Une feuille de route en trois points

La feuille de route tient en trois points :
– connecter la stratégie d’innovation avec les objectifs du groupe.
– développer des services qui vont au-delà des prestations traditionnelles de l’assurance
– industrialiser les différentes solutions d’innovation

Autrement dit, les différents projets d’innovation vont devoir apporter rapidement la preuve de leur potentiel, en termes de croissance ou de revenus additionnels. Les partenariats et le BtoBtoC font ainsi partie des axes prioritaires. Par exemple, même si l’expérimentation blockchain “Fizzy”, autour de l’assurance voyage (lire notre article) est présentée comme un “outil d’apprentissage”, elle devra rapidement déboucher sur des partenariats, avec des voyagistes ou des compagnies aériennes, pour générer du chiffre d’affaires. Pour l’heure, son impact est très limité, avec moins de 10 000€ de primes d’assurance versées en 6 mois.

Kamet, le bras armé de l’innovation d’AXA

La démarche d’industrialisation de l’innovation est principalement incarnée par Kamet, le “start-up studio” du groupe, doté de 30 millions d’euros. “Sept start-up issues de Kamet ont développé des produits, et nous avons un pipeline d’une dizaine de prototypes. Tous les six mois, nous lançons un nouveau ‘sprint’ qui permet d’alimenter ce pipeline.” Parmi ces projets, Setoo, basée à Tel Aviv, lancera prochainement son offre en Europe : une solution permettant à n’importe quelle entreprise de concevoir sa propre offre d’assurance dommage, sur mesure, pour la proposer ensuite à ses clients.

A la manière d’un fonds, AXA se créé donc un “portefeuille” de projets. “On crée différents projets, pour se constituer notre portefeuille d’options. Il est important ensuite d’avoir le bon process en interne pour tuer ce qui ne fonctionne pas et investir dans ce qui est porteur. Progressivement, on améliore le portefeuille d’options et on fait passer à l’échelle les meilleurs.”

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