HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

étude d’Influence4You : influence et beauté font bon ménage en temps…

By |February 26th, 2021|Categories: Scoop.it|

Instructive et productive pandémie qui a généré une affluence majeure d'individus vers les réseaux sociaux et leurs influenceurs, permettant aux  marques de cosmétiques d'exister au moins sur la toile! C'est une étude d’Influence4You et de HypeAuditor qui nous le dit.   L’année passée a été pour le moins compliquée pour le secteur de la beauté en France. Au premier semestre 2020, les ventes de cosmétiques ont reculé de 10%, selon une étude du cabinet Asterès commandée par la Fédération des entreprises de la beauté. Les confinements successifs ont provoqué une baisse brutale des revenus des magasins. Coincés à la maison, les coquets et coquettes se sont moins maquillés. Les ventes de rouges à lèvres ont chuté, à elles seules, de 33% en un an. De nombreuses marques ont retardé le lancement de nouveaux produits. Les plateformes de vente en ligne ont profité de la fermeture des points de vente physiques. En avril 2020, leur chiffre d’affaires a bondi de 73%, selon The NPD Group. Cette croissance n’a toutefois pas permis de compenser les manques à gagner enregistrés dans les boutiques et les professionnels n’espèrent pas un retour à la normale du marché des cosmétiques avant 2022.      Des mentions en hausse de 30%   Ces bouleversements majeurs ont eu un impact majeur sur la communication des marques, comme le montre une étude réalisée par Influence4You et HypeAuditor. Les griffes de beauté ont réalisé à quel point elles pouvaient tirer avantage de la puissance des leaders d’opinion auprès de leurs communautés. Le nombre de mentions les concernant a en effet progressé de 30% durant le premier confinement et les taux d’engagement ont augmenté de 10%. Ces hausses s’expliquent. « Coincés chez eux, les influenceurs ont eu plus de temps pour diffuser des posts sur les réseaux sociaux, analyse Stéphane Bouillet, co-fondateur d’Influence4You. Ils ont également été limités dans le choix des messages qu’ils pouvaient envoyer. Les deux seuls sujets de conversation qu’ils pouvaient entretenir étaient la cuisine et la beauté car à la différence des voyages, par exemple, il est possible de parler de ces thèmes sans quitter son domicile. La plupart d’entre eux ont aussi pris soin de citer plus fréquemment les marques des produits qu’ils testaient afin de maintenir de bonnes relations avec elles. » Ces dernières leur ont bien rendu la monnaie de leur pièce.      145 mentions par mois   Les leaders d’opinion ont en effet été un canal important et efficace de visibilité pour les marques quand l’affichage et la promotion dans les magasins n’étaient plus disponibles lors des confinements. « La plupart d’entre elles ont rebasculé une grande partie de leurs efforts de communication sur les canaux digitaux et notamment sur leurs relations avec les influenceurs », confirme Stéphane Bouillet. Le confinement a été la période étudiée qui a généré le plus de mentions de marques cosmétiques. Le nombre de hashtags liés à la beauté a augmenté de 25% entre la période qui a précédé et celle qui a succédé à la « mise sous cloche » de notre pays. En moyenne, les 53 labels de cosmétiques analysés dans l’enquête de HypeAuditor ont été mentionnées 145 fois par mois par les leaders d’opinion. Les marques distributeur comme Séphora, Kiko Milano, Yves Rocher et Nocibé sont celles qui ont été citées le plus fréquemment. Nyx, Toofaced, et Benefit sont les trois fabricants les plus cités.      Petits mais écoutés…   Les influenceurs beauté français préfèrent, par ailleurs, référencer des comptes de labels nationaux. Et le taux d’engagement sur leurs comptes Instagram est dix fois supérieur à celui des marques. Les annonceurs ont donc tout intérêt à travailler avec ces internautes pour développer leur propre audience plutôt que d’investir pour produire du contenu sur leurs propres sites et leurs réseaux sociaux. Mais attention… Une vérité trop souvent oubliée doit être répétée : la taille ne fait rien à l’affaire. Les « petits » influenceurs qui rassemblent entre 1000 et 5000 followers génèrent trois fois plus d’engagement que les autres leaders d’opinion. Ils ont publié, à eux seuls, 43% des mentions de marques françaises de beauté. Et quelques « astuces » permettent aussi de susciter encore plus de curiosité auprès des internautes. Certains posts comprenant un jeu-concours peuvent ainsi générer un taux d’engagement de 68%.      Pour toucher la cible des moins de 35 ans, il n'est plus nécessaire de faire de la télévision   Cette pandémie devrait donc servir d’accélérateur à une tendance qui commençait à apparaître depuis plusieurs années déjà. « Il va y avoir un basculement massif des investissements en communication des marques de cosmétiques vers les réseaux sociaux, prédit le co-fondateur d’Influence4You. Pour toucher la cible des moins de 35 ans, il n’est plus nécessaire de faire de la télévision ou de la presse traditionnelle aujourd’hui. Il faut concentrer tous ses investissements sur la Toile. C’est là où se trouve cette audience. » Les temps changent…

Maurice demande de l’aide à l’Inde pour quitter la liste grise du GAFI – Ré

By |February 26th, 2021|Categories: Scoop.it|

L'île Maurice est officiellement inscrite depuis 2020 sur la liste grise du GAFI. En clair, les banques mauriciennes ne présenteraient pas la transparence nécessaire pour suivre les flux financiers qui transitent sur ses comptes. L'argent proviendrait de trafiquants d'armes, de drogue voire de l'évasion fiscale. Une partie de ces sommes servirait également à financer le terrorisme... Pravind Jugnauth, Premier ministre, a demandé Subrahmaniam Jaishankar, ministre des Affaires étrangères de l'Inde, d'interférer en faveur de Maurice pour que son pays sorte de la liste grise du GAFI (Groupe d’action financière), écrit ce mardi 23 février 2021, L'Express de Maurice. Cette instance élabore les règles en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et les autres menaces liées pour l’intégrité du système financier international. Pour contraindre les Etats à suivre la ligne générale, elle dispose de deux listes. La grise grise qui comprend 16 pays et la noire qui concerne la Corée-du-Nord et l'Iran. L'île Maurice peut-elle sortir de la liste grise ?   L'inscription de l'île Maurice sur la liste grise du GAFI peut disparaître si les observateurs estiment que le pays apporte désormais la transparence exigée. Il serait question d'une possibilité en décembre 2021, voire février 2022. Cependant, le répertoire des paradis fiscaux du Groupement semble incomplet. Les Bahamas, le Panama, le Botswana, le Zimbabwe, le Ghana et l'île Maurice, sont-ils les seuls Etats à ne pas regarder d'où proviennent et où vont les fonds qui transitent dans leurs banques ? Où sont passés les 82 pays, dont plusieurs sont en Europe, qui ont des pratiques douteuses voire franchement hostiles pour les ministères des Finances des pays voisins ?  Que dire de cette publication du "Tax Justice Network" qui s'est penché, l'an dernier, sur le secret financier dans le monde et les activités offshore des pays...  Les transactions financières illicites étaient estimées, le 18 février 2020 (avant la crise sanitaire), à 1 600 milliards de $.

Withings : Des objets connectés de santé qui transmettent directement leurs données

By |February 26th, 2021|Categories: Scoop.it|

Les produits sont autonomes et se connectent au réseau téléphonique sans fil comme les smartphones. Une connexion Wifi reste disponible en cas de couverture réseau insuffisante. Les deux dispositifs de santé connectés donnent une lecture des résultats à leurs utilisateurs, directement sur le produit. Avec la connexion mobile, le Body Pro et le BPM Connect Pro envoient immédiatement les données aux professionnels de santé, sans intervention des patients. Cette nouvelle gamme de produits peut également utiliser le wifi et le Bluetooth, pour assurer un transfert quotidien des données. Les deux produits ont des autonomies élevées avec 12 mois pour Body Pro et 6 mois  pour BPM Connect Pro via leur batterie rechargeable. « Il faut accélérer dans la mise en place de la télémédecine pour intégrer la vie réelle du patient au diagnostic du médecin » défend Eric Carreel, président fondateur de Withings. Le dirigeant de Withings tente encore de convaincre Le dirigeant reste toujours aussi insatisfait face à la lenteur française à adopter ce type de dispositif de médecine connectée par rapport aux Etats-Unis. Il tente toutefois encore de convaincre. «  Nous testons chaque jour aux Etats-Unis l’intérêt pour le patient d’une médecine d’accompagnement à partir de données réelles de la vie quotidienne. Cette médecine est plus efficace qu’une visite chaque trimestre chez un médecin. Avec ce nouveau lancement, notre objectif est ainsi de montrer aux décisionnaires français que tout est prêt pour le développement massif de la télémédecine dans notre pays » termine-t-il. Withings a été fondé par Cédric Hutchings et Eric Carreel en 2008. La société a été rachetée par Nokia Technologies en mai 2016 puis reprise par Eric Carreel en juin 2018. La gamme de produits de Withings inclut les montres connectées (ScanWatch, Steel HR, Steel HR Sport, Move, Move ECG…), les balances connectées (Body, Body+ et Body Cardio), les tensiomètres sans fil (BPM Core, BPM Connect), le thermomètre intelligent (Thermo) et le capteur de sommeil (Sleep Analyzer). Les équipements connectés de santé récoltent énormément de données permettant d’évaluer des tendances et d’en tirer des plans d’actions.

HyLES : l’hydrogène pour l’autonomie des îles

By |February 23rd, 2021|Categories: Scoop.it|

VERS L’AUTONOMIE ÉNERGÉTIQUE DES ÎLES Le projet s’intéresse à trois territoires. En effet, une quinzaine de chercheurs planchent sur le dossier, association des laboratoires de métropoles, de Corse, de la Réunion et de la Polynésie française. Le projet a été mis en route il y a quelques jours et il devrait se dérouler sur une durée de trois ans et demi. Concernant la Corse, dont l’autonomie énergétique est envisagée pour 2050, « c’est une zone relativement tempérée et partiellement connectée au réseau électrique italien », explique Robin Roche, maître de conférence en génie électrique à l’université de technologie Belfort-Montbéliard (UTBM), chercheur au laboratoire Femto-ST et à la FC Lab. Il coordonne HyLES. Le 2e territoire concerné par le projet HyLES est l’île de la Réunion, dont l’autonomie est visée en 2030. Enfin, la Polynésie française, avec sa centaine d’îles, dont 78 habitées. Ces trois territoires, très différents d’un point de vue technique, météorologique, réglementaire, économique, sociologique et culturel feront l’objet de cette étude innovante. UNE TECHNOLOGIE QUI APPORTE DES SOLUTIONS DE CO-GÉNÉRATION Pour Robin Roche, « la problématique de ces territoires, c’est qu’une grosse partie de l’énergie électrique est produite notamment à partir de sources polluantes, comme le charbon ou le pétrole ». Toutefois, en Corse, par exemple, le coût est également une problématique, car prix du MWh est cinq fois plus élevé qu’en métropole. Enfin il y a le problème « d’autonomie » lié à l’importation d’énergie fossile pour produire de l’électricité. Ainsi, bien que produire de l’électricité par l’intermédiaire de l’hydrogène en Europe reste coûteux, son intégration dans des territoires peu ou pas interconnectés semble pertinent, puisque l’énergie y est déjà plus coûteuse. L’hydrogène permet par ailleurs d’apporter des solutions de co-génération, autour de la production de chaleur ou de froid, selon les besoins. Cette technologie peut également pallier des problèmes de bruit, liés au fonctionnement des groupes électrogènes. HYLES, UN PROJET SCIENTIFIQUE, HUMAIN ET SOCIAL Ce qui rend le projet HyLES unique, c’est qu’il réunit des chercheurs en sciences humaines et sociales. En effet, les chercheurs vont étudier à la fois le contexte géographique, sociologique, culturel et économique. Une étude d’impact sera réalisée pour appréhender les conséquences de l’utilisation de cette technologie sur la vie des gens. Le potentiel d’emplois que cela peut créer entre également en jeu. DÉCLINAISONS DE CETTE TECHNOLOGIE Le projet HyLES n’est pas un projet de démonstrateur. Ici, il s’agira d’étudier où il est le plus pertinent d’installer l’hydrogène : dans les zones résidentielles ou tertiaires, les ports ou à l’échelle des îles entières. Une étude sera menée pour envisager une déclinaison de la technologie sur les transports, pour les bateaux par exemple. RELATED ITEMS:FEATURED, LA RÉUNION A LA UNEMadagascar obtient un accord de principe avec le FMI pour une aide financière de 320 millions $, adossé à des réformes parICT.IOPosté le 15 février 2021Plateforme par excellence pour les amoureux de high-tech, ICT.io vous fera découvrir les dernières innovations technologiques. En proie à une économie en difficulté, ébranlée par la pandémie de covid-19, Madagascar négocie un accord de facilité élargie de crédit avec le FMI. L’objectif est de poursuivre les réformes entamées depuis plusieurs années, tout en accélérant les investissements sociaux. [bc_random_banner category=default] Le gouvernement malgache vient d’obtenir un accord de principe avec les services du Fonds monétaire international (FMI) pour la mise en place d’une nouvelle aide financière pouvant atteindre 320 millions $. C’est ce qu’a annoncé l’institution dans un communiqué publié le vendredi 12 février 2021. Selon le FMI, il s’agira d’un nouvel accord de facilité élargie de crédit (FEC) qui vise à accompagner les réformes économiques du gouvernement. L’objectif est de soutenir la reprise économique post-covid-19, d’augmenter et de soutenir une croissance inclusive et réduire la pauvreté, en s’appuyant sur les priorités du gouvernement telles que fixées dans le Plan Emergence Madagascar (PEM). En 2020, le PIB malgache s’est contracté de plus de 4% en raison de l’interruption du tourisme et de la baisse des exportations, notamment dans les secteurs minier et textile, et de la faiblesse de la demande intérieure. « Dans ce contexte, en plus de continuer à atténuer les conséquences sociales et économiques de la pandémie, le nouveau programme vise à reconstituer un espace budgétaire pour les dépenses et les investissements sociaux indispensables ; à faire progresser le programme de réformes structurelles, y compris le renforcement du cadre monétaire et de la surveillance financière ; et à améliorer la gouvernance », indique le Fonds. Et d’ajouter : « il est aussi attendu que l’appui financier du FMI contribue à stimuler les investissements du secteur privé et à catalyser le soutien financier des partenaires du développement ». Pour rappel, le pays avait déjà obtenu un accord FEC du FMI en 2016, pour un montant de 304 millions $, renforcé en 2020 par une facilité de crédit rapide pour appuyer la riposte contre la covid-19. Si d’importants progrès ont été réalisés, le Fonds estime que de nouvelles réformes sont nécessaires pour réduire l’exposition du pays aux chocs climatiques, et aux risques budgétaires. Pour ce faire, il appelle l’Etat à renforcer la stratégie de mobilisation des recettes intérieures qui ont fortement baissé l’année dernière, faisant passer le solde budgétaire du statut d’excédentaire en 2019, à celui de déficitaire en 2020 (-3%). « L’amélioration de la gouvernance, avec une application efficace du cadre juridique anti-corruption, en s’assurant que des ressources humaines et financières appropriées soient allouées aux institutions en charge de la lutte contre la corruption, sera essentielle pour améliorer le climat des affaires et attirer les investissements privés », a-t-il également ajouté. Notons que le nouvel accord doit être approuvé par le conseil d’administration du FMI, avant d’être définitivement validé.

Le tourisme de demain peut-il encore être durable ?

By |February 23rd, 2021|Categories: Scoop.it|

Transcender pour mieux se réinventer On change alors de perspective entre « comment voyager en faisant le moins de mal possible ? » Et « comment voyager en faisant profiter le territoire et en le rendant meilleur ? » Les formes de tourisme alternatif à l’image du tourisme solidaire, du tourisme communautaire et du tourisme participatif, entre autres, sont des pistes plus que nécessaires à approfondir, afin de mettre en place une forme de tourisme régénérative. Cela implique de transcender les principes du développement durable au travers de la compréhension, de la conscientisation, de la création et de la participation. Un retour à la normalité n’est plus possible pour l’industrie suite aux impacts de la crise sanitaire, il est question de construire une nouvelle normalité et de réinventer la mentalité du tourisme. Quelle est la capacité d’une destination dans l’application de ce modèle ? Comment contrôler le tourisme pour qu’il profite à un territoire ? Où se trouve la limite d’un atout économique sain dans une politique de développement ? Comment faire participer le touriste de manière significative ? Voici certaines questions mises en avant dans l’approche holistique et dans la vision transformationnelle que représente le tourisme régénératif. À l’instar de Okanagan Valley en Colombie-Britanique, de l’île d’Hawaï et de plusieurs pays des continents asiatique et latino-américain, le tourisme régénératif porte en lui les espoirs optimistes du tourisme de demain. Entreprendre le tourisme autrement et voyager différemment, êtes-vous prêt pour ce virage régénérant ?

Ecommerce : Google Images intégrera bientôt de la publicité

By |February 22nd, 2021|Categories: Scoop.it|

Dans un article de blog, Google rappelle que son moteur de recherche est le premier endroit où les internautes américains se rendent pour chercher des produits ou des marques en ligne. La firme de Mountain View constate désormais que 50% des acheteurs en ligne se disent inspirés par des images et se tournent de plus en plus vers Google Images pour effectuer leurs recherches. Un sondage qui tombe à pic… Pile au moment où la firme annonce l’intégration prochaine de la publicité sur son moteur de recherches d’images : Google Images. Pour l’heure, la fonctionnalité est testée auprès d’un panel restreint d’utilisateurs et d’annonceurs et concerne uniquement des requêtes générales pour du mobilier ou encore des produits cosmétiques. A l’aide d’un bouton, l’internaute peut afficher la référence, les informations tarifaires et le lien pointant vers le site marchand où le produit peut-être commandé.

E-commerce : les 10 tendances pour 2021

By |February 22nd, 2021|Categories: Scoop.it|

ans une infographie, la solution de paiement PayPlug et la plateforme e-commerce PrestaShop dévoilent les 10 grandes tendances de l’e-commerce pour 2021. La volonté de consommer plus local et plus durable ressort en toile de fond. Tendance n°1 : la rétention client La crise sanitaire a boosté les ventes en ligne. Mais selon l’étude, le plus dur sera de conserver ces nouveaux acheteurs sur le long terme. Les marques européennes envisagent d’augmenter leurs dépenses marketing de 30% pour fidéliser cette année. Tendance n°2 : la livraison à la carte En proposant de livrer parfois le jour-même, Amazon a revu à la hausse les attentes des consommateurs. L’un des enjeux de cette année sera de proposer le plus d’options de livraison possible. En effet, 73% des Français y accordent de l’importance. Tendance n°3 : l’essor des marketplaces locales Pour compenser l’afflux moins important dans les boutiques, plusieurs commerçants se sont regroupés sur des marketplaces cette année, particulièrement au moment de Noël. On l’a vu notamment chez les libraires. De 2019 à 2020, le volume d’affaires de ces marketplaces a augmenté de 50%. Selon l’étude, ce chiffre continuera d’augmenter en 2021. A lire également : Marketplaces : Mirakl rejoint le cercle des licornes françaises Tendance n°4 : le succès du re-commerce   Le marché mondial de la seconde main a le vent en poupe, boosté par une envie de faire de bonnes affaires et de consommer plus responsable. Une croissance de 42% est attendue pour le marché de l’occasion cette année. D’ici 2029, il pourrait il pourrait être deux fois plus important que le marché de la fast fashion. Tendance °5 : l’omnicanal comme nouvelle norme Dans le contexte actuel, le click and collect s’est largement répandu. Les consommateurs ont été nombreux à commander en ligne et à récupérer leurs produits en boutique. 85% d’entre eux estiment que les enseignes ont tout à intérêt à proposer ce système. Tendance n°6 : la recherche visuelle Selon l’étude, les internautes effectuent davantage des recherches à partir d’une image dans leur parcours d’achat. C’est surtout le cas chez les plus jeunes, puisque 62% des moins de 35 ans souhaitent pouvoir faire des recherches de cette manière. Bien souvent dénichées sur les réseaux sociaux mais pas toujours légendées, ces images sont de plus en plus le point d’entrée de l’acte d’achat. Tendance n°7 : le paiement en plusieurs fois Proposé depuis plusieurs années déjà dans le secteur du Tourisme, le paiement en plusieurs fois a été plébiscité pendant la crise. Un quart des Français ont eu recours au paiement en plusieurs fois en 2020. 78% des habitués de cette fonctionnalité sont prêts à changer d’enseigne pour pouvoir en bénéficier. Tendance °8 : le storytelling des petites enseignes L’étude explique que la crise a renouvelé l’intérêt du public pour les artisans et petits commerçants. 56% des consommateurs prévoient de dépenser plus chez eux qu’avant la pandémie. Cette année, ils ont donc tout intérêt à travailler leur storytelling pour attirer cette clientèle. Tendance °9 : les produits de grande consommation Les dépenses en ligne consacrées aux produits de grande consommation ont augmenté de 55% entre 2029 et 2020. L’e-commerce est devenu le lieu des achats de première nécessité selon l’étude et cela continuera d’être le cas cette année. Tendance °10 : les micro-interactions Les micro-interactions permettent de fidéliser les consommateurs. Créatrice d’émotion et d’engagement, elles sont d’actualité dans cette période d’hyper-connexion.

Malaysian Police Bust Gang That Stole $2.15 Million Worth of Electricity to Mine Bitcoin – News

By |February 21st, 2021|Categories: Scoop.it|

Police in Malaysia’s Jahor state have busted a seven-men gang that stole 8.6 million Malaysian ringgits ($2.15 million) worth of electricity to mine bitcoin and other cryptocurrencies. ● Police said they seized 1,746 bitcoin (BTC) mining machines across 21 premises in raids carried out between Feb.15 and Feb.16, the Malay Mail reported. The miners are claimed to be worth a combined 2.6 million ringgits ($650,000). ● Seven local suspects aged between 24 and 64 were nabbed in the operation, which involved domestic power company Tenaga Nasional Berhad (TNB). ● “The syndicate, which has been active since the beginning of last year, carried out its activities on the top floor of a shophouse to avoid detection by the authorities,” said Johor’s police chief, Datuk Ayob Khan Mydin Pitchay.

Elon Musk Says Holding Bitcoin Is Less Dumb Than Cash, Disputes Peter Schiff’s Claims About Money and BTC – Featured

By |February 21st, 2021|Categories: Scoop.it|

when fiat currency has negative real interest, only a fool wouldn’t look elsewhere. Bitcoin is almost as BS as fiat money. The key word is ‘almost.'” Gold bug Peter Schiff, who recently bashed Musk and Tesla for buying bitcoin, tweeted Friday: “According to Elon Musk ‘Bitcoin is almost as BS as fiat money.’ So Musk regards both bitcoin and fiat as BS.” He further wrote: “I agree, I just think bitcoin, which is digital fiat, is even more BS than the paper fiat issued by central banks. Gold is not BS. It’s real money and better than both.” Musk saw the tweet and replied to Schiff: An email saying you have gold is not the same as having gold. You might as well have crypto. Money is just data that allows us to avoid the inconvenience of barter. That data, like all data, is subject to latency & error. The Tesla CEO continued, “The system will evolve to that which minimizes both.” He additionally noted, “That said, BTC & ETH do seem high.”

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