Avec son logiciel de reconnaissance faciale, le nouvel iPhone pose une série de questions concernant la sécurisation de nos données biométriques. 

Un modèle à mille dollars au moins. Une fois  ce seuil symbolique dépassé, il faut pouvoir justifier le prix. Pour cela,  Apple a notamment intégré un logiciel de reconnaissance faciale à son smartphone.

Face ID – c’est son nom – est utilisé pour prendre des photos mais aussi pour déverouiller le téléphone. Technologie révolutionnaire, elle fait  de l’iPhone X le smartphone le plus cher du marché.

Mais tout comme en 2013, lors de la sortie de l’iPhone 5s et de son scanner d’empreinte digitale permettant de déverouiller le téléphone, la Touch ID, la firme de Cupertino se heurte déjà aux plus vives inquiétudes. Voici les principales questions que l’on peut se poser par rapport à cette innovation. 

Le système de stockage est similaire à ce qui existe déjà pour la procédure d’authenitification par empreinte digitale. Lors du lancement de Touch ID il y a quatre ans, la réponse d’Apple était claire : toutes les données biométriques de l’utilisateur sont chiffrées et verrouillées dans le processeur du smartphone. 

Aucun élément concernant l’empreinte digitale n’est stocké ailleurs, selon l’entreprise. Et les données biométriques ne sont ni accessibles directement par les autres logiciels installés sur le téléphone, ni hébergées sur les serveurs d’Apple. Rien, non plus, n’est sauvegardé dans le cloud. Parole de fabricant. 

« Les données liées à votre empreinte sont utilisées seulement par le Secure Enclave (espace de stockage ultra sécurisé, ndlr) pour vérifier que votre empreinte corresponde bien aux données enregistrées »,  précisait la firme sur son site. Aussi, « vos données biométriques ne peuvent pas être utilisées pour être comparées à d’autres dans les bases de données d’empreintes digitales. »

Quels outils de reconnaissance faciale existent déjà ? 

Apple n’est pas le seul à avoir développé un tel outil. Son rival favori, Samsung, a aussi intégré un logiciel de ce type sur son modèle-phare, le Galaxy S8. 

Au Mobile World Congress à Shanghai, SoftKinetic, une filiale de Sony, avait déjà présenté son logiciel de reconnaissance faciale, intégré sur la gamme de smartphones Xperia. 

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