HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

PGE, 100 millions de touristes, APST… Olivia Grégoire fait le point

By |August 31st, 2022|Categories: Scoop.it|

Fin août oblige, Olivier Grégoire a commencé par partager les grandes tendances d’une saison 2022 qui s’annonce aussi bonne que 2019, malgré plusieurs vents contraires, entre incendies et inflation. 2022 se présente comme « une année exceptionnelle après 2,5 années plus que ternes », a souligné la ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme. « Le tourisme a battu tous les records », a confirmé François de Canson, président d’ADN Tourisme. 7 Français sur 10 partis en vacances « 35 millions de Français sont partis en vacances cette année, soit 7 sur 10, contre 6 sur 10 l’an passé. » Par ailleurs, les clientèles européennes mais aussi américaines sont revenues en force. Ce qui se traduit par de belles performances. A titre d’exemple, l’hôtellerie-restauration a retrouvé les niveaux de fréquentation équivalents à ceux de 2019 (avec +22% de RevPar versus l’été 2019), notamment en Ile-de-France et dans la région PACA. Autre signe de satisfaction : les dépenses par carte bleues augmentent de 10% par rapport à 2019 sur ce segment. En outre, les signaux pour l’arrière-saison sont « très encourageants ». Olivia Grégoire a aussi évoqué le « patriotisme touristique des Français ». Soulignant au passage que le secteur est une « locomotive essentielle de notre économie », avec « des acteurs performants » à la manœuvre. PGE : des possibilités ponctuelles de rééchelonnement « C’est bien la raison pour laquelle l’Etat a soutenu légitimement et massivement ce secteur lors de la crise sanitaire. » Entre le fonds de solidarité, les Prêts garantis par l’Etat (PGE), l’activité partielle, l’Etat a mis 38 milliards d’euros sur la table. « Les acteurs ont su s’en emparer pour démultiplier ces aides et les mettre au service de leur développement. » Sur l’ensemble du secteur du tourisme, près de 120 000 entreprises françaises ont bénéficié de PGE, pour un montant global supérieur à 12 milliards d’euros. Les premiers remboursements ont démarré en avril 2022. Au 30 juin, 10% des PGE du secteur étaient remboursés en intégralité. « Les entreprises ont jusqu’en 2026 pour rembourser ces prêts. Je rappelle aussi que la durée de la garantie de l’Etat a été étendue au-delà de six ans, pour faciliter l’allongement du remboursement dans le cadre de restructurations amiables et judiciaires validées par le médiateur du crédit. » Autrement dit, les PGE peuvent toujours faire l’objet de discussions et de rééchelonnements, dans des cas spécifiques. Il faut le cas échéant se rapprocher de la médiation du crédit (rattaché à la Banque de France). APST : pas de feu vert de Bruxelles S’agissant de l’APST et des garants financiers des opérateurs du tourisme, le système de réassurance publique par la Caisse centrale de réassurance, prévu jusqu’au 31 décembre 2023, a été adopté par décret le 30 décembre 2021. Mais il n’est pas en application. Problème, la Commission européenne n’a toujours pas donné son feu vert… De fait, la situation n’a pas évolué pendant l’été, au grand dam des agences de voyages et des voyagistes : « Nous n’avons pas encore le feu vert de Bruxelles », précise Olivia Grégoire. « Si une grande faillite survenait, l’APST ferait à son tour faillite », avait prévenu Alix Philipon, avant de céder les rênes à Mumtaz Teker. Rester la première destination mondiale Quelles sont les premières tendances sur l’ensemble de l’année 2022 ? La France devrait enregistrer 65 à 70 millions de visiteurs étrangers, ce qui nous positionnerait toujours la France en tête devant l’Espagne en 2e place en termes d’arrivées. « Ensemble, nous avons bien l’intention de rester la première destination mondiale », a complété la ministre déléguée au tourisme.  L’objectif des 100 millions de visiteurs internationaux, contre 90 millions en 2019, est-il toujours d’actualité ? Olivia Grégoire ne l’exclut pas, mais rappelle l’importance de la qualité du tourisme (et des emplois), au-delà du but purement quantitatif.  

L’abonnement Netflix avec publicité coûtera moitié moins cher

By |August 31st, 2022|Categories: Scoop.it|

Quatre minutes de publicité par heure. C'est, selon Bloomberg, la limite que s'est fixée Netflix dans la mise en place de son service d'abonnement financé en partie par les annonces publicitaires. Les futurs convertis devraient débourser entre 7 et 9 dollars par mois. Moitié moins, donc, que l'abonnement standard actuel qui coûte un peu plus de 15 dollars. Le service devrait être mis en place dans les trois derniers mois de l'année sur au moins six gros marchés mondiaux. Avec cette offre, la compagnie espère ne pas perdre d'abonnés plein tarif et au contraire attirer de nouveaux clients soucieux du prix standard trop élevé. Cette offre d'abonnement en partie financée par la publicité (AVoD) pourrait aussi offrir aux personnes prêtes à résilier leur abonnement une alternative moins chère. Netflix souhaite ainsi repartir de l'avant après avoir perdu près de 1 million d'abonnés au deuxième trimestre. En avril dernier, le groupe annonçait d'ailleurs le premier recul de cet indicateur de son histoire. Ne pas tomber dans le modèle traditionnel américain Selon une étude du cabinet spécialisé Ampere Analysis, cette nouvelle catégorie de clients pourrait permettre à Netflix de générer 8,5 milliards de dollars par an dans le monde d'ici à 2027, tant grâce aux frais d'abonnement qu'aux ventes d'espaces publicitaires. De bon augure pour celui qui a bouleversé la consommation de la télévision mais a été récemment dépassé en nombre d'abonnés par son grand rival Disney+, lequel se met aussi à inclure de l'AVoD afin d'être plus concurrentiel en matière de prix. Pour autant, Netflix reste conscient de ce qui fait sa force. Il s'est toujours vendu comme une alternative conviviale à la télévision où séries et films sont proposés à la demande et sans publicité. Les récentes pertes ont contraint la direction à changer de stratégie. Mais avec cette limite de quatre minutes, le pionnier des services de streaming espère trouver le juste équilibre. Aux Etats-Unis, on peut compter jusqu'à dix à vingt minutes de publicité par heure sur certains programmes. Bien loin de la moyenne de neuf minutes imposée au sein de la télévision française.

Art Can Die : Quand les cryptomonnaies transforment l’économie du marché de l’art

By |August 31st, 2022|Categories: Scoop.it|

« Jusqu’à présent, le numérique et l’art ne se sont pas beaucoup rapprochés… Il a fallu attendre l’arrivée des NFT pour créer un marché de l’art numérique et lui donner une liquidité (…). En somme, nous reprenons les codes du monde de l’art traditionnel : une expérience des œuvres uniques, mais en ajoutant le lien avec l’artiste. On considère que c’est l’embryon des œuvres d’art de demain. On parle beaucoup du métavers actuellement, mais le vrai métavers, demain, ce seront les objets qui auront des liens avec le monde digital. Je crois bien davantage en ces ponts entre mondes physique et virtuel ». Voilà comment Federico Benincasa, fondateur et CEO de Wall Burners décrivait hier dans nos colonnes l’influence des NFT et de la blockchain sur le marché de l’art actuel. A l’entendre, les œuvres et leurs artistes n’ont jamais été aussi accessibles qu’aujourd’hui. S’il est encore un peu tôt pour le dire – certaines voix, toujours dans nos colonnes, osant même affirmer que le web3 a déjà été rattrapé par la logique de rentabilité et donc que dans le domaine artistique la qualité n’est pas ce qui importe le plus aux collectionneurs –, force est de constater que les expérimentations artistiques « phy-gital » se multiplient à travers le globe. Pour le pire, parfois, mais aujourd’hui pour le meilleur.   Bangkok, où le théâtre des rêves numériques Art Can Die, une DAO – pour Decentralized Autonomous Organization – qui connecte des artistes, des collectionneurs et des passionnés en produisant des projets artistiques grâce aux technologies de la blockchain, vient d’annoncer le lancement d’une exposition d’un genre nouveau. Fidèle à son motto de bâtir un écosystème décentralisé permettant à tout un chacun de participer activement au financement d’un projet artistique via la Blockchain, la maison de production d’art 3.0 dévoile sa première exposition à l’échelle internationale… et aux invités prestigieux. Son président et co-fondateur, l’avocat international Jean-Marc Goossens nous en dit plus : « Art Can Die organise sa première exposition d’art, The New Ark Exhibition, à partir du 1er septembre prochain à Bangkok. Nous exposerons durant 6 semaines les œuvres de 13 artistes internationaux sur 600 m² à River City qui est l’un des centres artistiques les plus connus d’Asie. C’est la première fois qu’une exposition artistique de cette ampleur est financée exclusivement par la vente d’un token et nous avons reçu les patronages officiels des ambassades de France et de Belgique à Bangkok, ainsi que celui du Ministère de la Culture de Thaïlande. L’ambassadrice de Belgique va inaugurer l’exposition le 1er septembre et nous venons de recevoir la confirmation de la présence de l’attaché culturel de France et de celle du Ministre de la Culture de Thaïlande ».

Les start-up qui poussent à plus de sobriété, nouvelle tendance de la Tech

By |August 31st, 2022|Categories: Scoop.it|

La quatrième édition des Universités d'été de l'économie de demain (UEED) s'est ouverte mardi sur la thématique de la sobriété. Au programme de cette journée : une sélection dévoilée en la présence de Jean-Noël Barrot, le nouveau ministre délégué du Numérique, de 10 start-up capables d'être les « licornes sobres de demain », selon Mouvement impact France, une organisation patronale. Un écho à l'objectif des 25 licornes « vertes » fixé par Emmanuel Macron d'ici à 2030, lors de son intervention à VivaTech en juin dernier. « Toutes les licornes devront être sobres par nécessité. L'été passé nous le rappelle, la situation internationale aussi. Elles devront l'être pour attirer les collaborateurs, pour conserver la confiance de ses clients, de ses investisseurs, qui vont bien réaliser que c'est une question de soutenabilité financière », a déclaré le ministre. Finance, santé, mobilité, circuit court… Elles ont été choisies selon des critères de parité chez les fondateurs, de sobriété interne (économie des ressources, équité…), externes (modèle vertueux) et managériaux (échelle de salaire, partage de la valeur…) Sur ce dernier levier, le spécialiste de la fontaine à eau micro-filtrée Castalie a, par exemple, créé un comité de l'économie sociale et solidaire composé de salariés et d'experts de l'impact pour accompagner la stratégie des dirigeants et s'assurer du respect de la dimension sociale et solidaire de la start-up. Penser d'autres modèles En mai dernier, le Boston Consulting Group dénombrait entre 10.000 et 15.000 « entreprises à impact » en France tout en relevant que seules 19 % des start-up parvenaient à lever des fonds, contre 46 % pour les start-up dites « classiques ». Même si les fonds classiques saupoudrent de plus en plus leurs investissements d'impact, certaines pépites et surtout certains modèles alternatifs peinent à trouver preneurs. « Tout l'enjeu est aussi de faire comprendre aux institutionnels et aux grands fonds le besoin de financer ces modèles de manière plus forte et accélérée, pour ne plus être des alternatives mais des modèles, à terme, dominants », argue Marion Graeffly, à la tête de TeleCoop, une coopérative née en 2020 qui propose un abonnement mobile responsable.

Usbek & Rica – Il y a une chance sur six qu’une éruption volcanique massive bouleverse le monde au cours de ce siècle

By |August 31st, 2022|Categories: Scoop.it|

1 chance sur 6 Voilà la probabilité qu’une éruption volcanique de magnitude 7 se produise au cours de ce siècle. Un tel évènement engendrerait un changement climatique brutal et l’anéantissement de la civilisation humaine, car ses impacts se répercuteraient en cascade sur les transports, l’alimentation, l’eau, le commerce, l’énergie, la finance ou encore la communication. C’est en tout cas le scénario que craignent des chercheurs de l’Université de Cambridge et de celle de Birmingham qui ont publié, le 17 août dernier dans la revue scientifique Nature, une étude réévaluant à la hausse le taux de récurrence des grandes éruptions. Après avoir examiné des carottes de glace provenant des deux pôles et identifié près de 2000 signes d’éruptions datant de 9 000 à 60 000 ans dans la glace du Groenland et de l’Antarctique, les scientifiques ont établi que les événements de magnitude 7 se produisent environ une fois tous les 625 ans, et ceux de magnitude 8 – également appelés « super-éruptions » – tous les 14 300 ans. « Cette fréquence est plus élevée que celle suggérée par des évaluations antérieures […] qui ont révélé des intervalles de récurrence de 1 200 ans pour la magnitude 7 et de 17 000 ans pour la magnitude 8 », rapportent les chercheurs, qui se disent inquiets de voir à quel point « le monde est terriblement mal préparé à un tel événement ».

John Lewis the landlord? Welcome to brand extension nirvana

By |August 31st, 2022|Categories: Scoop.it|

And here, again, John Lewis is in a very strong position. It’s a superb brand blessed with giant awareness and strong associations of being never knowingly undersold, while offering unwavering, first class quality. The bullseye in other words. Simply writing ‘A John Lewis Home’ at the bottom of a new rental property propels it to a higher level of demand and price insensitivity. That is partly because the presence of the John Lewis brand is so valuable. But it is also a function of a third advantageous factor that makes this new move so attractive: the competition is shithouse. Just because you can enter a category, and just because your brand adds some value to it, does not mean you should actually extend into that area. Ask Virgin how successful their Cola was back in the 90s. I would argue any brand dumb enough to enter a category dominated by Pepsi, Coke and private label deserves to have its ass handed back to it, with a straw. The lesson here is you should pick your fights. Look for categories that you can not only enter, but, once there, dominate thanks to weaker, smaller incumbents. John Lewis brings salience, value and quality to its rental proposition. But it also brings those advantages to a category replete with anonymous operators that have close to zero brand equity to counter them. Name me a famous, trusted property rental company? Me neither.

Hôtellerie : quelles sont les attentes des clients en matière de technologie ?

By |August 31st, 2022|Categories: Scoop.it|

Cette étude*, réalisée avec le média Skift, révèle que les voyageurs français interrogés sont adeptes de l’expérience numérique et notamment du mobile. 65 % d’entre eux souhaitent utiliser leur appareil mobile pour gérer leur expérience hôtelière, notamment leur enregistrement et sortie, le paiement, leur commande de nourriture, etc. Ils sont également favorables à un séjour « à la carte » qui ferait varier le prix en fonction des équipements utilisés. D’ailleurs, 68 % des directeurs français d’établissements hôteliers voient ce modèle « à la carte » comme l’avenir de la gestion des revenus hôteliers. 67% des Français interrogés sont d’accord pour que leurs données et l’IA soient utilisés si cela permet de mieux personnaliser les services et les offres proposés (recommandations de plats, tarifs de chambre plus avantageux). Plus de technologie et moins de contacts humains La majorité des Français interrogés souhaitent plus d’autonomie lorsqu’il réside dans un hôtel. 60 % estiment qu’ils sont plus susceptibles de séjourner dans un hôtel qui propose une technologie en libre-service limitant les contacts avec le personnel et les autres clients. Un plus petit nombre (36 %) souhaite même un modèle en libre-service complet, avec un personnel disponible uniquement à la demande. En revanche, 27 % des Français interrogés seulement déclarent vouloir une expérience sans contact complète pour toutes les transactions hôtelières de base (check-in/check-out, nourriture et boissons, clés de chambre, etc.). Le même confort qu’à la maison D’une manière générale, les clients des hôtels souhaitent avoir le même confort dans leur chambre d’hôtel qu’à la maison. 32 % des personnes interrogées souhaitent pouvoir commander un service de chambre depuis leur téléphone ou un chatbot et 43 % recherchent également le paiement sans contact. 40 % ont déclaré que l’accès au divertissement à la demande, avec une connexion facile à leurs comptes personnels de streaming ou de jeux, était un-pré-requis pour leur séjour. 39 % souhaitent des commandes vocales pour toutes les commodités de leur chambre (lumière, rideaux, clés, etc.) et 23 % souhaitent des outils de contrôle en chambre qui ajustent automatiquement la température, l’éclairage et même l’art numérique en fonction de leurs préférences qu’ils ont pré-renseignées. Interrogés sur le métavers et la réalité virtuelle, les Français interrogés ont infirmé leur intérêt avant le séjour. 6% seulement sont intéressés par leur utilisation pour découvrir un hôtel virtuellement avant de réserver. En revanche, ils sont 83% à être intéressés par des visites, des expositions d’art ou des cours de fitness en réalité virtuelle au sein des hôtels. Le « sans contact » convainc les hôteliers Selon Oracle, la technologie peut permettre de réduire la pression sur les clients et le personnel dans un contexte de pénurie de main d’œuvre dans le secteur. 65 % des hôteliers, en France comme à l’international, ont déclaré que l’intégration de nouvelles technologies pour le personnel correspondait mieux à leur stratégie visant à réduire les pénuries de main-d’œuvre et à attirer de nouveaux talents. La technologie « sans contact » est considérée comme intéressante et 48% d’entre eux estiment qu’une « expérience sans contact complète » est susceptible d’être la technologie la plus largement adoptée dans le secteur au cours des 3 prochaines années. Pour 42% des hôteliers français, la priorité absolue est d’adopter des technologies qui améliorent ou éliminent le besoin d’interaction avec la réception d’ici 2025. « La pandémie a établi le rôle de la technologie dans le parcours des clients et des associés, et le secteur ne reviendra jamais en arrière », affirme Alex Alt, Vice-Président senior et Directeur général, Oracle Hospitality. * nommée « L’hôtellerie en 2025 : automatisée, intelligente… et plus personnalisée » a été menée auprès de 5 266 consommateurs et 633 cadres du secteur hôtelier dans le monde entier, parmi lesquels 530 voyageurs et 47 cadres français, au printemps 2022.

Privatisation d’ITA Airways : l’Italie choisit l’offre de Certares, Air France-KLM et Delta

By |August 31st, 2022|Categories: Scoop.it|

MSC et Lufthansa coiffés au poteau sur le dossier ITA Airways, c'était plutôt inattendu ! L'armateur italo-suisse et son allié allemand n'ont pas réussi à convaincre le gouvernement italien dans le dossier du rachat de la compagnie publique ITA Airways . Le ministère de l'Economie a annoncé ce mercredi avoir retenu l'offre du fonds d'investissement américain Certares, associé à Air France-KLM et Delta Air Lines, en vue de l'ouverture de négociations exclusives. MSC et Lufthansa étaient considérés jusqu'à présent comme favoris dans la course au rachat du successeur d'Alitalia, lancée par le Premier ministre démissionnaire Mario Draghi . Mais l'offre du fonds américain a été jugée « plus conforme aux objectifs fixés » par l'Etat, qui détient 100 % de la compagnie, indique le ministère dans un communiqué, sans dévoiler le montant de la proposition. « A l'issue des négociations exclusives, des accords contraignants ne seront signés que si leur contenu est pleinement satisfaisant pour l'actionnaire public », souligne-t-il. Air France-KLM ne sera pas au capital dans l'immédiat Ni le montant, ni les contours de l'offre faite par Certares n'ont été dévoilés. Cependant, selon la presse italienne, le fonds américain et ses partenaires ont fait une offre portant sur près de 56 % d'ITA, pour environ 600 millions d'euros, qui seraient intégralement déboursés par Certares. Dans un communiqué diffusé en fin d'après-midi, Air France-KLM souligne que sa participation à l'opération, ainsi que celle de Delta, restera, à ce stade, purement commerciale, sans prise de participation au capital d'ITA Airways. « En cas de conclusion de cette opération, Air France-KLM deviendrait un partenaire commercial et opérationnel de la compagnie aérienne italienne, au sein du consortium mené par Certares, précise le communiqué. Air France-KLM n'investit pas à ce stade dans la structure du capital d'ITA. Toutefois, le groupe Air France-KLM pourrait envisager à moyen terme de prendre une participation minoritaire dans ITA ».

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