brands Amazon owns, more than half of which debuted last year, three of the top nine fastest-growing brands in the first half were in the fashion department. The Scout + Ro kids' line jumped 542% year over year, the Franklin & Freeman men’s shoe line rose 153% and women's apparel line Lark & Ro saw gains of 84%, according to a 1010data study published in August. Three Amazon labels—Lark & Ro, Buttoned Down men’s apparel and the Amazon Essentials basics line—are among its 10 top-selling private-label brands, the study found. 1010data said its research also showed that Amazon-owned fashion brands including James & Erin, Paris Sunday and Lark & Ro are attracting new customers from consumers who are doing generic searches for, say, dresses on Amazon. Amazon has said that apparel will be a key growth driver. Private-label brands are a key part of its fashion focus not only because they can offer a higher gross margin but also because they are a way to differentiate Amazon from other retailers. Many other traditional fashion retailers from Macy’s to Nordstrom also are keen on their store brands. Private-label apparel and shoe sales saw a 5.4% average annual growth rate between 2011 and 2016—double the rate of the average industry growth, according to Euromonitor data. A Morgan Stanley study earlier this year showed that Amazon, including its marketplace sellers, is already the No. 2 US apparel seller, generating $20.3 billion in clothing gross merchandise value and garnering a 7.4% share of the overall 2016 US apparel market—second only to Walmart at 8.1%.

By |2017-09-17T10:43:18+00:00September 17th, 2017|Scoop.it|0 Comments