HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Las Vegas : le plus grand salon mondial de la tech ouvre, en pleine flambée de Covid

By |January 3rd, 2022|Categories: Scoop.it|

L’édition 2022 du Consumer Electronics Show (CES) ouvre ses portes cette semaine à Las Vegas, en pleine flambée d’une pandémie qui a dopé le secteur mais jette une ombre sur le salon annuel le plus connu de l’électronique grand public. Amazon, Microsoft, Google, Intel, BMW, General Motors… Une flopée d’entreprises ont annulé ou fortement réduit leur présence sur place alors que les infections au Covid-19 liées au variant Omicron bondissent partout dans le monde. Les organisateurs assurent, eux, que tous les protocoles sanitaires sont en place pour accueillir les dizaines des milliers de personnes attendues. Le nombre d’exposants, environ 2 200, est déjà réduit de moitié par rapport à la dernière édition en présentiel du salon, il y a deux ans, font-ils valoir. Les masques et les preuves de vaccinations sont obligatoires. Ils ont quand même pris la décision de réduire d’une journée la durée du salon, qui se tiendra de ce mercredi 5 janvier à vendredi 7 janvier. « Nous sommes convaincus que l’événement, y compris dans le respect des distances appropriées, peut être utile et productif pour les participants et les exposants », ont souligné les organisateurs. Certains experts appellent toutefois à la prudence, et éventuellement à des tests quotidiens, dans la mesure où certains participants n’appliqueront probablement pas strictement les mesures recommandées.

Au CES de Las Vegas, une bague intelligente et une webcam pour surveiller sa santé

By |January 3rd, 2022|Categories: Scoop.it|

En pleine nouvelle vague de Covid, les technologies de santé sont à l'honneur au CES de Las Vegas. Deux start-up françaises veulent aider les utilisateurs à mesurer quelques indicateurs clés, dont le rythme cardiaque, l'oxygénation du sang ou encore la fréquence respiratoire. Elles misent pour cela sur deux technologies complètement différentes. D'un côté, Circular a élaboré une « bague intelligente, dotée de biocapteurs et connectée à une appli » pour mesurer l'oxygénation du sang, le rythme cardiaque ou encore détecter des problèmes respiratoires comme l'apnée du sommeil. La bague, qui pèse 4 grammes, disposerait d'une autonomie de quatre jours après une heure seulement de recharge de la batterie. Sport et sommeil « Nous voulons un objet qui n'est pas invasif, qu'on peut garder sur soi-même la nuit, ce qui est indispensable pour détecter l'apnée du sommeil », déclare l'un des cofondateurs, Amaury Kosman, au magazine « Challenges » . « La bague sera vendue 59 euros, avec un abonnement de 15 euros par mois pour avoir accès à l'analyse des données. » L'application doit permettre d'enregistrer et d'analyser ses performances sportives, ainsi que la qualité de son sommeil. Elle comportera un assistant personnalisé, baptisé « Kira », qui fera des recommandations grâce à l'intelligence artificielle. La start-up a été sélectionnée par Business France parmi les 24 jeunes pousses françaises les plus prometteuses au CES. CES de Las Vegas : Omicron joue les trouble-fêtes Dans un premier temps, la bague sera vendue directement au consommateur final, mais elle pourrait aussi intéresser des assurances, des cliniques ou des maisons de retraite qui veulent assurer un suivi des patients. Les bagues ne sont pas encore disponibles à la vente, mais il est possible de les précommander sur le site de Circular. Une webcam comme thermomètre Quantic est une start-up parisienne qui veut mesurer des indicateurs similaires, avec une méthode radicalement différente. Elle promet de « transformer n'importe quelle caméra en un appareil médical » grâce à son « expertise médicale, combinée à la physique, un traitement d'image avancé et l'intelligence artificielle ». Concrètement, la jeune pousse utilise une technologie baptisée « rPPG », qui permet de « mesurer le taux d'absorption de la lumière par le sang qui circule sous le visage », écrit l'entreprise dans un communiqué. Ce taux « permet de déduire des constantes physiologiques comme la pression sanguine, le pouls, la fréquence respiratoire, la saturation en oxygène du sang ou encore l'arythmie ». ENQUETE - Au coeur de la Biotech Valley de Lille La start-up envisage, pour l'instant, deux usages possibles pour sa technologie. D'une part, les médecins pourraient s'en servir pour rendre plus précises leurs consultations à distance. De l'autre, des lieux publics comme des Ehpad, des salles de spectacles, des gares ou des aéroports pourraient s'en servir pour contrôler la température et l'état de santé des utilisateurs.

Apple vs Facebook : un duel de titan à 4.000 milliards de dollars dans le métavers

By |January 3rd, 2022|Categories: Scoop.it|

C'est le futur match des titans dans la tech : Apple vs Facebook sur le ring du métavers, soit un monde virtuel où tout un chacun peut mener une seconde vie parallèle via un avatar. Un duel entre deux géants qui pèsent, en cumulé, près de 4.000 milliards de dollars en Bourse et ne veulent pas être balayés par la prochaine révolution technologique. Au sein du club sélect des Gafam : la firme à la pomme et la société de Menlo Park ont pris les devants. Chacune dans son style caractéristique. Facebook a débarqué comme un tank dans un magasin de porcelaine. Fin octobre, le groupe de Mark Zuckerberg a annoncé que son empire (se rebaptisant Meta au passage) allait désormais mettre le cap sur le métavers - que le multimilliardaire de 37 ans pronostique être la « relève de l'internet mobile » -, et que ses dépenses d'investissement dédiées allaient dépasser les 10 milliards de dollars dès… 2021. Et cette pluie de dollars va s'intensifier dans les années à venir. Pour devenir le métavers de référence avec son « Horizon Worlds », le mastodonte du « social » va s'appuyer sur ses points forts. En premier lieu, son bassin d'audience sans équivalent dans le monde avec près de 3 milliards d'utilisateurs actifs mensuels à l'une de ses applications : Facebook, Messenger, Instagram, WhatsApp. Deuxième atout : son casque en réalité virtuelle (VR) Oculus qui domine outrageusement le secteur, encore balbutiant, avec près de 75 % de parts de marché, selon IDC. Un produit qui est destiné à être la porte d'entrée du métavers de Facebook ayant été ouvert mi-décembre en Amérique du Nord. Apple, le maître du temps Pour l'heure, les signaux faibles sont positifs pour « Horizon Worlds ». A Noël, l'application la plus téléchargée aux Etats-Unis, (sur iPhone…) était celle permettant d'utiliser le casque VR Quest 2 (vendu à partir de 350 euros) de Facebook. Pour pousser son avantage, la firme planche sur un nouveau produit en réalité mixte (mixant VR et réalité augmentée) qui devrait voir le jour en 2022. Métavers : Paris Hilton lance son business dans le jeu vidéo « Roblox » Valorisé 9 milliards de dollars, l'éditeur du jeu vidéo « Pokémon Go » mise sur le métavers Comme à l'accoutumée, Apple avance, lui, ses pions discrètement. Son patron, Tim Cook, se refuse même à parler de métavers. « Je me tiens éloigné des buzzwords. Nous appelons juste cela réalité augmentée (AR), a-t-il confié au « Time » en septembre . Mais je suis super enthousiaste ». Il n'est pas le seul. Le monde de la tech attend le lancement d'un produit d'envergure depuis 2014. Selon plusieurs analystes bien informés de la firme, un casque combinant AR et VR devrait être commercialisé à la fin de l'année, voire en 2023. Celui-ci est attendu à près de 3.000 dollars, d'après « The Information » .  Bien trop tard (et trop cher) par rapport à Facebook ? Rien n'est moins sûr. Maître du temps grâce à son aura marketing hors-norme, Apple est coutumier du fait ; arriver sur un secteur avec un léger décalage temporaire, et des prix plus élevés, ne l'a jamais empêché d'en devenir le leader. Surtout qu'Apple a, lui, pour ADN le hardware. « Apple dispose aussi d'un réseau de distribution très puissant qui lui permet d'écouler des centaines de millions d'iPhone par an. A l'inverse, Facebook n'a pas l'habitude de gérer d'immenses volumes de produits, note Alexandre Mahé, associé au cabinet de conseil Fabernovel. Et rien ne dit que le casque sera le seul point d'entrée du métavers ou des multivers qui peuvent être en 2D ou en 3D. Cela passera peut-être aussi par le smartphone, l'ordinateur, la tablette, etc ». Des marchés où Apple est déjà très bien implanté. Sans compter que des lunettes connectées seraient aussi dans les cartons du groupe. Pas forcément un duel Mais tout ne se jouera pas uniquement sur l'aspect produit. Pour se distinguer de Facebook, Apple va pouvoir jouer sur sa posture très travaillée de chevalier blanc de la vie privée. Cet élément nécessairement clé, pour faire basculer tout un chacun dans un métavers, fait cruellement défaut à la firme de « Zuckie », dont l'image a été passablement écornée par le scandale « Cambridge Analytica » ou encore celui plus récent des « Facebook Files » . « Facebook a pris un temps d'avance en termes de communication car ils doivent convaincre le grand public de leur projet, mais aussi des partenaires tiers de travailler avec eux pour étoffer leur monde virtuel, souligne Alexandre Mahé. De son côté, Apple a su bâtir un immense écosystème de développeurs avec lequel ils vont pouvoir s'appuyer immédiatement pour construire leur métavers ». La présentation officielle du casque d'Apple devrait ainsi se dérouler en juin prochain lors de la WWDC, la traditionnelle conférence annuelle de sa communauté de développeurs. Rien d'un hasard.

L’héritage pour tous, une idée qui fait son chemin en Allemagne

By |December 30th, 2021|Categories: Scoop.it|

L'héritage pour tous ! Afin de réduire les inégalités en Allemagne, l'institut d'étude économique de Berlin, la DIW , a une méthode radicale : donner un capital de 20.000 euros à tous les jeunes de plus de 18 ans pour se constituer un patrimoine de départ. Cette distribution générale coûterait à l'Etat environ 15 milliards par an, évalue l'économiste Stefan Bach. La mesure serait financée en taxant les grandes fortunes et l'héritage. Il ne s'agit toutefois pas d'un chèque en blanc pour les quelque 750.000 jeunes concernés chaque année. « L'héritage pour tous » serait assorti d'objectifs, comme le financement d'une formation ou la création d'entreprise, ou alloué sous forme de « crédits vie » qui pourraient aussi couvrir la prise en charge d'enfants ou de personnes âgées. Cette nouvelle version du revenu universel se veut donc provocatrice puisque la coalition dirigée par le chancelier Olaf Scholz n'est pas parvenue à un accord pour réinstaurer un impôt sur la fortune, bloqué par l'opposition ferme des libéraux du FDP . En déclin depuis les années soixante-dix, l'impôt sur les grandes fortunes a été suspendu en 1997 et ne représente plus que 1,1 % du total des recettes fiscales allemandes.

L’euro fête ses 20 ans et rêve toujours de concurrencer le dollar

By |December 30th, 2021|Categories: Scoop.it|

Mais deux décennies plus tard, le dollar règne toujours en maître comme la devise la plus sûre du monde. Quand l’économie mondiale s’est retrouvée à l’arrêt avec la pandémie de Covid-19, les investisseurs se sont empressés de convertir leurs actifs en dollars, faisant grimper le billet vert. Plus de 2 100 milliards de dollars sont aujourd’hui en circulation et environ 60 % des réserves de change des banques centrales sont libellées en dollars. Pour l’euro, cette part est d’environ 20 %, selon la Banque centrale européenne (BCE). Mais même si la devise européenne ne menace en rien l’hégémonie du dollar, elle est devenue un concurrent respectable. SUR LE MÊME SUJET L'euro atteint son niveau le plus haut face au dollar depuis janvier 2015 L'euro a dépassé mardi le seuil de 1,20 dollar pour la première fois depuis janvier 2015, la croissance dynamique en zone euro contrastant avec des inquiétudes autour des Etats-Unis. L’euro en péril L’euro est le fruit d’un compromis douloureux entre l’Allemagne, qui a accepté de renoncer au deutschemark, symbole de son redressement d’après-guerre, en échange du soutien de la France à la réunification du pays après la chute du mur de Berlin. Au départ, l’euro s’est inspiré du mark dont la priorité était la stabilité dans une Allemagne hantée par les grandes crises inflationnistes des années 1920 et 1970. À l’époque, faire de l’euro une devise internationale de premier plan « a pu être l’ambition de la France, mais certainement pas celle des Allemands », estime Guntram Wolff, directeur du centre de réflexion Bruegel basé à Bruxelles. « Quand la BCE a commencé à fonctionner, elle s’est largement inspirée du modèle de la Bundesbank, en restant neutre sur cette question », explique l’économiste. Mais quels qu’aient été les desseins des uns et des autres, le rêve d’une devise leader s’est fracassé dix ans plus tard sur la crise de la dette de la zone euro avec une monnaie européenne en lutte pour sa survie. Effet Trump L’idée de faire de l’euro un outil de politique économique puissant au service du Vieux Continent a fait son retour avec l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche. Quand les États-Unis se sont retirés en 2018 de l’accord sur le nucléaire iranien, rétablissant leurs sanctions contre Téhéran, les sociétés européennes qui avaient investi en Iran se sont retrouvées sous la menace de représailles américaines. L’UE a alors imaginé un mécanisme pour qu’elles puissent y échapper mais les investisseurs ont reculé par peur de s’exposer aux foudres de Washington. Plusieurs pays membres, dont la France, ont alors exigé de relancer le débat sur le rôle géopolitique de la monnaie européenne mais sans grand résultat. Divergences Depuis le départ de Trump, la question a quelque peu perdu de son intérêt et dans tous les cas « quand vous parlez du rôle international de l’euro, vous parlez de tout et de rien à la fois », souligne un responsable européen au fait du dossier. « Tout le monde est d’accord pour que l’euro joue un plus grand rôle sur la scène mondiale, mais il y a des divergences sur la façon d’y parvenir », explique-t-il. Et un élément crucial fait défaut : l’équivalent en euros des bons du Trésor américain, devenus depuis la Deuxième Guerre mondiale la valeur refuge des investisseurs en cas de turbulences sur les marchés. Pour Guntram Wolff cependant, la clé d’un succès de l’euro est avant tout lié à la croissance économique. « Si vous avez une économie dynamique, elle attire les investissements en Europe, et l’euro se retrouve renforcé. »

Quelle hybridation pour le tourisme ? –

By |December 30th, 2021|Categories: Scoop.it|

Le point commun entre les notions de glamping, de bleisure ou de workation ? Des concepts hybrides qui inondent le secteur du tourisme. À travers la figure du centaure, Gabrielle Halpern, docteure en philosophie précise que cet être hybride ne répondra pas à la manière d’un humain, ni d’un cheval mais avec la personnalité d’un centaure. Qu’en est-il de ces nouvelles pratiques touristiques à mi-chemin entre deux concepts ? Nous verrons dans cette chronique comment les offres hybrides se multiplient pour reconfigurer le secteur Le secteur touristique s’est construit sur un assemblage de prestations. Lorsque Thomas Cook propose en 1841 ses premiers voyages, c’est pour « mettre le chemin de fer au service de la lutte contre l’alcoolisme en menant les ouvriers anglais à la campagne » (Boyer, 1996). Il assemble une offre de transport et une offre de visite tout en basculant le profil de l’ouvrier à celui du touriste. Par la suite, le positionnement de l’offre s’est construit par juxtaposition des activités du tourisme (déplacement, nuitée) avec des motivations (scientifique, culturelle, gastronomique) ou des pratiques (sportive, itinérante, balnéaire). Ainsi, loger chez l’habitant fusionne le quotidien de l’hôte avec la nuitée et le petit-déjeuner des voyageurs ; l’agritourisme cumule l’activité journalière des producteurs avec la découverte d’animations rurales pour les amateurs ; et le tourisme régénératif co-construit une vision durable et collaborative du secteur. Dans ce sens, les offres se croisent et jouent avec les positionnements pour multiplier et réinventer les expériences touristiques. Rencontre des pratiques ou hybridation des concepts Les concepts hybrides n’ont cessé d’apparaître pour révéler des tendances et caractériser des dynamiques marginales, surprenantes ou insolites. Le plus populaire reste l’émergence du Glamping (glamour + camping) qui réinvente les espaces d’hébergements avec le paradoxe du confort et du lieu atypique (roulotte, tipi, bus, etc.). Pour les voyageurs professionnels, c’est la tendance du Bleisure qui se démarque (business + leisure) en profitant de ses déplacements pour visiter les destinations. La crise sanitaire remet en question l’intérêt et l’importance réelle de ces voyages d’affaires mais accélère aussi l’émergence de nouveaux concepts : le Workation (work + vacation) soit travailler en voyageant, ou le Staycation (stay + vacation) pour revisiter les destinations de proximité. Ainsi les pratiques se fondent et l’hybridation est devenue un moyen de valoriser de nouveaux comportements, en marge des pratiques habituelles tout en restant parfaitement en accord avec le désir d’individualité et d’originalité du voyageur contemporain. Le Bleisure, hybridation entre « business » et « leisure » Des offres hybrides pour recomposer le secteur La plupart des composantes du secteur sont concernées par cette hybridation. Présentées ici par domaines d’activités, les initiatives n’hésitent pas à fusionner les offres d’hébergements avec celles de loisirs tout en incluant des gouvernances agiles et innovantes. Hébergements : Thierry Maillet identifie quatre vagues d’hybridations dans le secteur hôtelier. D’abord dans les années 1990 lorsque des résidences de tourisme (longue durées) ont cumulé une activité d’hôtellerie (courte durée) avec des services hôteliers (séminaires, spas, etc.). Ensuite avec l’arrivée de hôtels lifestyle. Puis avec un délitement des frontières entre hôtels et auberges de jeunesse et enfin avec une dernière vague, associée au coliving et au coworking. À travers le livre de tendances « Hybrides» proposé par les étudiants de l’IEFT (2021), c’est l’identité qui est questionnée dans sa capacité à pouvoir construire des passerelles entre des expériences immersives et une offre traditionnelle d’hébergement. « Les désirs et préoccupations des touristes évoluent, d’un simple attrait pour la mode, à des réflexions plus engagées autour de la cause animale ou du respect des destinations visitées. Il faut repenser les modèles, se diversifier et sortir d’une simple offre d’hébergement ». Transports : Ainsi, les lieux comme les gare se réinventent avec des changements de vocations qui tendent vers la multifonctionnalité : hôtel, galerie d’art, bureaux, etc. (Bellerose, 2016). Dans les transports, la notion d’hybride se caractérise surtout par une volonté de réduire l’impact environnemental causé par l’avion ou le train. Pour Gabrielle Halpern, une voiture hybride n’est qu’un assemblage de deux moteurs alternatifs mais ne peut pas être caractérisé réellement d’hybride. Pour l’être, la mobilité doit se réinventer à la manière de l’Hyperloop, de la voiture multifonction ou en questionnant les déplacements pour développer les transports de demain . Espaces : Aujourd’hui les frontières des espaces physiques et virtuels sont imbriquées (Neuburger & al, 2018). La perception d’une destination dépend de sa viralité sur les réseaux sociaux plus que des frontières administratives qui l’enferment. L’expérience touristique devient phygital (physique + digital) et reconfigure l’espace touristique selon la vision du voyageur et à travers sa représentation virtuelle. C’est cette même notion qui semble constituer l’horizon du secteur évènementiel. Bien que les rassemblements physiques restent essentiels pour rapprocher les acteurs, le digital se positionne comme un complément d’activité qui suppose une évolution des évènements traditionnels. Gouvernance : la gouvernance du tourisme traduit la manière dont est gérée l’activité sur les destinations. Les organismes institutionnels ne sont pas les seuls concernés puisqu’elle implique toutes les parties prenantes de la destination. Les secteurs se rencontrent (partenariat public-privé) et les dynamiques s’intensifient (incubateurs, tiers lieux, etc.). Cette gouvernance devient aussi hybride avec le développement des clusters qui tentent de valoriser un patrimoine touristique en mettant en réseau les acteurs qu’ils soient publics, privés, académiques, résidents, touristiques ou non (Fabry & Zeghni, 2013). En parallèle, le tourisme devient transversal et les institutions du tourisme disparaissent au profit d’agences d’attractivités plus globales. Ainsi les organismes fusionnent et se réinventent pour questionner la meilleure façon de concevoir l’activité touristique. Pour Wan & Bramwell (2015), cette recherche d’hybridité dans les rapports entre acteurs reste essentielle pour contribuer au développement d’une stratégie efficace et efficiente. Une hybridation pour un renouvellement de l’offre Pour véritablement concevoir une société hybride, il faut repenser les lieux de manière multi-usage, multi-service et multi-générationnelle (Halpern, Be Smart, 2020). Les Jeux Olympiques montrent bien les limites d’un développement ponctuel des activités et des méfaits causés pour les environnements, pour l’économie et pour la pérennité des structures. De même, l’exemple du surtourisme montre à quel point l’inclusion des habitants est essentielle pour le développement d’une destination équilibrée. L’hybridation du tourisme se révèlera donc par la jointure des actions réellement bénéfiques pour les habitants, les résidents et les destinations. En construisant des nouveaux concepts, c’est concevoir le secteur en dehors des silos et proposer un renouvellement constant des offres touristiques.

La révolution de la fusion : une percée technologique utilisable pour la planète

By |December 30th, 2021|Categories: Scoop.it|

La fusion est présentée par les scientifiques américains à l’origine de l’expérience comme l’énergie du futur. Elle serait une avancée majeure, la plus importante en 50 ans. Peut-être donc, une solution pour la planète. Imaginez un monde où non seulement le pétrole n’a plus d’intérêt, mais où les centrales nucléaires aussi sont obsolètes. Et même où le solaire, l’éolien sont déjà dépassés. Ce monde est en train d’être inventé dans l’un des plus prestigieux temples de la recherche scientifique, le Massachusetts Institute of Technology, près de Boston. Le physicien Dennis Whyte nous fait entrer avec son collègue dans ce hangar-laboratoire à l’accès contrôlé, où s’invente l’énergie du futur, la fusion, celle qui pourrait remplacer toutes les autres. Déploiement dans les années 2030 "Ce qu’on voit ici, c’est une percée technologique qui va permettre à la fusion d’être une énergie utilisable pour l’humanité, bien plus tôt que prévu", explique Dennis Whyte, directeur du Plasma science and fusion center, MIT (Etats-Unis). Une jeune génération de brillants chercheurs a trouvé de nouvelles pistes, et monté une start-up associée à l’université pour les mettre en application. Dans les prochaines années, les scientifiques et les ingénieurs devraient mettre au point les premières centrales à fusion, qui feront, disent-ils, la taille d’un terrain de tennis. Leur déploiement dans le monde pourrait commencer dès la prochaine décennie, dans les années 2030.

Métavers : le géant de l’internet chinois, Baidu et Apple se lancent dans la course aux mondes virtuels

By |December 30th, 2021|Categories: Scoop.it|

Baidu, un monde à grande échelle Le géant chinois de l’internet Baidu a lancé lundi 28 décembre, dans son pays l’une des premières applications de « métavers », ce monde parallèle virtuel considéré comme le prochain grand saut dans l’évolution d’internet. Baidu, surnommé le Google chinois, a fait lundi ses premiers pas dans le métavers lors d’une conférence « métaverselle » en présence de son patron Robin Li, face à un public d’avatars. SUR LE MÊME SUJET TikTok, WeChat, ByteDance : la guerre froide sino-américaine 2.0 s'intensifie Les mesures radicales prises à l’encontre des applications TikTok et WeChat aux États-Unis passent mal auprès des Chinois qui craignent des répercutions sur leur vie quotidienne et attendent la riposte des autorités L’événement coïncidait avec le lancement par le groupe d’une application de métavers. Baptisée XiRang («Terre d’espoir »), elle permet de créer un avatar et d’interagir avec d’autres utilisateurs dans un monde en 3D. L’application est accessible sur téléphone portable, ordinateur ou casques de réalité virtuelle. Sur XiRang, les utilisateurs sont libres de leurs mouvements au milieu de faux décors naturels ou d’une ville fictive. Les géants chinois du numérique n’entendent pas rester sur la touche du métavers. SUR LE MÊME SUJET Pour se protéger, Nike entre déjà dans le Métavers Télécharger, et surtout acheter une paire de Nike en 3D dans le Métavers ? Si ce n’est pas encore possible, la firme américaine s’y prépare très sérieusement en déposant une série de brevets. Apple, un métavers luxe Selon le journaliste américain de « Power On », Mark Gurman, Apple travaille sur un casque de réalité mixte. Le principe mêle réalité virtuelle et réalité augmentée. Là aussi, ce casque propose une immersion dans des environnements virtuels liés à une superposition de la réalité.

Une IA permet de voir l’invisible à l’intérieur des cellules

By |December 30th, 2021|Categories: Scoop.it|

Grâce à une intelligence artificielle, des chercheurs de l’Université de Californie à San Diego (États-Unis) ont réussi à dépasser les capacités des microscopes les plus puissants pour cartographier l’intérieur des cellules à un niveau jamais atteint auparavant. “La cellule est essentiellement une collection de machines moléculaires, imbriquées les unes dans les autres, résume Trey Ideker, professeur de bio-informatique dans cette université et auteur de l’étude parue dans Nature le 24 novembre 2021. Nous avons voulu regarder de près toutes ces structures de la cellule, y compris les molécules à l’intérieur de ces structures.” Pour le faire, leur intelligence artificielle (IA), nommée MuSIC (pour Multi-scale integrated cell ou cellule à plusieurs échelles intégrées) a combiné des données de microscopie et de biochimie afin de reconstituer toutes les structures protéiques à l’intérieur de la cellule.

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