Afin d’automatiser et de fiabiliser l’échange régulier de justificatifs de chômage entre des particuliers ayant perdu leur emploi et leur assureur, Axa a débuté une expérimentation sur le terrain, la semaine du 10 juin en Suède avec le service public de l’emploi, Arbetsförmedlingen. La décision de l’expérimentation avait été annoncée en mars dernier.

Usage de la blockchain publique Bitcoin

C’est la blockchain publique du Bitcoin qui est employée dans ce cadre. L’expérimentation portera sur 400 à 500 personnes durant 3 mois environ. Il y a en effet environ 150 personnes assurées chez Axa qui perdent leur emploi par mois et s’inscrivent au service public de l’emploi en Suéde.

Axa rembourse dans certains cas le prêt immobilier pris par le particulier et l’assureur peut également rembourser la perte de revenus. L’information est alors disponible plus rapidement chez Axa, ce qui l’amène à rembourser plus rapidement et l’information est infalsifiable.

Axa pioche les informations dans le service d’emploi

C’est la startup Stratumn qui opère le back office de ces opérations entre Axa et le service public de l’emploi et qui a recommandé d’utiliser la blockchain du Bitcoin car elle considère que c’est la blockchain la plus robuste qui existe aujourd’hui. « Sa piste d’audit est infalsifiable » pointe Stratumn. Axa se voit ainsi transmettre les informations dont il a besoin depuis la base de données du service public de l’emploi suédois. L’usage de la blockchain vise à assurer la traçabilité de la donnée partagée.

S’il s’agit de faciliter la vie du particulier lorsqu’il doit justifier du fait d’être au chômage  auprès de son assureur afin de percevoir les remboursements associés, le dispositif évite également que le chômeur ne soit tenté de tricher par exemple en modifiant la date de début de son chômage, en l’avançant dans le temps, car sur un document pdf c’est plutôt simple, afin d’être remboursé d’une somme plus importante.

Ce cas d’usage de simplification et de fiabilisation d’un processus existe sur d’autres marchés. « Si nous arrivons à ‘cracker’ ce cas d’usage en Suède, il n’y a pas de raison que nous n’y arrivions pas ailleurs » conclut-on chez Axa.

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