Monthly Archives: June 2021

Fusion nucléaire : Jeff Bezos soutient le projet d’une première centrale près de Londres

En attendant de s'envoler pour l'espace, Jeff Bezos a déjà la tête dans les étoiles. Le patron d'Amazon, qui s'apprête à quitter son poste le 5 juillet avant de réaliser un vol spatial avec son frère le 20 du même mois, investit dans les technologies qui permettront un jour de produire de l'énergie à la manière du soleil ! La start-up canadienne General Fusion, que le milliardaire soutient, est spécialisée dans les techniques de fusion nucléaire. Elles consistent à produire de l'énergie en liant des atomes plutôt que par fission en les cassant. La société a annoncé jeudi qu'elle construirait sa première centrale nucléaire pilote à Culham, un petit village de l'Oxfordshire. Situé à deux heures de voiture à l'ouest de Londres, il abrite déjà le programme de recherche britannique sur la fusion nucléaire. Technologie prometteuse Ce démonstrateur à 400 millions de dollars vise à « vérifier que la technologie de General Fusion peut créer les conditions d'une fusion d'une manière à la fois pratique et optimale en termes de coûts, tout en affinant le modèle économique d'une telle production », explique l'entreprise. Sa construction devrait démarrer dès l'an prochain, pour une entrée en phase opérationnelle trois ans plus tard. Cela permettra d'aboutir dans un deuxième temps au design d'une centrale commerciale. Encore loin d'être totalement au point, les techniques de fusion nucléaire n'en sont pas moins prometteuses, puisqu'elles doivent, à terme, permettre de produire de l'énergie nucléaire quasiment sans déchets radioactifs. La fusion se fait à des températures 10 fois plus élevées que le soleil. La technologie développée par General Fusion consiste à faire chauffer un gaz dérivé de l'hydrogène, le « plasma », et à l'injecter dans un cylindre entouré d'un mur de métal à l'état liquide. Pas de déchets radioactifs Environ 500 pistons pneumatiques sont ensuite utilisés pour le comprimer jusqu'à ce que les atomes fusionnent, générant alors une chaleur énorme. Celle-ci est transférée par le métal à l'état liquide, puis est utilisée pour faire bouillir de l'eau qui fait tourner une turbine. De quoi produire environ 115 mégawatts par machine, ce qui ne suffit pas pour éclairer une grande ville, mais permet largement de stabiliser un réseau par ailleurs alimenté de manière intermittente par l'énergie solaire ou éolienne. Environ 25 start-up se sont spécialisées sur ces techniques, sur lesquelles travaillent déjà les laboratoires publics depuis une cinquantaine d'années. Parmi elles, General Fusion, mais aussi TAE Technologies, ou encore Commonwealth Fusion Systems aux Etats-Unis. Côté public, 35 pays soutiennent ITER, un programme à 22 milliards de dollars, dont les tests devaient démarrer dans quatre ans, mais pourraient finalement être retardés à cause de la crise sanitaire , pour un fonctionnement à pleine puissance prévu après 2035. Sa technologie diffère de celle de General Fusion, avec des réacteurs devant chacun permettre de générer à terme plus de 1.000 mégawatts d'électricité.

By |2021-06-18T14:30:41+00:00June 18th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Amazon supprime le passage en caisse dans une grande surface

Pour la première fois, la technologie « Just Walk Out » d’Amazon est disponible dans une épicerie Amazon Fresh sur une plus grande surface de 2300 mètres carrés, taille d’un supermarché en France. Les clients peuvent zapper le passage en caisse lors de leurs courses. L’épicerie ouvre ses portes le jeudi 17 juin dans The Marketplace à Factoria à Bellevue, dans l’Etat de Washington, où se trouve le siège d’Amazon, sur la côte Ouest des Etats-Unis. Vision par ordinateur et capteurs de poids La technologie « Just Walk Out » fonctionne par une combinaison de vision par ordinateur, de capteurs de poids et d’intelligence artificielle. La technologie, se connecte au compte Amazon ou à la carte de crédit des clients pour le paiement. Les clients sont invités aux portes d’entrée du magasin à choisir s’ils souhaitent utiliser les achats « Just Walk Out » ou les caisses de paiement traditionnelles. Les clients qui optent pour le shopping « Just Walk Out » peuvent entrer dans le magasin de trois manières. Ils peuvent scanner le code QR dans leur application Amazon, utiliser Amazon One pour scanner la paume de leur main ou insérer une carte de crédit ou de débit liée à leur compte Amazon. Chaque option ouvrira les portes « Just Walk Out ». Une fois à l’intérieur du magasin, les clients font leurs achats comme d’habitude. 

By |2021-06-18T14:25:06+00:00June 18th, 2021|Scoop.it|0 Comments

LVMH veut co-créer de nouveaux algorithmes d’IA avec Google

LVMH ne part pas de zéro en matière de données et d’intelligence artificielle. Il s’agit désormais d’accélérer et pour un ensemble de 15 à 20 maisons du groupe de luxe. « Cela fait 3 à 4 ans dans le groupe qu’un certain nombre de nos maisons parmi les plus grandes avaient déjà investi ce territoire de la data. Cela avait commencé il y a 4 ans par Louis Vuitton, Sephora aussi était bien positionné. La maison Christian Dior couture avait aussi commencé il y a à peu près 3 ans » indique le CIO. « Nous avons un souhait de faire en sorte qu’au niveau du groupe nous puissions accélérer nos top 15 ou top 20 maisons sur ce sujet. Il s’agit de pouvoir véritablement progresser et offrir des services, offrir une personnalisation, une recommandation encore plus importante avec nos clients » dit-il. Il liste l’ensemble des avancées qui doivent être possible grâce à un bon usage de la donnée. « C’est tout ce qui concerne la personnalisation de la relation avec nos clients. Il s’agit de mieux les connaître, mieux les servir, interagir rapidement avec eux, leur proposer des produits et des services. Cela concerne le merchandising et l’offre produit. Comment mieux personnaliser au niveau pays et au niveau des magasins, notre assortiment de produits en fonction des typologies de clientèle et de marché » énumère-t-il. D’autres enjeux sont reliés à l’environnement et à la production responsable. « Il y a tout ce qui va nous permettre de mieux piloter nos prévisions commerciales, de mieux ajuster notre distribution et notre production et d’être beaucoup plus réactif » ajoute-t-il. L’IA pour devenir plus agile et plus efficace Pour lui, tout cela est un enjeu de data. « Nous pensons que les algorithmes, le Machine Learning, vont nous permettre de devenir encore plus agile, encore plus efficaces. Nous avons une volonté d’aller vers cela. Nous avons décidé de le faire avec Google » poursuit-il. Google a été retenu par LVMH en particulier pour sa « pile » technologique, c’est-à-dire les logiciels proposés. « Cette stack technique nous a paru extrêmement pertinente, en termes de technologie d’intelligence artificielle, de Machine Learning. Google investit massivement et met à disposition sur le marché des produits innovants, qui nous intéressent et qui vont nous permettre d’accélérer, et d’harmoniser nos différentes maisons autour de ce socle technique » présente-t-il. « Nous avons décidé de franchir une étape majeure et d’accélérer » La crise sanitaire due à la pandémie a été un accélérateur. « Cette connexion en permanence de façon digitale avec les clients, est un vrai réservoir de data mais c’est aussi une fantastique opportunité de se servir de ces data pour mieux interagir avec nos clients, pour mieux les connaître, pour mieux personnaliser les services que l’on va pouvoir leur offrir, et donc nous avons décidé de franchir une étape majeure et d’accélérer » confirme-t-il. Adopter le Cloud d’un prestataire américain soulève toutefois des questions sur l’accès aux données. « La souveraineté des données est un vaste débat, car LVMH est un groupe international. Nous ne sommes pas basés qu’en France. Sephora et Tiffany sont des sociétés majeures aux Etats-Unis. Nous avons des sociétés en Asie » relève Franck Le Moal.

By |2021-06-18T14:23:53+00:00June 18th, 2021|Scoop.it|0 Comments

LVMH s’allie à Google afin d’innover grâce à l’intelligence artificielle

L’intelligence artificielle sera positionnée au cœur de la chaîne de valeur chez LVMH. Cela va du développement de produits jusqu’à la chaîne d’approvisionnement, en passant par les employés, les fournisseurs et les clients. LVMH s’appuiera sur les technologies, les solutions d’intelligence artificielle et de Machine Learning développées par Google Cloud, pour favoriser leurs usages à grande échelle. Un programme de formation et de certification des équipes de LVMH LVMH s’appuiera sur Google Cloud pour développer sa culture de la data et de l’innovation, à travers des programmes de formation et de certification dédiés pour les équipes des Maisons du groupe. Les deux partenaires définiront conjointement les opportunités de co-innovation et lanceront une « Data and AI Academy » à Paris pour améliorer leur expertise et leur innovation dans ces domaines. « La donnée client et produit sera plus fortement hébergée chez Google » résume pour sa part Frédéric Arnault, PDG de Tag Heueur, une des maisons de LVMH, interrogé sur le plateau de BFM. Il souligne le respect du RGPD et il considère que la sécurité informatique sera mieux assurée par un acteur de la taille de Google plutôt qu’avec un prestataire de taille plus petite ou par un hébergement des données qui serait assuré par le groupe LVMH lui-même

By |2021-06-18T14:22:27+00:00June 18th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Apple Says It’s Time to Digitize Your ID, Ready or Not | WIRED

IF YOU'VE EVER scanned a digital boarding pass directly from your phone at airport security, you can imagine how doing the same with your driver's license would make life a little easier. Beginning in iOS 15 this fall, Apple will enable just that, letting you store your state ID alongside your credit cards, loyalty programs, transit passes, and even door and car keys in Apple Wallet. By doing so, the company won't just introduce convenience; it may well be the tipping point that forces more states, the US government, and even Android to make digital driver's licenses the norm. Apple itself isn't launching a universal digital identification scheme; plenty of others have embarked on technically and geopolitically fraught efforts to create a new type of private and secure ID for everyone. And digital driver's licenses aren't entirely novel. States like Oklahoma, Delaware, and Arizona have recently worked with a company called IDEMIA to develop both the infrastructure and a companion app to support digital driver's licenses. And Colorado and Louisiana introduced digital IDs more than two years ago.  It's still very much early days, though. Every state that allows for digital driver's licenses still requires you to carry the physical version, and some mobile licenses currently can't be used outside the state that issued them. That's partly because the federal government is in the process of introducing new design requirements to make driver's licenses harder to forge or manipulate, part of the REAL ID Act. Apple didn't speak to the issue directly, but will presumably build in the ability to use Wallet IDs out of state for flying.  In April, TSA and the Department of Homeland Security Office of Strategy and Policy opened a public comment period for digital ID security standards and platforms. Apple's also in direct contact with the TSA to get Wallet-based driver's licenses approved for airport use.  “The TSA is working to enable airport security checkpoints as the first place you can use your digital ID,” Jennifer Bailey, vice president of Wallet and Apple Pay, said during last week's iOS 15 launch. "When you present your ID you'll know what specific information is requested and securely presented." The International Organization for Standardization has also released a digital driver's license standard, but it is unclear whether Apple is incorporating it. The standard is still in the “under development” status and may evolve since digital IDs are so new. “I am disappointed at the lack of transparency around this announcement from the start.” ALEXIS HANCOCK, EFF In general, though, proponents say that digital IDs will ultimately be more secure and private than physical ones. Mobile driver's licenses can be locked with biometric authentication—FaceID or TouchID in Apple's case. If someone steals your physical driver's license, they could potentially flash it at a bouncer or steal your personal information off of it. But a secure digital driver's license, like one in Apple Wallet, would be inaccessible to anyone who didn't have your finger or face handy.  Digital driver's license efforts have had a slow start in the US so far. In Louisiana, for example, about 670,000 residents were using the state's three-year-old digital ID system as of May, or about 14 percent of the population. Apple's support for driver's licenses in Wallet makes the prospect of digital IDs feel much more concrete. But a lot of open questions remain about how the company will implement the feature and whether your state will actually participate anytime soon. Apple declined to comment about which states it is collaborating with and which driver's licenses Wallet will support when the feature launches. The company also declined to comment about whether it's working to launch digital driver's licenses with any states that don't already offer one independently. “I imagine that Apple may release more specifics soon, but I am disappointed at the lack of transparency around this announcement from the start,” says Alexis Hancock, director of engineering at the Electronic Frontier Foundation. “Is this proprietary or are they using the ISO mobile driver's license compliance standard? I am not sure. And I have many questions that aren't answered at the moment on how they plan to roll this out with TSA." One major question is how Apple users and law enforcement like TSA agents will actually interact with these digital IDs. If your driver's license is on your phone, you could potentially have to present your fully unlocked device to a law enforcement agent in a transaction like a traffic stop or at airport security. That could, in turn, expose you to incidental search of your data, social media accounts, or anything else the agent flicks to. Customs and border crossings are already fraught with digital privacy threats, even within the US. “I’ve wondered about the same thing in the past for auto insurance cards—it's one of the reasons I’ve never put one on my phone,” says Thomas Reed, a Mac security specialist at the antivirus firm Malwarebytes. Apple referred WIRED to its iOS 15 and watchOS 8 press releases for more details about its plans for digital driver's licenses in Wallet. The releases do not make it clear how TSA-Apple Wallet interactions will work in practice, though. Apple declined to comment about the specific choreography of scanning a digital driver's license with Wallet and whether a user's unlocked iPhone will always stay in their possession throughout the interaction.

By |2021-06-17T06:28:11+00:00June 17th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Automobile : débat explosif sur la fin des moteurs thermiques en 2035

Pour révolutionner l'industrie automobile, la date était tout indiquée. C'est finalement le 14 juillet que la Commission européenne fera savoir à quelle échéance elle souhaite bannir les moteurs 100 % essence ou diesel dans les voitures neuves. Cette décision fera partie des 13 directives que Bruxelles proposera ce jour-là pour décliner son ambition, baptisée « Green Deal », de réduire de 55 % les émissions de CO2 en 2030 par rapport à 1990. « Ces propositions devaient être présentées le 30 juin. La date a été décalée et ne changera plus maintenant », assure Pascal Canfin. Et selon le président de la commission chargée de l'Environnement au Parlement européen, la messe est dite. « La Commission européenne va très probablement proposer de fixer ce nouveau standard conduisant à la fin du véhicule thermique en 2035 », assure-t-il. Problème : cette perspective, selon nos informations, ne fait pas absolument pas l'unanimité au sein du gouvernement français. Casse sociale D'après Pascal Canfin, qui prépare le terrain avec ardeur depuis plusieurs mois, « tous les signaux en provenance de la Commission indiquent que ce sera une bonne date d'atterrissage. 2030, c'est trop tôt pour les industriels et pour les pays qui disposent d'une industrie automobile. Et 2040, ce sera trop tard pour le climat ». Si l'Allemagne, poussée par le groupe Volkswagen qui a amorcé un virage à 30 milliards d'euros dans l'électrique, est désormais favorable à des objectifs plus ambitieux, dans l'Hexagone, le débat fait encore rage. « Le gouvernement a eu l'occasion de rappeler, notamment lors des débats sur le projet de loi climat et résilience, qu'il n'entendait pas décider unilatéralement de modification de l'objectif de fin de vente des véhicules thermiques, fixé par la LOM en 2040 », fait-on valoir au cabinet du ministre de l'Economie, Bruno Le Maire. Bercy invoque les emplois en jeu, et le risque de casse sociale. Matignon serait sur la même ligne. La crise des « gilets jaunes » est encore dans les esprits. Voiture électrique : l'industrie automobile française longue à la détente Du côté des ministères de la Transition écologique et des Transports, en revanche, la cause semble acquise. Parmi leurs arguments : en accompagnant une décision qui semble inéluctable, la France sera en meilleure position pour négocier un soutien financier à cette transition. La décision reviendra à Emmanuel Macron, qui devrait se prononcer sur la position française avant le 14 juillet, selon une source. Une réunion avec le Président de la République était programmée le 9 juin, mais elle a été reportée. Elle pourrait se tenir la semaine prochaine. « La raison politique pencherait pour passer à 2035, mais tout reste possible », souffle un proche du dossier.

By |2021-06-17T06:20:53+00:00June 17th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Non, ce n’était pas mieux avant !

Pour s'en convaincre, il suffit de lire le récit tout juste paru de Pierrick Bourgault, « Nos racines paysannes » (Editions Ouest-France), fruit d'entretiens avec Lucienne et Louis, respectivement âgés de 93 et 97 ans, bon pied, bon oeil dans leur « résidence autonomie ». Ce couple de paysans a vécu toutes les transformations du monde agricole. A l'époque de leur jeunesse sarthoise, on attelait les chevaux pour le labour, on allait chercher l'eau au puits, on rentrait les moissons dans les greniers, on parlait le patois du Maine, on se contentait d'un régime monotone à base de patates et de haricots, on s'habillait en chemise à manches longues et on rencontrait son âme soeur aux kermesses. La vie se passait au village, où l'on comptait pour 400 habitants une épicerie, deux cafés, un menuisier, un boulanger, un charron, un maçon, un maréchal-ferrant… Lucienne et Louis nous racontent une existence à peu près inchangée sur quinze mille ans de sédentarisation. Nos « racines paysannes » sont nos racines humaines. Puis vinrent les tracteurs du plan Marshall, l'eau courante, le remembrement rural, la migration vers l'Indre-et-Loire à la recherche de terres plus vastes, les engrais et les insecticides. Lucienne et Louis durent s'atteler à construire une ferme moderne. Une fois à la retraite, ils ont vu arriver les néoruraux fascinés par la permaculture. Ils sont ainsi passés par le cycle complet de l'évolution agricole, du traditionnel au bio en passant par le conventionnel. Ils ont connu les haies que l'on taille au hachot, puis que l'on abat au bulldozer, et enfin que l'on replante ; les mares dont on se méfie, puis que l'on assèche avant de les ressusciter en « zones humides ». Que nous apprend cette dialectique ? Le progrès infini Première leçon : ce n'était pas mieux avant. « Les gens qui disent 'c'était le bon temps' ne savent pas de quoi ils parlent », explique Lucienne, sans préciser si elle vise Eric Zemmour ou Alain Finkielkraut. « On passait la journée tête baissée pour arracher des navets. Ensuite, il fallait les laver à la mare dans un baquet, avec un vieux balai, dans le froid. » L'arrivée de la trayeuse fut une bénédiction, l'ensachage automatique un miracle. L'électricité, le téléphone et le chauffage central, qui semblent un acquis trivial à notre génération gâtée, continuent à émerveiller le couple. Conclusion de Louis, à méditer par nos hordes de réactionnaires urbains et connectés : « La nostalgie est un mensonge qui empêche de s'adapter au présent. » Deuxième leçon : l'écologie est une affaire trop sérieuse pour être laissée aux écolos. Lucienne et Louis regrettent d'avoir écouté sans broncher les ingénieurs agronomes des années 1960 qui leur promettaient le progrès infini. Ce n'est pas pour se jeter aujourd'hui dans les bras des gourous du retour à la terre. Louis reste sceptique sur la viabilité économique de la permaculture . « A la télé, dit-il, on voit un gars qui cherche sous les feuilles et déterre une grosse carotte, comme ça, par hasard… Moi qui connais la concurrence entre les plantes, je me dis : c'est pas possible, il l'a enterrée avant ! » Respecter les écosystèmes n'implique pas de renoncer à la technologie. A l'heure où la réforme de la PAC est âprement discutée , l'histoire de Lucienne et Louis plaiderait pour un redéploiement massif des subventions vers l'agriculture raisonnée. Dernière leçon, universelle : donnons la parole aux anciens !

By |2021-06-09T08:40:13+00:00June 9th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Les éoliennes envahissent la campagne des régionales et des départementales

Bis repetita. Après la campagne des municipales de 2020, où elles ont secoué les débats dans les communes rurales et périurbaines, jusqu'à faire chavirer des équipes sortantes, les éoliennes ont débarqué en force dans celle des régionales et des départementales . Mais cette fois, l'opposition aux projets de développement de cette énergie verte n'est plus seulement, et de loin, l'affaire d'associations locales. Les partis politiques ont pris le relais. Dans l'éventail des prises de position, les plus tranchées reviennent au Rassemblement national (RN) et aux Républicains (LR), dont les ténors s'affichent sans ambiguïté dans le camp des opposants, aux antipodes d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) dont les candidats plaident sans relâche en faveur de la transition énergétique.  La croisade de Marine Le Pen Cette hostilité, chez les premiers, prend des allures de croisade face à la perspective de voir s'ajouter près de 7.000 éoliennes d'ici à 2028 aux 8.000 mâts comptabilisés en 2019. Particulièrement au RN, prompt à surenchérir pour en occuper la tête. Samedi dernier, Marine Le Pen l'a exprimé sans fard dans une tribune au « Figaro » en appelant à « dépasser les clivages partisans », comme elle l'avait fait en 2017. La candidate à la présidentielle ne cesse de s'en prendre au développement de l'éolien en France et de promettre, depuis mars, un référendum avec une question sur ce sujet. Sa rhétorique, plus ou moins vérifiable, a évolué et se veut proche de celles des associations d'opposants dont elle n'oublie jamais de saluer le travail, au risque de susciter une certaine gêne dans leurs rangs . L'électricité éolienne coûterait bien trop cher à l'Etat qui la subventionne - « à des prix 2 fois supérieurs au prix normal sur terre et jusqu'à 6 fois pour les six premières centrales éoliennes en mer », selon elle - au regard des capacités réelles de cette énergie intermittente. Elle profite bien moins à l'économie de la France, qui n'a pas su se doter d'une véritable filière industrielle, qu'à ses voisins, notamment l'Allemagne. S'y ajoutent les considérations relatives aux impacts visuels sur le patrimoine historique et architectural, jugés préjudiciables à l'économie touristique par les opposants.  Des bâtons dans les pales A droite, Julien Auber, député LR du Vaucluse, est sur la même ligne s'agissant de la critique économique portée aux éoliennes. « Cela coûte cher. Ca a été prélevé par des taxes, ça a une tendance antisociale », considère le parlementaire. En Nouvelle-Aquitaine , le chef de file de la droite aux régionales, Nicolas Florian, demande un moratoire sur tout nouveau projet éolien terrestre, comme Nicolas Forissier dans le Centre-Val de Loire et Gilles Platret en Bourgogne-Franche-Comté .

By |2021-06-09T08:39:58+00:00June 9th, 2021|Scoop.it|0 Comments

SOS Corail en danger

Il tapisse de ses couleurs le fond des mers et des océans pour le plus grand bonheur des plongeurs. Mais le corail est un animal en danger au niveau planétaire. Victimes du réchauffement climatique les récifs coralliens, écosystèmes millénaires exceptionnels, meurent. Et leur diminution accélérée a des conséquences. Avec les mangroves et les herbiers, également menacés, les récifs coralliens abritent un quart de la biodiversité marine. « Il faut imaginer qu'un km² de récif contient autant d'espèces que l'ensemble du littoral métropolitain français » pointe sur son site SOS Corail. Un programme que la Fondation de la mer vient de lancer pour la protection de ces écosystèmes. Quatorze projets de sauvegarde ont ainsi été sélectionnés et validés scientifiquement à travers le territoire français. Dont un programme de rénovation des mangroves Tsara tanana à Mayotte, un autre pour les supercoraux Criobe en Polynésie ou encore un projet d'éco ancrage à Baie Mahault en Guadeloupe. Ailleurs dans le monde, face à l'urgence des recherches ambitieuses sont lancées pour sauver le corail. En Floride, la biologiste Keri O'Neil est parvenue à faire pondre des coraux d'Atlantique en aquarium. Une prouesse et un espoir pour une possible reconstruction.

By |2021-06-09T08:38:21+00:00June 9th, 2021|Scoop.it|0 Comments

What’s New in Apple’s iOS 15: Top Features Coming to Your iPhone | WIRED

Apple's video-calling app is receiving some of the largest upgrades this year that turn it more into videoconferencing services like Zoom and Google Meet. For starters, there's a grid view for multi-person chats that works like Zoom's conference calls. There's a Portrait mode—like the similar feature in the Camera app, it keeps your face in focus but blurs out your messy room in the background. You can also create FaceTime links to share and invite others to a video chat, and these can be added to your calendar. Those with the link can join these calls through Google Chrome or Microsoft's Edge browser even if they're using an Android phone or a Windows laptop, and the calls are still end-to-end encrypted.   Video calls sound more natural, with FaceTime using spatial audio to space out sounds based on where your friends are on the grid view of a group call, making it feel more like you're all in a room. And there are two new options for the microphone: Voice Isolation and Wide Spectrum. The former will cut out all ambient noise so whoever's on the other end just hears your voice. The latter will try and pick up all sounds in your surroundings.   Then there's SharePlay, and as you might've guessed, it allows you to share movies, music, and your screen with anyone you're FaceTiming with. Want to listen to a new album with your friend in sync at the same time? You can bring in tunes from Apple Music. Maybe you want to watch a movie with your long-distance partner while video chatting? Easy. You can AirPlay the movie to your TV at the same time to watch it on the big screen.  Apple says any other developer with a content streaming app will be able to add support for the SharePlay feature, though services like Disney+, HBOMax, ESPN+, and TikTok will already be on board when iOS 15 arrives this fall. The implementation gives a lot of control to the developer. It's unclear just yet, for example, if both video call users will need Disney+ accounts—Disney could allow the other user to sign up for a free trial, allow one free movie to stream via SharePlay a month to anyone, or block access completely if neither party has an account.  New Ways to Focus Set up a profile for each part of your day: Work, lunchtime, sleepy time. PHOTOGRAPH: APPLE If you've ever felt overwhelmed by the endless list of notifications on your iPhone, well, worry no longer. In iOS 15, notifications have a new look and some new ways to manage them. There are contact photos for your messages, larger icons for notifications that come from apps, and a new Do Not Disturb mode to silence all notifications.  A new Notification Summary function lets you check unimportant alerts at specific times of day, like in the morning or evening. The latter function is powered by on-device machine learning that identifies your phone usage patterns and parses what notifications should fall under the summary and when it should deliver them to you. Don't fret—your Messages and missed phone calls won't fall into Summary. That said, if you don't want to be disturbed, your friends and family will see when you have Do Not Disturb turned on in Messages, exactly like a status update. If they really need to reach you, they can send a message through, similar to Do Not Disturb in Slack. Perhaps the best new feature is a way to organize your entire iPhone's home screen to match your mood. You can choose between profiles like Work, Personal, and Sleep, (or create up to 10 Focuses) and your home screen will show apps and widgets related to the respective mode. So if it's 9 am and you switch to work, you can customize your home screen to show work apps, widgets, and messages from coworkers only. These modes can be turned on for an hour, start when you leave or enter a location, or can be timed to your calendar events.  You'll still be able to access all your apps via the App Library, or you can switch to another profile quickly at any moment. Uniquely, your friends and family can see if you're in a Focus if you don't want to be disturbed via the Messages app, but a Status API will allow any messaging app to implement this functionality.   Live Text, Photo Memories, and Better Safari Live text recognizes written words in photos, making them selectable and searchable. PHOTOGRAPH: APPLE One of the coolest features in iOS 15 is Live Text, and it's tied to upgrades in Apple's computer vision technology. Point your camera app at anything with text, and it will highlight the text, making it ready for you to easily copy it and paste it to another app. This works for images with text in your Photos library too—just swipe your finger across any line of text to copy it. And if there's a phone number in the photo or an address, Live Text will turn it into a link so you can tap it. Phone numbers seamlessly launch in the phone dialer and addresses launch in Maps. Perhaps a little stranger is the integration between Apple Music and the Photos app. When you open the Photos app, you'll be greeted to a new version of Memories—this feature automatically generates a mini-movie of specific trips or events and automatically chooses a relevant song from Apple Music. You can customize the movie as you view it by changing up the pace, switching songs, changing filters, or swapping images. It's not far off from a Google Photos feature introduced in 2018, but Apple gives you far greater control with music integration here.     Safari is now easier to use with one hand. The URL bar is now situated on the bottom, and it hides away when you scroll to maximize your screen's real estate. You'll notice Safari looks a lot more similar to the interface on macOS or your iPad on the new tab page—there's your favorite websites, reading list, and content shared with you.  You can swipe through tabs easily and group them together. And finally, for the first time, Safari extensions are coming to iOS. These will be available through the App Store. Digital Wallet and Improved Maps License and registration, please. PHOTOGRAPH: APPLE Apple is continuing its quest to take over your physical wallet. Last year it let you add car keys, but in iOS 15, you can add additional keys. Add a home key if you use a smart lock, an access card you may use to enter your office, or a hotel room key—Apple says Hyatt will roll this functionality out to 1,000 properties worldwide, and yes, you will be able to tap your Apple Watch to enter your room.  Even better, you can scan your driver's license with the iPhone's camera and add it to the Wallet app, though this only is available in participating states. One of the first places you'll be able to make use of your digital ID is the airport; Apple says the Transportation Security Administration is enabling checkpoints that support the feature.  Speaking of travel, the improved version of Apple Maps the company introduced last year is now rolling out to four new countries: Spain, Portugal, Italy, and Australia. Apple's map data is getting even more detailed again in iOS 15. You'll find more street-level details in commercial districts, elevation information in cities, as well as custom designs for landmarks like the Golden Gate Bridge. When driving, Maps will now show highway interchanges in 3D so you have a better idea of exactly which lane you need to be on. These features will come to CarPlay later this year.  If you ride public transit, Maps will tell you when to get off your stop, and if you don't know which way to head once off the bus or outside the subway station, just point your phone at the buildings in front of you to have Apple's augmented reality point the way. It's similar to AR Live View in Google Maps.

By |2021-06-08T22:32:24+00:00June 8th, 2021|Scoop.it|0 Comments