Remise de 15 centimes à la pompe : une mesure qui profite d’abord aux riches
Mais les automobilistes qui vont profiter davantage de cette remise de 15 centimes sont ceux qui consomment le plus de carburant. Or, plus on est aisé, plus on a de voitures et plus l’on roule avec. Selon les données de l’Insee, les 20 % les plus riches dépensent en moyenne environ 1 400 euros par an en carburants contre 700 euros pour le cinquième le plus pauvre de la population. L’effort financier consenti par l’exécutif ira donc majoritairement aux ménages aisés, c’est ce que les statisticiens appellent une mesure « anti-redistributive ». Les riches achètent deux fois plus de carburant que les pauvres Dépenses annuelles en carburant pour le transport par déciles de revenus, en euros, et part dans le revenu disponible, en % Lecture : Pour le 1er décile, à savoir les 10 % les plus pauvres, les dépenses en carburant pour les transports représentent 628 euros, soit 5,43 % de leur revenu disponible. Source : Insee Facebook Twitter Embed Absence de ciblage Et ce n’est malheureusement pas son seul défaut. Alors que la crise actuelle rappelle l’urgence de réduire la demande en pétrole, cette mesure n’incite pas à s’en séparer. L’or noir représente toujours plus de 40 % de la consommation finale d’énergie en France, dont la quasi-totalité est importée. Ce sont donc les puissances exportatrices qui en profitent. Quand le prix du baril progresse, l’économie française se retrouve étranglée, car ce qui est dépensé en carburant ne l’est pas pour autre chose. Une dépendance toujours forte au pétrole Répartition de la consommation finale d'énergie en France, en 2019 Source : SDES Facebook Twitter Embed Nous payons aujourd’hui le peu d’actions des gouvernements successifs pour réduire cette dépendance. Comme le rappelait l’économiste Aurélien Bigo l’automne dernier : « Les mécanismes de la politique de transition énergétique se jouent sur du moyen-long terme, à plusieurs années ou décennies, mais cela fait des années qu’on n’agit que très faiblement sur les différents leviers de transition. Si lors des précédentes hausses des prix des carburants, comme les chocs pétroliers, la crise de 2008 ou le mouvement des gilets jaunes, les pouvoirs publics s’étaient dit qu’il est problématique de dépendre à ce point du pétrole pour les déplacements et avaient agi en ce sens, la dépendance serait moins importante aujourd’hui. » Anti-redistributive, nocive à terme pour l’économie française, et dangereuse pour le climat… la remise de 15 centimes à la pompe a tous les défauts macro-économiques. Reste à espérer que les décisions prises après les élections tiendront davantage compte du temps long. 1.
L’enseigne Le Printemps fait gagner des NFT pour l’ouverture de son magasin virtuel
Le Printemps propose une expérience virtuelle à ses clients avec un tirage au sort hebdomadaire qui permettra de remporter un NFT, contenant une œuvre d’art digitale exclusive, réalisée à l’occasion du lancement de son nouveau virtual store. A l’issue des six semaines, un gagnant ultime sera tiré au sort pour remporter l’œuvre d’art, sous sa forme physique. Le magasin virtuel permet de découvrir les produits dans un univers 3D très lumineux. En cliquant sur le produit, on accède à sa fiche et on peut l’acheter en ligne. Les gagnants peuvent stocker leur NFT dans le portefeuille virtuel délivré par Arianee pour le Primtemps Cette opération est réalisée avec la plateforme technologique Arianee, utilisant la blockchain. Pour l’occasion, 30 NFTs ont été créés depuis la plateforme. Chaque NFT contient une œuvre digitale animée unique. Le NFT est accessible à partir d’un simple lien, dans l’email envoyé aux gagnants par le Printemps. Le portefeuille virtuel (wallet) d’Arianee donne aux gagnants la possibilité de stocker leur NFT en sécurité depuis un espace pensé avec le Printemps. Le projet a été intégré par l’agence digitale mobile UserAdgents. Arianee a notamment déjà collaboré avec Paris Fashion Week ou plus récemment avec la marque horlogère italienne Panerai du groupe de luxe Richemont. Arianee s’est reconverti dans le NFT plutôt que sur l’authentification de produits de luxe à la suite de l’arrivée de la blockchain Aura lancée par les groupes de luxe LVMH, Prada et Cartier, filiale du groupe Richemont.
Le plan de réduction des pesticides en France est sur de mauvais rails
Un plan « qui ne peut pas réussir » et dont « la poursuite en l'état pose la question de la crédibilité de l'action publique ». Quatorze ans après son lancement, le programme Ecophyto de réduction des pesticides fait une nouvelle fois l'objet d' un rapport à charge . Celui que viennent de rendre public, mercredi, l'Inspection générale des finances, le Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAEER) et le Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD). Ces trois autorités avaient été missionnées par le gouvernement en juillet 2020 pour évaluer la valeur ajoutée apportée par ce programme et ses financements. Un dispositif dont l'enveloppe de 81 millions d'euros en 2019 est à rapprocher des 643 millions d'euros mobilisés par d'autres acteurs - Europe, agences de bassin, régions, etc. - pour modifier les pratiques culturales des exploitants (conversion au bio, mesures agro-environnementales, etc.). Ecophyto, Ecophyto 2, Ecophyto 2 +... Cette précision étant faite, les auteurs du rapport déplorent qu'en dépit des dispositifs d'accompagnement propres à Ecophyto (fermes Dephy, fermes « 30.000 ») pour réduire la consommation de pesticides des agriculteurs, le compte n'y soit toujours pas. Malgré le plan Ecophyto sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, puis un deuxième sous celui de François Hollande et un troisième en 2018, « la réduction quantitative de l'usage des PPP [produits phytopharmaceutiques] se fait attendre », rappellent-ils. Le report de 2018 à 2025 de l'objectif d'une division par deux de cet usage n'y a rien fait. La France « ne rejoint pas la trajectoire » qu'elle s'est fixée, laquelle devait passer par une baisse de 25 % en 2020. Les quantités de pesticides vendues ont au contraire augmenté : de 34 % pour les fongicides sur la période 2016-2018 par rapport à 2009-2011, de 25 % pour les herbicides ou encore de 6 % pour les insecticides. Défauts de fabrication Une dérive mise au compte de certains défaut de fabrication d'Ecophyto. Le fait de raisonner en doses plutôt qu'en quantité brute pour mesurer les substances actives est plus pertinent. Mais cette méthode n'est pas parfaite. Le calcul donne un résultat « disponible uniquement au niveau national » et « ne permet donc pas un pilotage aux différentes échelles (régions, exploitations) », pointe le rapport. Les services de l'Etat ne veillent pas suffisamment au grain quant à l'usage des PPP. « On ne peut que constater le caractère faiblement dissuasif du nombre et des suites données aux contrôles », déplore le rapport. La gouvernance d'Ecophyto, sous la triple tutelle des ministères de l'Agriculture, de la Transition écologique et de la Santé, « est incomplète et manque de visibilité ». Enfin, il manque « un réel chef de projet » pour piloter à l'échelle d'une année l'application d'Ecophyto. Une réduction de la consommation des PPP n'en demeure pas moins possible. Pour remettre la France dans les clous, le rapport préconise de « définir une nouvelle trajectoire à dix ans de réduction des PPP cohérente avec la nouvelle politique agricole commune ». Celle-ci démarrant en 2023, il ne reste même plus un an pour s'y mettre.
Comment le secteur de l’hôtellerie peut-il tirer profit des NFT ? –
Selon Hotel Mogel, le marché de l’hospitality pourrait facilement tirer profit de l’explosion des NFT. Après avoir conquis le marché de l’art, les « jetons non fongibles » permettraient aux hôteliers de créer des expériences uniques pour les clients. Pour rappel, chaque NFT détient un accès unique, une sorte de numéro d’immatriculation, et une valeur calculée sur la base de crypto-monnaie. Le premier cas d’usage pour les hôteliers concernerait l’expérience augmentée. Grâce aux NFT, le professionnel proposerait à ses clients des offres exclusives où ces derniers pourraient avoir accès à des avantages spéciaux après un séjour dans l’établissement. « La nature exacte de ces avantages dépend de la marque, mais il peut s’agir d’un accès à une communauté en ligne réservée aux membres, d’un accès à des salons privés dans le monde réel, d’un surclassement gratuit de chambres, de navettes d’aéroport gratuites pour tous les futurs séjours dans n’importe quel endroit ou un accès anticipé aux futurs lancements de produits » étaye Hotel Mogel. Ces avantages pourraient donc être virtuels comme réels. Mais pourquoi miser sur la blockchain ou les NFT quand un logiciel de suivi des programmes de fidélité ou que le profil d’un invité pourrait suffire ? Selon le cabinet de consulting, l’intérêt se trouve dans les places de marché. En effet, l’avantage du NFT est qu’il donne au propriétaire la possibilité d’acheter ou de revendre au plus offrant cet accès privilégié. Cette « vente aux enchères » créer de la valeur et peut permettre de fidéliser ou séduire un nouveau type de clientèle à la recherche d’expériences exclusives et ponctuelles. De même, la production de « jumeau numérique » consiste à reproduire en ligne une réplique identique à quelque chose qui existe déjà. A l’heure où le metavers transforme notre rapport à la réalité virtuelle, les NFT permettraient aux hôteliers d’introduire les crypto-monnaies comme moyen d’échange ou de paiement et le concept de propriété numérique pour des séjours. Ils permettraient ainsi d’obtenir des biens virtuels, un accès à des évènements virtuels, etc. Enfin, les NFT pourraient servir à mettre en place des programmes spéciaux à l’intention de personnes fortunées. Exemple : contre un million de dollars, le client aura accès à n’importe quelle chambre ou suite durant ses séjours au sein des hôtels du même groupe et ce pour une durée illimitée. Le e-contrat permettrait, entre autre, de délivrer des Pass exclusifs à partir d’un certain montant et ainsi réinvestir ces fonds dans les hôtels et en améliorer les services.
Apple réfléchit à vendre ses iPhones par abonnement
Bonne nouvelle pour les fans d'Apple : acheter le dernier iPhone pourrait bientôt faire un peu moins mal au porte-monnaie. Selon l'agence Bloomberg, la firme à la pomme réfléchit en effet à vendre son smartphone-star, et d'autres produits comme les iPad, par abonnement. Plutôt que de payer d'un coup pour le produit, les clients loueraient l'appareil et paieraient une certaine somme tous les mois, Apple restant propriétaire du matériel. Cette offre pourrait voir le jour d'ici la fin de l'année, ou en 2023. Il s'agirait dans tous les cas d'un vrai changement de stratégie pour le groupe de Tim Cook. Jusqu'à présent, seuls ses services, comme Apple TV + (son offre de vidéo à la demande) ou Apple Music, étaient vendus par abonnement. Les iPhones et tout son « hardware » (iPad, iMac…) en revanche continuaient d'être vendus au prix fort. Et malgré certaines initiatives de la part d'Apple pour étaler le paiement dans le temps, le subventionnement des iPhones était surtout assuré par les opérateurs télécoms dans le cadre de leurs offres.
Usbek & Rica – Combinaison d’agent RATP à 90 euros : jusqu’où ira la marchandisation de l’histoire ?
Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils pourraient poser pour la dernière campagne de pub de Jacquemus ou Balenciaga si un (gros) détail ne venait troubler le regard : ces quatre incarnations du hipster posent nonchalamment… dans une station du métro parisien. Et pour cause : ils portent sur eux des vêtements estampillés « RATP » imaginés à l’occasion de l’anniversaire des 70 ans de la maison par Weematch, une agence de conseil en objets publicitaires et merchandising. Dans cette collection, on trouve notamment une véritable combinaison d’agent RATP, accessible pour la somme pas si anecdotique de 89 euros, ou même la veste des conducteurs du métro parisien (65 euros). Et figurez-vous que ces pièces fleurant bon la glamourisation du prolétariat se vendent comme des petits pains. Après avoir eu le droit à son spot aux Galeries Lafayette, à Paris, la « boutique RATP » dispose désormais de son stand au BHV, en plein cœur du très chic quartier du Marais. Vous me direz : rien de très neuf sous le soleil. Après le carton du bleu ouvrier vendu des sommes exorbitantes par les marques les plus branchées du made in France ou les baskets Lidl s’arrachant à prix d’or aux enchères sur eBay, il était finalement assez logique que nos chers agents RATP – qui pourtant ne sont pas particulièrement populaires lorsqu’ils se mettent en grève pour réclamer, enfin, une rémunération digne de ce nom – fassent l’objet d’une « premiumisation » involontaire. Prochaine étape : pourquoi pas le lancement d’une collection de goodies Deliveroo – après tout, l’entreprise, en plein procès, a besoin de redorer son image de marque en ce moment – une collection qui vous permettrait, cher lecteur, d’acquérir, par exemple, le sac à dos des derniers de cordée qui vous livrent votre Bò bún hebdomadaire ? Mais je ne voudrais pas donner de nouvelles idées aux marketeurs en tous genres qui surfent sur notre quête éperdue d’authenticité pour marchandiser ce qui fût, autrefois, un marqueur identitaire puissant pour toute une classe sociale.
L’industrie allemande rattrapée par la géopolitique
La guerre en Ukraine a rappelé à l’Allemagne le risque posé par la dépendance économique vis-à-vis d’Etats non démocratiques. L’exposition à la Chine pourrait devenir son talon d’Achille. « Nous vivons un changement d’époque. Cela signifie que le monde d’après n’est plus le même que le monde d’avant. Au fond, il s’agit de savoir si la force peut transgresser le droit. » Le discours d’Olaf Scholz, lors de la session historique au Bundestag, le 27 février 2022, marque une révolution dans l’approche qu’a l’Allemagne de sa politique extérieure. Contraint par l’intervention russe en Ukraine, le chancelier social-démocrate a opéré un renversement des principes qui guidaient l’Allemagne depuis la fin de la seconde guerre mondiale : le pays a compris qu’il ne pouvait plus compter sur le droit et l’interdépendance économique entre Etats pour garantir la paix et la stabilité. C’est aussi une rupture pour le moteur de la quatrième économie du monde. Longtemps, la doctrine du « Wandel durch Handel » (le changement par le commerce) avait tenté de réconcilier ces deux approches : le pays était convaincu qu’en entretenant des relations commerciales étroites avec les pays non démocratiques ces derniers finiraient par prendre le chemin de la libéralisation et de la démocratie. Cette posture était d’autant plus confortable que l’Allemagne a largement profité économiquement du « dividende de la paix », une relative stabilité géopolitique, ces vingt dernières années. L’offensive de la Russie, principal fournisseur de gaz du pays, au mépris du droit international, a fait sortir la quatrième économie du monde d’une naïveté géopolitique devenue intenable.
Créer une marque à l’heure du Web3 : les leçons de Doodles
Posséder un des 10 000 Doodles ouvre surtout les portes d’une communauté engagée, qui participe activement à la construction de la marque Doodles et en assure la promotion. Une “Doodlebank”, dotée de plus de 5 millions de dollars, est destinée à financer différents projets qui participent à la construction de la marque. ”C’est la communauté qui a voté pour venir à SXSW et créer une expérience ici. Elle est aussi consultée pour les choix liés à l’élargissement de l’équipe. Mais cette DoodleBank sert également à financer des projets en soutien à l’Ukraine,” expliquait Evan Keast lors d’une table ronde au festival SXSW. Un pop-up pour incarner physiquement sa marque Mission réussie : à deux pas du Convention Center d’Austin, le pop-up Doodles a attiré les foules et marqué les esprits. Dans cet espace coloré, la marque jusqu’alors 100% digitale a pu s’incarner physiquement et étendre son univers graphique, avec des figurines, des animations et des surprises. Cet événement lui a aussi permis de nouer ses premiers partenariats – avec le fabricant de peintures BEHR et la solution e-commerce Shopify. De quoi gagner en crédibilité. Les propriétaires de Doodles avaient quant à eux accès à une expérience privilégiée, valorisant leur statut de membre de la communauté : entrée VIP, soirée privée, animations exclusives… et possibilité d’acheter des objets réservés aux membres. Pour ses développements futurs, les fondateurs de Doodles misent en effet sur le merchandising, avec la vente de figurines, casquettes, t-shirts et autres objets, que les visiteurs s’arrachaient à la sortie du pop-up. Il faut dire que ces produits dérivés sont plus abordables que les 10 000 NFTs, qui s’échangent désormais autour de 30 000€ pièce… Et pas question d’émettre de nouveaux NFTs, pour ne pas diluer la valeur de la collection initiale. Pour élargir le reach de Doodles, le merchandising semble donc être la solution idéale. Merchandising, produits dérivés et licensing Sur ce terrain aussi, la marque va pouvoir s’appuyer sur sa communauté pour décupler sa présence. Les propriétaires de NFTs peuvent en effet utiliser leur mascotte pour créer leurs propres produits dérivés, mais avec une limite de 100 000$ de revenus… « Le futur des marques, c’est que les gens aient leur mot à dire et soient intéressés à son succès, » estime le co-fondateur de Doodles. Pour l’avenir, les fondateurs de Doodles envisagent un modèle de place de marché dans lequel ils prendraient une commission sur les ventes des différentes créations issues de leur projet. D’ores et déjà une marque sœur a vu le jour, à partir d’une blague entre membres de la communauté : Noodles. Comme son nom l’indique, celle-ci vend des nouilles. D’autres développements plus structurants sont prévus, dans le divertissement ou l’événementiel, notamment. Toujours en impliquant la communauté dans les choix stratégiques. “La communauté a son mot à dire dans la construction de la marque, et c’est comme ça que les marques seront créées dans le futur,” prédit Evan Keast.
Apple Co-Founder Steve Wozniak Expects Bitcoin to Hit $100K — Says ‘I Just Really Feel It From All of the Interest’ – Featured
Steve Wozniak’s Bitcoin Price Prediction Apple co-founder Steve Wozniak shared his view on cryptocurrency in an interview on the Wild Ride with Steve-O podcast, published last week. He began by sharing his bitcoin investment experience. “I bought a bunch of bitcoin at the start to say how do you play with this new thing? How do you buy something online? I conquered that. How do you buy things in other countries, and how would you pay for a donut in another country? How do you find an ATM that works on your bitcoin? I want to experiment and learn it all,” the Apple co-founder described, adding: And then bitcoin went way up. Well, I got scared and I sold all my bitcoin except one bitcoin. Wozniak explained that his purpose is “to have enough to play with, experiment with, but not make money on.” However, “two times it’s gone way up and made money,” he noted. The Apple co-founder proceeded to make a prediction about the price of bitcoin: Just recently I think bitcoin is going to go to $100,000. He explained: “I just don’t know where you get that feeling. I can’t put any mathematics to it. I just really feel it from all of the interest. The interest in crypto is so high.” Wozniak further revealed that he recently “put a bunch of money” into an online wallet at the Nasdaq-listed crypto exchange Coinbase. “Pretty much, it’s sitting right where it was right now. [It] went way up, it doubled, and then it halved again,” he shared. While the Apple co-founder has some money in bitcoin, he explained that he’s not an investor. “I don’t invest,” he said. “I’ve never invested in stocks in my life. I’ve never used Apple Stock on the iPhone. Ever. Because why? It goes to my happiness formula.” He opined: I found that my head gets to a peaceful spot where it’s not worrying about everything being up and down, up and down, up and down like day traders. Wozniak has said several good things about bitcoin in the past. Last week, he said Bitcoin is the only cryptocurrency that is “pure gold mathematics.” In July last year, he said Bitcoin is a “mathematical miracle.”
GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.
Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.