[EXCLUSIF] Air Austral : Malé s’en va, le fonds réunionnais prend le contrôle
Corsair et le groupe Tikehau ACE ont jeté l’éponge, face à la détermination de la Région Réunion de conserver la tutelle de leur compagnie « nationale » Air Austral. C’est le groupe Deleflie, un conglomérat d’investisseurs réunionnais, qui a fait une offre « engageante » devant le Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI). Bien évidemment, Marie-Joseph Malé, dans un esprit de continuité, n’a pas souhaité (?) poursuivre sa mission, après 9 ans à la tête de la compagnie. Et toujours dans cet esprit de continuité, il va transmettre les rênes à Joseph Brema, actuel directeur financier du transporteur. « C’est une bonne chose d’avoir nommé Joseph Brema, qui connaît non seulement tous les rouages de la compagnie, mais également ses aspects financiers. Il aura à cœur d’assurer avec le groupe Deleflie une transition de confiance », nous a expliqué Marie-Joseph Malé. « Quant à moi, il est temps de voler vers de nouvelles voies… » Deleflie veut une « nouvelle gouvernance » Beau joueur, mais ses jours étaient comptés… Les investisseurs du groupe Deleflie ont en effet souhaité une « nouvelle gouvernance » de façon à accompagner le renouveau d’Air Austral. En revanche, nous n’avons pas réussi à savoir si, dans le cadre de cette « reprise », la dette qui affectait cruellement la compagnie aura été purement et simplement effacée. Si tel n’était pas le cas, la commission européenne pourrait éventuellement manifester un certain désaccord. Pour le moment, aucune réaction de la part des principaux concurrents d’Air Austral. Mais il est clair que, une fois encore, les politiques ont joué un rôle déterminant. Est-ce la bonne solution ? L’avenir nous le dira.
Métavers : la possibilité d’une bulle
Comment expliquer un tel plongeon ? La révélation d'une série d'escroqueries a sans doute pesé sur la confiance générale des investisseurs. En janvier, la plateforme OpenSea a admis que 80 % des NFT créés gratuitement sur son site étaient des « arnaques, plagiats, spams, fausses collections… ». Un premier procès d'ampleur aux Etats-Unis fin mars a enfoncé le clou. Les deux auteurs présumés de la vente frauduleuse de Frosties - des NFT de crèmes glacées qui leur ont rapporté plus d'un million de dollars, mais dont les 2.000 acheteurs n'ont jamais vu la couleur - encourent vingt ans de prison. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE Victimes de leur succès, les NFT attirent les escrocs Mais la chute des NFT est aussi intrinsèquement liée à la débâcle récente des cryptomonnaies, qui sous-tendent tous les échanges dans cette économie naissante du métavers et qui sont elles-mêmes entraînées dans le cycle baissier des Bourses mondiales . La capitalisation des monnaies high-tech a été divisée par deux depuis l'automne dernier. Et la chute inédite début mai du stablecoin TerraUSD et sa cryptomonnaie « soeur » Terra (aussi connue sous l'appellation Luna) a secoué les investisseurs : en moins de 24 heures, l'une des dix principales monnaies numériques, valorisée plus de 30 milliards de dollars, est partie en fumée. En sera-t-il de même des jetons numériques et des univers virtuels reposant sur les blockchains ? Les Cassandre ne manquent pas. Mais pour nombre de crypto-enthousiastes, la crise actuelle est au contraire un moyen efficace de trier le bon grain de l'ivraie numérique, en attendant le retour du printemps des NFT. Après tout, l'éclatement de la bulle Internet a spectaculairement envoyé au tapis des start-up de vente en ligne comme Pets.com. Mais l'e-commerce a fini par s'imposer.
Quelle régulation pour les cryptomonnaies ?
Face à la chute des prix des cryptomonnaies provoquée par le relèvement des taux d'intérêt, beaucoup se demandent si c'est le début de la fin de la bulle. La réponse est : pas forcément. Un coût d'opportunité de l'argent plus élevé fait baisser de manière disproportionnée les prix des actifs dont les principales utilisations se situent dans le futur. Les taux d'intérêt ultra-bas ont favorisé les cryptomonnaies ; les jeunes investisseurs ont maintenant un avant-goût de ce qui se passe lorsque les taux d'intérêt remontent. Plus intéressant est de savoir ce qui se passera lorsque les gouvernements se mettront enfin à réglementer sérieusement le bitcoin et ses cousins. Parmi les grandes économies, seule la Chine a commencé à le faire. La plupart des responsables politiques ont plutôt essayé de faire diversion en parlant de monnaies numériques émises par les banques centrales (CBDC). Pour les pays pauvres, les cryptos sont un problème croissant Or, il s'agit d'une sorte de non sequitur. Bien que les CBDC soient susceptibles d'inclure des fonctions de confidentialité pour les petites transactions, les transactions plus importantes nécessiteront presque certainement que les individus révèlent leur identité. Alors que l'un des principaux attraits des cryptomonnaies privées est la possibilité qu'elles offrent de contourner les gouvernements. Certes, les transactions en cryptomonnaies sont entièrement traçables grâce au grand livre de la blockchain, mais les utilisateurs créent généralement des comptes sous des pseudonymes et sont donc difficiles à identifier. Certains économistes affirment naïvement qu'il n'y a pas d'urgence particulière à réglementer le bitcoin et ses dérivés, car les cryptomonnaies sont coûteuses à utiliser dans les transactions. Essayez d'en convaincre les responsables politiques des économies en développement, où les cryptomonnaies sont devenues un moyen important d'éviter les impôts, les réglementations et les contrôles de capitaux ! LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Le marché des cryptos s'approche de l'abîme DECRYPTAGE - La tempête des cryptos fait sa première victime Pour les pays les plus pauvres qui ont des capacités étatiques limitées, les cryptomonnaies sont un problème croissant. Les citoyens n'ont pas besoin d'être des as de l'informatique pour contourner les autorités. Ils peuvent simplement accéder à l'un des nombreux échanges simples « hors chaîne ». Bien que les transactions en cryptomonnaies intermédiées par un tiers soient en principe traçables, les échanges ont lieu dans des économies avancées. En pratique, cela rend les informations pratiquement inaccessibles aux autorités des pays pauvres. Les régulateurs des économies avancées se sentaient peu concernés En cela, les cryptomonnaies pourraient simplement remplir leur promesse d'aider les citoyens à contourner des gouvernements corrompus (comme le font, dans les deux sens, les expatriés au Venezuela). Peut-être. Cependant, tout comme les billets de 100 dollars, les cryptomonnaies dans les économies développées peuvent être utilisées par des acteurs malveillants autant que par des citoyens ordinaires. L'une des raisons pour lesquelles les régulateurs des économies avancées ont été lents à agir est l'idée que c'était surtout le reste du monde qui était concerné. Semblant adhérer à l'idée que les cryptomonnaies sont essentiellement des actifs d'investissement - et que la valeur des transactions individuelles est sans importance -, les régulateurs sont davantage préoccupés par la protection des investisseurs nationaux et la stabilité financière.
Pourquoi Microsoft débranche Internet Explorer
Il fut le navigateur le plus populaire du monde ; il est devenu ringard. Quand son nom est évoqué, c'est souvent pour se moquer de sa lenteur ou de son inadéquation avec le web de 2022. Internet Explorer tire sa révérence ce mercredi, conformément à ce qu'avait annoncé Microsoft en mai 2021. En débranchant le navigateur, qui ne concentre plus que 0,64 % du trafic mondial selon StatCounter, Microsoft met un point final à l'épopée d'Internet Explorer. Il fait aussi la part belle à Edge, son autre navigateur lancé en 2015 et plus proche de la technologie utilisée par Chrome. Créé en 1995, Internet Explorer est pourtant un incontournable de l'histoire du web. Après avoir pris le dessus sur Netscape, son concurrent de l'époque, le navigateur au logo bleu a pesé jusqu'à 95 % des parts de marché.
Les start-up européennes entrent dans la cour des grands
Une espèce encore plus rare a fait récemment son apparition : le centaure . Cette fois-ci, pas de valorisation à atteindre mais du chiffre d'affaires. Pour rentrer dans ce club, une start-up doit générer au moins 100 millions de dollars de revenus récurrents annuels (ARR), l'indicateur clé des start-up qui facturent des abonnements (les « SaaS »). Difficile de connaître le nombre exact de centaures puisque les jeunes pousses communiquent rarement sur leurs résultats financiers. En France, l'opérateur de places de marché Mirakl a été le premier à annoncer avoir dépassé les 100 millions d'ARR. La toute dernière licorne tricolore EcoVadis , qui évolue sur le segment de l'évaluation RSE, passera ce cap pour son exercice 2022. Si les montants des levées de fonds font souvent les gros titres de l'actualité, il ne s'agit pas toujours du meilleur critère d'évaluation de la vitalité d'une entreprise. Dernier rapport de Roland Berger sur la structuration des start-up en Europe Derrière ce nouvel indicateur clé, se cache la question de la rentabilité. « Plus l'entreprise gagne en maturité, plus les investisseurs sont tournés vers la croissance, et plus les questions de monétisation deviennent centrales, » explique William Kunter, directeur financier de Swile , spécialiste des avantages salariés, dans le dernier rapport de Roland Berger sur la structuration des start-up en Europe.
Apple beats Amazon and Google to reclaim title of world’s most valuable brand
Apple has leapfrogged Google and Amazon to be crowned 2022’s most valuable brand, according to the Kantar’s BrandZ 2022 Top 100 ranking. The tech giant, which last topped the ranking in 2015, has a brand value of $947bn, an increase of 55% compared to last year, meaning it is “on course” to become the world’s first trillionaire brand. Last year’s number one spot holder, Amazon, has dropped to third place after seeing a modest 3% increase to £706bn. While Google jumps into second place with a brand value of $820bn, up 79% on 2021. BrandZ global head of research, Martin Guerrieria, tells Marketing Week there has been a “higher rate” of growth across all categories this year, but particularly consumer technology, which has increased 172% over the past three years. Meanwhile, business solutions is up 113%, media and entertainment has increased 106% and luxury has seen a leap of 103%.
La tempête des cryptos fait sa première victime, un hedge fund de 10 milliards de dollars
Il y a près d'un an fin mai 2021, Kyle Davies déclarait au « Sunday Morning Herald » que l'ether, alors à 2.888 dollars, était le principal investissement du fonds. « Nous n'avons pas toujours été acheteur d'ether parfois nous avons été vendeurs à découvert de cette crypto pendant un certain temps. Mais aujourd'hui pour faire mieux que la performance du bitcoin, qui est mon objectif ultime, il faut détenir des ethers. » Bain de sang De manière très inhabituelle et explicite, Changpeng Zhao, le président de la plus grande plateforme au monde, Binance , a déclaré sur Twitter « C'est un bain de sang », en allusion au chaos qui règne sur les marchés des cryptos. Plus tôt, Billy Markus, le créateur du dogecoin , 10e crypto au monde, avait estimé que « c'est la fin du monde tel que nous le connaissions ». Une saillie qui a suscité l'approbation d'Elon Musk, qui répondit sobrement « vrai ». Pourtant le dirigeant de Tesla n'avait cessé de porter aux nues et vanter les mérites du dogecoin . Tesla a perdu de son côté 1,1 milliard de dollars cette année sur son investissement sur le bitcoin selon « Barrons ». Le constructeur automobile high-tech avait investi une partie de sa trésorerie ( 1,5 milliard de dollars ) sur la leader des cryptos début 2021. Il s'agissait selon Elon Musk d'un placement à long terme. Si le Nasdaq connaît en 2022 un effondrement comparable à l'éclatement de la bulle internet de 2000 et que son influence sur les cryptos reste aussi élevée (corrélation de 80 %), le bitcoin chuterait à 8.250 dollars et l'ether à 140 dollars, selon Bilal Hafeez de Macro_Hive.
Cinquante ans après sa création, la station de Gandoul reconnecte le Sénégal à l’espace
Cinquante ans après sa création, la station de Gandoul renaît. Cinq nouvelles paraboles de 85 centimètres de diamètre se connecteront, au quatrième trimestre 2022, à la constellation de satellites en orbite moyenne O3b mPower de l’opérateur de satellites luxembourgeois SES. Ce système sera relié aux réseaux de télécoms terrestres de la Sonatel et de son premier actionnaire, Orange, dont les dix mille kilomètres de fibre optique déployés par l’opérateur français entre huit grandes villes d’Afrique de l’Ouest : Dakar, Abidjan (Côte d’Ivoire), Accra (Ghana), Bamako (Mali), Conakry (Guinée), Monrovia (Liberia), Lagos (Nigeria) et Ouagadougou (Burkina Faso). Des extensions vers la Mauritanie, le Bénin, le Togo et le Maroc sont à l’étude. Gandoul sera également connecté aux deux câbles sous-marins qui relient le Sénégal à la France et au Portugal, puis à 2Africa, les trente-sept mille kilomètres de fibre déployés par Facebook autour de l’Afrique, projet dans lequel Orange est coactionnaire. « Un leader numérique » « Le satellite permettra de connecter à Internet tous les Sénégalais, y compris dans les zones peu ou mal desservies par les réseaux traditionnels », s’est félicité Sékou Dramé, le directeur général de la Sonatel, le 17 mai, lors de la cérémonie de lancement du nouveau téléport, sans cacher sa fierté que « SES ait sélectionné Gandoul pour être son premier gateway [passerelle] de nouvelle génération ». L’opérateur ouvrira huit stations de ce type dans le monde, notamment aux Etats-Unis, en Australie ou en Grèce, pour un investissement total de 2 milliards de doll
Usbek & Rica – « Tamagotchi kids » : qui veut faire des bébés dans le métavers ?
Ces « tamagotchi kids », terme formulé en référence aux animaux de compagnie virtuels créés en 1996 par la société japonaise Bandai, auraient tous les attributs de vrais enfants, mais sans les inconvénients. Selon le quotidien britannique The Guardian, qui consacre un article au livre de Catriona Campbell, « les utilisateurs pourront jouer avec eux, les nourrir et les câliner ». En retour, les bambins seront capables de répondre en faisant usage de la parole, leur maîtrise de cette dernière suivant bien entendu leur âge. A contrario, si vos désirs de parentalité s’estompent au bout de quelques semaines, il vous sera toujours possible de résilier votre abonnement. Et si la crise d’ado s’avère trop intense, ne remettez surtout pas en cause vos méthodes de méta-éducation : contentez vous d’éteindre la machine ou, encore mieux, d’accélérer la croissance du petit grincheux… Enfin, votre nouveau-né virtuel aura une empreinte environnementale neutre. Idéal pour briller en société ou pour compenser l’achat de votre nouveau SUV… Idéal pour les No Kids ? Si, a bien des égards, ce scénario présente des aspects dystopiques assez grossiers, il a le mérite d’interroger notre rapport à la parentalité à l’heure de l’accélération technologique et de l’immersion toujours plus grande dans les univers virtuels. À l’heure, aussi, où la montée en puissance du sentiment l’éco-anxiété pousse de plus en plus de personnes à s’interroger sur la pertinence de la procréation. Selon une étude publiée en septembre 202 dans la revue The Lancet Planetary Health, 40 % des jeunes occidentaux disent hésiter à avoir des enfants du fait de l’urgence climatique, et cela quand bien même « renoncer à faire des enfants pour des raisons écologiques n’aura qu’un effet mineur sur l’environnement », comme nous l’expliquait récemment l’ingénieur Emmanuel Pont. Certains n’hésitent même plus et renoncent tout simplement à la procréation. Aux États-Unis, ils ont déjà un nom, les « Ginks » (pour « Green Inclination, No Kids »). Comme le soulignait en 2020 Le Monde, certaines ONG, comme Population Matters, se sont aussi spécialisées dans la promotion d’une vie avec avec moins ou sans enfants. Gare à l’anthropomorphisme En 2017, Laurence Devillers, toujours elle, se demandait déjà si ces machines allaient « nous isoler des autres », prenant l’exemple d’Azuma Hikaki, « un personnage holographique un peu enfantin, présenté sous cloche, qui ressemble à une fée clochette ». Cet « agent conversationnel » envoie des textos, de petits mots gentils… et séduit beaucoup de célibataires au Japon, comme Akihiko Kondo, un jeune trentenaire qui n’a pas hésité à se marier à l’un de ces hologrammes. À notre que les single men nippons sont loin d’être des cas isolés : d’après une étude menée en mars dernier par la société Tidio sur l’opinion que les humains ont de l’intelligence artificielle, 43 % des hommes interrogés déclarent qu’ils pourraient potentiellement tomber amoureux d’une IA (contre 33 % des femmes). Si sa concrétisation semble très peu probable, le scénario imaginant l’avènement de « tamagotchi kids » débarrassés des contraintes très terre à terre que leurs homologues charrient dans la réalité (biberons, couches, nuits blanches, etc.) en dit long, en tout cas, sur notre obsession contemporaine du confort, « seule idéologie à faire aujourd’hui consensus », comme nous l’écrivions il y a quelques semaines sur ce site.
GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.
Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.