Les premiers taxis sans chauffeur circulent en Chine
Une soixantaine de véhicules prennent et conduisent désormais de nombreux passagers dans les rues de Pékin, la capitale chinoise Tout cela est bien réel. À Yizhuang, banlieue sud de Pékin, environ 67 taxis blancs s’arrêtent au bord du trottoir pour prendre des passagers. Fait non négligeable, ils n’ont aucun conducteur. Ce jeudi 25 novembre, la capitale de la Chine a autorisé l’usage commercial des premiers taxis autonomes. Ils officient à une dizaine de kilomètres du centre-ville. Le principe est simple. La réservation se fait via un smartphone. À l’aide d’une application, les passagers indiquent le trajet qu’ils désirent effectuer. Ils sont ensuite récupérés par un véhicule truffé d’électronique et surmonté de capteurs et d’un radar tournoyant. Dans l’environnement parfois anarchique des rues de la capitale, le véhicule accélère, freine et prend les virages avec assurance. Future guerre commerciale ? Les passagers peuvent être acheminés vers 600 points fixes. Les voitures - de modèles SUV - ne peuvent transporter que deux passagers à la fois. Un humain doit toujours être assis à l’avant, au cas où. Il faudra sans doute encore des années avant que des voitures puissent circuler sans aucune intervention humaine, l’autonomie complète se heurtant à des obstacles techniques et juridiques considérables. Le feu vert accordé au géant chinois de l’internet Baidu et à la start-up Pony.ai, qui compte comme actionnaire le constructeur Toyota, est tout de même une avancée majeure. Un habitant de la ville doit débourser environ 2 yuans (moins de 30 centimes d’euros) pour une course de six kilomètres durant la période actuelle d’essai. C’est 19 fois moins cher qu’un taxi classique, pour lequel il faut payer environ 38 yuans. Les constructeurs nationaux et les géants du numérique rivalisent pour profiter de ce débouché. D’autres sociétés, comme AutoX, soutenu par le champion chinois du e-commerce Alibaba ou et Didi (le Uber de Chine) testent également des robots-taxis dans plusieurs villes de Chine.
IMF Warns El Salvador Against Using Bitcoin as Legal Tender After ‘Bitcoin City’ Announcement – Regulation
The International Monetary Fund (IMF) warned El Salvador on Monday that the country should not use bitcoin as legal tender, citing various risks associated with the cryptocurrency. El Salvador is the first country in the world to adopt bitcoin as legal tender alongside the U.S. dollar which it has used for two decades. The country’s bitcoin law went into effect in September. Furthermore, El Salvador has purchased 1,120 BTC, according to Salvadoran President Nayib Bukele. The IMF regularly undertakes Article IV missions to member countries to consult with government officials before they request to use its resources. The IMF explained that for El Salvador, “The adoption of bitcoin as legal tender, the regulation and supervision of bitcoin services providers, and e-wallet Chivo were also discussed.” In its “Staff Concluding Statement of the 2021 Article IV Mission” for El Salvador, the IMF detailed: Given bitcoin’s high price volatility, its use as a legal tender entails significant risks to consumer protection, financial integrity, and financial stability. Its use also gives rise to fiscal contingent liabilities. Because of those risks, bitcoin should not be used as a legal tender. The IMF proceeded to recommend “narrowing the scope of the bitcoin law” and urged El Salvador to strengthen “the regulation and supervision of the new payment ecosystem.” The recent statement from the IMF came one day after President Bukele announced a plan to build the world’s first bitcoin city powered by a volcano and financed by bitcoin bonds. He noted there would not be any taxes in the bitcoin city except for value-added tax (VAT). “The plans to issue sovereign bonds and use the proceeds to buy bitcoin and fund infrastructure plans announced on November 20, occurred after the technical work of the mission concluded, and were not discussed with the authorities,” the IMF clarified. Commenting on the IMF’s statement, Bukele said: Although we obviously do not agree on some things, such as the adoption of bitcoin, the analysis it makes of our country is interesting.
Régulation du Net : les Etats européens prêts à frapper fort
Prévenir plutôt que guérir Avec le DMA, l'Europe veut avant tout mieux prévenir en amont les abus qu'elle s'échine aujourd'hui à guérir en aval. Le texte définit une liste claire de pratiques déloyales, assorties d'obligations et de contraintes croissantes selon le poids des plateformes. Bruxelles se prépare aussi à contrôler plus sévèrement et plus vite les acquisitions des géants du Net, pour éviter qu'ils n'étouffent ainsi la concurrence. Les Etats ont peu modifié le texte mais pris soin de resserrer quelques boulons du projet initial, notamment en ouvrant la possibilité aux autorités nationales de concurrence de lancer elles-mêmes plus d'enquêtes pour mâcher le travail de la Commission. Le DMA enverra un message fort : les règles sont fixées par les législateurs, pas par les entreprises. Andreas Schwab Rapporteur du texte Les planètes s'alignent avec le Parlement, où les groupes politiques sont parvenus mardi à un compromis sur le DMA proche de celui des Etats. « Les seules règles actuelles ne peuvent pas traiter tous les problèmes posés par la capacité des géants du numérique à fixer des conditions leur permettant de se livrer à des pratiques déloyales. Le DMA exclura ces pratiques et enverra un message fort : les règles sont fixées par les législateurs, pas par les entreprises », s'y félicite le rapporteur du texte, Andreas Schwab (PPE, conservateurs). Liberté de parole Sur fond de divergences culturelles, les débats entre Etats sur le contrôle des contenus via le DSA ont été plus complexes. Ils ont vite exclu les options les plus radicales, comme un filtrage généralisé des publications, pour chercher, comme la Commission, un équilibre plus fin. Leur compromis impose bien le retrait obligatoire et rapide des contenus illégaux signalés par des tiers de confiance. ANALYSE - La régulation des Gafa face au piège irlandais Les Etats auront la main sur leur territoire mais ont pris soin de muscler aussi les pouvoirs de la Commission, pour agir contre les plateformes posant des problèmes récurrents dans plusieurs Etats membres. Bruxelles promet de les pousser alors à revoir leurs algorithmes. « La force du DSA est qu'on ne traite pas seulement du retrait au coup par coup des contenus illicites, mais qu'on s'attaque aussi à leur caractère systémique », explique un diplomate européen.
Les 6 tendances qui façonneront le tourisme de demain selon Amadeus
1ère tendance : Savourer le moment présent Selon l’étude, la crise sanitaire nous a fait réaliser ce qui compte vraiment. Elle nous a rendu nostalgique de la « vie d’avant » et notamment des grands projets de voyage. C’est en 2022 que pourrons enfin être réalisés ces rêves ou ces retrouvailles avec nos proches. Amadeus a constaté une augmentation conséquente des recherches de voyages vers des destinations ou des expériences « uniques », telles que le Machu Picchu avec les recherches de vols vers les villes péruviennes de Lima et de Cusco en hausse de près de 50 %. La Tanzanie connaît, elle, une hausse de 36% des recherches. 2e tendance : Le « Friendcation » Après une longue période d’enfermement et de restrictions due à la crise sanitaire, passer du temps avec ses amis n’a jamais été aussi important, selon Amadeus. C’est pourquoi des destinations connues pour attirer des bandes d’amis ont le vent en poupe. « Les recherches de voyages à Cancun ont plus que doublé d’une année à l’autre, et Hawaï a connu un pic d’intérêt similaire », renseigne l’étude. Les recherches pour des voyages à Las Vegas ont augmenté de 61 % et celles pour Carthagène, lieu de rencontres prisé entre amis en Colombie, a augmenté de plus de 200 %. 3e tendance : L’écotourisme « De sujet de conversation, l’’écotourisme va devenir une véritable tendance en 2022 », assure Amadeus. Mais il est difficile de concilier préoccupations environnementales avec envie de revanche sur les voyages. C’est pourquoi les voyageurs vont avoir davantage envie de donner du sens à leurs vacances, en y incluant par exemple une part de missions associatives au bénéfice des communautés sur place. Une récente enquête commandée par Amadeus révèle que 37 % des personnes interrogées pensent que les possibilités offertes aux voyageurs pour participer à la préservation des destinations touristiques aideront le secteur à devenir plus durable à long terme. Ils attendent également une plus grande disponibilité des modes de transport écologiques, tels que les avions et les trains électriques (41 %) et les technologies solaires ou éoliennes (35 %). A lire également : Tourisme durable, responsable, équitable… : de quoi parle-t-on ? A travers le monde, les initiatives se multiplient pour répondre à cette nouvelle attente des voyageurs. En Afrique du Sud, le groupe Mantis propose des programmes écotouristiques, Habitat for Humanity a développé les programmes « travel & build » et « global village » et Global Citizens Network a entamé une collaboration avec la réserve indienne de White Earth dans le Minnesota. Enfin, les données Amadeus révèlent que les recherches de voyages aux États-Unis vers l’éco-paradis du Costa Rica ont augmenté de 234 % par rapport à l’année précédente et, en Europe, l’Islande, pays neutre en carbone, a enregistré une hausse de 11 % de visites. 4e tendance : Le retour du voyage d’affaires Ces derniers mois ont demandé aux entreprises de revoir leur manière de travailler. Le télétravail n’a jamais eu autant de succès et certaines entreprises, comme Spotify, ont annoncé que leur personnel travaillera en permanence à domicile. « Les entreprises les plus avant-gardistes envisagent de regrouper les départements dans des lieux centraux, les journées de travail au bureau mettant davantage l’accent sur les éléments sociaux et la cohésion de l’équipe. Certaines entreprises commencent même à réserver des week-ends ou des journées à l’hôtel afin de réunir les employés. », explique Amadeus. A lire également : Quel est l’impact du télétravail sur le voyage d’affaires ? L’heure est donc aux retrouvailles entre collègues, plus qu’aux réunions Zoom. Les données d’Amadeus révèlent que la moitié des voyageurs se rendront pour affaires vers une destination nécessitant un vol dans le courant de l’année. A la fin de l’année 2021, l’activité devrait atteindre 40% à 50% de celle de 2019 et d’ici fin 2022, la reprise devrait permettre d’atteindre jusqu’à 60% des volumes d’avant Covid (baromètre EPSA-IFTM). Mais le voyage d’affaire ne reviendra pas tel quel selon l’étude. Le paiement mobile, qui s’est développé dans les derniers mois, devrait faciliter les étapes de paiement, de réalisation de notes de frais et de réclamation. 5e tendance : L’inspiration voyage Amadeus a remarqué que pour certaines personnes, la recherche de vacances est devenue une passion : « Ce n’est guère surprenant lorsque, pendant de nombreux mois, la seule évasion à la portée de tous était de surfer sur le web et de rêver de partir quelque part. ». Dans ce contexte, les sources d’inspiration se sont multipliées. Coincée chez elle, la population n’a jamais autant rêvé de voyager grâce aux films et séries Netflix. Le ciné tourisme continue donc de prendre de l’importance. A lire également : Comment les plateformes de streaming vont-elles construire les tendances touristiques ? A l’opposé, certaines personnes ne souhaitent pas passer des heures à planifier leur voyage et sont plus enclins à utiliser l’intelligence artificielle. Quo Vadis Travel, utilise par exemple Amazon Alexa pour permettre aux clients de rechercher et de réserver des voyages en quelques commandes seulement. L’entreprise Ebookers, via son outil SenseSational, utilise quant à elle la reconnaissance faciale pour évaluer la réaction des utilisateurs à un stimulus et fournir des recommandations de vacances. 6e tendance : Un voyage futuriste et rapide Dix-huit ans après l’immobilisation définitive du Concorde, de nombreux d’avions supersoniques voient le jour. Amadeus rappelle qu’United Airlines a récemment annoncé son intention d’acheter 15 nouveaux avions de ligne supersoniques et de « rendre à l’aviation sa vitesse supersonique » avant la fin de la décennie. L’Hyperloop, ce train ultra rapide qui devrait permettre de transporter des voyageurs à une vitesse de 1 220 km/h, continue de se développer via plusieurs compagnies et pourrait modifier notre perception du voyage. A lire également : Transpod : « Avec l’hyperloop nous deviendrons des touristes constants » Pour ceux pour qui la vitesse importe peu, mais qui souhaite prendre de la hauteur, la société Space Perspective, basée en Floride, vient d’annoncer le lancement d’un ballon spatial, Neptune One, qui transportera des passagers dans le ciel à partir de 2024, à un rythme plus tranquille de 30 km/h.
Sanofi s’associe avec Baidu pour le développement de vaccins et de thérapies à base d’ARNm
Le géant chinois de l'internet Baidu Inc a annoncé lundi avoir accordé une licence à Sanofi SA pour l'utilisation de son algorithme de séquençage d'ARN messager (ARNm) qui servira au groupe français pour le développement de vaccins et de produits thérapeutiques. /Photo prise le 23 avril 2021/REUTERS/Florence Lo FLORENCE LO PÉKIN(Reuters) - Le géant chinois de l'internet Baidu Inc a annoncé lundi avoir accordé une licence à Sanofi SA pour l'utilisation de son algorithme de séquençage d'ARN messager (ARNm) qui servira au groupe français pour le développement de vaccins et de produits thérapeutiques. Baidu, qui signe ainsi son premier accord commercial avec un grand groupe pharmaceutique, recevra des paiements d'étape lorsqu'un traitement ou un vaccin candidat à base d'ARNm découvert par Sanofi à l'aide de l'algorithme sera soumis à des essais cliniques, a déclaré Huang Liang, un scientifique de Baidu et dirigeant du projet. "Le fait que cet accord comprenne des paiements d'étape montre que [Sanofi] a une grande confiance dans le fait de faire entrer les candidats développés avec l'algorithme de Baidu dans des essais cliniques et sur le marché", a confié le scientifique à Reuters, refusant par ailleurs de divulguer le montant de l'accord. Avant la pandémie, Sanofi faisait figure de leader mondial en matière de fabrication de vaccins mais le groupe français a été supplanté par ses concurrents BioNTech/Pfizer et Moderna dans la course pour le développement d'un vaccin à ARNm contre le COVID-19. Sanofi s'est finalement retiré de la course en septembre dernier, préférant se concentrer sur le développement d'un vaccin anti-COVID-19 via une approche plus conventionnelle à base de protéines, en collaboration avec GlaxoSmithKline. Le groupe français a confié qu'il concentrera ses ressources en ARNm pour la recherche vaccinale et thérapeutique destinée à d'autres maladies infectieuses. L'algorithme de Baidu est conçu pour fournir un plus grand nombre de séquences d'ARNm optimisées et les premières indications tendent à montrer qu'il pourrait être plus adapté que les algorithmes standard au développement de vaccins et de médicaments thérapeutiques, a souligné Huang Liang.
Une île à la dérive
A l'approche de la présidentielle, il y a d'ailleurs fort à craindre que, comme en 2009 où 600 millions d'euros avaient éteint les brasiers, des fonds et des emplois publics viendront calmer, sans les soigner, des handicaps structurels: une sous-qualification endémique avec moins de 40% de peu ou pas diplômés, une culture certaine de l'assistance. Attendre à ce point son salut du secteur public est une logique suicidaire que ces nouvelles émeutes accélèrent. Au début d'une saison touristique cruciale pour le redémarrage de l'activité dans le secteur privé, une minorité -insistons sur ce point- de Guadeloupéens donne le spectacle d'une île à la dérive.
« Apple Car » : les planètes s’alignent pour une nouvelle révolution
Si la créature de Steve Jobs salive devant l'automobile, c'est que le marché est immense et que l'opportunité de prendre place est historique : cette industrie bouge comme jamais depuis un siècle et l'invention de la production de masse par Henry Ford dans le Michigan. En Californie, les géants de la Tech salivent de l'électrification à marche forcée des véhicules (les batteries lithium-ion, ils maîtrisent, au contraire des moteurs thermiques) et de l'avènement du logiciel dans les habitacles. Chez Apple, Tim Cook, le PDG, et les siens ont vu Elon Musk et ses troupes faire des ravages dans ces deux domaines longtemps délaissés par les constructeurs traditionnels. Apple, Google, Amazon, Uber : les zigzags des Gafa dans l'automobile Ferrari et les Agnelli s'offrent Jony Ive, le designer légendaire d'Apple Aujourd'hui encore, l'expérience et les services proposés au conducteur et à ses passagers par les « dinosaures » de l'auto sont souvent décevants, à des années-lumière en tout cas de ceux offerts à leurs utilisateurs par Tesla, Amazon, Google ou Apple. Le moment pour Apple semble donc presque venu. Cupertino est depuis des années la référence mondiale de l'UX - l'expérience utilisateur -, un cador du marketing et de la monétisation des services en ligne et un champion de la jonction entre le produit et le logiciel, le mariage réussi entre le « hardware » et le « software ». Avec l'envolée inattendue de la voiture électrique et l'essor des services de mobilité, le timing pourrait convenir à Tim Cook dans quelques petites années. La voiture « parfaite » Le timing, c'est la clé du projet Titan. Même s'il ne sait pas toujours quoi faire de son incommensurable fortune, au point de multiplier les rachats d'actions , Apple ne se lancera pas à moins de juger son véhicule parfait, suffisamment différent des autres pour secouer le futur marché de la voiture robot - partagée ou non. Le géant des smartphones devra au passage frapper fort dans les batteries, et faire mieux que la concurrence à ce niveau. Il y aura un « time to market » à respecter, un coche à ne pas rater pour que le projet Titan gagne l'Olympe. En général, Apple pique au moment parfait , quand les pionniers ont fini d'essuyer les plâtres et avant que la cavalerie n'arrive - rappelez-vous l'iPhone. Une « révolution » ne prend que des conditions particulières. Celles-ci n'étaient sans doute pas réunies il y a trois ou quatre ans, quand Elon Musk en personne avait proposé à Tim Cook de lui racheter Tesla pour une soixantaine de milliards de dollars .
Marketers must prove ‘sustainable consumption’ is not an oxymoron
The first is to leave the discipline – to accept that a full and uncritical embrace of ‘consume less’ is incompatible with what marketers are here to do. Either that or take a salary drop and confine well-honed talents to the marketing of organisations, such as Greenpeace and Friends of the Earth, whose sole purpose is the elimination of waste and the mitigation of climate change. The second route is to take the concept of ‘sustainable’ so seriously that every aspect of the brand offer is audited, assessed for its environmental impact and ruthlessly modified where found wanting. The target here is ‘circular production’, where raw ingredients, and methods of farming, manufacture and disposal guarantee to put as much back into the ecosystem as they take out. In the short term, and maybe the longer term too, one thing that won’t be taken out is elevated profits; this is not one for the fainthearted. The third way to go – and it could embrace number two while it’s at it – is to hit back at what is, ultimately, a catchy but empty soundbite. Consume less of what? Of everything? What a dismal and dangerous world that would be.
La folle envolée de l’action Crypto Blockchain Industries intrigue les acteurs de marché
Crypto Blockchain Industries (CBI) a fait ses premiers pas en Bourse fin octobre. Lundi soir, il avait déjà gagné 3.500 %. Mardi, le titre a perdu plus de 30 %, alors que les cryptomonnaies reculaient fortement. La progression de CBI reste néanmoins hors du commun : + 3.000 %. Le groupe, coté sur EuronextGrowth, vaut près de 1 milliard d'euros contre à peine 38,7 millions il y a trois semaines. La société fait d'ores et déjà partie des 10 premières capitalisations boursières de ce marché réservé aux PME et ETI. Perplexes Sur les marchés, analystes et traders sont plus que perplexes. Comment, en trois semaines, la société, créée il y a moins d'un an, qui réalise un chiffre d'affaires de seulement 400.000 euros, peut-elle être autant valorisée ? « Il y a de la spéculation, c'est certain. C'est encore plus dingue que lors de la bulle Internet en l'an 2000 », précise un analyste financier spécialisé sur les moyennes et petites valeurs, qui s'inquiète de cette flambée. Il faut dire que la société fondée par Frédéric Chesnais, repreneur en 2013 d'Atari et PDG de l'éditeur de jeux vidéo jusqu'en avril dernier, surfe sur l'essor des technologies blockchain, et sur celui des NFT, ces jetons numériques qui peuvent être collectionnés ou utilisés dans des jeux vidéo, et que tout le monde s'arrache aujourd'hui . Crypto Blockchain Industries possède des participations dans trois entreprises, dont deux dans le jeu vidéo et une dans la logistique. Son projet phare porte sur le lancement en 2022 d'un méta-univers ou metaverse (nommé AlphaVerse), un monde virtuel dans lequel les joueurs pourront acquérir des terrains et des immeubles virtuels, évoluer dans plusieurs espaces, dont certains seront créés et opérés par CBI et d'autres par des acteurs tiers. Vraie euphorie « Il y a une vraie euphorie actuellement autour des valeurs blockchain et NFT », indique un vendeur. En 10 jours, le cours d'Artmarket.com a triplé, celui de The Blockchain s'est apprécié de 30 % depuis début novembre. Par ailleurs, le titre est peu liquide. Frédéric Chesnais détient plus de 93 % d'actions. Ce qui peut évidemment amplifier la hausse du cours en cas de forte demande.
GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.
Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.