Monthly Archives: November 2018

Le tourisme aussi doit être intelligent

La Conférence de l’OMT sur « les escapades urbaines et la création d’expériences touristiques novatrices », qui s’est tenue à à Valladolid (Espagne) les 15 et 16 octobre derniers s’est conclue, comme l'explique Ana Maria Redondo, responsable adjointe à la culture de la ville organisatrice,  sur un appel lancé aux villes de « devenir des destinations touristiques intelligentes, dans lesquelles gouvernance du tourisme et économie numérique se rejoignent pour offrir aux voyageurs des expériences variées et authentiques ».  Impliquer les populations locales Les 200 participants - des dirigeants publics et privés du tourisme - ont planché sur l’amélioration du positionnement international des villes, sur la diffusion de la diversité de ces dernières, pour pouvoir satisfaire un public qui ne se contente plus d’arpenter les rues d’une ville pour visiter un musée. S’est dégagé de cet événement majeur, l’intérêt de conclure des partenariats public-privé ainsi qu’ un besoin impératif d’impliquer les populations locales afin de créer les destinations les plus intelligentes possibles pour répondre aux nouvelles attentes d’un touriste ultra connecté et ultra informé.  La mobilité, une deuxième nature « Nous devons comprendre l’évolution du touriste, vers plus de durabilité et d’inclusivité, avec de nouveaux outils technologiques », déclare le Secrétaire général adjoint de l’OM, Jaime Cabal, « il faut faire preuve de créativité et d’innovation dans la conception des expériences, face à des touristes qui veulent toujours plus. » Et Ana Maria Redondo,  ajoute : « Le touriste dispose pour cela de nouveaux outils technologiques . A nous de faire preuve de créativité et d’innovation dans la conception de nouvelles expériences .» Les participants ont également souligné que le développement des liaisons de transport haute vitesse et à bas prix, était sans doute à l’origine de cette obligation de résultat : être à la hauteur des attentes de ces touristes dont la mobilité est devenue une seconde nature.  Échappées belles et… intelligentes Le Sous-Directeur général chargé du développement touristique et de la durabilité au Secrétariat d’État espagnol au tourisme, Rubén López Pulido, recommande l’adoption par les villes et par toutes les destinations de modèles de développement du tourisme tenant compte non seulement des exigences accrues du touriste, mais aussi de l’avènement de l’économie numérique et du savoir. « Destination intelligente, ce n’est pas qu’un label, mais un processus de transformation intégrale des destinations avec toujours, en ligne de mire, les objectifs de développement durable », souligne t-il. De son côté, Dieter Hardt-Stremayr, Président de European Cities Marketing et Directeur général du Bureau de tourisme de Graz (Autriche) énonce les grands défis à relever: problèmes de transport, saisonnalité, dispersion de la demande touristique dans la ville et dans le temps. « Notre principal défi est d’attirer des visiteurs dans l’instant présent. Pour y arriver, les destinations doivent se concentrer sur les créneaux dits ‘temporaires’ de l’offre touristique » estime-il.  Expériences touristiques! Il ressortait aussi de la conférence que les progrès technologiques à l’origine de la création de destinations intelligentes obligeaient les organismes de gestion des destinations à changer d’approche, en assurant, par-delà la promotion d’expériences touristiques dans la ville, une gestion du tourisme urbain dans toute sa complexité. Un beau challenge.

By |2018-11-19T15:50:25+00:00November 19th, 2018|Scoop.it|0 Comments

« Algorithmes, la bombe à retardement » : un cri d’alarme citoyen

« Un manuel citoyen du XXIe siècle ». Voilà en quels termes le Financial Times présente Weapons of Math Destruction. How Big Data Increases Inequality and Threatens Democracy, le livre de Cathy O’Neil, sorti en 2016 aux États-Unis et fraîchement traduit en français. Un ouvrage également adoubé par l’historien Yuval Noah Harari, et dont la version française est préfacée par un autre mathématicien célèbre – et député, et candidat à la candidature à la mairie de Paris -, Cédric Villani. On se dit que l’engouement pour le propos de Cathy O’Neil devrait aller croissant, tant les thèses avancées dans son livre sont confirmées jour après jour. Ainsi, la postface du livre rappelle que ce qu’elle redoutait début 2016 s’est concrétisé avec l’élection présidentielle de Trump, à grands renforts d’algorithmes de Facebook déviants… Scandale déjà renvoyé au rang d’amateurisme par les magouilles sur Whatsapp effectuées pendant la campagne qui a mené à l’élection de Jair Bolsonaro à la présidence du Brésil.Contre ces algorithmes malséants, Cathy O’Neil s’insurge et, contrairement à une partie de la culture hacker, elle le fait à visage découvert : « Je suis sur Google, je n’utilise pas Tor ou autres proxy. Je n’ai pas besoin de me cacher : les ravages des algorithmes ne frappent pas des gens comme moi. Au contraire, le système est fait pour favoriser les gens comme moi et fragilise encore les plus fragiles », a-t-elle déclaré mardi 6 novembre, lors d’une rencontre organisée à Paris par son éditeur (les Arènes).Pour comprendre la thèse du livre, il faut en lire l’envoi : « À tous ceux que l’on donne perdants ». « On », ce sont les dominants qui, sous couvert de discours méritocratique et exaltant l’égalité des chances, déploient des algorithmes qui traquent les dominés dans un grand nombre de domaines et leur infligent de sévères dommages. Comme à la guerre.L’allégorie guerrière parcourt d’ailleurs tout le livre. Pour nommer ces algorithmes malfaisants, elle parle d’« ADM » pour « Arme de destruction mathématique ». Ces armes sont conçues sans que les soldats ne s’en rendent compte, comme elle l’écrit dans des travaux de recherche en géométrie algébrique et mathématique au MIT. Désireuse de confronter ses recherches à la réalité des marchés, elle quitte l’université pour un Wall Street en surchauffe, en 2007.  Elle y reste quatre ans, stupéfaite par le déni de l’industrie de la finance par rapport aux risques pris. En 2011, elle ajoute deux mots à son CV - « data scientist » - et s’en va monnayer ses services chez Insent Media.

By |2018-11-16T16:12:17+00:00November 16th, 2018|Scoop.it|0 Comments

des puces sous la peau pour remplacer les billets de train

nviron 4000 personnes ont déjà accepté de se faire implanter une puce RFID remplaçant leur carte d’identité ou leur billet de train .Plus la peine de fouiller au fond de son sac à main pour tendre son billet de train au contrôleur. D’après un article publié par The Independent, en Suède, 4000 personnes se sont...

By |2018-11-15T21:22:16+00:00November 15th, 2018|Scoop.it|0 Comments

RGPD : Cognigo lève 8,5 millions de dollars pour accompagner les entreprises sur la cybersécurité

La startup Cognigo s’est spécialisée dans l’exploitation des techniques d’intelligence artificielle pour optimiser les processus de cybersécurité des entreprises et les accompagner dans leur mise en conformité avec le RGPD. Elle vient de lever 8,5 millions de dollars et compte sur son partenaire ProSegur pour assurer son développement à l’international.Basée à Tel Aviv, la startup...

By |2018-11-15T21:06:36+00:00November 15th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Les smartphones pliables arrivent… mais pour quoi faire ?

L'écran pliable présenté par Samsung suscite beaucoup de perplexité sur les réseaux sociaux. Pour ne pas rester un gadget, le smartphone souple devra apporter une expérience nouvelle par rapport à un smartphone classique.« Je suis curieux de voir comment Samsung va essayer de me convaincre que j'ai besoin d'un smartphone pliable. » Le tweet de cet influent Youtubeur tech américain, liké et partagé plus de 15.000 fois, résume la perplexité du public face à l'« Infinity Flex Display » dévoilé la semaine dernière par le constructeur sud-coréen.Le design a de quoi surprendre, après une décennie de smartphones calqués sur le standard imposé par le premier iPhone en 2007. « Il faudra plusieurs années pour convaincre les consommateurs que les téléphones pliables apporteront de grands avantages », estime Jusy Hong, analyste chez IHS Markit interrogé par le « Wall Street Journal ». Le principal argument en leur faveur est leur grand écran, qui, une fois replié, prend une place réduite dans un sac à main ou une poche. Le prototype de Samsung se referme comme un livre, mais d'autres mécanismes de pliage sont à l'étude (en « portefeuille », en « Z », à la manière d'un PC portable miniature...), si l'on se fie aux différents brevets déposés par les constructeurs.Mais à l'heure où les utilisateurs se préoccupent de leur consommation excessive d'écrans, et où leurs - déjà très grands - smartphones les ont poussés à délaisser les tablettes (les ventes de celles-ci déclinent depuis plus de 15 trimestres consécutifs, selon le cabinet IDC) , cet atout sera-t-il suffisant ?

By |2018-11-15T21:04:39+00:00November 15th, 2018|Scoop.it|0 Comments

C4 Ventures’ leading portfolio company, Netatmo, acquired by Legrand

Today, C4 Ventures is delighted to announce that Netatmo is being acquired by Legrand, the French worldwide leader in electrical and digital building infrastructures. This marks the end of a five-year journey for C4 Ventures as one of the company’s series A investors in 2013.Since its inception in 2011, Netatmo has successfully launched no less than 13 products and accessories in the field of smart home, always following a few golden rules such as great design and even greater ease of use. The group launched its first business solution line with Legrand in 2018, two years after the €5.5bn revenues group led a large round of financing alongside us. This led to greater brand awareness and to many other successful commercial partnerships with Vaillant, Velux, Muller.... Being as you know “product lovers”, I invite you to read Olivier's article which reviews this amazing journey. We are proud to have participated in this amazing adventure and couldn't have imagined a better outcome for Netatmo, whose brand will be integrated into Legrand’s portfolio. This will enable the Group to strengthen its presence in the smart home market, and speed up the development of Eliot, Legrand’s program for connected solutions. Netatmo’s Founder and CEO, Fred Potter, will become the Chief Technology Officer (CTO) of Legrand’s Eliot program, and will contribute to the design of connected solutions from Legrand and Netatmo. We would like to sincerely thank Fred Potter for choosing us five years ago, and wish all the best to Fred and the Legrand team as Netatmo begins this next chapter. In the meantime, at C4 Ventures, we'll keep looking for amazing start-ups to invest in and modestly participate in their growth.

By |2018-11-15T20:26:57+00:00November 15th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Walmart Overtakes Apple as No. 3 Online Retailer in US

Looking into the fiercely competitive holiday shopping season, Walmart is poised to capture an even larger portion of this year’s online retail sales. According to eMarketer’s latest retail forecast, Walmart will overtake Apple to become the third largest ecommerce retailer in the US this year. The shift comes after eMarketer increased its share projections for the big-box retailer.By the end of 2018, Walmart (which includes Walmart, Sam’s Club and Jet.com) will capture 4.0% of all online retail spending in the US, totaling $20.91 billion. In our July forecast, eMarketer estimated that Walmart would capture a 3.7% ecommerce share this year.Importantly, Walmart has one of the fastest growing ecommerce businesses. This year, its online sales will grow 39.4%. Wayfair, an online-only retailer, beats it slightly with a 40.1% growth rate. Meanwhile, Apple will grow just over 18% this year—less than last year— as domestic sales for smartphones and other consumer electronic devices begin to slow down. Its ecommerce share will remain virtually unchanged at 3.9% this year.“Walmart’s ecommerce business has been firing on all cylinders lately,” said eMarketer principal analyst Andrew Lipsman. “The retail giant continues to make smart acquisitions to extend its ecommerce portfolio and attract younger and more affluent shoppers. But more than anything, Walmart has caught its stride with a fast-growing online grocery business, which is helped in large part by the massive consumer adoption of click-and-collect.”As fast as Walmart’s ecommerce business is growing, it still pales in comparison to juggernaut Amazon. The year, the online giant will take in more than $252.10 billion domestically, up just over 29% from 2017.

By |2018-11-15T18:43:48+00:00November 15th, 2018|Scoop.it|0 Comments

IMF: Central Banks Could Issue Digital Currency

Christine Lagarde, the managing director of the International Monetary Fund (IMF), has said central banks throughout the world should consider issuing digital currency to make transactions more secure. At a recent conference in Singapore, Lagarde argued that state-backed cryptocurrencies could satisfy public policy goals related to financial inclusion, consumer protection, privacy and fraud prevention.Safe, Cheap and Semi-Anonymous Payments“I believe we should consider the possibility to issue digital currency,” Lagarde said in a speech this week in the city-state, which is at the forefront of driving fintech innovation. “There may be a role for the state to supply money to the digital economy. The advantage is clear. Your payment would be immediate, safe, cheap and potentially semi-anonymous. And central banks would retain a sure footing in payments.”Cashless transactions have soared around the world in recent years, unsettling many of the control freaks who work for various governments. Bitcoin, for example, was created to challenge the conventional financial system and return the ownership of money to the people, beyond the reach of the state. But this vision has not endeared it to global financial gurus who are steeped in tradition. Unsurprisingly, many national governments have raised concerns about cryptocurrencies and have called for tighter regulation.Citing the example of central banks in Canada, China, Sweden and Uruguay, which are all “seriously considering” the introduction of their own digital currencies, Lagarde said a state-issued cryptocurrency would be a liability of the state, just like fiat money. Such currencies could reduce the cost of transactions while maximizing security and spreading adoption. She stated:The more people you serve, the cheaper and more useful the service. Private firms may under-invest in security to the extent they do not measure the full cost to society of a payment failure.A More Competitive, Level Playing FieldRegulations may not be able to fully address these downsides, Lagarde said, but a digital currency could offer a number of advantages, particularly as a backup means of payment. “And it could boost competition by offering a low-cost and efficient alternative — as did its grandfather, the old reliable paper note,” Lagarde said. She added that although the case for virtual currencies “is not universal,” it should be investigated “seriously, carefully and creatively.”In addition, central banks could offer a more level playing field for competition, leaving space for private companies to concentrate on innovation. “Putting it another way, the central bank focuses on its comparative advantage — back-end settlement — and financial institutions and startups are free to focus on what they do best — client interface and innovation. This is public-private partnership at its best,” Lagarde claimed.However, Lagarde’s calls for digital currencies sponsored by central banks are likely to be met with indignation by many cryptocurrency hardliners, who advocate the foundational principles of bitcoin. They tend to see bitcoin as a currency that was built for freedom by resisting any form of control, especially that exerted by governments. The involvement of a central bank could be viewed as intrusive, as it could mean that governments would impose unnecessary controls that might hinder transaction speeds, while sacrificing freedom and lower costs. Some legacy financial institutions and businesses have, nevertheless, been attracted to the use of blockchain technology, which underpins cryptocurrency settlements, to process transactions.

By |2018-11-15T18:41:33+00:00November 15th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Bitcoin and Other Cryptocurrency Prices Are Crashing Again. Here’s Why

One theory, touted by BKCM founder Brian Kelly on CNBC, is that the crash is being caused by disagreements over a “hard fork” in Bitcoin Cash.Hard forks are where a major software upgrade takes place on a cryptocurrency, essentially creating a new cryptocurrency (with free coins for existing coin holders) while leaving the old one intact—that’s how Bitcoin Cash formed in the first place, and now it’s doing it again. There is no majority agreement in the Bitcoin Cash community over which version would be best, though.IMF chief Christine Lagarde also hit the headlines on Wednesday by calling for more countries to explore the potential of digital currencies—but central-bank-backed digital currencies, not Bitcoin-style cryptocurrencies.A few countries such as Sweden, China and Canada are already exploring this idea, with a key driver being maintaining the safety of currency-using consumers. There is a possibility that, if such schemes come to fruition, they could encourage regulators to crack down on competing cryptocurrencies that offer no such protections.

By |2018-11-15T18:39:23+00:00November 15th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Après l’industrie du jeu, l’aérien est la cible favorite des cyber attaques

Quant aux attaques de sources criminelles, elles visent principalement à accéder aux comptes clients des programmes de fidélité. Les bots utilisent alors les points de fidélité pour consommer des biens ou des services ou les transférer vers d’autres comptes. Ils peuvent également dérober les données de paiement des clients ayant renseigné les informations de carte bancaire dans leur compte.Au-delà de la perte de confiance du voyageur vis-à-vis de la compagnie, celle-ci devra déployer des ressources, qu’il s’agisse de compenser les pertes du client ou de mettre à jour son système de sécurité. Le rapport précise que ces attaques sont principalement dirigées vers les grandes compagnies américaines et européennes qui traitent les points de fidélité comme des devises. Un pic de demandes de connexion simultanée combiné à des tentatives infructueuses est un indicateur clé d’une tentative d’attaque. Réduire le volume total de visite de logiciels sur son site peut-être un moyen de limiter le nombre de bots malveillants pour les compagnies aériennes. En moyenne, 3 à 4 attaques de ce type ont lieu chaque mois sur les sites des compagnies aériennes, précise le rapport.

By |2018-11-15T18:37:47+00:00November 15th, 2018|Scoop.it|0 Comments