Après deux ans de pandémie, les voyageurs étaient nombreux cet été dans les aéroports, bien décidés à voir du pays à nouveau. Une affluence qui a causé de nombreux dysfonctionnements, en raison du manque de personnel. Bagages perdus, oubliés, arrivés dans la mauvaise destination… Certaines personnes ont vécu des péripéties pour tenter de récupérer leurs effets personnels, parfois en vain.

Un AirTag d’Apple

Dans ce contexte chaotique, Apple a vu la popularité de ses AirTags s’envoler. Lancés en 2021, l’AirTag est une petite balise de tracking qui permet de localiser un objet à distance grâce à la fonction « Localiser » des appareils de la marque à la pomme. Placée dans une valise, elle permet donc de suivre les déplacements de son maillot de bain et de sa serviette de plage en temps réel.

Un petit appareil pratique, mais qui n’a pas été au goût de toutes les compagnies aériennes. Dans un tweet datant du 9 octobre, Lufthansa annonçait qu’elle n’autoriserait plus les balises d’Apple dans ses appareils, car jugés trop dangereuses en raison des ondes émises. Une décision annulée quelques jours plus tard : « Les autorités aéronautiques allemandes (Luftfahrtbundesamt) ont confirmé aujourd’hui qu’elles partageaient notre évaluation des risques, à savoir que les dispositifs de localisation dotés d’une batterie et d’une puissance de transmission très faibles dans les bagages enregistrés ne présentent pas de risque pour la sécurité. Ces dispositifs sont donc autorisés sur les vols Lufthansa. », a déclaré la compagnie aérienne.

Peut-on continuer à utiliser les AirTags pour géolocaliser ses bagages ?
Pour émettre cette interdiction, Lufthansa s’est basé sur la réglementation de l’Organisation de l’aviation civile internationale (ICAO). Elle interdit de laisser un appareil électronique équipé d’une batterie au lithium-ion allumé dans un bagage situé en soute. Sauf que les balises d’Apple n’en sont pas dépourvues. Elles sont équipées de piles CR2032, qui ne sont pas considérées comme dangereuses. Les voyageurs peuvent donc continuer à les utiliser, à moins qu’une compagnie aérienne fasse une exception.

D’autres airlines, telle qu’Air France, autorisent l’utilisation des AirTags. Pour le moment. Cet été, plusieurs voyageurs auraient refusé de rester dans l’avion voyant que leur bagage n’était pas à bord. Avec ce genre de technologie, les passagers peuvent avoir plus d’informations que la compagnie aérienne elle-même, ce qui peut créer des tensions. Ce flottement dans les règles ne durera peut-être plus longtemps.

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