Monthly Archives: May 2023

Booster l’IA avec des neurones humains : les fascinantes perspectives de “l’intelligence organoïde”

L’intelligence artificielle (IA) n’a pas fini de fasciner. Les modèles d’apprentissage automatique les plus récents, comme ChatGPT ou Dall-e impressionnent particulièrement. Ces outils parviennent à répondre de manière détaillée à des questions complexes, à créer des images, des musiques, voire des vidéos. Ils semblent, en apparence au moins, se rapprocher de plus en plus de l’intelligence humaine. Les investissements dans le domaine sont conséquents et de nombreux chercheurs comptent encore améliorer ces outils. Une équipe internationale emmenée par des scientifiques de l’université américaine Johns Hopkins (JHU), qui a publié une étude le 28 février dernier dans la revue Frontiers in Science, propose une méthode révolutionnaire : "l’intelligence organoïde (IO)". Derrière ce terme méconnu se cache un champ de recherche de l’informatique biologique visant à créer des ordinateurs vivants, composés de neurones fabriqués à partir de cellules souches. Les scientifiques rappellent que les cerveaux humains sont capables d’une puissance de calcul phénoménal, tout en consommant très peu d’énergie. En copiant au moins en partie notre cerveau, ils espèrent créer des intelligences artificielles encore plus puissantes que celles dont nous disposons aujourd’hui.

By |2023-05-13T22:39:47+00:00May 13th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Spotify supprime des dizaines de milliers de morceaux générés par l’IA

Haro sur les chansons créées par des robots. Spotify vient de supprimer des dizaines de milliers de morceaux de musique générés par de l'intelligence artificielle. Le géant du streaming a ainsi retiré environ 7 % des titres qui avaient été téléchargés par Boomy, une start-up permettant de créer des musiques, selon le « Financial Times » , soit l'équivalent de dizaines de milliers de morceaux. L'industrie de la musique est de plus en plus confrontée à la montée en puissance des chansons générées par l'IA. De nombreux outils de composition automatisée sont accessibles en ligne au grand public, Et, la menace de l'IA a d'ailleurs été largement mise en avant dans un récent rapport de la Fédération internationale de l'industrie phonographique (Ifpi). D'après le quotidien britannique, c'est Universal Music qui a pointé du doigt une activité suspecte sur Boomy. Lancé il y a deux ans, Boomy permet de créer des musiques en quelques minutes, à partir de certains sons et ambiances, en modifiant le tempo, en ajoutant des paroles etc. Celles-ci peuvent ensuite être téléchargées sur les plateformes de streaming et générer des revenus. La société, basée en Californie, affirme que ses utilisateurs ont créé plus de 14 millions de chansons. Boomy est en discussion avec Spotify sur son catalogue. Streaming artificiel Le FT explique que les chansons de Boomy ont été retirées en raison d'une suspicion de « streaming artificiel » : des robots en ligne se faisant en plus passer pour des auditeurs humains afin de gonfler l'audience. En France, selon une étude du Centre national de la musique , les plateformes comme Deezer, Spotify et Qobuz compteraient entre 1 % et 3 % de streams considérés comme frauduleux en 2021. « C'est un véritable fléau. Depuis que Spotify a cherché à s'ouvrir à tous, pour et pas seulement aux majors, il est confronté à des individus qui utilisent les bots pour gonfler l'audience de morceaux qui n'ont rien d'artistique », souligne Alice Enders, du cabinet Enders Analysis. Selon elle, il y a de plus en plus de clips de 30 secondes sur la plate-forme, sans doute générée par de l'IA. La part des streams des majors et des labels indépendants est ainsi passée de 85 % en 2018 à 75 % en 2022. Dans ce quart restant, « il y a certes des musiciens amateurs, qui utilisent des bots pour grimper et se faire repérer de maisons de disques, mais aussi de plus en plus d'escrocs qui cherchent à siphonner les revenus d'authentiques créateurs », dit-elle.

By |2023-05-13T21:35:09+00:00May 13th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Ces sociétés éphémères qui pillent les caisses de l’Etat

C'est dans une brasserie coquette, en face du château de Vincennes, que les ennuis ont commencé. Franck*, un petit brun de 30 ans sans emploi, y avait ses habitudes. Le matin, en sortant de la salle de sport, ce fan de musculation venait boire un expresso en terrasse. Un escroc le repère. Il recrute pour sa prochaine arnaque, sympathise avec les clients et se renseigne sur leur situation. Franck a le profil idéal. L'homme lui propose de devenir gérant de société, en lui offrant 500 euros par mois. Aucune compétence requise, ni tâche sérieuse à accomplir. Juste signer des papiers de temps en temps. Le célibataire n'a pas résisté. Seulement voilà, quelques années plus tard, la police est venue l'arrêter. Impliqué dans une vaste fraude au crédit-bail, Franck attend aujourd'hui son jugement. Homme de paille Combien sont-ils, comme lui, à avoir cédé aux sirènes de l'argent facile et à avoir endossé le rôle d'homme de paille d'une ou plusieurs sociétés éphémères ? « Ces entreprises trouvent un quidam qui sera en première ligne quand les contrôles se déclencheront, alors que les vrais dirigeants se seront évaporés avec l'argent et les biens », dépeint Frédéric Samama, un avocat pénaliste. Les banques et fournisseurs ne sont pas leurs seules victimes. Le fisc et les Urssaf sont aussi des cibles. Le Haut Conseil du financement de la protection sociale a d'ailleurs pointé du doigt ce phénomène dans son rapport de février . LIRE AUSSI : Fraude sociale : Bercy fixe un objectif de redressement de 5 milliards Parmi les exemples qu'il cite, des structures créées pour bénéficier de prestations sociales (indemnités journalières maladie, indemnités de maternité, allocations-chômage, etc.), qui ne sont accordées que si l'activité est déclarée. Ce fléau met Bercy en ébullition. Le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal, a décidé de mener la guerre à ces sociétés qui jouent au chat et à la souris avec l'administration et les organismes publics. Son plan antifraude, présenté ce mardi, s'attaquera au problème. « Il s'agit de schémas de fraudes qui visent à organiser la disparition ou l'insolvabilité de la société pour échapper aux obligations sociales et fiscales en détournant des procédures existantes, détaille le cabinet du ministre. Généralement, elles ne restent en activité qu'une à deux années. »

By |2023-05-13T21:34:00+00:00May 13th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Singapour et Google s’associent pour créer des visites guidées en réalité augmentée –

Google et l’Office de Tourisme de Singapour s’associent pour créer de nouvelles expériences immersives en réalité augmentée à travers la ville et à destination des touristes.  ARCore, la solution de réalité augmentée de Google, met sa technologie à disposition de l’Office de Tourisme de Singapour. Les équipes du géant américain et de la ville ont créé des visites guidées augmentées de certains lieux en utilisant l’intelligence artificielle et l’AR. Disponible à travers l’application mobile Visit Sigapore, le visiteur peut avoir accès à deux expériences immersives au parc du Merlion et au Théâtre Victoria. Un guide virtuel prenant la forme d’un chat donne des informations sur le lieux visités et amène le voyageur vers des points d’intérêt. Plusieurs lieux font l’objet d’une étude pour multiplier ce type d’expérience. Pour rappel, l’Office de Tourisme de Vienne et du Royaume-Uni utilisent également l’IA dans le but de promouvoir leur destination. Une tendance qui semble séduire de plus en plus d’OT, reste à savoir si les visiteurs seront au rendez-vous…

By |2023-05-13T21:28:52+00:00May 13th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Quand les données déterminent si un voyage d’affaires est nécessaire

Une chose est sûre, le voyage d’affaires ne sera plus jamais le même suite à la crise sanitaire. Si le secteur reprend peu à peu des couleurs, les chiffres de 2023 peinent à atteindre ceux de 2019, contrairement au secteur loisir. Les derniers chiffres d’Amex GBT, repris par nos confrères de Déplacements Pros, ont révélé que les transactions atteignent 76% des niveaux de 2019 au premier trimestre 2023. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette baisse, déjà les coupes budgétaires, puis la prise de conscience écologique. Les déplacements professionnels ne sont plus une priorité, mais ils n’ont pas disparu pour autant. Comment alors déterminer la pertinence d’un déplacement professionnel ? De nouveaux outils pour déterminer la pertinence d’un déplacement Plusieurs entreprises technologiques tentent de répondre à cette question en proposant de nouveaux outils. C’est le cas de The Treep qui est en train de développer un nouvel algorithme qui sera capable de prendre de nombreux critères en compte afin de déterminer la nécessité d’un voyage. Ces critères sont multiples : le motif du déplacement, son impact environnemental, le coût du voyage, les risques du voyage, le gain financier espéré et le capital relationnel. Pour obtenir ces informations, The Treep demande au voyageur de répondre à plusieurs questions. A une autre échelle, Amadeus développe également une fonctionnalité similaire dans sa solution Cytric, cette fois connectée au CRM de l’entreprise, voire même à LinkedIn. En fonction de l’avancée du processus de vente ou du partenariat, le logiciel est capable de dire s’il vaut mieux se rendre sur place ou organiser une réunion Teams (Amadeus travaille avec Microsoft pour rendre Cytric davantage intelligent). Connecté à LinkedIn (détenu par Microsoft), le système pourra également à terme pousser des profils de personnes intéressantes à rencontrer sur place. La fin des voyages de complaisance Pour être les plus efficaces possible, ces nouveaux outils ont besoin d’être alimentés par un maximum de données fournies par l’entreprise. Et pour de nombreuses entreprises, il faut désormais répondre à des questions rarement posées auparavant. On assiste depuis la crise sanitaire à la fin des voyages de complaisance. Un déplacement professionnel doit plus que jamais être justifié, chiffres et probabilité à l’appui. Et jusqu’ici, le secteur du voyage d’affaires manquait de données à fournir. L’entreprise tClara, fondée par Scott Gillespie, accompagne les entreprises dans cette démarche. Dans son étude « The Justified Business Trip », elle estime qu’environ 25 à 30% des voyages d’affaires et leurs coûts associés pourraient être supprimés avec peu ou pas d’impact économique pour l’entreprise. Selon l’étude, un voyage d’affaires n’est pas justifié s’il rapporte moins de 5 000 dollars en moyenne (elle ne précise pas le coût du voyage), si le retour sur investissement attendu est inférieur à 50 % et s’il est considéré comme « à faible valeur ajoutée » par l’outil développé par tClara (avec 75% de précision). 43% des déplacements professionnels réalisés par les 407 voyages d’affaires américains interrogés par l’étude ne respectaient pas au moins l’un de ces critères. Comme nous confiait Laurent La Rocca, CEO de The Treep : « Nous n’avons pas l’intention de tuer le marché, mais de nous concentrer sur les voyages essentiels ». Pour les entreprises clientes, nul doute que ce genre de solutions permettra de faire des économies en respectant davantage l’environnement. Mais pour les sociétés technologiques, n’est-ce pas un manque à gagner si les voyages d’affaires et donc les commissions ne retrouvent jamais leur niveau d’antan ?

By |2023-05-13T20:46:12+00:00May 13th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Alpine dévoile la ligne de sa future citadine 100 % électrique

Alpine entame la première étape de sa révolution , celle qui doit la transformer d'ici quelques années - si tout se passe bien - en cash machine du groupe Renault. La marque sportive a dévoilé, mardi soir, à Bristol, un « showcar » aux proportions athlétiques qui préfigure sa future citadine 100 % électrique, premier jalon de l'offensive commerciale à venir. Aujourd'hui, Alpine n'a que le coupé sportif A110, fabriqué de manière quasi artisanale à l'usine historique de Dieppe , pour meubler son carnet de commandes. Une situation d'autant moins confortable que la clientèle reste majoritairement hexagonale (près des deux tiers des 3.546 ventes de l'an dernier). Trois nouveaux modèles en trois ans Un temps menacée dans sa pérennité, la marque au A fléché s'est finalement vue promettre par le directeur général du groupe, Luca de Meo, une sortie par le haut, grâce à un plan de développement particulièrement ambitieux. Première phase, le lancement de trois nouveaux modèles d'ici à 2026, tous zéro émission. Celui qui ouvrira le ban, avec une arrivée dans les concessions au second semestre 2024, sera baptisé « A290 ». Les lignes du véhicule dévoilé mardi soir devant des dizaine de journalistes venus de toute l'Europe l'annoncent clairement, il s'agira d'une cousine sportive de la Renault 5 électrique que le Losange lancera également l'an prochain. Les deux voitures partageront la même plateforme et seront toutes les deux assemblées au pôle ElectriCity de Douai. La carrosserie de cette version « bêta » (intermédiaire) de l'A290 est très proche du futur véhicule de série, annonce Alpine.Alpine Mais malgré son gabarit de citadine (4,05 mètres), la future A290 n'est pas destinée à s'épanouir en milieu urbain. Avec son assise très près du sol, son aérodynamisme très travaillé et ses pneus de 20 pouces (19 pouces dans le futur véhicule de série), elle aura comme principal argument de vente le plaisir de conduire - le mantra de BMW-, en particulier sur les routes sinueuses. Cette version « Bêta » annonce la couleur en multipliant les clins d'oeil à la course automobile. A l'intérieur du véhicule (très éloigné de la version finale, contrairement à la carrosserie), les designers se sont, par exemple, fait plaisir avec des sièges baquets en carbone ou des harnais de sécurité. Une identité sportive revendiquée Le petit bouton rouge sur le volant marqué « OV » (pour Overtake) perdurera, lui, sur les véhicules de série. Directement inspiré des monoplaces de compétition, il procurera un surplus de puissance pendant 10 secondes, pour faciliter un dépassement, par exemple.

By |2023-05-10T21:31:10+00:00May 10th, 2023|Scoop.it|0 Comments

La « dermocosmétique », nouvel eldorado du marché de la beauté

Vendus le plus souvent en pharmacie ou directement chez les dermatologues, les produits de dermocosmétique qui marient beauté et soins viennent de franchir la barre des 20 milliards d'euros de chiffre d'affaires à l'échelle mondiale et représentent déjà plus de 8 % du marché de la beauté. « Dans cinq pays, c'est déjà plus de 15 % du marché », souligne même Myriam Cohen-Welgryn, directrice générale de la division Beauté dermatologique chez L'Oréal. Une branche dont le chiffre d'affaires a progressé de 22 % en 2022 pour atteindre les 5 milliards d'euros et encore de 30 % sur le premier trimestre de 2023. En France, où le segment dispose de réseaux de distribution spécifiques (pharmacie, parapharmacie et distribution sélective), il affiche une santé insolente malgré l'inflation et brille par des marques souvent françaises et issues de sources thermales. « En France, les pharmacies furent le seul réseau ayant maintenu une activité pendant la pandémie. Cela a boosté la consommation pendant et en sortie de crise sanitaire » avec une image plus forte et rassurante », rappelle un expert de la beauté. « Vous avez des influenceuses ou mannequins vivant aux Etats-Unis ou à Londres qui vantent le concept de nos pharmacies françaises, qui sont des lieux de shopping beauté prisés comme les boutiques de mode à Paris », assure-t-on dans une parapharmacie jouxtant les Galeries Lafayette à Paris. LIRE AUSSI : INTERVIEW - « Le potentiel de la dermocosmétique est immense », selon L'Oréal RECIT - La forte fréquentation des pharmacies relance les ventes de médicaments sans ordonnances L'engouement pour la dermocosmétique dépasse cependant largement l'Hexagone. Aux Etats-Unis, le personnel de santé joue directement un rôle de prescripteur et de vendeur. En Asie et notamment en Chine, le marché se partage essentiellement entre les comptoirs commerciaux des hôpitaux et la vente en ligne. La demande est portée par une combinaison de facteurs : peaux fragilisées par la pollution urbaine et le réchauffement climatique qui amoindrit la barrière anti UV, vieillissement de la population, recherche de peaux parfaites sur les réseaux sociaux… En parallèle, l'innovation permet de résoudre de plus en plus de problèmes de peau et même de venir concurrencer le marché de la chirurgie esthétique en proposant des solutions bien moins lourdes que des interventions chirurgicales. LIRE AUSSI : L'Oréal commence l'année en beauté malgré la Chine DECRYPTAGE - L'Oréal s'offre Aesop et ses produits tendance pour plus de 2 milliards d'euros Le marché des cosmétiques est porté par un nouvel « appétit de la beauté », aime expliquer Nicolas Hieronimus, le directeur général de L'Oréal. La montée en puissance de la communication numérique qui permet de faire la pédagogie ou la promotion de produits plus complexes que de simples crèmes contribue aussi à démocratiser le segment de la dermocosmétique. « Sskin influenceurs » Après les actrices, présentatrices télé et mannequins qui ont longtemps été les ambassadrices de ces produits vendus en pharmacie, ce sont désormais les « skin influenceurs » qui ont pris le relais sur les réseaux sociaux. Des médecins apportant une caution scientifique deviennent de plus en plus les ambassadeurs d'une forme de « clean beauty » . LIRE AUSSI : Cosmétiques : Cible Skin, la petite française qui monte Sur ce marché tiré par l'innovation, le temps de la R&D et des indispensables tests se rapproche de celui du médicament. Les rythmes de lancements sont donc plus lents que dans les autres marchés de la cosmétique. A côté d'un géant de la cosmétique comme L'Oréal, qui domine ce segment de marché avec des marques comme La Roche-Posay (première marque de dermocosmétique au monde), Vichy ou CeraVe, on retrouve d'ailleurs des acteurs venant du monde du médicament comme l e français Pierre Fabre connu pour sa marque Avène, qui, selon Eric Ducournau, le DG du groupe, « devrait franchir pour la première fois le milliard d'euros » cette année. L' allemand Beiersdorf, connu pour Nivea, également présent sur ce segment via Eurecin et Neutrogena (groupe Johnson & Johnson), est un acteur de poids en particulier aux Etats-Unis.

By |2023-05-10T21:30:36+00:00May 10th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Voitures électriques : le gouvernement peaufine un bonus pro-made in France

Favoriser l'essor de la voiture électrique, de préférence fabriquée en France, sans dérouler le tapis rouge à Tesla ou aux constructeurs chinois qui ambitionnent de conquérir le marché européen. Et sans, non plus, déroger aux règles de l'OMC ou à celles du marché unique européen. Telle est l'équation que cherche à résoudre le gouvernement français depuis quelques mois. Aujourd'hui, cette prime est accordée à tous les véhicules vendus en dessous de 47.000 euros et pesant moins de 2,4 tonnes. Tesla a abaissé le tarif de sa Model 3, et celle-ci rentre aujourd'hui dans les clous. Les pouvoirs publics devraient annoncer de nouvelles conditions d'octroi du bonus de 5.000 euros à l'achat de voitures électriques, indiquait « Le Figaro » lundi. Un critère environnemental serait ajouté, conditionnant la subvention à la qualité de l'énergie utilisée lors de l'assemblage de la voiture et de la production de la batterie, confirme aux « Echos » une source proche du dossier. Les usines d'assemblage utilisent principalement de l'électricité, ainsi que du gaz pour le chauffage. Les batteries pas prises en compte La question du contenu carbone de la fabrication des batteries reste sensible, car posant problème aux constructeurs tricolores. En effet, les batteries qui équipent les véhicules des marques françaises sont essentiellement produites en Chine. La première gigafactory qui entrera en fonctionnement sera celle d'ACC (consortium entre TotalEnergies, Stellantis et Mercedes), à Douvrin . Elle sera inaugurée à la fin du mois. Or, le mix électrique français est l'un des plus décarbonés d'Europe. Grâce au nucléaire, à l'hydraulique et aux énergies renouvelables, un kilowattheure produit en France ne dégageait que 56 grammes de CO2 en 2022, selon RTE. C'est sept fois moins qu'en l'Allemagne et 2,5 fois moins qu'en Espagne, autre grand pays automobile. Emmanuel Macron dévoilera cet aménagement lors de la présentation du projet de loi Industrie verte, prévue pour jeudi. Une autre source gouvernementale indique qu'il « ne s'agit pas d'exclure du bonus les véhicules produits dans tel ou tel pays, mais bien de réserver les aides à l'achat aux véhicules les plus vertueux d'un point de vue écologique », sans préciser par quel mécanisme.

By |2023-05-10T21:29:48+00:00May 10th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Bonus écologique : Tesla casse les prix… et l’industrie automobile française s’étrangle

Partager l'article sur Twitter Powered byAudion Ecouter cet article Bonus écologique : Tesla casse les prix… et l'industrie automobile française s'étrangle 00:00 Plusieurs modèles du constructeur automobile sont passés sous les 47 000 euros, le seuil maximal pour bénéficier de la prime verte. La marque américaine rend donc ses voitures plus attractives grâce aux aides européennes, au détriment de notre industrie automobile. Le bonus écologique français dans les poches de Tesla ? En janvier, puis en avril, le constructeur automobile américain de voitures électriques Tesla a baissé les tarifs de plusieurs de ses modèles. Son SUV électrique et l'une de ses berlines sont désormais proposées à un prix d’achat légèrement en deçà des 47 000 euros. Toujours très loin d’être abordable pour un ménage français moyen, cette diminution permet néanmoins à ces voitures d’être éligibles au bonus écologique. L’objectif de cette aide, d’un montant maximal de 5 000 euros et mise au point par le gouvernement, était de favoriser l’acquisition de véhicules zéro émission. Mais son accaparement par une entreprise étrangère relance la question du patriotisme économique, au moins à une échelle européenne. Il est vrai que Tesla n’a pas attendu la prime écologique pour se hisser en tête des ventes sur le Vieux Continent. Son Model Y était déjà devenue la voiture la plus vendue en Europe au premier trimestre 2023. Mais l’accès de la firme américaine à ses « coups de pouce vert s’est d’ores et déjà traduit par une augmentation des commandes chez Tesla, doublée… d’une rafale d’annulations chez la concurrence », rapporte le Parisien. INFLATION REDUCTION ACT En réaction, la Norvège a lancé une « taxe Tesla », qui vise à réduire les avantages fiscaux accordés aux grosses berlines électriques. Du côté de la France, Bercy indique au Parisien que « protéger nos constructeurs nationaux », convaincre l’opinion qu’il ne s’agit pas « d’un cadeau fait aux riches… » sont « de vrais enjeux. » Des réponses vagues qui passent d’autant plus mal qu’outre-Atlantique, les États-uniens ont, quant à eux, protégé leur industrie à l’aide de « l’Inflation Reduction Act » (IRA). À LIRE AUSSI :Tesla en Allemagne : chamboule-tout dans l'automobile outre-Rhin​ ? Ce plan massif de subventions adopté en août par le Congrès prévoit 369 milliards d’euros de dépenses publiques en faveur du climat. Mais certaines mesures favorisent également les entreprises américaines à l’intérieur de leur marché. Comme le rappelait Marianne, le texte prévoit ainsi des aides à l’achat d’un véhicule électrique, dont une partie ne sera versée que si la batterie est fabriquée en Amérique du Nord. À LIRE AUSSI : Inflation Reduction Act : une fois de plus, l’Europe tétanisée face aux États-Unis Débat des lecteurs 10 débatteurs en ligne Selon vous, l'hégémonie américaine est-elle en train de vaciller ? Oui Non 722 votes - Voir le résultat Ribeyre Dominique NON Pour l'instant mais pour combien de temps encore, les lois transnationales et le dollar, monnaie universelle, permettent au Veau d'Or de tenir debout....Lire plus Un autre bonus sera accordé si les « minéraux critiques » qui la composent sont extraits ou transformés soit aux États-Unis, soit dans un pays qui lui est lié par un accord de libre-échange (par exemple le Canada ou le Mexique). Un protectionnisme qui n’est toujours pas à l'ordre du jour au sein de l’Union européenne.

By |2023-05-10T21:08:04+00:00May 10th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Uber teste la réservation de billet d’avion au Royaume-Uni –

Cette nouvelle fonctionnalité sera déployée pour les utilisateurs de l’application au Royaume-Uni dans les semaines à venir mais est déjà disponible auprès d’une poignée d’utilisateurs pour des vols intérieurs et internationaux. « Nous sommes très heureux d’introduire les réservations de vols comme le dernier ajout à la suite d’options de réservation de voyage d’Uber », a déclaré Andrew Brem, directeur général d’Uber UK. L’application qui permet déjà de réserver un VTC, un taxi, une trottinette électrique ou bien encore des billets pour les transports publics, se lance dans l’aérien avec comme ambition de devenir la super’app’ de la mobilité. Pour développer ce nouveau service, Uber s’est associée à la plateforme de réservation de voyages Hopper. Pour Andrew Brem, il s’agit de « l’étape la plus récente et la plus ambitieuse » de la stratégie de l’entreprise.

By |2023-05-10T21:07:20+00:00May 10th, 2023|Scoop.it|0 Comments