Monthly Archives: October 2017

Il semble qu’en fait Ryanair n’a eu d’autre choix que d’annuler des vols, car l’entreprise manque de pilotes : on parle de 700 départs à la concurrence sur 4.000 pilotes, soit plus de 1 sur 6. Le low cost long-courrier Norwegian aurait à lui seul embauché 150 pilotes de Ryanair. Les conséquences négatives ont été immédiates : chute du cours de l’action, rappel à l’ordre des autorités de régulation sur les droits des passagers et leur rapatriement éventuel, critique féroce des clients sur les réseaux sociaux. Le chiffrage des effets de moyen terme est plus difficile (réputation de l’entreprise, chiffre d’affaires annuel), mais pour autant préoccupant. Efforts demandés et moindres salaires On peut difficilement imaginer que les départs des pilotes aient été souhaités par l’entreprise et la conclusion apparaît donc comme une mauvaise gestion, en fin de compte, des ressources clés de l’entreprise. La cassure, brutale, est venue des actions de l’entreprise pour demander aux pilotes de contribuer aux efforts de productivité.

Chowdhury’s other personal goal — to make AI accessible to everyone — is noble, but if the technology’s ramifications are not yet fully known, might it not also be dangerous? Doomsday scenarios — AI as the rapacious monster devouring all our jobs — put forward in the media may not be in our immediate futures, but Alexandra Whittington does worry that implicit human biases could make their way into the AI of the future — a problem that might be exacerbated if not accounted for early on, before any democratization of the tools occurs. Whittington is a futurist and foresight director at Fast Future. She points to a recent example of AI in law where the “robot-lawyer” was named Ross, and the legal assistant had a woman’s name, Cara. “You look at Siri and Cortana, they’re women, right?” Whittington says. “But they’re assistants, not the attorney or the accountant.” It’s the whole garbage-in, garbage-out theory, she says, cautioning against an overly idealistic approach toward the technology. Chowdhury is aware of such challenges and is therefore heavily invested in the ethics of AI and developing a framework whereby bias is taken out of the equation, and people dealing with AI recommendations in the future — for everything from court verdicts to hiring processes — are trained to detect any problem that creeps in. “We need to design these solutions with human beings in mind,” she says. “I would rather have a fire department in place before there’s a fire.” John Havens, executive director of IEEE’s Global AI Ethics Initiative, has been particularly impressed by what he calls Chowdhury’s “human in the loop” mentality to AI. “It also helps that she is really good at simplifying complex terms and ideas,” he says, laughing. His insistence on using ethics or a values-based approach to AI decisions is a conviction Chowdhury shares. Chowdhury applies her human-centric lens outside the office as well: Along with a friend, she launched X Institute, a school in the Bay Area where refugees learn data science and marketing skills to find freelance jobs through sites like Upwork. “I truly believe that data science, AI, all this technology, especially with education, is intended to close gaps and be a great equalizer,” she says.

Ce n'est pas la première fois que les grandes banques voient ainsi débarquer de nouveaux concurrents. Mais jamais les fronts n'ont été si nombreux. Il y a d'abord les « barbares », ces acteurs étrangers à la civilisation financière qui veulent désormais envahir le secteur. Les « telcos », donc, qui voient bien la convergence en marche entre mobiles et banque. Orange est le premier à se lancer, mais SFR et Free sont sur le qui-vive . Les chaînes de la grande distribution, à l'instar de Carrefour, qui commencent à mettre des moyens importants dans les services financiers. Les bureaux de tabac sont aussi de la partie avec le Compte-Nickel, qui connaît un vif succès depuis son lancement. Il y a ensuite cette myriade de start-up qu'on appelle les fintech, qui s'attaquent à toute une série de « verticales » - les paiements, les crédits, l'épargne, l'agrégation de compte, etc. - en créant de nouveaux usages et en tirant les prix vers le bas. Il y a ensuite les géants du numérique qui commencent à prendre quelques positions. Dans de nombreux pays, on peut désormais régler des factures avec l'iPhone d'Apple, souscrire un crédit chez Amazon ou un fonds d'épargne chez Alibaba. Les banques traditionnelles ont longtemps résisté à ces différentes offensives, qui sont loin d'être toutes couronnées de succès. On ne s'improvise pas banquier comme on devient chauffeur de taxi. Parce que tous les clients ne souhaitent pas confier leur argent à des « barbares ». Parce que la réglementation est lourde dans la finance et qu'elle a longtemps servi de barrière à l'entrée efficace. Parce que les banques ont su protéger leurs intérêts en verrouillant le système des cartes bancaires ou en gardant la mainmise sur le crédit immobilier. La riposte du Crédit Agricole à Orange comme le rachat de Nickel par BNP Paribas montrent que la donne a changé. Elles ont désormais conscience du danger qui les guette et envoient un message clair : elles ne resteront pas les armes à la main. La guerre des services financiers est déclarée. Le consommateur a tout à y gagner.

Google is making wireless headphones that are specifically designed to be the first and best option for people who buy Google phones — just like AirPods are designed for iPhones. The new Pixel Buds borrow a lot of ideas from Apple's AirPods: they have a new, easier way to pair with your phone, they come in a little battery case, they use touch controls, and they have tight integration with an intelligent assistant. They're also priced exactly the same, at $159, and are coming out in November. On the other hand, Pixel Buds are neckbuds, not truly wireless earbuds. They lack some of the technical whiz-bang of the AirPods, like auto-detecting when they're in your ear. The choices Google made with the design of Pixel Buds speak to Google's emerging values when it comes to its hardware products: be pragmatic and lean on Google's core technologies whenever possible. Neckbuds aren’t cool, but having headphones sitting around your neck all the time is definitely convenient.

To better prepare its Apple Watch app, Uber used technology enabling it to view and record what was happening on an iPhone’s screen, even when the Uber app was only running in the background. The permission to do this was granted by Apple, and although Uber claims not to use the system anymore, it remains part of the app. The news comes from Sudo Security Group, which unearthed the capability — called an Entitlement — in the Uber app. While this sounds like a security and privacy nightmare, the entitlement doesn’t work like a screen-recording app, according to an app researcher speaking to Gizmodo, and will be removed from the app soon. What it does is visualize colors and pixels on the screen, not precise details. However, the concern is this data could be decoded and interpreted to reveal sensitive personal information, user habits, or, should Uber’s app be hacked by criminals, passwords and other login information. What makes this unusual is that Uber is the only third-party app developer using it. Other entitlements are commonly used by app developers, as they provide access to key phone features, such as the camera and Apple Pay. They operate in a similar way to permissions on Android. The entitlement used by Uber here is considered reserved for Apple’s use only, due to its privacy and security concerns. Using entitlements without Apple’s approval would normally result in the developer being banned from the App Store.

En plus de doter chacun de ses citoyens d’un passeport numérique, l’Estonie donne également, depuis 2014, la possibilité aux étrangers de devenir des « e-citoyens ». Il suffit d’effectuer une demande en ligne, de payer les frais de dossier (une centaine d’euros), et d’attendre deux petites semaines, le temps pour l’administration de procéder aux vérifications d’usage, pour recevoir sa carte digitale. Celle-ci ne donne pas accès aux droits civiques, mais permet en revanche d’ouvrir facilement un compte bancaire, de lancer une entreprise, de payer ses impôts et de signer les documents légaux. Le dispositif, qui a séduit près de 20 000 personnes depuis sa création, offre ainsi aux ressortissants étrangers un moyen facile de venir faire des affaires dans la petite république. Il vise notamment à stimuler l’entrepreneuriat et l’innovation. Pour certains, il augure l’avènement d’une nouvelle conception de la citoyenneté, plus souple, adaptée à l’ère d'Internet, du numérique et de la mondialisation.

Les micro-influenceurs après les macro-influenceurs, deviennent peu à peu les nouvelles cibles des marques et des professionnels, pour leurs campagnes de marketing d’influence. Le marketing d’influence étant un phénomène qui a pris une réelle ampleur ces dernières années. Chaque acteur professionnel du net recherche sans cesse des solutions pour assurer sa visibilité dans le but de vendre. On ignore pas cependant, la difficulté à émerger au milieu d’une infobésité grandissante, là où navigue des internautes au pouvoir d’achat qui s’effrite et qui sont sans cesse sur-sollicités. Il faut vendre pour assurer sa pérennité, mais là où le marketing d’influence montre déjà ses limites, c’est dans le manque d’authencité des macro-influenceurs qui sont plus devenus des professionnels ayant le même besoin vital que tout un chacun : manger et payer ses factures ! Face à ce constat, comment faire émerger un marketing d’influence équilibré qui redistribuerait les cartes de l’authenticité ?