Monthly Archives: September 2020

Étude M PUBLICITÉ : Ma banque ? On s’est aimés comme on se quitte…

L’enquête biannuelle de la régie publicitaire du Groupe Le Monde sur les attentes des Français vis à vis de leurs banques montre à quel point la pandémie a fait évoluer certaines mentalités.Le monde est plein de paradoxes. Surtout par les temps qui courent… Le confinement a fragilisé les finances de nombreux Français. Chômage partiel pour les plus vernis, licenciement pour les moins chanceux… La période actuelle est compliquée et les fins de mois de plus en plus difficiles pour beaucoup d’entre nous. Face à cette incertitude, nos attentes vis à vis des établissements financiers ne sont donc pas les mêmes que durant les « beaux jours ».Décrypter les défis et les opportunités pour les spécialistes de la finance M Publicité, la régie publicitaire du Groupe Le Monde, analyse depuis quatre ans les comportements des consommateurs vis-à-vis du secteur bancaire. L’objectif de cette étude barométrique, qui est menée tous les deux ans auprès de 1300 lecteurs et internautes, est de décrypter les défis et les opportunités pour les spécialistes de la finance. Vingt-neuf marques sont examinées. Les poids-lourds de cette branche comme BNP Paribas, Caisse d’Epargne, Crédit Agricole, LCL, Société Générale, Banque Populaire, Crédit Mutuel, la Banque Postale et le Crédit du Nord sont analysés dans ce sondage ainsi que les fintechs et les néobanques tels Boursorama, Revolut, N26, Hello bank ! ou Monabanq. Le principal enseignement de cette étude concerne le rapport ambigu que nous entretenons avec nos banques. Toujours plus exigeants 34 % des individus interrogés jugent ainsi que la crise sanitaire et ses répercussions ont modifié leurs attentes par rapport à la banque, même si certaines continuent de communiquer de manière loufoque, comme La Banque Postale. À l’heure de la faiblesse structurelle des taux et de la volatilité des marchés, leurs exigences envers les acteurs bancaires n’ont jamais été aussi élevées : 87% des 29 souhaits mesurés sont en hausse entre 2018 et 2020. Ils aspirent notamment à plus d’accompagnement et de conseils. « Le rôle du chargé de clientèle semblait devenir de moins en moins important à mesure que les processus de digitalisation des services bancaires se démocratisaient mais on assiste à un retour de l’humain, souligne cette enquête. Les attentes évoluent pour plus de personnalisation, d’expertise et de conseil ». Les consommateurs souhaitent aujourd’hui avoir un chargé de clientèle dédié à leur personne (+0,6 point sur une échelle de 1 à 10 sur les deux dernières années) et ils attendent de leur conseiller des solutions nouvelles (+0,6 point), une disponibilité de tous les instants (+0,5 point) et une expertise irréprochable (+0,5 point). Les valeurs et les engagements des banques les plus appréciés sont l’intégrité et l’éthique (68%), le professionnalisme (64%), l’engagement sociable et durable (59%), la transparence (59%) et l’accompagnement (49%).

By |2020-09-22T07:56:32+00:00September 22nd, 2020|Scoop.it|0 Comments

« Monde d’après » : les quatre postures du décideur face à…

Après avoir bouleversé le quotidien de milliards d’humains, la pandémie continue de nous surprendre. À ce stade, personne ne sait dire ce qui va se passer dans les prochaines semaines.  Un article tiré de la revue The Conversation co-écrite par Dominique Vian (enseignant chercheur chez Skema Business School) et Philippe Silberzahn (Professeur stratégie et organisation, EM Lyon)*. Matière à réflexion..Or, avouons-le, nous cherchons tous à savoir ce que sera demain, soit en formulant nos propres prédictions, soit en écoutant avec intérêt celles des autres, en particulier des experts. Notre modèle mental nous fait croire que la seule façon d’envisager l’avenir est de le prédire. Or, la recherche a depuis longtemps posé la question de savoir comment déterminer son action face à l’incertitude et a montré que ce paradigme n’est pas, loin s’en faut, inévitable. Nouveaux buts Il existe en effet un courant de recherche qui s’est intéressé à la façon dont nous déterminons nos buts pour agir. Ces buts que nous fixons sont le reflet de notre manière d’envisager le futur. Réfléchir ainsi sur notre façon de faire émerger de nouveaux buts peut éclairer notre manière d’appréhender le monde de demain. Un article, en particulier, nous semble proposer un cadre fertile pour repenser cette question. Intitulé What to do next ? The case for non-predictive strategy, il a été publié en 2006 dans le Strategic Management Journal par Robert Wiltbank, Nicholas Dew, Stuart Read, et Saras Sarasvathy. Selon ces chercheurs américains, la posture que l’on adopte pour envisager le futur s’articule autour de deux grands paramètres. Le premier est celui de la prédiction : je peux estimer soit que je suis en mesure de prédire l’évolution de mon environnement (paradigme prédictif), soit au contraire que je ne suis pas en mesure de prévoir, si notamment j’agis dans un environnement incertain. Le second paramètre est celui du contrôle : je peux soit estimer que je suis capable d’influer sur l’évolution de mon environnement, soit au contraire que j’en suis incapable. En croisant les deux paramètres, on obtient quatre attitudes possibles :Ces quatre situations peuvent être détaillées de la façon suivante : Situation 1 : Je pense que je peux prédire le futur, mais pas l’influencer. Il est donc déterminé et je dois l’anticiper. La question qui caractérise cette posture est : compte tenu de ce futur, « que dois-je faire ? » pour m’y définir une place optimale.Situation 2 : Je pense que je peux prédire le futur et que j’ai pouvoir d’influencer l’environnement pour qu’il advienne. La question est : “qu’est ce que je veux faire ?”.Situation 3 : Je pense que je ne peux ni prédire le futur, ni l’influencer. Je subis l’environnement et donc je dois m’adapter pour survivre. La question devient : “comment réagir à ce qui m’arrive ?”.Situation 4 : Je pense que je ne peux pas prédire le futur, mais que ça ne m’empêche pas de l’influencer. Il n’existe pas de futur idéal, mais je peux agir, car la situation présente est pourvoyeuse de moyens pour transformer mon présent en un futur acceptable. La question est : “qu’est-ce que je peux faire avec ce que j’ai ?”La posture s’articule donc à la fois à partir de notre façon d’envisager un futur, subi ou créé, et de notre rapport au présent de telle manière que ce dernier est vu soit comme une contrainte, soit comme pourvoyeur de moyens.L’exemple d’une salle de gym... Le choix face à l’avenir se ramène désormais à quatre postures, et plus seulement à une seule posture prédictive. Voyons ce que ça donne dans le cas de la pandémie de Covid-19. Imaginons la situation d’un propriétaire exploitant une salle de gym dans la banlieue de Nice et confronté à la crise de fréquentation qui met sa survie en danger. Nous le savons, les mesures de distanciation du confinement, puis du déconfinement, continuent de poser de nombreux problèmes à ce secteur d’activité. Si la posture du propriétaire est celle d’un futur anticipé (posture 1), celui-ci va investir son énergie à le découvrir. Il conduira par exemple des analyses de marché, des enquêtes utilisateurs, des focus groups, des entretiens avec des experts. Il pourra même créer des scénarios. Par exemple, les études peuvent montrer qu’en raison de la persistance d’un risque de Covid, les clients demandent des salles plus grandes, équipées d’une climatisation avec système de désinfection automatique et des zones privatisées. Le propriétaire peut alors se demander comment il va pouvoir faire évoluer sa salle au mieux pour répondre à cette demande.Toute solution permettant de tenir est potentiellement acceptable...Si maintenant il considère les trois autres postures, il étend ses possibilités créatives. Si sa posture est celle d’un futur souhaité (posture 2), il est visionnaire. Il se projette au-delà de l’épidémie sur ce qu’il veut pour l’avenir du sport. Passionné de nouvelles technologies, par exemple, il peut estimer que le sport est dépassé et mise tout sur l’e-sport (sports en ligne). Si sa posture est celle d’un futur adaptatif (posture 3), il se demande comment tenir tant que le problème de la Covid n’est pas fini. Une possibilité est par exemple de louer temporairement sa salle au restaurant voisin qui a besoin de plus d’espace pour respecter la distanciation entre ses clients. Toute solution lui permettant de tenir est potentiellement acceptable. Enfin si sa posture est celle d’un futur construit (posture 4) le propriétaire se demande ce qu’il peut imaginer à partir de la situation présente. Par exemple, il peut développer une offre combinée avec son voisin restaurateur permettant d’utiliser ensemble la terrasse de ce dernier (Le climat niçois le permet) pour installer des machines en plein air avec plats préparés diététiques à manger d’une main.

By |2020-09-22T07:55:37+00:00September 22nd, 2020|Scoop.it|0 Comments

Les dispositifs de santé connectée proposés chez Monoprix

Monoprix et Withings proposent jusqu’au 14 octobre un lieu dédié au conseil et à la prévention de 35 m2 sur trois thématiques de santé majeures : la nutrition, l’activité et le sommeil. Il s’agit de présenter les comportements vertueux au quotidien. Les clients peuvent trouver des conseils pédagogiques, assister à des ateliers sur le bien-être et la nutrition, échanger avec les experts partenaires de l’enseigne lors de conférences, participer à des séances de sport, et trouver des produits pour une vie plus saine et équilibrée.Un bilan de santé et des conseils personnalisés seront dispensés par des internes en médecine avec les objets Withings, spécialiste de la santé connectée. C’est un test pour Monoprix avant d’étendre cette offre à l’ensemble de ses points de vente. « La santé et le bien-être sont au cœur des préoccupations de nos clients urbains. Pour répondre à leurs besoins, nous avons privilégié une approche holistique et experte qui va bien au-delà du commerce » présente Maguelone Paré, Directrice Concept & Innovation Monoprix.

By |2020-09-22T07:34:01+00:00September 22nd, 2020|Scoop.it|0 Comments

Le français Sigfox cède ses réseaux d’internet des objets en Allemagne, Autriche et Suisse

Sigfox pionnier français opiniâtre des réseaux de l’internet des objets à très bas débit pour les données industrielles cède son réseau IoT (Internet of Things) situé en Allemagne, Sigfox Germany qui est acquis par la société d’investissement Cube Infrastructure Managers.Participation majoritaire dans les réseaux suisse, autrichien et du LiechtensteinCette société prend dans le même temps une participation majoritaire dans Heliot Europe qui gère les réseaux Sigfox en Autriche, en Suisse et au Liechtenstein. Cube Infrastructure Managers rassemble les opérateurs de réseau Sigfox en Allemagne, en Autriche, en Suisse et au Liechtenstein qui commercialisent les services IoT sur leurs réseaux. Cube Infrastructure Managers se positionne pour développer les usages de ces réseaux IoT.« Nous avons accompagné la croissance de plusieurs opérateurs d’infrastructure européens au cours de la dernière décennie. Aujourd’hui, nous voyons le développement de l’Internet des objets massif comme un catalyseur et un moteur essentiels du progrès économique, social et environnemental dans le contexte de la transformation numérique de nos économies » affirme Henri Piganeau, Managing Partner chez Cube Infrastructure Managers. LionTree Advisors France a agi en tant que conseiller financier exclusif de Sigfox pour cette transaction.

By |2020-09-22T07:32:47+00:00September 22nd, 2020|Scoop.it|0 Comments

Greenly : « Nous rendons le suivi carbone accessible à toutes les entreprises »

Avec Greenly, nous facilitons le suivi et la mesure de l’empreinte écologique des utilisateurs. Pour ce faire, nous utilisons le compte bancaire comme donnée d’exploitation grâce à l’Open Banking, une directive européenne qui pousse les banques à mettre les données bancaires à libre disposition. Nos utilisateurs synchronisent donc leur compte bancaire avec l’application Greenly afin de mesurer l’empreinte carbone associée à chacune de leur transaction. Nous ne collectons jamais les identifiants bancaires, l’application récupère uniquement une copie des transactions et l’analyse selon le modèle que nous avons développé. Celui-ci repose sur une catégorisation aboutie des postes de dépenses comme le transport, le logement ou encore l’alimentaire. La multitude de sous-catégories constitue un progrès de notre modèle par rapport à ceux développés par les banques notamment.Aperçu de l’application B2C développée par Greenly. Crédits : GreenlyÀ partir de là, nous appliquons un coefficient de conversion, selon le modèle préconisé par l’ADEME, qui consiste à convertir des euros en équivalent carbone. Une dépense de 50 euros en carburant correspond à X litres d’essence et chaque litre à X grammes de CO2 par exemple. Pour mesurer l’empreinte de votre abonnement Netlifx, Greenly divise l’empreinte carbone globale du fournisseur de service par son chiffre d’affaires. Ensuite, nous multiplions le montant de votre abonnement par ce coefficient. Cela revient en fait à calculer la part de la contribution de l’utilisateur au chiffre d’affaires et donc aux émissions de l’entreprise. Aujourd’hui, Greenly réunit 10 000 utilisateurs sur son application B2C. Nos données montrent qu’en 6 mois, un utilisateur peut en moyenne réduire de 15 % à 20 % son empreinte s’il se concentre sur des postes de dépenses précis comme l’essence ou la viande. Depuis le lancement de Greenly en janvier 2020, l’application a permis d’éviter 3000 tonnes de CO2 en poussant des utilisateurs à choisir par exemple des fournisseurs d’énergie verts.

By |2020-09-21T21:07:42+00:00September 21st, 2020|Scoop.it|0 Comments

Ruée vers la voiture électrique : ces “bébés Tesla” qui affolent la Bourse – L’Express L’Expansion

Les start-up spécialisées dans les véhicules électriques caracolent en Bourse. Mais Tesla détient encore une bonne longueur d'avance. afp.com/STRArticle Abonné Écouter cet article sur l’applicationLes start-up spécialisées dans la voiture électrique lèvent des sommes record sur les places financières. Un mouvement qui signe peut-être un vrai renversement du marché.Wall Street est en pâmoison. Dans la moiteur estivale de la fin août, la start-up chinoise XPeng, spécialiste des voitures électriques, a affolé tous les compteurs pour ses premiers pas au New York Stock Exchange, en levant plus de 1,5 milliard de dollars (1,26 milliard d'euros)... alors qu'elle ne visait initialement que 100 millions de dollars. Elle n'est pas la seule jeune pousse de l'automobile décarbonée à faire des étincelles. A la mi-juillet, Li Auto, une start-up pékinoise, parvenait à lever plus de 1,1 milliard de dollars lors de son introduction en Bourse. Et avant ces deux pépites asiatiques, l'américain Nikola Motor avait déjà fait rugir la place financière, tandis qu'à l'automne prochain, Canoo, nouvel acteur fondé par deux anciens de BMW, devrait lever 500 millions d'euros. 

By |2020-09-10T06:10:52+00:00September 10th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Cette tribune ne s’appellera pas “la télévision est morte, vive la…

6 minutes. Le temps de cuisson d’un oeuf mollet... mais aussi le temps en moins que les Français ont passé devant leur télévision en 2019 comparé à 2018 (source Médiamétrie). Cette nouvelle baisse de la durée d’écoute quotidienne vient s’ajouter à celle de l’année précédente, et de la précédente, et de la précédente avant elle. De quoi les rendre frileuses... les chaînes. Craintives même de voir les annonceurs délaisser leur célèbre écran pour se tourner vers d’autres, plus petits, plus transportables ? Peut-être. Néanmoins, la télévision n’est pas morte. C’est la manière de la consommer qui devient obsolète. La télévision doit vivre autrement, doit toucher les téléspectateurs autrement et doit faire “de la bonne télé” autrement. Et à en croire les réseaux sociaux, de la bonne télé, il y en a eu ces dernières semaines! Si vous êtes passés à côté de Koh Lanta et de Top Chef, ou de la énième rediffusion de Harry Potter, navré, mais les lignes qui vont suivre évoqueront essentiellement ces programmes. Quelle meilleure caisse de résonance pour un programme de télévision que des plateformes sociales, promouvant la diffusion des avis, des échanges et des conversations ? Et cette année ne ressemblant à nulle autre, la force de frappe de ces programmes a été décuplée grâce à une augmentation du temps passé devant la télévision et sur les réseaux sociaux : la finale 2020 de Koh Lanta a généré plus de 430 000 tweets contre 66 000 en 2019. En effet, 52% des Français déclarent avoir passé plus de temps devant la télévision ces derniers mois et 33% plus de temps sur les réseaux sociaux (chiffres Global Web Index). En avril 2020, la durée d’écoute quotidienne a grimpé à 4h40, soit 27% de plus que le temps moyen de 2019. Certes, le lien entre télé et réseaux sociaux n’est plus à prouver. Néanmoins, les exemples qui vont être développés ci-dessous montrent à quel point l’un (la télé) peut nourrir l’autre (les réseaux sociaux) et inversement.

By |2020-09-10T06:10:00+00:00September 10th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Transformation digitale : place à l’humain ! | CIO MAG

L’humain, une priorité absolue                     Pour réussir sa transformation digitale, il faut compter sur le travail collaboratif et l’innovation permanente. Difficile, dans une entreprise au management classique, de demander aux équipes d’être créatives et de faire preuve d’autonomie. Il suffit de regarder la majorité des décisions top-down, qui alourdissent les processus de mise en œuvre, pour le comprendre. Ou des entreprises fonctionnant en silo, qui limitent les efforts entrepris pour développer la transversalité et la coopération.Et pourtant, on entend souvent : « On l’a toujours fait comme ça… ». Sauf que, pour survivre à cette vague disruptive, il faudra faire autrement. Et en raisonnant différemment, tout en intégrant les technologies digitales disponibles au sein de ses activités.  L’un des principaux freins est la peur de la technologie et de tout ce qu’elle représente. Avant d’entamer vos chantiers, il faudra donc répondre aux questions, aux peurs et aux craintes. Il faudra faire du numérique une opportunité et non une menace. C’est un chantier qui passe par des ateliers de sensibilisation, des formations… Et, il est capital que ce soit orchestré par la DRH.Une transformation avant tout… culturelle !La transformation touche l’entreprise en profondeur. Style de leadership, management et même culture d’entreprise sont mis à plat. Je me souviens du directeur d’une grande banque africaine, qui me disait : « Ici, c’est moi le chef. ». Difficile de poursuivre avec cette mentalité, trop souvent présente. La transformation est une question d’humains et sans eux, pas d’avancée majeure dans la transition numérique de l’entreprise.

By |2020-09-02T15:27:46+00:00September 2nd, 2020|Scoop.it|0 Comments

« Les SUV sont des machines à tuer »

En octobre 2019, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) aboutissait également à une conclusion qui avait surpris ses propres chercheurs : les SUV ont été la 2e source d'augmentation des émissions de CO2 dans le monde entre 2010 et 2018, après le secteur de l'énergie, mais devant l'industrie lourde, les poids lourds ou l'aviation... Chaque année, les SUV émettent 700 mégatonnes de CO2, environ l’équivalent de ce qu'émettent le Royaume-Uni et les Pays-Bas réunis, note le Guardian. Si tous les conducteurs de SUV s'alliaient pour former un pays, celui-ci se classerait à la 7e place des plus grands émetteurs au monde. Pas de malus Le lobbying de l’industrie automobile ayant permis de les classer, dans les années 1980, comme des « camions légers » plutôt que comme des voitures, les SUV échappent à la régulation classique de consommation de carburant. Ils ont aussi été « marketés » par les constructeurs « en suivant les critères auxquels les gens accordent de l’importance, estime Harvey Miller : machisme (« macho-ness », ndlr), robustesse, protection de la famille, et en les exploitant. » « Les SUV ont des noms de montagnes et d'endroits où vous n’irez jamais », poursuit-il - nous avons en effet admiré les paysages désertiques de l'Utah sur la plupart des photos de SUV consultées pour illustrer pour cet article - tandis qu’ils sont de plus en plus utilisés en ville, pour des trajets courts, loin de toute aventure. Et ce en consommant un espace toujours plus grand : en témoigne la place dédiée aux parkings à Los Angeles, « qui équivaut à la superficie de Manhattan. »

By |2020-09-02T15:25:30+00:00September 2nd, 2020|Scoop.it|0 Comments

Chine: trop énergivore, la 5G est éteinte la nuit 

Avec des débits jusqu’à 10 fois plus élevés que ceux de la 4G et une latence divisée par 10, la 5G promet d’accroitre considérablement les performances réseau. Une efficacité qui a un coût pour les opérateurs, au point de pousser plusieurs fournisseurs en Chine à éteindre leurs antennes durant la nuit. Selon Huawei, les antennes-relais 5G consomment jusqu’à trois fois et demie plus d’énergie que leurs équivalents 4 G. Une partie du problème est que cette nouvelle génération de connectivité mobile nécessite des antennes-relais plus denses.Et alors que le déploiement de la 5G s’effectue à la vitesse grand v en Chine, où l’on comptait déjà 410 000 antennes-relais installées en juin 2020, certaines villes ont décidé de mettre en veille de manière automatique ce réseau de dernière génération durant la nuit. Une filiale de l’opérateur Unicom a par exemple annoncé qu’elle éteindrait ses antennes 5G entre 21 h et 9 hRéduire la consommation des réseaux mobilesSouth Morning China rapporte que cette décision est justifiée par des coûts d’exploitation trop élevée par rapport à une demande jugée trop faible. Une annonce qui a suscité la crainte de nombreux citoyens qui avaient déjà souscrit à des abonnements 5G, mais l’opérateur a répondu que cela n’a pas d’impact sur l’expérience utilisateur puisque la mise en veille se produit lorsqu’il n’y a pas d’utilisateurs 5G connectés.Une problématique globale alors que la course à la 5G s’accélère aux quatre coins du monde. Plutôt dans l’année, Ericsson tirait d’ailleurs la sonnette d’alarme quant à la nécessité pour le secteur des télécoms de réduire la consommation totale d’énergie des réseaux mobiles malgré une croissance massive du trafic. Selon l’opérateur, l’emploi de logiciels d’économie d’énergie, la modernisation des équipements et le recours à l’intelligence artificielle peuvent aider à atteindre cet objectif.

By |2020-09-02T15:22:00+00:00September 2nd, 2020|Scoop.it|0 Comments