Le loueur de voitures Ada, qui migre son offre vers l’autopartage, va lancer une expérimentation dans deux arrondissements parisiens dès le mois de juillet.

Autolib’ aura disparu fin juillet, mais les candidats pour prendre sa place se bousculent au portillon. La Mairie de Paris n’aura que l’embarras du choix pour trouver un (ou des) substituts au service d’autopartage du groupe Bolloré.

Premier à dégainer, PSA, qui opère des services semblables à Madrid et Lisbonne,  s’est déclaré prêt à prendre la relève alors même que la rupture entre Bolloré et les élus métropolitains n’était pas encore consommée. 

Une quinzaine de sociétés intéressées

Deux jours plus tard, une réunion organisée par la Mairie de Paris pour évaluer les solutions de remplacement a fait le plein : près d’une quinzaine d’acteurs du secteur, jeunes pousses (comme Drivy), pionniers (Citiz) ou filiales de grands groupes, ont manifesté leur souhait de se développer dans la capitale.

Depuis, chacun fait du lobbying pour vanter ses atouts, en ayant conscience que des décisions pourraient être prises rapidement :  Autolib’ s’arrêtera fin juillet , et les élus auront sans doute à coeur de ne pas laisser les clients sans solution à cette date.

Dans ce contexte, Ada a décidé d’occuper le terrain. La filiale du groupe Rousselet (qui possède notamment les taxis G7)  ambitionne de devenir une plate-forme de mobilité . Et réoriente peu à peu son activité de location de voitures vers de l’autopartage, avec une tarification favorisant la courte durée, et surtout le déploiement d’un système connecté permettant au client de déverrouiller la porte du véhicule grâce au smartphone. La société revendique un millier de voitures déjà équipées, dont une centaine à Paris.

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