Monthly Archives: June 2021

Coline Debayle, co-fondatrice de Time for the Planet

Lancé il y a un an, Time for the Planet est un fonds à but non lucratif qui veut créer et financer 100 entreprises «open source» pour lutter contre les gaz à effet de serre. Ce projet fou hybride entre start up studio, fonds d’investissement et mouvement citoyen prévoit d’atteindre le milliard d’euros d’ici cinq à dix ans. Rencontre avec Coline Debayle, co-fondatrice de Time for the Planet, qui veut donner du sens à ses actions entrepreneuriales, sauver le climat et changer le monde avec bienveillance. The Good : Vous êtes co-fondatrice de Time for the Planet avec 5 associés – Mehdi Coly, Nicolas Sabatier, Laurent Morel, Arthur Auboeuf et Denis Galha Garcia. Où en est Time for the Planet après son lancement il y a un an ? Coline Debayle : Après un an d’existence, nous avons fédéré 22 000 associés qui ont signé pour plus de 7 millions d’euros et nous allons lever plus de 10M€ en 2021. Nous avons rassemblé le dernier million en un mois (au lieu de 10 mois) donc nous sentons une formidable accélération et Time For The Planet avance très vite. Nous avons des associés qui sont fiers d’appartenir au mouvement et qui sont très dynamiques sur les réseaux sociaux. Le mouvement Time for the Planet est pensé comme un objet dont tout le monde peut s’emparer pour le porter encore plus haut. Nous misons vraiment sur l’intelligence collective et sur le fait que ce sont les citoyens qui regagnent du pouvoir sur le dérèglement climatique en passant à l’action. Nous préparons l’international mais cela va prendre du temps. En effet, comme nos frais ne doivent pas dépasser 10% maximum des fonds levés, si nous voulons le faire correctement, notre déploiement international va coûter cher et sera un peu plus long. Il faut savoir que l’essentiel des fonds sert à financer les entreprises. Les fondateurs de Time for The Planet ne se payent pas pour l’instant. Dès que nous aurons atteint les 10M€ de fonds, nous pourrons accepter de demander un salaire qui devra être impérativement validé en assemblée générale (avec un maximum de 4 smic). Nous sommes déjà une entreprise à mission mais aussi à but non lucratif. Dans cette formule originale nous avons réussi à faire en sorte qu’il ne soit pas possible de se verser des dividendes (sauf si on revenait à +0˚C de l’ère pré industrielle ce qui est bien sûr impossible). De plus, personne ne peut revendre ses actions plus chères. Notre gouvernance interdit toute spéculation.

By |2021-06-08T22:26:34+00:00June 8th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Apple cherche à contrer Zoom et poursuit ses efforts dans la sécurité

La nouveauté la plus notable est une refonte de son outil d'appels audio et vidéo via Internet, FaceTime. Face au succès croissant des outils de visioconférence Zoom ou Microsoft Teams, Apple a d'abord choisi l'ouverture : réservé depuis ses débuts aux possesseurs d'iPhone, d'iPad ou de Mac, FaceTime sera bientôt accessible sur les smartphones Android de Google ou les PC sous Windows. Comme avec Zoom, il sera possible de planifier un appel, et il suffira d'envoyer un lien à ses correspondants par mail ou SMS pour leur permettre de se connecter via le Web. Travail et loisirs à partager Le nouveau FaceTime sera aussi plus collaboratif : tous les participants pourront partager des documents de travail, mais aussi des films en streaming ou de la musique grâce à une nouvelle fonction, SharePlay. Celle-ci sera intégrée aux logiciels et services d'Apple, mais aussi à ceux de certains concurrents, comme les plateformes de streaming Disney+ et HBO Max, ou le réseau social TikTok. Apple promet aussi une amélioration du son et de l'image des appels « pour les rendre plus naturels que jamais », a indiqué Craig Federighi, senior vice-président chargé du software engineering. Autant d'innovations qui auraient été bienvenues au début de la pandémie, mais qui paraissent un peu à contretemps à l'heure où de nombreux pays lèvent les contraintes sanitaires … Covid : Apple demande à ses salariés de revenir trois jours par semaine au bureau Deux mois après une mise à jour d'iOS obligeant les éditeurs d'applications à demander le consentement des utilisateurs avant de les pister, Apple a également choisi d'aller un cran plus loin dans la protection des données personnelles. La prochaine version, qui sera disponible à l'automne pour le grand public, proposera un nouveau rapport de confidentialité qui fournira plus de détails sur la façon dont les applications installées accèdent à l'appareil photo, au micro ou à la géolocalisation du téléphone, et sur les adresses auxquelles elles envoient les informations. Et le suivi des utilisateurs par le biais de pixels invisibles contenus dans les courriers électroniques - une pratique marketing répandue, mais controversée - ne sera plus possible avec l'application Mail. Dans le même temps, le portefeuille électronique de l'iPhone et de l'Apple Watch, Apple Wallet, va contenir encore plus de données sensibles. En plus de remplacer les cartes bancaires sans contact et les cartes de transport en commun, voire les clés de voiture (avec les derniers modèles de BMW), Apple Wallet pourra héberger les badges d'accès professionnels, les cartes de chambres d'hôtels… Et, bientôt, les pièces d'identité : dans le courant de l'année, l'iPhone pourra stocker les permis de conduire de certains Etats américains, qui remplacent la carte nationale d'identité, inexistante aux Etats-Unis. Toujours plus d'intégration La conférence des développeurs a également mis en lumière la proximité de plus en plus grande entre les tablettes et les ordinateurs d'Apple. Il sera même possible de passer de l'un à l'autre sans voir la différence : si l'on utilise un Mac et un iPad côte à côte, la même souris et le même clavier permettront de naviguer et de saisir du texte comme s'il s'agissait d'un seul appareil, ou de glisser et déposer un document, grâce à une nouvelle fonction, appelée « Universal Control ». Une prouesse technique qui peut sembler anecdotique, mais qui montre à quel point Apple veut fournir la même expérience sur tous ses appareils, séparément ou ensemble. Dans le même esprit, iOS 12 permettra de projeter du son ou des vidéos directement d'un iPhone vers un ordinateur iMac. Et la plupart des nouveautés présentées lundi seront disponibles, en même temps, dans tous les environnements d'Apple.

By |2021-06-08T22:24:50+00:00June 8th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Etude MOAÏ: un consommateur de plus en plus pluriel, « consoacteur », …

On le sait, les habitudes de consommation des Français sont en perpétuelle évolution. 80 % déclarent ainsi avoir changé leur mode de consommation au cours des deux dernières années et 70 % pensent encore les modifier à l’avenir. C’est le premier constat de l’étude menée en avril dernier par l'institut d’études MOAÏ*, qui a sondé les consommateurs sur leurs pratiques en matière de consommation, de circuits d’achat, d’attitudes face à la seconde main, la location, l’abonnement…   Les Français tiraillés entre contraintes financières et plaisirs   En ce début 2021, ces consommateurs hésitent entre contraintes financières et plaisirs : 82 % jugent que les prix ont augmenté et 84 % que leur pouvoir d’achat a diminué… amenant 93 % des Français à être attentifs à leur budget. Et pourtant ils ont - heureusement - envie de dépenser à la sortie de cette pandémie ! 83 % ont réellement un projet de dépenses « plaisir » avec un « revenge shopping » très axé sur les sorties culturelles et les voyages. Et la bonne nouvelle pour le retail qui a tellement souffert est qu’ils ont envie (87%) d’acheter dans les lieux physiques (marchés 58% ou commerces indépendants 50%) tout en appréciant également internet (sites internet 39%).     « Quand on regarde de près ses attitudes et ses préférences, on se rend compte de la pluralité du consommateur, lequel est - souvent à la fois, et à des dosages différents : « consoacteur » : il recherche une consommation plus raisonnée ; « consotoyen » : usant de solutions pour consommer différemment et « consovicteur », car voulant donner du sens à sa consommation », explique Pascale Gourlot, directrice du développement de MOAÏ .       En tant que consoacteur, il vise une consommation plus raisonnée et manifeste ses intentions dans...   - les petits gestes du quotidien, qu’il s’agisse du tri (95 % des Français disent faire du tri sélectif et 85 % se rendre en points de collecte volontaire pour les piles, les ampoules ou le verre) de la vigilance sur leur consommation électrique (91 %) ou de l’affirmation d’une volonté aujourd’hui bien ancrée de réduire le gaspillage alimentaire (94%). Le consoacteur agit donc pour la planète… en préservant ses propres ressources financières. - Entre 2020 et 2021, les Français ont continué, voire accentué leur intérêt à l’égard de la santé et l’alimentation : la pandémie a renforcé cette attention. Les consommateurs de Bio continuent de croitre (+7 points, surtout des occasionnels) et le Nutriscore gagne des utilisateurs : 42% s’y réfèrent … et plus d’un utilisateur sur deux a déjà changé de produit pour un ‘mieux noté’ ! - Cette attention aux produits se retrouve également dans d’autres univers et sur d’autres critères comme la durabilité.  Entrent aujourd’hui dans les critères de choix le nouvel indice de réparabilité des appareils électriques et électroniques ou encore les contenants consignés (respectivement deux tiers et 41% des Français les considèrent au moment du choix. Ou la provenance : 85% se renseignent sur la composition de produits alimentaires et 68 % sur la provenance des leurs vêtements ou appareils électriques et, bien entendu « consommer local » reste un leitmotiv pour 84% des Français… même si ce local ne se définit pas identiquement selon le produit.       - Au-delà de la proximité, le consoacteur va acheter également différemment par exemple avec un recours au vrac (64%) ou au « direct to consumer » (65%), comportements essentiellement occasionnels aujourd’hui, mais probablement plus présents demain.     En tant que consotoyen, il est en train d’adopter des modes de consommation différents   - En optant pour des solutions qui vont lui permettre d’allonger la durée d’usage des produits : l’intérêt des Français à l’égard de la seconde main est toujours élevé (deux tiers achètent des produits d’occasion et deux tiers revendent leurs produits, et le déploiement par les enseignes elles-mêmes de cette économie circulaire est validée par plus de 8 Français sur 10). « Mais il ne faut pas s’y tromper, recourir à la seconde main, ce n’est pas uniquement pas altruisme … un tiers de ceux qui ont revendu ont utilisé cet argent pour boucler leur fin de mois », prévient Noëmie Evain, responsable du développement de MOAÏ.   - Parmi les modes de consommation alternative on notera en outre toujours un fort intérêt de nos compatriotes pour la location (73%) et un intérêt non négligeable pour l’abonnement (43%).       - Le DIY (Do It Yourself) fait une percée remarquée en 2021 (65%)   - Enfin pour compléter ce panorama et sortir un peu de la consommation « pure », Pascale Gourlot souligne que de nombreux Français ont donné cette année des objets à des associations (84%) ou recycleries (79%), et qu’ils sont nombreux à approuver des actions visant à soutenir des projets plus responsables autour de l’économie circulaire (3ème main, plateforme de revente caritative type Trëmma)     Enfin en tant que consovicteur, le Français affiche une volonté d’être plus réfléchi, dans sa façon de consommer, valorisant les engagements des marques… tout en restant très circonspect.   Si les trois quarts de nos concitoyens (74 %) pensent être à l’avenir plus encore attentifs aux valeurs des enseignes et marques auprès desquelles ils achèteront, et 66% favorisent les commerces qui s’engagent dans des actions responsables et de développement durable, ils sont déjà aujourd’hui un quart à prioriser leurs achats auprès de celles qui se déclarent engagées.       « La question n’est donc plus « faut-il s’engager ? » mais elle concerne plutôt les territoires sur lesquels nos compatriotes s’attendent à voir les marques prendre parti. « Cette année, les Français souhaitent en premier lieu un engagement sur les prix pratiqués. Engagement dont ils pourront bénéficier directement : un critère qui croit fortement après le vécu de cette période si singulière et prend même la tête des engagements attendus par les Français ! », détaille Pascale Gourlot. Au côté de « pratiquer des prix raisonnables » viennent s'ajouter des dimensions environnementales et sociales : environnement, empreinte carbone mais également condition de travail et emploi local restent des attentes prégnantes.     Des consommateurs sur la réserve   Mais si aujourd’hui les Français semblent plutôt à l’aise avec des expressions reflétant l’engagement ou les pratiques responsables (comme les mots « éthique », « écoresponsable », « durable », « green », « recyclable » ou « RSE ») ces vocables peuvent susciter l’envie d’en savoir plus ou inspirer confiance à moult Français (60% environ)…. A la seule nuance près que seuls 10% en sont convaincus: affirmer que l’on s’engage ne suffit plus, les marques devront définir et prouver les enjeux de leur engagement. Avertissement aux marques : pour 7 Français sur 10 cette notion d’engagement ne suffit pas, il faut la préciser ! Mieux encore 80 % des consommateurs vérifieront les engagements, et tout particulièrement ceux qui souhaitent sélectionner les marques engagées : parmi eux, ce sont 97 % qui vérifieront la véracité de l’engagement.         Les personae 2021   Afin d’offrir une autre clé de lecture, réaliser une nouvelle photographie des comportements « types » des Français, MOAÏ a procédé à une analyse par personae. Au total 6 sont passés au crible avec 6 enjeux différents pour les marques. Coup de projecteur sur les 3 les plus représentatifs          - Camille, le converti fragile (27% des Français).   Il affiche plutôt un profil « famille » mais n’est pas typé au niveau de son âge ou de sa catégorie socioprofessionnelle. Il représente cette part de Français qui ont remis en question leur comportement « consumériste » depuis la pandémie. Au-delà de ses changements d’habitudes « conso » il a aussi pris le temps de mettre en place des gestes éco-responsables dans son quotidien, il est en revanche loin de se soucier de la notion d’engagement, encore trop floue pour lui. « Je suis en réflexion sur mes habitudes de consommation : j'essaye de changer petit à petit ma manière de consommer car je suis très préoccupé par les questions environnementales. »   L’enjeu pour les marques : aider Camille dans son cheminement, il est aujourd’hui sensibilisé, il faut maintenant jouer sur le rationnel en lui apportant des preuves que ses différents changements sont importants, au risque qu’il se laisse happer par le dilemme fin du monde/fin du mois où la fin du mois aurait raison sur tout le reste...           - Apolline, consommatrice engagée (13% des Français)   38 ans, mariée et des enfants à charge, un profil plutôt CSP+. La COVID-19 n’aura fait que renforcer ses convictions profondes : la cause environnementale. Elle n’hésite plus à signer des pétitions ou à boycotter des marques qui ne respecteraient pas ses engagements. Evidemment, chaque geste éco-responsable a été peaufiné depuis 2020, elle pratique l’économie circulaire comme jamais ! « Ma consommation quotidienne est basée sur des engagements éco-responsables, durables et éthiques et mes achats auprès des entreprises, des fabricants qui se comportent comme tel. Je lutte farouchement contre le gaspillage et n'hésite pas du tout à condamner publiquement (auprès de mes proches, sur mes divers réseaux ...), les entreprises qui n'ont aucun respect des biens et des personnes et qui jettent sans états d'âme »   Comment les marques doivent-elles s’adresser à Apolline ?   La notion d’engagement pour elle est essentielle à prendre en compte pour construire le monde de demain. Les marques se doivent de travailler sur leurs engagements, mais aussi sur la manière de les prouver. «Prioriser vos preuves en croisant les attentes d’Apolline avec les engagements de votre marque, notamment sur la façon de traiter vos invendus, sur la façon dont vous accompagnez vos clients à « mieux » consommer, et sur votre stratégie de réduction de votre empreinte carbone. Le soutien d’associations et la responsabilité sociale des entreprises sont 2 critères importants pour cette consommatrice engagée », conseille Noëmie Evain.          - Inès ( 11% des Français)   L’achat plaisir se fait sur internet pour cette digital native, âgée de 26 ans, de milieu plutôt aisé : site internet, applications mobiles ou réseaux sociaux. Le fruit de ses ventes de produits d’occasion lui sert à racheter de la meilleure qualité ou à financer des projets persos. Elle est curieuse d’en savoir plus sur l’engagement des entreprises, une notion qu’elle trouve intéressante, elle y est sensible… et compte s’y pencher plus sérieusement… « On vit dans une société de consommation, on consomme beaucoup trop. On achète certaines choses parfois inutiles. Depuis un an, je me pose la question si j'ai réellement besoin d’acheter tel ou tel produit. Je me laisse environ 1 mois ou 2 semaines de réflexion concernant l'objet désiré. Néanmoins, cela m'arrive encore d'avoir des achats compulsifs, surtout en vêtements, chaussures. C'est la seule chose où j'ai des difficultés, à me dire non ce n'est pas si utile Il me faudra du temps, pour parvenir à acheter seulement ce dont j'ai besoin. Les publicités, les influenceurs tout pousse à une surconsommation. » En attendant elle a hâte de pouvoir de nouveau voyager et de refaire des sorties culturelles en famille ou avec ses ami(e)s.     Comment les marques doivent-elles s’adresser à Inès ?   Elle se renseigne sur les ingrédients ou sur la composition de ses produits alimentaires ou cosmétiques, est attentive aux labels ou normes affichés par les marques, aux avis consos. Elle a besoin que les marques la nourrissent sur cette notion d’engagement, l’aident à mieux consommer. D’ailleurs, selon Inès, la notion d’engagement d’une marque passe par 2 critères : le respect de l’environnement (énergie verte, réduction du gaspillage) et la façon dont la marque aide ses clients à mieux consommer.         *étude on line sur panel du 9 au 15 avril 2021 auprès d’un échantillon national représentatif de 1007 Français

By |2021-06-08T22:22:56+00:00June 8th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Les Français ont gagné 500 millions d’euros sur le bitcoin en 2020

L'envolée des cryptomonnaies a fait des heureux dans l'Hexagone, l'an dernier. Les Français ont gagné 600 millions de dollars (500 millions d'euros) sur le bitcoin en 2020, se plaçant au 6e rang mondial à égalité avec les Allemands, selon le palmarès annuel établi par la société Chainalysis. De quoi susciter des vocations ? 3 % des Français ont déjà investi dans les cryptos et 14 % aimeraient le faire, selon un sondage réalisé en février par l'Ifop pour le compte de Cointribune. En tête du palmarès figurent les Etats-Unis où les gains des investisseurs sur le bitcoin se sont élevés à 4,1 milliards de dollars, soit près de quatre fois plus qu'en Chine (1,1 milliard de dollars). Ils sont suivis par le Japon (900 millions) et le Royaume-Uni (800 millions). Les Canadiens ont gagné 400 millions de dollars et les Belges 200 millions. Les investisseurs des 25 premiers pays ont empoché un total 14 milliards de dollars grâce à la plus célèbre des cryptomonnaies. Compte tenu des difficultés économiques (inflation élevée, plongeon de leur monnaie ) les Turcs ont plébiscité le bitcoin et empoché 300 millions de dollars l'année dernière. Mais cette année le pays a connu une série d'arnaques et de fermetures de plateformes. Popularité du bitcoin La popularité du bitcoin est élevée même dans des petits pays comme le Vietnam ou la République tchèque. Figurant respectivement aux 53e et 54e rangs mondiaux pour leur produit intérieur brut, ils sont bien classés en termes de gains pour leurs investisseurs, avec 300 et 400 millions de dollars. A l'inverse, l'Inde, qui compte plus d'un milliard d'habitants n'est que 18e en termes de gains sur le bitcoin (241 millions de dollars). Cela s'explique notamment par « l'attitude historiquement peu favorable aux cryptos de la part du gouvernement, qui complique l'investissement », constate Chainalysis. Ce palmarès ne tient pas compte des profits réalisés sur les autres cryptos. En termes de performance, le leader du marché, le bitcoin , a été devancé par l'ether, ou de plus petites crypto comme Cardano, Chainlink, Polkadot, ou Stellar, Binance Coin en 2020 .

By |2021-06-08T22:15:44+00:00June 8th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Achtung Inflation !

Un chiffon rouge commence à bouger. Dans la zone euro, l'inflation a touché la barre des 2 % en mai alors qu'elle était nulle en début d'année. La Banque centrale européenne (BCE) interprète pourtant toujours son objectif de stabilité des prix comme une hausse « inférieure à mais proche de » ce seuil fatidique des 2 %. Bien sûr, il n'y a pas de quoi s'inquiéter. A en croire ladite banque centrale et la grande majorité des économistes, cette accélération de l'inflation n'est qu'une bosse. Ou qu'un indicateur de plus qui rebondit après s'être effondré pour cause d'épidémie ravageuse. Flambée des prix à l'été Sauf que l'accélération des prix est plus vive en Allemagne, qui est à la fois l'économie la plus puissante de la zone euro et le pays où la sensibilité à l'inflation est la plus forte. La hausse sur un an a atteint 2,4 % le mois dernier. Et ce n'est qu'un début. Car le gouvernement avait baissé la TVA de trois points entre le 1er juillet et le 31 décembre 2020. Cet allègement avait fait reculer l'ensemble des prix au second semestre. A partir de juillet prochain, le niveau des prix sera donc comparé au niveau déprimé de l'an dernier, ce qui fera flamber l'inflation à 3 % cet été et même à 4 % à l'automne.

By |2021-06-08T22:15:26+00:00June 8th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Sequoia, ce mastodonte de la Silicon Valley qui prend racine en Europe

C'est l'un des plus grands fonds de capital-risque américains, et il a désormais pignon sur rue en Europe. Sequoia, le fonds qui a investi avant tout le monde dans Google et a osé dès 1978 miser 150.000 dollars sur un fabricant de PC alors peu connu qui s'appelait Apple, a désormais un appétit d'ogre pour les start-up européennes. A tel point que le fonds qui a parié sur Stripe, YouTube, Airbnb ou encore WhatsApp, et qui vient tout juste d'investir dans la Fintech française Pennylane, dispose depuis peu d'un bureau à Londres. « C'est vraiment une évolution naturelle, explique Luciana Lixandru, recrutée en mars 2020 chez Accel par Sequoia afin d'orchestrer son lancement en Europe depuis septembre. Il y a nettement plus d'opportunités qu'avant ! Le marché européen a tellement évolué et gagné en maturité qu'il produit désormais des leaders dans leur catégorie. Comme nous voulons les repérer tôt, cela a du sens d'être sur place. Pour les aider, nous pensons aussi que la proximité physique est importante. » Plus d'un millier d'investissements Sequoia investit déjà depuis plus de dix ans en Europe, où il a pris des tickets dans des entreprises comme Klarna (paiements), Unity (plateforme de développement de jeux vidéo), Graphcore (semi-conducteurs), Skyscanner (agence de voyage en ligne), Tourlane (voyages sur mesure) ou encore UiPath (robotique). Mais la société de capital-risque est arrivée trop tard pour investir dans le spécialiste de l'intelligence artificielle britannique DeepMind, acheté par Google en 2014, ou le concepteur de puces britannique ARM, en cours d'acquisition par Nvidia. Et sur plus d'un millier d'investissements réalisés au total par Sequoia, seulement une vingtaine l'ont été en Europe. On ne change pas une formule qui gagne : le VC reste concentré sur les entreprises ayant les moyens de devenir des leaders mondiaux, et en particulier celles qui cherchent à s'attaquer au marché américain. Et il cible celles qui sont capables d'« être là pour des générations », mais aussi « de bouleverser la façon dont les consommateurs consomment, ou de transformer celle dont les entreprises gèrent leur business », explique Luciana Lixandru. Bref, sur les Apple et les Google de demain, fussent-ils européens. Pas de limites pour investir « Nous investissons à tous les stades de développement, mais idéalement nous cherchons à investir en amorçage ou en série A, puis à accompagner les entreprises sur la durée », autrement dit non pas pour 5 ou 7 ans, mais pour 15 ou 20 ans. Les fonds sont les mêmes pour investir aux Etats-Unis et en Europe. Et même si Sequoia s'étend désormais sur deux géographies, « il y a une seule équipe et un seul partnership ». Aucune limite n'a été fixée à l'équipe de quatre associés basés à Londres pour investir en Europe, ni en nombre d'opérations ni en montant. « Si c'est 20 deals, nous en ferons 20, si c'est 2 nous en ferons 2 », disait récemment Luciana Lixandru au site spécialisé Sifted. Les tickets peuvent osciller entre 100.000 dollars et 100 millions de dollars.

By |2021-06-08T22:14:55+00:00June 8th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Crédit : les taux immobiliers à un plus bas historique

Est-il possible de descendre plus bas sur les taux du crédit immobilier ? Pour l'instant, les banques continuent de répondre « oui » à leurs clients dans des conditions que la Banque de France qualifie « d'historique ». Selon les chiffres du mois d'avril publiés par l'institution mardi, les taux accordés sur le crédit à l'habitat sont tombés en moyenne à 1,15 %, après 1,18 % en mars. Ce « nouveau point bas » nourrit une reprise de la production de crédit immobilier « qui reste élevée en avril », note la Banque de France : la production mensuelle de crédits à l'habitat hors renégociations ressort à 19,4 milliards d'euros, après 17,7 milliards d'euros en mars. Soit une croissance de 5,9 % en avril, après 5,2 % en mars.

By |2021-06-08T22:14:28+00:00June 8th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Ecrans interactifs chez Jardiland afin d’engager les clients en magasins

Jardiland expérimente des écrans interactifs en magasins, à Lorient et Guérande. Objectif de l’enseigne : proposer à ses clients une expérience ludique dans laquelle ils peuvent déplacer, agrandir, faire défiler et contrôler les éléments affichés à l’écran. Les images mêlent le réel au virtuel. La solution est fournie par une jeune entreprise marseillaise Touchify qui développe une plateforme Cloud servant à créer du contenu interactif sur des écrans tactiles. Les consommateurs veulent connaître l’histoire des produits Contrairement à des vidéos diffusées en boucle sur lesquelles les consommateurs n’ont pas la main, les utilisateurs choisissent l’information qui les intéresse. Ils peuvent découvrir les partenaires et les fournisseurs locaux dont les produits sont proposés en magasin, les différents ateliers proposés et s’y inscrire. L’utilisateur peut manipuler les différentes images sur l’écran, les agrandir, les positionner à différents endroits.  « Les consommateurs veulent connaitre l’histoire des produits. Pour nous, il est essentiel de leur montrer notre implication dans les circuits courts et leur relayer les informations nécessaires » explique Philippe Noiret, directeur des magasins Jardiland de Guérande et Lorient. Les clients autonomes sur ces écrans « Avec ces écrans nouvelles générations, les consommateurs sont autonomes et peuvent prendre leur temps pour découvrir » ajoute-t-il. L’un des écrans est installé dans le rayon botanique et invite à la rêverie et au dépaysement. La quasi-totalité des points de vente en France disposent d’écrans, pointe-t-on côté Touchify. L’affichage dynamique peine à créer de l’engagement en ne suscitant que 1,5 seconde d’attention contre 40 secondes d’attention pour l’affichage interactif qui suscite plus d’adhésion, ajoute l’entreprise. L’affichage invite l’utilisateur à interagir et à s’orienter vers les informations qui l’intéressent. Jardiland fait partie du groupe Invivo, au même titre que les enseignes Gamm vert et Delbard. Invivo positionne Jardiland comme marque leader des jardineries d’attractions, Gamm vert, comme enseigne de proximité et Delbard, comme celle des indépendants. L’offre de Jardiland met l’accent sur l’art de vivre, le jardin facile et la décoration, et sur l’animalerie avec la création en 2019 du concept Noa, la maison des animaux. Le réseau de Jardiland compte 175 points de vente dont 102 succursales, 66 magasins franchisés et 7 magasins affiliés. La plupart d’entre eux sont des jardineries de loisirs dont la surface est supérieure à 4 000 m2. 

By |2021-06-08T07:04:56+00:00June 8th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Gestion d’actifs : les pionniers de la blockchain passent la vitesse supérieure

La blockchain ne sert pas qu'à fabriquer du bitcoin. Grâce à cette technologie, des start-up espèrent bousculer la vente de fonds communs de placement, pour la rendre plus fiable, plus rapide et moins chère. Pionnières en 2017, Iznes et FundsDLT ont toujours pour ambition d'utiliser ce registre de stockage décentralisé pour court-circuiter, en partie du moins, les intermédiaires traditionnels (dépositaires…) des sociétés de gestion. « C'est le moment de vérité estime Pierre Monteillard, fondateur du cabinet Taycoff. Iznes est déjà en production avec des volumes modestes et FundsDLT doit bientôt démarrer. Elles doivent maintenant démontrer au marché, à une plus grande échelle, qu'ils peuvent tenir leur promesse. » Allfunds, le premier grossiste de fonds en Europe , s'est lui aussi lancé dans l'aventure l'an dernier. Agréments au Luxembourg FundsDLT s'apprête à sortir du bois. « Nous attendons ces prochaines semaines l'obtention de notre agrément au Luxembourg comme entreprise d'investissement et agent de transfert [équivalent local de teneur du passif des fonds, NDLR], pour lancer notre activité en juillet, déclare Olivier Portenseigne, directeur général de la fintech, basée au Grand-Duché. Cette année, nous allons commencer par quatre premiers clients sur différents marchés européens et envisageons d'ouvrir une succursale à Paris. » Longtemps resté au stade de l'expérimentation, dans le giron de la Bourse de Luxembourg, FundsDLT est devenu une société au printemps 2020, à la faveur d'une levée de capital auprès des gérants d'actifs Natixis IM et Credit Suisse AM et de la chambre de compensation Clearstream. « Nous visons 1.000 milliards d'euros d'actifs sous administration sur des fonds de type Ucits mais aussi alternatifs », affirme le patron de FundsDLT.

By |2021-06-07T16:25:05+00:00June 7th, 2021|Scoop.it|0 Comments

L’Etat ouvre les hostilités contre la rente des contrats photovoltaïques

Une baisse moyenne de 50 % des tarifs Concrètement, plus de 700 installations solaires sont concernées par la mesure en France et si la filière s'attendait à voir ses tarifs légèrement revus à la baisse, la réalité est toute autre. « En moyenne, tout type d'installations confondues, le tarif de rachat de l'électricité produite par les parcs solaires concernés devrait baisser de 50 % », indique-t-on au ministère de la Transition écologique. « C'est très loin des 10 % évoqués avec la filière au départ et c'est totalement décorrélé de la réalité économique du secteur. On risque d'engendrer de nombreuses faillites », s'alarme Richard Loyen, le délégué général du syndicat Enerplan qui estime que ces mesures vont bien au-delà de l'esprit initial de la loi. « On était censé se concentrer sur quelques parcs solaires bénéficiant d'une rémunération excessive », souligne-t-il. Eoliennes, fermes solaires : le jeu ambivalent du gouvernement De fait, un quart des installations photovoltaïques ciblées par la réforme pourraient aussi voir leur tarif de rachat garanti par l'Etat baisser de ​quasiment 100 %. ​« Pour les installations dont la rentabilité cible de 10 à 15 % a déjà été atteinte, il y aura un tarif de rachat minimal plancher proposé. Celui-ci vise à couvrir les charges d'exploitation mais reste à ce jour moins élevé que les prix offerts par le marché de l'électricité », confirme une source au sein des pouvoirs publics. L'Etat cherche ainsi à inciter les acteurs à anticiper la fin de leurs contrats car à ce jour, ces contrats photovoltaïques mal calibrés pèsent pour un tiers du financement annuel des énergies renouvelables mais ne produisent qu'à peine 1 % de la consommation d'électricité nationale !

By |2021-06-04T21:51:03+00:00June 4th, 2021|Scoop.it|0 Comments