HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

La convention citoyenne pour le climat se sépare sur une note sévère au gouvernement

By |March 1st, 2021|Categories: Scoop.it|

Clap de fin pour la convention citoyenne pour le climat (CCC). Quelques minutes avant 16 heures, dimanche 28 février, les travaux de la huitième et ultime session se sont achevés dans l’émotion… et l’expression d’une réelle déception. Dix-sept mois après les débuts de leur mission, en octobre 2019, les 150 volontaires, tirés au sort, se sont accordés sur « la réponse à la réponse », soit leur sentiment sur le sort réservé par le gouvernement à leurs 149 propositions pour permettre de « diminuer d’au moins 40 % (par rapport à 1990) les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 dans un esprit de justice sociale ». Lire aussi Les principales propositions de la convention pour le climat passées au crible S’agissant de leur appréciation de la prise en compte par le gouvernement de leurs propositions, la note est rude : 3,3 sur 10. « Insatisfaisant », selon le barème établi pour cette notation – de 0 à 1 pour « très insatisfaisant », jusqu’à 9 à 10 pour « très satisfaisant ». Pire, à l’interrogation « dans quelle mesure les décisions du gouvernement relatives aux propositions de la CCC permettent-elles de s’approcher de l’objectif fixé » par le président de la République, les conventionnels ont accordé un sec 2,5. « Ce n’est pas une surprise, on s’y attendait, a expliqué au Monde, après le vote final, la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili. Ils ont réagi comme si le projet de loi était la seule base pour la reprise de leurs propositions, mais c’est une erreur, leurs objectifs se retrouvent aussi ailleurs. » La ministre se dit par ailleurs « motivée par ces votes pour reprendre le bâton de pèlerin pour continuer de convaincre ». Les réactions ne se sont pas fait attendre. « Tous les avis rendus le confirment : la copie remise par le gouvernement n’est pas au niveau et la loi climat va devoir passer son oral de rattrapage. Les citoyens ont rempli leur contrat démocratique. Aux parlementaires maintenant de s’emparer, avec courage et responsabilité, de la crise climatique dans un esprit de justice sociale », juge Pierre Cannet, directeur du plaidoyer du WWF France. Greenpeace a, elle, décerné un « bonnet d’âne au gouvernement ». « On ne peut pas demander à des citoyens et citoyennes de s’impliquer pendant des mois sur un sujet aussi crucial et attendre d’eux d’adhérer à la manipulation qui en est faite », affirme ainsi Clément Sénéchal, chargé de campagne politiques climatiques. « Cent filtres » Il vous reste 76.94% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

“Il faut imposer un prix plancher de 350 € A/R pour les vols domestiques”

By |March 1st, 2021|Categories: Scoop.it|

le gouvernement doit mettre un terme aux pratiques du "monde d'avant" où des billets d'avion sont vendu 30 €, ce qui ne couvre même pas les taxes d'aéroports. Dans ce cas, se pose en outre la légalité d'une vente à perte. Pour cela, il n'y a qu'une solution : que soient fixés des prix planchers par billet. La France dispose du cadre juridique pour la mise en place d'une telle mesure. Nous proposons des prix planchers correspondant environ aux tarifs médians des compagnies non low cost, en l'occurrence : 350 € TTC aller/retour pour les vols nationaux; 450 pour les vols en provenance ou à destination de l’Europe; 550 pour les vols hors Europe. Quel en est l'objectif ? Il est avant tout de nature environnementale. On ne peut pas se contenter de vœux pieux sur les avions qui voleraient à l'essence de pissenlit, ni sur ceux, à hydrogène, qui verraient le jour en 2050. Même si c'est effectivement le cas, ce n'est que dans 30 ans. Et même si c'était avant, les compagnies sont tellement exsangues qu'on les voit mal investir dans les moteurs adaptés... Or, il y a urgence à diminuer l'empreinte carbone. L’impact des prix planchers sur la diminution des vols serait immédiate, et l’impact environnemental également immédiat, évitant ainsi de fabriquer des impôts et des taxes pour compenser…

S. de Saint-Sauveur, APG (1/2) : “EasyJet arrive à Nice, tout le monde regarde avec dédain ce machin orange avec son numéro de téléphone sur la carlingue”

By |March 1st, 2021|Categories: Scoop.it|

Quand, à la fin des années 90, EasyJet arrive à Nice, tout le monde regarde ce machin orange avec son numéro de téléphone sur la carlingue avec un dédain profond. Et le refrain des agences de voyages, c'est : “De toute façon, si tu n'es pas dans le GDS, tu n’es pas vendu !”, etc. C’est toujours une erreur de dédaigner. Les compagnies en place ont oublié deux choses : l’humilité et tester le produit.  A l’époque un Paris-Rome, c'était l’équivalent de 600-700 € l’aller-retour journée. Ca ne les valait pas ! Et elles se sont retrouvées à se battre sur des prix avec des coûts incomparablement plus élevés au lieu de se battre sur un produit. Il y a eu parallèlement le développement des hubs pour alimenter le trafic international et c'est sur les "point à point" court courrier qu'on gagnait de l’argent et les low cost ont raflé ce marché-là.  Et celui du long courrier, c’est pour bientôt ? En tout cas, c’est ce qu’aurait aimé Norwegian… Est-ce que ça a du sens ? Je ne sais pas... Je pense que ce qui a du sens, pour une compagnie, c’est que ses tarifs couvrent ses coûts. Norwegian ne couvrait pas ses coûts. Normalement, une compagnie aérienne est contrôlée tous les mois - c'est le cas de la nôtre - sur ses ratios financiers et surtout, on doit présenter des bilans solides, sans perte de capitaux propres, notamment, sinon on perd notre agrément… Je pense qu'il serait intéressant de savoir combien de compagnies sont aujourd’hui encore dans les clous. Cette crise remet l’église au milieu du village… Le transport aérien a perdu en 2020 ce qu’il a gagné en 20 ans. C’est qu’en 20 ans il y a dû avoir des erreurs… Le cash est brûlé, il arrive et sert à payer les charges du mois d’avant. Si je suis IATA, je dis : “Si vous voulez être distribués correctement, montrez vos bilans. Et si vous perdez de l’argent, mettez des garanties bancaires”. Sauf que personne ne veut faire ça !

Danone : les cinq moments clés du règne d’Emmanuel Faber

By |March 1st, 2021|Categories: Scoop.it|

La rédemption ou la sentence irrévocable ? Six ans après avoir pris les commandes de Danone, Emmanuel Faber vit sans doute les heures les plus critiques de son règne à la tête du groupe agroalimentaire. Les plus incertaines, en tout cas : fragilisé par une fronde de fonds plus ou moins activistes, le dirigeant joue sa tête, ce lundi soir, à l'occasion d'un conseil d'administration sous haute tension. Attaqué sur son bilan, le PDG est la cible de plusieurs investisseurs, dont le troisième actionnaire de Danone, l'américain Artisan Partners, qui réclame la dissociation des fonctions de directeur général et de président du conseil d'administration. Une menace sérieuse pour Emmanuel Faber, qui n'a plus l'assurance de pouvoir mener son mandat à son terme.

La France d’Amazon – Sondage exclusif. Qui sont vraiment les clients du site ? (2/6) – L’Express

By |February 26th, 2021|Categories: Scoop.it|

Après seulement 20 ans de présence dans l'Hexagone, Amazon est perçue comme utile par 68% des Français. Voilà qui constitue une vraie révolution et une des premières surprises du sondage exclusif réalisé par l'Ifop pour L'Express*. "Les services publics occupent les premières places car ils rendent des services depuis des dizaines d'années. Les groupes de distribution alimentaire comme Carrefour ou Lidl bénéficient d'un regain d'intérêt pour leur rôle d'approvisionnement durant le confinement ", note Jérôme Fourquet, le directeur du département Opinion de l'Ifop.  LIRE AUSSI >> La France d'Amazon - Comment nous sommes tous devenus accros (1/6)  L'entreprise ne souffre pas autant des critiques que d'autres géants anglo-saxons comme McDonald. Et ce, quel que soit l'âge des sondés ou presque. Même les plus de 65 ans, pourtant moindres utilisateurs, sont 63% à lui trouver une utilité. Tout juste remarque-t-on un léger décrochage dans les catégories supérieures, mais sans doute est-ce plus un effet d'image que d'usage puisqu'elles figurent parmi celles qui achètent le plus fréquemment sur le site.  

Les sandales Birkenstock passent sous pavillon français – L’Express L’Expansion

By |February 26th, 2021|Categories: Scoop.it|

Les rumeurs allaient bon train sur le possible rachat de l'emblème local : Birkenstock. Beaucoup se demandaient qui allait s'offrir les célèbres sandales de l'entreprise familiale fondée en 1774. CVC Capital Partners ou un autre gros fonds d'investissement ? C'est finalement un fonds soutenu par le géant du luxe LVMH qui a, à la surprise générale, annoncé ce vendredi avoir mis la main sur la société valorisée aux alentours de 4 milliards d'euros.  Le fonds L Catterton, qui détient déjà des entreprises comme Ba&sh et Pepe Jeans, n'est pas seul dans l'opération puisque le patron de la plus grosse entreprise français, le milliardaire français Bernard Arnault, a aussi mis la main à la poche via sa holding familiale, Financière Agache. Tous les détails de l'opération n'ont pas été dévoilés. L Catterton et Financière Agache ont pris la majorité du capital de la société. Les héritiers de le la famille allemande, Alex et Christian Birkenstock, ont gardé une minorité.  Plus de 20 millions de paires par an En mettant Birkenstock dans leur escarcelle, L Catterton et Bernard Arnault s'offrent en tout cas une entreprise qui a connu un redressement spectaculaire. Depuis quelques années, les usines de l'entreprise tournent à plein régime. En 2019, elles ont écoulé plus de 20 millions de paires - un record -, soit deux fois plus qu'en 2014. Et la firme, qui compte environ 4000 employés, espère faire encore mieux en 2020... "Nous allons aider Birkenstock à réaliser son grand potentiel de croissance", a d'ailleurs souligné Bernard Arnault dans un communiqué. 

Spanish Real Estate Agency Offers an Apartment in Barcelona for Sale in Bitcoin- Taxes Must Be Paid in Fiat – News

By |February 26th, 2021|Categories: Scoop.it|

Anyone Interested Can Pay 3.5 BTC for the Property Per an official announcement, Idealista is seeking to sell its first property via BTC in the wake of a “second revolution” seen in the crypto industry. The apartment is located in the center of Barcelona — close to the Rambla Catalonia — and the interested person should make all the arrangements online, said the Madrid-based company. Although the first transaction made in bitcoin in Spain on real estate happened in 2018, the firm clarified it was done at that time “the traditional way.” In fact, they referred to handling all the processes with papers and diligences offered by a standard real state agency. Anyone interested in the apartment can pay approximately 3.5 BTC ($181,000 using today’s exchange rate) as of press time. However, the company pointed out that the payment of taxes, notary, and registration, for the moment, must be made in fiat euros, “since everything slows down when it is the turn of the administrations.” Crypto and Its Relationship With the Real Estate Industry Idealista was acquired by EQT, a global investment group, for $1.6 billion. They’re also planning to arrange partnerships with around 40,000 real estate agents. Moreover, most of their customers come from Southern Europe. According to the agency, the firms supporting the technology behind this listing are Inviertis and Kasaz. The relationship between the crypto and real estate industries is nothing new at all globally. In 2019, Turkish real estate agency Antalya Homes sold nine properties using bitcoin core, mostly to foreign buyers. They also accepted bitcoin cash, Ethereum (ETH), stellar (XLM), ripple (XRP), litecoin (LTC), and tether as means of payment. In the same year, a major Australian real estate group held a luxury home auction that could be paid for with bitcoin and binance coin (BNB). There have been many properties both bought and sold for bitcoin (BTC) throughout a myriad of countries worldwide over the years.

Le miroir du bitcoin

By |February 26th, 2021|Categories: Scoop.it|

De quoi la folle course du bitcoin vers les sommets est-elle le nom ? Depuis le début de l'année, la valeur de la reine des cryptomonnaies n'est pas loin d'avoir doublé, même après la légère correction de ces deux derniers jours . Sur un an, elle a été multipliée par cinq. Résultat, les « tokens » s'échangent désormais à prix d'or. Au sens propre, puisque chacun des quelque dix-huit millions de bitcoins en circulation vaut ces jours-ci pas loin de l'équivalent d'un kilogramme de métal jaune ! Une trajectoire incompréhensible Pour un placement classique, une telle trajectoire serait en tout point stupéfiante. Mais pour un actif virtuel, qui, faut-il le rappeler, n'offre aucun rendement et n'a de devise que le nom , dans la mesure où il ne permet pas d'acheter grand-chose, elle n'est pas loin d'être incompréhensible. Une double révolution à venir Et pourtant, il faudrait ne pas s'en étonner. Car cette envolée reposerait sur de solides fondamentaux. Elle refléterait le rôle économique clé que le bitcoin est appelé à jouer. Comme disrupteur, d'abord. Conjuguée à la digitalisation des usages, la technologie qui sous-tend le bitcoin, la blockchain, devrait tôt ou tard révolutionner le monde des paiements et plus largement le secteur financier. Comme valeur refuge, surtout. Pour beaucoup d'observateurs, les politiques monétaires ultra-accommodantes menées par les banques centrales conduiront fatalement à un regain d'inflation et à une fuite devant la monnaie. Deux fléaux contre lequel la devise électronique née il y a douze ans à peine offrirait une protection efficace. D'où son nouveau statut d'or digital. Un thermomètre de la spéculation Ces explications sont évidemment séduisantes. Elles offrent un socle rationnel à un emballement collectif sur l'air bien connu du « Cette fois-ci, c'est différent ! ». Mais elles occultent un fait majeur : le changement de statut du bitcoin sur les marchés financiers. Depuis des mois maintenant, Wall Street vole de record en record. Un environnement dans lequel la valeur économique n'est plus forcément le critère principal pour déterminer la valeur d'un actif . Dans un tel climat, le bitcoin constitue une cible de choix. D'une taille très limitée - il n'y aura jamais plus de 21 millions de « tokens » en circulation - son marché amplifie la tendance générale. Dans l'euphorie actuelle, il offre donc des perspectives de gains élevés et rapides. Ou de pertes importantes en cas de retournement, comme on vient de le voir… Le subprime des années 2020 C'est ce qui explique que les unes après les autres les grandes maisons de Wall Street en proposent désormais à leurs investisseurs à la recherche d'actifs à fort rendement , augmentant ainsi le nombre des acheteurs et donc la fièvre spéculative. En clair, le bitcoin est en train de devenir le subprime des années 2020. Alors, son marché limité aujourd'hui à 1.000 milliards de dollars est loin d'avoir le potentiel systémique de celui des crédits subprimes en 2007. Mais la dynamique, elle, est tout aussi préoccupante.

Les fonds spéculatifs du bitcoin et des cryptos face aux pièges de marchés chaotiques

By |February 26th, 2021|Categories: Scoop.it|

Les fonds spéculatifs spécialisés sur les cryptos et le bitcoin viennent de connaître en trois jours une volatilité, qui leur rappelle les risques élevés de ces nouveaux actifs. Sur Twitter, Dan Morehead, le directeur général de Pantera, un des principaux hedge funds sur le bitcoin, déclarait mardi lors de la correction du marché qu'il n'était pas certain que le bitcoin progresse. « Ce que je sais est que s'il monte il montera beaucoup et qu'il ne peut perdre que 100 % de sa valeur ». Cette asymétrie entre des gains potentiellement illimités, supérieurs à 100 % et un repli maximum connu est pour le gestionnaire le meilleur argument d'investissement. A l'instar de l'ensemble du marché des cryptos, le bitcoin a d'ailleurs rebondi de 11 % mercredi à 51.230 dollars (42.134 euros). Arrivée des mastodontes En 2020, lors de l'envolée des marchés, près de 71 nouveaux fonds ont été lancés mais un nombre supérieur (75) a fermé faute de capitaux suffisants et de performance satisfaisante selon le rapport de Crypto Fund Research. La compétition est rude pour capter l'intérêt croissant des investisseurs, notamment institutionnels . L'arrivée des mastodontes de la gestion mondiale comme BlackRock sur le bitcoin va encore accroître la concurrence notamment pour les fonds cryptos indiciels comme Grayscale, dont l'objectif est de suivre la performance du bitcoin ou de l'ether.

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