Monthly Archives: October 2019

L’électricité : un incontournable pour atteindre le « zéro carbone »

La part de l'électricité dans le paysage énergétique mondial a fortement progressé depuis la seconde moitié du siècle dernier. Aux Etats-Unis, par exemple, elle est passée de 3 % de la consommation énergétique totale en 1950 à 21 % aujourd'hui. La tendance est similaire en Europe. Ce mouvement va très probablement s'amplifier dans les décennies à venir : selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), la part de l'électricité dans la consommation globale d'énergie devrait presque doubler, passant d'un cinquième aujourd'hui à plus d'un tiers en 2050.Cette électricité au coeur de nos vies et de nos usages doit être une électricité « décarbonée », comme nous le défendrons lors de l'Electrification Europe Summit, qui se déroule à Paris les 16 et 17 octobre. C'est un paradigme pour pouvoir espérer infléchir les redoutables effets du réchauffement climatique. « Décarbonée », c'est-à-dire produite notamment à partir d'énergies renouvelables, et de nucléaire pour les pays qui ont de telles infrastructures en place.« Pacte vert » au niveau européenLa « décarbonation » doit être au coeur de toutes les politiques publiques en matière énergétique. La nouvelle présidente de la Commission européenne,  Ursula von der Leyen, a d'ailleurs fixé, dans son discours inaugural devant le Parlement européen, des objectifs ambitieux en la matière : réduction a minima de 50 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030 et adoption par les Etats membres d'un « pacte vert » pour ancrer l'objectif d'une neutralité climatique à l'horizon 2050.

By |2019-10-17T09:06:59+00:00October 17th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Comment la reconnaissance faciale s’installe en France

Reconnaissance faciale : ces deux mots suscitent les fantasmes et alimentent les peurs d'un fichage de la population. « La technologie est neutre, c'est l'usage qui en est fait dont il faut surveiller les dérives », relève Marc Darmon, directeur général des systèmes d'information et de communication sécurisés chez Thales. Sans bruit, elle s'est déjà installée dans le quotidien des Français. Déverrouiller son mobile ou son ordinateur, grâce à la biométrie faciale, est devenu banal. En 2018, 45 % des mobiles vendus dans l'Hexagone intégraient la reconnaissance faciale - un taux qui devrait atteindre 55 % cette année selon Strategy Analytics. Dans de nombreux domaines, le visage a déjà commencé à s'imposer comme un mode d'authentification de la personne.Authentifier le passagerCeux qui voyagent le savent. Considérée comme un moyen efficace de réduire les temps d'attente lors des contrôles aux frontières, la biométrie faciale s'est installée dans le monde du transport après la vague d'attentats de 2015 à Paris, alors que les mesures de sécurité se renforçaient partout. Même Eurotunnel s'est équipé en février dernier pour contrôler les millions de passagers des bus et des camions qui font le trajet vers la Grande-Bretagne, emboîtant le pas à Eurostar et à de nombreux aéroports français.

By |2019-10-17T09:04:11+00:00October 17th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Les « deep fakes » ou la fin du débat démocratique

Les faux parfaits non explicités comme tels ne relèvent pas de la liberté d'expression mais de la fraude, et doivent être lourdement punis. Dans le marché des idées, le consommateur a le droit de connaître l'authenticité des produits qui lui sont offerts. Au nom de la liberté d'expression, je dois accepter de figurer dans un jeu vidéo où je serais poursuivi par des hordes de mélenchonistes. Mais au nom de cette même liberté, je ne peux tolérer que circule une vidéo de moi faisant l'éloge de Piketty. Pour que le débat existe, il faut pouvoir authentifier les débatteurs. Comme l'ont montré deux juristes américains,  Robert Chesney et Danielle Citron , dans un article de recherche remarqué, les faux parfaits posent une menace substantielle pour la démocratie.Contexte électoralJe me félicite donc, pour une fois, que les régulateurs s'emparent du sujet. Le gouvernement américain a introduit en décembre 2018 un « Malicious Deep Fake Prohibition Act ». Le mois dernier, le gouverneur de Californie a promulgué les décrets criminalisant les faux parfaits dans un contexte électoral. En France, l'un des meilleurs spécialistes du droit du numérique, Alain Bensoussan, estime que « l'arsenal législatif existant est suffisant pour punir les deepfakes », et qu'il suffit de le mettre en oeuvre. Quant à l'industrie numérique, elle semble enfin prendre la mesure de l'enjeu : Facebook et Microsoft viennent de s'associer avec des chercheurs d'Oxford et de Berkeley pour améliorer leurs algorithmes de détection.En attendant que les lois et les technologies s'adaptent, les producteurs de faux parfaits méritent le sort que Dante réservait aux « falsificateurs de personnes » dans les profondeurs de son Enfer, devenus fous et enragés, « des ombres pâles et nues/qui couraient en mordant comme un porc/quand il est lâché hors de la porcherie ».Vous avez aimé cet article ? Recevez la prochaine chronique de Gaspard Koenig en avant-première par e-mail en vous abonnant à notre newsletter  https://www.lesechos.fr/newsletters/Gaspard Koenig

By |2019-10-17T09:03:38+00:00October 17th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Les riches américains de plus en plus riches

Pour figurer dans les 1 % d'Américains les plus riches, il faut désormais gagner plus de 515.371 dollars par an, un montant qui a grimpé de 7,2 % en un an. Si la croissance de ces dernières années a profité à l'ensemble du pays, les inégalités s'accroissent, menaçant l'ensemble de l'économie.Par Nicolas RaulinePublié le 17 oct. 2019 à 6h05 Les inégalités s'accroissent aux Etats-Unis. Les derniers chiffres de l'Internal Revenue Service (IRS), le service des impôts, le confirment. Pour figurer dans les 1 % d'Américains les plus riches, il faut désormais gagner 515.371 dollars (environ 465.000 euros). Les chiffres portent sur les revenus de l'année 2017 et représentent une hausse de 7,2 %, ajustée après inflation.Pour arriver dans les 0,1 % d'Américains les plus riches, le pallier se situe à 2,4 millions de dollars. C'est 38 % de plus qu'en 2011. Enfin, les 0,001 % les plus riches, un petit groupe de 1.433 foyers sur l'ensemble du pays, ont gagné plus de 63,4 millions de dollars sur l'année, soit une hausse de 51 % depuis 2011.L'Amérique globalement plus richeLa santé de l'économie américaine a profité à l'ensemble de la population et la pauvreté a reculé ces dernières années, mais la richesse des autres classes a moins progressé, en comparaison. Le revenu médian a en effet augmenté de 20 % sur la même période, depuis six ans.Les plus riches sont aussi ceux qui paient le plus d'impôts. Les 1 % d'Américains les plus riches ont touché 21 % des richesses produites dans le pays, mais ont contribué à 38,5 % des revenus fiscaux au niveau fédéral. Proportionnellement, les riches ont payé plus, mais ces chiffres ne prennent en compte que les impôts fédéraux. Les foyers les plus modestes paient ainsi d'autres impôts, au niveau local, ainsi que les taxes liées au programme de santé Medicare, par exemple.La quasi-totalité des impôts fédéraux (97%) est payée par la moitié d'Américains la plus fortunée, celle qui perçoit plus de 41.740 millions de dollars par an, ou l'équivalent de 89% des revenus du pays.Nouvelle hausse des inégalités ?Les  économistes commencent à tirer la sonnette d'alarme . Les inégalités pèseraient de plus en plus sur les performances économiques du pays, notamment à cause des dépenses de santé. D'après le Census Bureau, elles se sont encore accrues l'an dernier et seuls cinq pays de l'OCDE seraient plus inégalitaires que les Etats-Unis. Selon les données de la Réserve fédérale, les 1 % des ménages les plus riches détenaient en ce début d'année 31 % du patrimoine américain, contre 28 % il y a dix ans et 23 % il y a trente ans.Les observateurs s'attendent à ce que les prochains chiffres de l'administration fiscale soient encore plus inégalitaires. Ils prendront en effet en compte les conséquences de la réforme fiscale de l'administration Trump, qui a, en premier lieu, profité aux classes les plus aisées. Cette réforme avait abaissé le taux moyen des entreprises (passé de 35 % à 21 %) et des particuliers, tout en supprimant certaines déductions.

By |2019-10-17T09:02:15+00:00October 17th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Netflix engrange des abonnés avant la grande bataille du streaming vidéo

La plateforme a renoué avec la croissance sur le marché américain, avec 520. 000 nouveaux clients au troisième trimestre. Le rythme est toutefois moins dynamique que ce qu'elle prévoyait. Un effet lié à la hausse de prix, mais aussi peut-être à l'attentisme des consommateurs avant le lancement des offres de Disney, Apple, Amazon et WarnerMedia.

By |2019-10-17T09:00:42+00:00October 17th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Looking for Love? Blockchain to the Rescue | Fast Forward

Like Voila.AI, DateCoin, which had its ICO in May 2018, combines neural networks and AI algorithms with blockchain to promise a more secure and transparent dating experience. These apps are all available on Google Play, Apple’s App Store and a range of Chinese online platforms. And established dating apps are now beginning to acknowledge the potential of blockchain by also turning to the technology. Secretive Hong Kong-based dating app for the ultrarich, Luxy, in 2018 announced that they will accept bitcoin as a mode of payment. The app uses blockchain to verify that those looking to get on the platform are all millionaires.“Many of our clients are in this industry, and accepting [cryptocurrency] is just the first step in integrating this technology with Luxy,” Raffael Krause, head of public relations at Luxy, says of the company’s switch last year.To be sure, it’s early to say just how much these apps will disrupt mega-platforms like Tinder, which gets 1.6 billion swipes a day — that’s more than the population of China. That some of their most sophisticated services need you to pay for them means their audience might stay niche, at least for now. Not everyone — especially men — will be willing to take the trouble of going through extra scrutiny to set up their profiles, experts caution.         Ponder, launched in 2017, which now has 70,000 users. Its blockchain-based service doesn’t just connect people for dates; it also allows others to play matchmaker — and earn from it in cryptocurrency.Still, these apps are emerging in the backdrop of increasing research, such as a 2017 study by global cybersecurity firm Kaspersky, that has raised questions about the care with which traditional dating apps treat users’ sensitive data, and on the checks they use to verify identities. And while many traditional dating apps have upgraded their safety features following criticism, blockchain additionally offers a level of transparency that older apps can’t promise, say industry analysts.“Trust and security come from the blockchain as users must go through [what is effectively] a civic management platform,” says Oliver Dale, editor-in-chief of Manchester, U.K.-based cryptocurrency publication Blockonomi.And it isn’t only transparency and safety that these apps are offering. Some, like Ponder, for instance, are also giving users a chance to earn. Those keen to play matchmaker on Ponder can buy tokens called Ponder Gold to get access to a broader set of single users they can try to match. Users looking for a date can also improve their chances by buying Ponder Gold tokens. It “improves a user’s match rate,” says Dale. Other apps, like Luna, which launched this year, allow those holding its tokens — called Stars — to leapfrog others seeking a match with the same person. AI helps find the best matches.Viola.AI meanwhile “verifies whether a user is a real person, records publicly verifiable relationship status and creates agreements on the blockchain,” a white paper prepared by the firm says. “Singles can be assured that they are communicating with a real person instead of a bot or a scammer. On the other hand, married or unmarried couples can be assured of their partner’s relationship status given the transparency of the public record and declare their love commitment to one another on the blockchain.”If it all sounds complicated for what at the end of the day is a simple connection between two people, that’s reflective of the times we live in. The FBI received 15,000 complaints of love scams in 2017, worth $210 million. “Finding love shouldn’t be this difficult,” Krause says. “There should be no scams and fake profiles.” As for unwelcome dick pics? With blockchain, such offenders can be securely identified — and banned from ever creating a profile again.

By |2019-10-10T17:27:00+00:00October 10th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Une jeunesse écolo… mais pas trop

Selon The Shift Project, le numérique émet aujourd'hui 4 % des gaz tenus pour responsables du dérèglement climatique. Ce secteur dépasserait ainsi l'avion, que Greta Thunberg  refuse de prendre , en termes d'émissions. Et ce n'est que la partie émergée de l'iceberg. Le coût pour l'environnement des appareils technologiques ou à batterie est lui aussi colossal.Les smartphones, avant d'atterrir dans la poche de neuf préados (12-14 ans) sur dix - selon une étude Bouygues Telecom -, font quatre fois le tour du monde,  d'après l'Ademe. Leur fabrication nécessite l'assemblage de 70 matériaux, soit deux fois plus que pour les vieux coucous. Ils sont par ailleurs composés d'une cinquantaine de métaux (zinc, chrome, palladium…) dont l'extraction dans les mines conduit bien souvent à « la destruction d'écosystèmes, à la pollution de l'eau, de l'air et des sols », toujours selon l'Ademe.Les jeunes adultes urbains, enfin, se convertissent peu à peu aux mobilités « douces ». Selon une étude de 6T-Bureau de Recherche sur les trottinettes électriques en free-floating en France, les 25-34 ans sont les usagers les plus représentés (28 %) parmi tous les utilisateurs locaux, c'est-à-dire hors touristes étrangers et visiteurs français. Problème, là encore, ces trottinettes sont loin d'être écolo. Leurs batteries - comme celles des smartphones - comportent notamment du lithium, un métal alcalin rare, souvent produit en Australie, au Chili, en Argentine ou en Chine. Son extraction est notamment très gourmande en eau. Alors, après la grève pour le climat, à quand celle des batteries ?

By |2019-10-10T16:58:59+00:00October 10th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Etude Booking : les tendances de voyage en 2020

L’essor des villes secondairesSelon l’étude, les voyageurs se rendent davantage dans des villes secondaires afin de moins contribuer au tourisme de masse (54% d’entre eux) et protéger l’environnement (51%). Dans la même idée, 60 % des voyageurs aimeraient avoir accès à une plateforme ou application qui leur recommanderait des destinations qui profiteraient aux communautés locales.Des recommandations originales59 % des voyageurs interrogés souhaitent que la technologie les surprenne en leur proposant des idées de voyage insolites. 46%  utiliseront une application pour découvrir et réserver des activités plus facilement et plus rapidement pendant leur séjour en 2020.Un temps de transport plus long et écologique61 % des voyageurs déclarent préférer emprunter un itinéraire plus long afin de profiter du trajet. Une préférence qui va de pair avec la volonté de réduire son impact environnemental. 48 % des voyageurs ont prévu d’utiliser des moyens de transport lents l’année prochaine dans ce sens.L’attrait des destinations aux nombreuses facettesEn 2020, les voyageurs comptent davantage se rendre dans des destinations où ils pourront faire une multitude d’activités différentes. 62 % des personnes sondées préfèreraient ce genre de destination. Des villes comme Montevideo (Uruguay), Ilhabela (Brésil) et Naha (Japon) présentent ce genre d’atouts.Un choix de destination en fonction de son animal domestiqueL’étude révèle que 55 % des personnes interrogées déclarent que leur animal de compagnie est aussi important que leur(s) enfant(s). Ainsi, 42 % des interrogés possédant des animaux ont affirmé qu’ils choisiraient leur destination de vacances en fonction. 49 % sont prêts à payer plus pour séjourner dans un hébergement accueillant les animaux domestiques.Des séjours intergénérationnelsSelon Booking, le fait que les grands-parents aiment passer du temps avec leurs petits-enfants et le fait qu’ils soient en meilleure santé devraient augmenter le nombre de séjours intergénérationnels.Le tourisme culinaireLa gastronomie sera à nouveau à l’honneur en 2020. 71 % des sondés affirment que manger local pendant leur séjour est important pour eux. Les envies culinaires jouent un rôle important dans le choix de destination.Voyager à la retraiteEnviron un quart (23 %) des 18-25 ans prévoient de partir à la retraite avant leurs 55 ans selon Booking. L’étude révèle que 65 % d’entre eux s’imaginent déjà passer ces années à voyager.

By |2019-10-10T16:58:27+00:00October 10th, 2019|Scoop.it|0 Comments

What makes winning brands grow?

Winning brands see marketing as an investmentMarketing budgets often come under pressure, but there is a stark contrast between winning and losing brands when it comes to investment. While nearly half (47%) of all winning brands saw their marketing budget increase year on year, just 13% of losing brands can say the same.And this pattern isn’t likely to change next year, given just 22% of losing brands expect to see their marketing budget rise over the next 12 months versus 50% of winning brands.A close link has always existed between a brand’s growth and its share of voice, and this does have an impact on budget allocation. Other factors are at play too, such as how much a brand’s competitors are spending.We need to be ever vigilant to what our needs are and have a flexible partnership with our agencies.However, the brands that cut budgets, particularly during times of economic or political uncertainty, often lose market share and come out of any downturn damaged.Amanda Griffiths, head of communications planning at Royal Mail MarketReach suggests the organisations that continue to invest in their brands even when times are tough tend to win out in the long term.“You have to maintain your brand strengths and create a positive presence so your customers retain their confidence in you,” she says. “If you pull back too much on your marketing your customers get nervous and move to brands that seem confident. In a digital age it is too easy to forget brands – just look at the high street.”Winning brands work with more partnersAnother similarity among winning brands is the fact they tend to work with a higher number of partners. Winners have worked with almost twice as many agencies as losers in the past 12 months (6.1 vs 3.3). One reason is that many companies have invested in technology and talent and in-sourced their capabilities.Specsavers’ Shaun Briggs says a brand must recognise its capability gaps and use the right agencies strategically to plug them.“This is reasonably easy to do in a moment-in-time way; the challenge is how to maintain this alignment as your needs change,” he says. “We need to be ever-vigilant to what our needs are and have a flexible partnership with our agencies.”

By |2019-10-10T16:58:06+00:00October 10th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Sean Walsh: Cryptocurrencies Can Harness More Human Energy

Cryptocurrencies provide a third way forward and Walsh is excited by the possibility. His perspective is that their role is not to replace the incumbent banking and financial system, which is very good at many types of transactions like mortgages, for example. But cryptocurrencies such as bitcoin cash are facilitating new types of transactions that are currently impossible, like small instantaneous transactions over long distances. During the second part of the interview, the crypto entrepreneur insisted we need a form of money that facilitates the commerce that’s bound to erupt between all the people that can already communicate effectively thanks to emerging and improving internet tools.A debt-based monetary system is unsustainable fundamentally if you have a declining population, like in the developed world, because you can’t keep issuing new debt safely if you don’t have an increasing population to support it, Walsh emphasized. But we don’t need a massive increase in the population to have more economic activity, if we can capture more of the human energy from the static population that we already have, the contrarian revealed. Cryptocurrencies can facilitate an increased capture rate allowing our civilization to harvest a larger percentage of the human energy. In that, Bitcoin can actually be the way to get rid of the huge overhanging debt, despite the demographic problem. Besides, as Sean Walsh put it, “The rising tide lifts all boats.” Check the entire discussion with Sean Walsh below.

By |2019-10-10T16:57:36+00:00October 10th, 2019|Scoop.it|0 Comments