Monthly Archives: February 2019

pple Rewards 14-Year-Old Who Found FaceTime Glitch

The tech giant is providing Grant Thompson of Tucson, Arizona, an undisclosed amount — as well as help financing his education — after he showed his mom a security flaw in FaceTime that allowed callers to eavesdrop. Apple released an update Thursday to fix the bug, but it still faces lawsuits over the incident.Is bug hunting good business? The company began offering bounties of up to $200,000 for finding flaws in its iOS system three years ago, though some have found that selling their discoveries elsewhere can be even more lucrative.

By |2019-02-08T13:53:20+00:00February 8th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Recyclage : retour à l’envoyeur…

Loop va lancer au printemps à Paris et à New York une plateforme d’e-commerce proposant des produits du quotidien dans des emballages consignés.Les Anglais avaient l’habitude de voir chaque jour un livreur apporter devant leur pas-de-porte des petites bouteilles de lait frais. Cette coutume a disparu au fil des ans mais elle va prochainement renaître de ses cendres à Paris et à New York. La petite camionnette du laitier va être remplacée par un fourgon marron et or d’UPS. Les flacons en verre laisseront leur place à des contenants de différentes formes. Loop souhaite remettre au goût du jour la bonne vieille tradition de la consigne en lançant au printemps 2019 une plateforme d’e-commerce qui proposera des produits de grande consommation dans des emballages réutilisables.Les clients n’auront qu’à se rendre sur le site de ce service lancé par le groupe américain spécialisé dans le recyclage des déchets TerraCycle pour passer leurs commandes comme dans n’importe quel supermarché en ligne. Ses achats lui seront acheminés dans un sac réutilisable qui ressemblera à une grosse glacière en tissu. Le prix de la livraison dépendra du taux de remplissage du sac mais si ce dernier est plein, l’envoi sera gratuit. Une caution de quelques euros sera rajoutée pour les contenants qui pourront être en verre ou en métal.De grandes marques jouent le jeu Loop a déjà signé un partenariat avec Carrefour pour livrer des produits Carrefour et Carrefour Bio. D’autres grandes marques ont, elles, aussi accepté de participer à ce projet. On trouve parmi elles Coca-Cola, Pampers, Tropicana, Evian, Ariel, Nivea, Bic, Signal, Dove, Rexona, The Body Shop, Milka ou Lesieur.Lancée en janvier 2019, à Davos lors du Forum économique mondial, cette initiative n’imposera aux consommateurs aucun abonnement contraignant. Pour les produits durables, comme les vêtements d'enfants, des frais d'utilisation s’ajouteront au dépôt de départ mais « le consommateur réalisera 70% d'économies par rapport à l'achat d'un produit neuf car il bénéficiera indirectement d'un service de nettoyage et de réparation » selon Loop. Certains articles seront vendus directement sur les sites des fabricants et des distributeurs. Un système de consigne en magasin pourrait aussi, à terme, être mis en place.

By |2019-02-08T12:03:25+00:00February 8th, 2019|Scoop.it|0 Comments

2019, la fin du règne de la fast fashion et le début de la « Less…

42% des entreprises de la filière textile habillement ont désormais intégré l’économie circulaire dans leurs stratégies à moyen et long terme, selon l’enquête d’Eco TLC. Cependant 25% des sondés déclarent encore que le terme ne leur évoque rien. Ce qui signifie qu’un gros travail de pédagogie reste à faire.Ainsi, Le Copenhagen Fashion Summit, qui se tiendra en mai, lance un studio responsable à destination des créateurs. L’événement spécialiste de la mode durable met ainsi à leur disposition des outils et recommandations responsables pour les inspirer et les aider à adopter des comportements respectueux de l’environnement. Les générations Y et Z sont encore plus préoccupés que leurs aînés par les causes sociales et environnementales selon une étude commanditée par le site de revente Thredup. Leurs convictions dictent de plus en plus leurs décisions d’achat. Elles privilégient les marques qui correspondent à leurs valeurs et boycottent celles qui les bafouent. 25% déclarent même qu’ils vont arrêter la fast fashion en 2019. On bascule de plus en plus dans l’ère de la slow fashion qui marque progressivement la fin de la propriété.On ne cherche plus à posséder coûte que coûte, les consommateurs louent des robes de soirée, achètent des vêtements d’occasion et réduisent leur penderie suivant les conseils de la papesse du rangement qui prône le minimalisme et le lien affectif avec les vêtements qu’on possède. En 2019, la notion de qualité plutôt que celle de la quantité, de « less is more » est en passe de devenir l’idéologie dominante. Le rapport 2019 de Positive Luxury baptise même cette nouvelle génération d’acheteurs : la « Less Generation » !

By |2019-02-08T12:02:10+00:00February 8th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Le Venezuela ou le socialisme pour les nuls

Le régime s'est perdu dans l'impéritie et la corruption. Hugo Chávez avait offert une caricature du socialisme pour les nuls : distribuer ce qu'on ne produit pas.La nationalisation brutale du pétrole et les harangues démagogiques contre les Yankees ont coupé le pays de l'expertise pétrolière et glacé l'investissement de la bourgeoisie locale. La mise en place d'une administration parallèle pour distribuer « au peuple » les bienfaits de l'or noir a désorganisé l'Etat et installé une corruption généralisée. Nicolás Maduro, socialiste pour les encore-plus-nuls, a foncé dans l'impasse, distribué le peu qui restait à une fraction toujours plus réduite de la population, mis en armes une milice archi-corrompue et espéré se sauver par une répression féroce. Le pays qui dispose des plus grandes réserves mondiales d'or noir est tombé dans la misère absolue. Les pénuries touchent la nourriture, les médicaments et tous les objets de première nécessité.  L'inflation atteint 1 million de pour-cent , c'est dire si le peuple ne trouve plus rien, il est affamé, il fuit.

By |2019-02-08T11:39:49+00:00February 8th, 2019|Scoop.it|0 Comments

The lack of socio-economic diversity in marketing is a ‘fundamental danger’

Marketing may be going through turbulent times, but the industry should consider that a gift according to Magnus Djaba, global president and UK CEO of Saatchi & Saatchi.Speaking at the School of Marketing’s inaugural event for its Founding 50 ambassadors last month, Djaba stressed that the turbulence coursing through the current market is not the biggest danger to marketing in 2019. Actually the problem is trying to apply yesterday’s logic rather than fostering new ideas and fresh thinking that challenges the status quo.Djaba, who is a member of the School of Marketing advisory board, said he expects future leaders to come from industries that do not even exist yet, but wherever they come from these people must be drawn from a variety of socio-economic backgrounds.Reflecting on his own experience growing up on a London council estate to becoming head of one of the world’s biggest creative agencies, Djaba expressed genuine concern for the future of agencies given the “fundamental danger” posed by the lack of socio-economic diversity.When you explain that the skills of marketing are absolutely inherent to [business] success, you see the lights go on and they get excited.Nishma Robb, Google“It has got nothing to do with the proliferation of media channels. It’s got nothing to do with the challenges of ‘frenemies’ who are both media owners and content creators. It’s got nothing to do with the challenges of data. Actually, they can help creativity in so many different ways,” he stated.“But it is definitely to do with the fact that we do not pay people a lot to start in this industry. That bothers me. It’s a challenge, because what it means is the working class people we saw come into this industry in the 1970s are gone and it’s going the other way because in order to afford to live in central London you have to have come from a certain background to get paid that sort of money.”

By |2019-02-08T08:36:31+00:00February 8th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Amazon Moves Into Self-Driving Cars, Invests in Aurora

Amazon Wednesday made perhaps its most significant move yet into the self-driving car space, announcing an investment in autonomous tech developer Aurora. For a company with one of the largest logistics operations on the planet, it’s about time.“Autonomous technology has the potential to help make the jobs of our employees and partners safer and more productive, whether it’s in a fulfillment center or on the road, and we’re excited about the possibilities,” an Amazon spokesperson said in a statement. Amazon and Aurora declined to disclose the terms of the investment.The investment is part of Aurora’s $530 million Series B funding round, which was led by venture firm Sequoia Capital. Sequoia partner Carl Eschenbach is joining Aurora’s board. Developing self-driving tech is an expensive proposition, and Aurora CEO Chris Urmson says the money will go to building its engineering team, along with things like its PR, HR, and operations teams.

By |2019-02-07T23:04:22+00:00February 7th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Renault-Nissan et Google vont lancer des taxis autonomes

Lancer un service de taxi autonome demande des ressources technologiques et financières si importantes que les plus grosses sociétés doivent s’associer. Nikkei a ainsi annoncé la prochaine association de l’alliance Nissan-Renault-Mitsubishi et du développeur Waymo, filiale d’Alphabet, la maison mère de Google. Pour l’alliance, il est important de rattraper son retard dans le domaine des voitures autonomes. Si Nissan espère proposer des systèmes de conduite entièrement automatisés en 2022, la société est dépassée par ses rivaux BMW et Ford qui promettent une telle technologie pour 2021. Du côté de Waymo, une flotte de véhicules ne s’improvise pas et un fournisseur lui est nécessaire. Les trois constructeurs de l’alliance ayant une bonne place sur le marché des voitures électriques, elles correspondent parfaitement aux attentes de la filiale de Google. Pour la première fois, la filiale d’Alphabet va s’associer à d’importants constructeurs automobiles, aussi bien pour des raisons techniques que pour gagner du temps. Il pourrait s’agir du coup de pouce dont avait besoin Waymo pour véritablement s’imposer dans le domaine des voitures autonomes.

By |2019-02-07T18:02:43+00:00February 7th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Cyberattaque : des hackers bloquent deux téléphériques

a société de sécurité FireEye a fait état de plusieurs cyber attaques menées contre des opérateurs de téléphériques en Autriche et en Russie. Au-delà de la main mise sur des données critiques, les attaquants ont eu la possibilité de prendre le contrôle des téléphériques ciblés.Les stations d’hiver n’échappent pas à la cybermenace. Selon un rapport du spécialiste de la sécurité réseau, FireEye, plusieurs exploitants de téléphériques en Autriche et en Russie ont fait l’objet d’attaques par ransomware. La dernière en date a été menée envers la société d’exploitation du Moscow Ropeway (MKD).D’après le rapport, elle aurait reçu une succession d’emails indiquant que « des fichiers critiques hébergés sur le serveur central de la société ont été cryptés ». Les attaquants ont exigé le paiement d’une rançon en bitcoin, dont le montant dépendait de la rapidité de réaction de la société, pour déchiffrer les données cryptées. Bien qu’il s’agisse (a priori) de la seule attaque dont ait été victime MKD, pour FireEye celle-ci fait écho au piratage d’une télécabine située en Autriche, survenu plutôt cette année. À noter que dans de tels scénarios, l’attaquant a la possibilité de prendre le contrôle du téléphérique ciblé.

By |2019-02-07T18:02:21+00:00February 7th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Twitter dégage le premier bénéfice annuel de son histoire

Le site de microblogging a dépassé les 3 milliards de revenus l'an passé. Sa meilleure performance depuis sa création en 2006.Jack Dorsey peut sortir le champagne. Pour la première fois depuis sa création en 2006, Twitter a signé un exercice annuel rentable en 2018. Le bénéfice de la société s'établit à 1,2 milliard de dollars. Même en le retraitant des événements exceptionnels - liés entre autres à la politique fiscale de Donald Trump -, Twitter a gagné 360 millions de dollars - un cap décisif.Après des années de doute sur son modèle économique, Twitter sort enfin la tête de l'eau. L'an passé, son chiffre d'affaires a progressé de 25 % pour dépasser la barre des 3 milliards de dollars pour la première fois. Lors des trois derniers mois de l'année 2018, la firme à l'oiseau bleu a même dégagé le plus gros revenu trimestre de son histoire, à plus de 900 millions.

By |2019-02-07T17:38:22+00:00February 7th, 2019|Scoop.it|0 Comments

L’éternelle jeunesse du luxe

Les grandes maisons de luxe fascinent par leur longévité, intemporalité, voire immortalité. Certaines sont nées avec les grands rois de France, le cognac Louis XIII de la Maison Rémy Martin fondée en 1724 ou encore la grande dame de la parfumerie française Guerlain, qui célébrait ses 190 ans en 2018. Ces marques prestigieuses ont traversé les siècles, survécu aux révolutions industrielles, aux guerres sanguinaires et à la mondialisation. Or, paradoxalement, la pire chose qui puisse leur arriver, c’est de vieillir. Ringarde, has been, vieillotte, démodée : les qualificatifs sont nombreux pour désigner ces marques d’un autre temps, qu’on appelle très poliment les « belles endormies ». Les histoires légendaires, le patrimoine, le savoir-faire artisanal sont les cartouches vitales du secteur, mais ne font pas forcément rêver les jeunes générations. Certes, elles attendent du luxe une forme d’authenticité du temps jadis, comme un label de qualité, mais elles veulent avant tout de la surprise et de l’inédit, de la créativité assumée avec un zeste d’autodérision, ce jamais vu qui rend une marque unique. La dimension. muséale et parfois poussiéreuse du luxe doit être ré-enchantée avec panache et disruption. C’est le principe de la Néostalgie(1), qui combine tradition et modernité. Une cure de jouvence, certes, mais qui prend source dans la fontaine mythique et ancestrale du luxe.Logo ! Ainsi, le sourire énigmatique de la Joconde se décline avec ironie sur les sacs à main Louis Vuitton des « Master Series » monogrammés LV... et JK, Jeff Koons, le trublion de l’art contemporain qui réalise la collection. Les grands maîtres de l’art classique s’affichent au bras d’it-girls d’Instagram, dont Chiara Ferragni, mais aussi de jeunes millennials chinoises, qui s’arrachent les sacs bariolés à grosses lettres capitales or : Rubens, Fragonard, Van Gogh, Titien... La culture à portée de main. Idéal pour un selfie ! Plus sérieusement, selon une étude menée par UBS Group AG, les millennials ont contribué à accroître le marché du luxe de 85 % en 2017, et représenteront 45 % du total des dépenses des biens de luxe en 2025. Louis Vuitton, ainsi que Gucci et la marque de sportswear Supreme sont les marques préférées de cette génération, selon cette même source. C’est aussi le grand retour de la « logomania » : les maisons de haute couture et les grandes griffes de mode sont avant tout reconnaissables et appréciées par les jeunes générations pour leurs sigles, blasons et autres icônes graphiques. Prada, Gucci et Balenciaga l’ont bien compris, détournant elles-mêmes leur signature graphique de façon disruptive, tel le nouveau fake « Guccy » qui s’affiche sur les dernières collections de sacs à main -un pied de nez audacieux au fléau de la contrefaçon, et un décalage créatif qui rend la marque ultra désirable pour les jeunes. Contre-culture (de luxe) Casquette, sneakers, tee-shirt, cagoule et banane : l’éternel adolescent des années 1990 est de retour sur les podiums, dans la rue et sur Instagram ! Après s’être essayées à leur vendre des étuis en cuir logotypés pour smartphone et autre device, les grandes maisons telles Balenciaga, Valentino ou Prada ont changé leur aiguille d’épaule. C’est dans la contre-culture jeune qu’il faut aller chercher l’accès, pour ne pas dire l’accessoire. Si le luxe générait déjà beaucoup de profit avec le parfum et la petite maroquinerie, les chiffres d’affaires explosent avec un nouveau segment du luxe abordable : le streetwear. La pantoufle de vair des cendrillons modernes se transforme en trainer de luxe, griffée « Balenciaga Triple S » de préférence (compter 700 € quand même), un must-have de mode. Paradoxe des temps modernes, la plupart des jeunes connaissent d’ailleurs davantage le nom de marque Balenciaga que le prénom de son fondateur, Cristobal. Ils ignorent probablement aussi toute l’histoire de celui que l’on nomma en son temps « le couturier des couturiers » et de sa large contribution à l’histoire de la mode. Ainsi des créateurs d’hier Loris Azzaro et Paco Rabanne ne subsiste-t-il que le nom sur l’étiquette, ces génies de la mode emprisonnés ad vitam aeternam dans leurs flacons de parfums à succès. Moins chanceuses, d’autres prestigieuses maisons sont tombées dans l’oubli à la disparition de leur créateur, la faute à une mauvaise gestion d’entreprise ou à un patrimoine sous-exploité.  Des Maisons phénix renaissent Une maison de luxe ne meurt jamais, dit-on, elle sommeille, hors du temps, en attendant l’élu, le « néo-créateur », qui saura faire renaître la marque de ses cendres, comme un phénix. Nommé directeur de la création en 2015, Alessandro Michele fut cet homme, qui a réussi en à peine un an à métamorphoser Gucci et faire de ce temple de mode italien la Mecque de la galaxie haute couture. Suite au départ précipité de Frida Giannini, Michele, qui était en poste au sein du studio créatif de la maison florentine depuis treize ans, connaissait déjà toutes les archives de la marque, ses gènes, son héritage. Il a donc su détourner les codes de la marque pour mieux les faire revivre. Dans sa dernière collection printemps/été 2018, il a par exemple fait appel à l’artiste Ignasi Monreal, pour peindre -ou dépeindre- l’univers fantaisiste et utopique de la renaissance Gucci.  L’ère des e-cônes En 2018, quelle forme prend la jeunesse éternelle ? C’est l’émergence d’influenceurs virtuels et d’égéries digitales, des chatbots et de l’intelligence artificielle. Bienvenue dans la matrix de luxe ! Plus la maison de luxe devient le centre de gravité de l’écosystème de la mode, plus on éclipse le fondateur originel au profit de son fils spirituel, le jeune créateur qui incarne l’esprit de son renouveau. À l’instar d’Olivier Rousteing pour la Maison Balmain. Innovant sans cesse à travers ses collections ou dans sa manière de communiquer, il règne en seigneur sur la planète mode avec sa Balmain Army et son gang d’égéries influentes (Kim Kardashian, Kendall Jenner, Gigi Hadid et bien d’autres célébrités people du moment). Dernièrement, ses trois nouvelles muses ont fait vœu d’immortalité puisque Shudu, Margot et Zhi ne sont autres que des mannequins virtuels made in CGI (Computer Generated Imagery) ; Margo et Zhi ayant été créées spécialement par Olivier Rousteing. Pacte faustien oblige, Shudu se revendique sur Instagram comme « le premier super modèle digital au monde », déjà suivi par 151 000 abonnés. Le phénomène n’est pourtant pas nouveau : Lil Miquela, mannequin américano-brésilienne (1,5 million d’abonnés), fascine autant qu’elle déroute; est-ce une figure réelle retouchée numériquement ou un avatar généré par des lignes de code informatique ? Il s’agit en réalité d’un personnage fictif créé par Trevor McFedries et Sara Decou (cofondateurs de Brud) et imaginé pour un projet d’art numérique. Cet avatar star fait en effet beaucoup jaser dans la presse et sur les réseaux sociaux dans la mesure où il pousse à son paroxysme l’esthétique parfaitement lisse et standardisée des nouvelles icônes du luxe, les influenceuses célèbres d’Instagram.  Les quatre saisons du luxe de la Néostalgie En faisant appel aux ressorts de la néostalgie, les marques de prestige doivent subtilement composer avec les quatre saisons du luxe afin de se garantir une jeunesse éternelle : l’ancien, le moderne, le précurseur et l’immédiat. L’ancienneté d’une maison. valorise un savoir-faire unique et un discours authentique, un temps long qui définit la notion même du luxe. Ces belles maisons s’inscrivent dans un hors-temps imaginaire et symbolique fondé sur du mythe de marque, comme le voyage chez Vuitton ou le sport équestre chez Hermès. Mais pour éviter de sombrer dans le sommeil de la belle endormie et conquérir une nouvelle clientèle, il faut épouser la modernité, s’alléger du poids de la tradition pour respirer l’air du temps : ainsi le luxe descend-il dans la rue et s’offre un nouveau look adolescent -doudoune extralarge et sneakers démesurées, blason graphique et logos détournés- inspiré des codes streetwear. Cependant, si être à la mode implique qu’il faut suivre les tendances dictées par les millennials, on perd alors l’une des dimensions essentielles du luxe, celle d’être pionnière. En effet, la jeunesse éternelle du luxe ne se contente pas de l’intemporel et de l’actuel, elle doit aussi se rebeller contre les idées reçues, défier les conventions en inventant de nouveaux paradigmes. Les grands créateurs le savent, il faut être en avance sur son temps, montrer la voie du futur. Le temps réel, qui favorise l’immédiateté des échanges sur les réseaux sociaux, permet aux maisons de luxe, même les plus anciennes, d’être une source d’inspiration pour les générations à venir. En alimentant les flux numériques de micro-légendes incarnées par des égéries éphémères ou des mannequins virtuels, elles renaissent éternellement d’une nouvelle histoire à chaque seconde, comme un battement de cœur numérique. Une éternelle jeunesse.  (1)Néostalgie : mot-valise qui associe deux termes à première vue contradictoires ; « néo- », préfixe qui désigne la nouveauté, et « nostalgie », émotion vive déclenchée par le souvenir d’un passé idéalisé. La néostalgie, telle que définie dans cet article, est un concept-clé inhérent à la méthodologie de travail de l’agence Balistik#Art.

By |2019-02-07T11:13:53+00:00February 7th, 2019|Scoop.it|0 Comments