HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Entre bons résultats et attentes des salariés, le grand écart de Carrefour

By |February 19th, 2021|Categories: Scoop.it|

Pour y avoir contribué, les salariés de Carrefour doivent se réjouir autant que leur PDG, Alexandre Bompard, des bons résultats annuels annoncés jeudi 18 février, qui, selon lui, marquent « un virage » et donnent une « visibilité si importante pour les investisseurs ». Le groupe de distribution alimentaire a ainsi évoqué « une performance commerciale record en 2020 », sa meilleure « depuis au moins vingt ans », avec un chiffre d’affaires global en hausse de 7,8 %, à 78,6 milliards d’euros, et de 3,6 % en France. Dans l’Hexagone, tous les modèles ont progressé : les supermarchés (+ 6,8 %), les magasins de proximité (+ 8,3 %), et même les hypermarchés (+ 1 %), qui connaissent un « retour à la croissance ». Au cours d’une année marquée par la pandémie de Covid-19 et ses confinements, les magasins alimentaires ont été quasiment les seuls à rester ouverts continûment. Carrefour, comme ses concurrents, a bénéficié du report des besoins de nourriture des ménages. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Chez Carrefour, des syndicats vent debout contre le projet de la direction Ces résultats, Sylvain Macé, délégué syndical CFDT chez Carrefour en France, les attendait avec impatience, car les négociations salariales annuelles se déroulent en ce moment. Le groupe a rappelé, jeudi, avoir versé 128 millions d’euros « de primes exceptionnelles et avantages assimilés aux collaborateurs de terrain en 2020 ». Ambiance électrique Cependant, les dirigeants se livrent à un grand écart. « Ils doivent expliquer aux marchés financiers que ça va bien et aux salariés que ça va mal », ironise le syndicaliste. Pour les hypermarchés, la direction a proposé une revalorisation des salaires de 0,3 %, avant de la porter à 0,5 %, assortie d’une prime de 117 euros, conditionnée à la présence.

Renault encaisse une perte historique de 8 milliards d’euros

By |February 19th, 2021|Categories: Scoop.it|

Le groupe au losange a annoncé vendredi une perte nette de 8 milliards d'euros l'an passé, sur fond de chute des ventes liée à la pandémie de Covid-19 et des difficultés de Nissan. Il a toutefois connu un net rebond au second semestre, de bon augure pour la nouvelle stratégie du groupe. Lire plus tard Automobile Partager Commenter Renault ne versera pas de dividende au titre de 2020. (Stéphane Mahe/Reuters) Par Anne Feitz Publié le 19 févr. 2021 à 8:04Mis à jour le 19 févr. 2021 à 9:43 Une perte historique : engagé dans une vaste restructuration, Renault a annoncé avoir enregistré un déficit net 8 milliards d'euros l'an dernier. Un résultat dans le rouge écarlate, qui fait suite à une première perte nette de 141 millions en 2019. Les temps sont durs pour le Losange, qui n'était pas prêt à affronter une tempête exceptionnelle comme le Covid. La contre-performance du constructeur automobile français est essentiellement imputable à la baisse de ses ventes sur fond d'épidémie . Ses volumes ont plongé de 21,3 %, à 2,95 millions de véhicules, qui ont entraîné une baisse du chiffre d'affaires de 21,7 %, à 43,5 milliards d'euros. A cela s'ajoutent les difficultés de Nissan, qui plombe son actionnaire français de 5 milliards d'euros. Coup de volant stratégique Il y a toutefois un motif d'espoir : le redressement observé au second semestre, avec un chiffre d'affaires en recul de « seulement » 8,9 % et 660 millions d'euros de perte nette. « La résurrection du groupe a démarré », a déclaré le nouveau directeur général Luca de Meo, lors de la réunion avec les analystes. Le dirigeant italien, qui a pris ses fonctions en juillet dernier, a présenté son plan stratégique le 14 janvier , tournant résolument le dos à la course au volume engagée sous la houlette de son prédécesseur Carlos Ghosn. FOCUS Chez Renault, le logiciel prend du galon Les premiers résultats de coup de volant stratégique de retour vers la valeur, se sont déjà fait sentir au deuxième semestre de 2020. « Nous avons amélioré les prix de 5,5 points au troisième trimestre et de 6,2 points au quatrième », a expliqué Luca de Meo. Le Losange a décidé de se recentrer sur les modèles et les pays les plus rémunérateurs, et de cesser de « pousser » les ventes à tout prix. « Nous avons par exemple délibérément amputé nos parts de marché de deux points au Brésil », a indiqué le dirigeant.

Le groupe de luxe Kering investit dans des plateformes e-commerce transverses

By |February 19th, 2021|Categories: Scoop.it|

Fortement touché par la crise sanitaire qui a entrainé la fermeture des points de vente, le groupe de luxe Kering annonce qu’il investit de manière volontariste sur 2021 afin de développer des plateformes transverses en matière d’-ecommerce, d’omni-canal, d’infrastructures logistiques et technologiques, d’expertises et d’outils digitaux innovants, notamment via des expériences clients immersives. Kering effectuera également une expansion ciblée et sélective du réseau de magasins. Bond de +67,5% des ventes via internet en 2020 Si le chiffre d’affaires global est en net recul, le e-commerce en revanche bondit de 67,5% en 2020. Le chiffre d’affaires mondial de Kering atteint 13,1 milliards d’euros, en baisse  de -17,5%. Dans le même temps, Kering souligne la forte accélération de ses ventes en ligne, de +67,5% sur l’ensemble de l’année 2020. Ce canal a représenté 13% des ventes totales du réseau de distribution en propre du groupe de luxe.  « Nos ventes ont affiché une reprise encourageante au cours du second semestre » retient François-Henri Pinault, PDG de Kering.

German Cannabis Firm Hedges Bitcoin to Protect from Massive Currency Devaluation –

By |February 18th, 2021|Categories: Scoop.it|

On Tuesday, the cannabis firm Synbiotic SE, a publicly-traded company in Germany that’s listed on the Frankfurt Stock Exchange and Xetra, has announced it is leveraging bitcoin to hedge against the euro. Synbiotic’s chief executive officer, Lars Müller explained that the company decided to hedge with the leading crypto asset in order to protect the firm from further risk of euro and dollar devaluation. Synbiotic CEO: ‘Bitcoin Is the Exact Antithesis of Traditional Currencies’ A German cannabis company is joining the growing list of firms that are adding bitcoin (BTC) to their treasuries. Synbiotic SE announced on Tuesday that it is holding BTC in order to hedge against fiat currency inflation. Synbiotic’s CEO, Lars Müller explained that the cannabis firm has already started to shift “free liquidity into bitcoin.” “Our decision focused less on price fluctuations than the risk of devaluation of euro and dollar. Bitcoin is the exact antithesis of traditional currencies: its volume is limited to 21 million units,” Müller said during the announcement. “This limit is fixed and inviolable, which the cryptocurrency‘s decentralized organization and the blockchain‘s tamper-proof nature in turn guarantees. For this reason, we have more long-term confidence in bitcoin than in euros or dollars, where a central institution, influenced by politicians, can expand the money supply immeasurably,” he added. Müller continued: In addition, the cannabis sector, in particular, has had very positive experiences with bitcoin as a simple and digital means of payment. Several Synbiotic subsidiaries already accept payments in bitcoin in addition to payments in euros. The Massive Devaluation of Fiat Money Is a Legitimate Concern Synbiotic’s recent announcement follows a slew of companies adding BTC to their balance sheets. This week, Microstrategy announced it was selling $600 million in convertible shares to purchase the leading crypto asset. Synbiotic currently focuses on the synthetic production of cannabinoids, drug development, dietary supplement development, and cosmetic products as well. Much like most of the firms adding bitcoin to their treasuries, Synbiotic’s reasonings and “legitimate concern” are similar. Synbiotic and many other businesses are concerned about the “massive devaluation of fiat money” particularly when it comes to the U.S. dollar and the EU’s euro. Synbiotic believes that the company is the first corporate entity in Germany that has invested in BTC in order to curb inflation.

Cryptomonnaie : le MTI sud-africain ou la plus « grosse arnaque » mondiale en 2020 | CIO MAG

By |February 17th, 2021|Categories: Scoop.it|

Dans son rapport de crypto crimes 2020, la société Chainalysis d’analyse de la blockchain fournissant des logiciels de conformité et d’enquête aux organisations a désigné Mirror Trading Internationl (MTI) en tête du Top 10 des escroqueries aux investissements en devises cryptographiques. (Cio Mag) – « Mirror Trading International a été de loin la plus grande escroquerie de l’année, avec 589 millions de dollars de crypto répartis sur plus de 471 000 dépôts, ce qui laisse supposer un nombre de victimes se chiffrant en centaines de milliers », a dévoilé le rapport. MTI est une société de commerce et de réseautage qui utilise le bitcoin comme monnaie de base pour payer les primes à ses membres. Malgré ses airs de légitimité, « les recherches sur Google révèlent que les gens ont, à juste titre, spéculé sur le fait que l’entreprise est une escroquerie », déplore l’étude. Elle énumère également quelques faits qui remettent en cause l’innocence de ce réseau. Notamment un article de Coindesk, un site d’actualités spécialisé dans le bitcoin et les devises numériques incitant les utilisateurs de MTI à retirer leurs fonds dès que possible. Tout en citant la décision des régulateurs de l’Etat du Texas d’étiqueter officiellement la société comme une arnaque, ainsi qu’une enquête en cours de l’Autorité de contrôle des services financiers d’Afrique du Sud. En effet, dans un communiqué publié en août dernier, l’autorité exigeait, une licence correspondant aux activités financières de l’entreprise. Elle a surtout constaté que « les rendements des investissements revendiqués par MTI semblent farfelus et irréalistes » car elle n’avait pas été en mesure de confirmer de manière concluante des fonds existants déclarés par MTI. Sans oublier que qu’après une enquête l’autorité a constaté  que la société avait falsifié des déclarations commerciales, n’avait pas déclaré de pertes et avait commis d’autres actes de fraude pour tromper le marché. « L’enquête a également révélé que MTI avait plus de 16 000 bitcoins de fonds d’investissement de clients déclarés non comptabilisés. MTI a prétendu avoir transféré ces fonds sur une nouvelle plateforme de négociation de devises après que son ancienne plateforme l’ait interdite en raison de sa réputation d’escroquerie. La nouvelle plateforme affirme que ces fonds n’ont jamais été déposés », persiste Chainanalysis. Alors que l’autorité de contrôle de services financiers a averti le public de la non-autorisation des activités de MTI, les clients se sont également plaints de ne plus pouvoir accéder ou retirer les fonds qu’ils avaient déposés sur la plateforme tandis que Johan Steynberg, PDG du groupe a déserté l’Afrique du Sud. Selon le rapport Chainanalysis, le plus intéressant est peut-être l’utilisation apparente par le MTI Club d’un service populaire de jeu de devises cryptographiques comme mécanisme de blanchiment d’argent et d’encaissement. « La plateforme est la destination la plus risquée des fonds du MTI en volume, ayant reçu 39 millions de dollars de crypto d’arnaque en 2020. Dovey Wan, observateur de la crypto monnaie  et investisseur en capital-risque, explique que cette technique de blanchiment d’argent devient courante pour de nombreux cybercriminels qui utilisent la crypto monnaie », peut-on lire dans le rapport. Informer pour décourager D’après l’enquête, ces mécanismes de jeu permettent de masquer les origines et les flux de fonds obtenus de manière illicite. Elle affirme par ailleurs que ce fait est particulièrement vrai pour les arnaqueurs et que ce réseau sud-africain est un exemple de la raison pour laquelle l’industrie doit informer que les plateformes de négociation algorithmiques promettant des rendements irréalistes sont presque toujours des escroqueries. Pour l’entreprise d’analyses de blockchain, les bourses de valeurs et autres services de cryptologie doivent également  décourager les utilisateurs d’envoyer des fonds ou du moins les avertir que des pertes financières sont très probables. En outre, les bourses, les plateformes de jeux et les autres services que ces escroqueries utilisent pour blanchir des fonds devraient envisager de bloquer les transactions des entreprises reconnues comme des arnaqueuses. Elle a également prévenu que la crypto-monnaie reste attrayante pour les criminels, principalement en raison de son pseudonyme et la facilité avec laquelle elle permet aux utilisateurs d’envoyer instantanément des fonds n’importe où dans le monde, malgré sa conception transparente et traçable. Selon elle, la criminalité liée à la crypto monnaie a fortement diminué l’année dernière. Laquelle a été « une année incroyable » pour cette monnaie 2020 avec le bitcoin qui a « pulvérisé ses précédents records de prix, en grande partie grâce par l’augmentation du nombre de personnes dans la monnaie crypto ».

The Line, la nouvelle folie des grandeurs “verte” de l’Arabie Saoudite…

By |February 16th, 2021|Categories: Scoop.it|

L’Arabie Saoudite prévoit de construire une ville verte de 1 million d’habitants qui fera 170 kms de longueur. Sur « The Line », les transports seront souterrains et l’IA sera partout. Projet ou mirage dont cette région est si folle. A vous de juger…   Difficile d’imaginer que ce sublime désert qui vient se perdre dans les eaux chaudes de la Mer Rouge devrait laisser place, d'ici une décennie, à une ville nouvelle longue de 170… kilomètres. Les concurrents du dernier Dakar, qui se tient depuis l’année dernière en Arabie Saoudite, n’avaient sans doute pas conscience en parcourant les pistes poussiéreuses le long de ces côtes qu’ils pourraient devoir, lors des prochaines éditions, faire des slaloms entre les pelleteuses et les grues. Neom n’est aujourd’hui qu’un lieu-dit en plein désert dans le golfe d’Aqaba mais dans une décennie, ce site devrait marquer le point de départ de « The Line » . Ce projet pharaonique ou plutôt princier dans le cas présent est, avouons-le, un rien mégalomane. Cette nouvelle cité devrait, en effet, être trente fois plus grande que New York. Le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane, -MBS pour les plus intimes-, ne manque pas d’ambitions pour réduire la dépendance de son pays aux hydrocarbures d’ici 2030.     Dubaï fait des émules   Les premiers coups de pelle ont déjà été donnés dans ce désert sans fin. « Aujourd’hui, 700 personnes travaillent sur le site mais à terme, plusieurs dizaines de milliers de salariés seront impliqués sur ce chantier », nous confie Florent Lennert, le responsable de la technologie et des données numériques chez Neom. Une fois terminé, The Line devrait abriter plus de 1 million d’habitants et permettre la création de 380.000 emplois. Cette zone devrait également accroître chaque année de 83,3 milliards d’euros le PIB saoudien. Voilà pour la théorie. Aujourd’hui, ces chiffres ressemblent surtout à des vœux pieux mais la réaction des critiques était la même lorsque l’émirat de Dubaï promettait, il y a près de 30 ans, de créer une mégalopole en plein cœur du désert… Quand les ressources financières sont illimitées ou presque, les rêves les plus fous peuvent, parfois, devenir réalité. Construire une ville toute en longueur peut paraître étonnant mais ses promoteurs ont un argument de poids pour justifier leur choix. « Le long de cette ligne, vous pouvez trouver sept types de paysages différents, raconte Florent Lennert. Des rives de la Mer Rouge, aux plaines désertiques, en passant par le désert rouge et des massifs montagneux dont les sommets atteignent 2500 mètres d’altitude, le choix sera vaste. » Le long de ce tracé horizontal seront construits des communautés séparées en quatre quartiers d’environ 20.000 habitants chacun. Ces « villes moyennes » chercheront à séduire différents types d’investisseurs. « Nous allons nous concentrer sur certains secteurs comme les médias, le sport, la santé, l’énergies, les mobilités ou le tourisme », énumère Florent Lennert.     Une ville sous la ville   Pour relier ces agglomérations, des transports en commun à grande vitesse seront creusés dans le sous-sol. Aucun trajet ne devrait excéder vingt minutes. Les ingénieurs ont également promis de bâtir une ville écologique dans laquelle la voiture sera interdite. Aucune route ne devrait même être construire sur le site. En surface, les habitants se déplaceront à pied, à vélo ou en trottinette électrique entre des bâtiments séparés par d’innombrables espaces verts ). Sous le sable et les plaines rocailleuses, des camions et des bus non polluants transporteront des biens d’un endroit à l’autre et enfouis encore plus profondément des tunnels permettront aux métros rapides de se déplacer rapidement. Toute l’énergie nécessaire à cette ville sera produite par la nature.

L’étonnant parcours de Ngozi Okonjo-Iweala, la nouvelle patronne de l’OMC

By |February 16th, 2021|Categories: Scoop.it|

Personne ne peut la manquer. Dans une réunion internationale, on l'aperçoit toujours vêtue d'un ensemble traditionnel en coton imprimé aux couleurs vives. A soixante-six ans, Ngozi Okonjo-Iweala prend les rênes de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour un mandat de quatre ans. Sa nomination, elle la doit à la défaite présidentielle de Donald Trump. L'ex-président des Etats-Unis était le seul à défendre une autre candidate , la ministre du Commerce sud-coréenne, Yoo Myung-Hee. Joe Biden, son vainqueur, s'est rendu à l'avis des autres pays membres pour la soutenir. Non seulement l'OMC sera dirigée pour la première fois par une femme , mais c'est aussi la première fois qu'une personnalité africaine accède à la tête d'une organisation internationale. Cela aurait pu arriver plus tôt. En 2012, précisément, lorsqu'elle se porte candidate à la présidence de la Banque mondiale . A l'époque, elle dispose de soutiens aussi prestigieux que ceux de « The Economist », du « Financial Times » et du « Monde ». Las, la coutume voulant qu'un Américain préside aux destinées de l'institution multilatérale prévaut. Et c'est le candidat de Washington, Jim Yong Kim , d'origine sud-coréenne, qui est élu. « Une défaite ? Vous voulez dire une immense victoire ! » lâche-t-elle alors au quotidien « Le Monde ». « Les Africains ont réussi l'immense pari de disputer un poste qui ne l'avait jamais été ! » revendique-t-elle. Ngozi Okonjo-Iweala est une femme de caractère. Et tenace. Son parcours a de quoi impressionner. Un père omniprésent Elle naît le 13 juin 1954 au Nigéria dans le delta du Niger. Plus précisément dans le petit royaume d'Ogwashi-Ukwu que son père dirige. Cette fonction royale, exercée par sa famille depuis 1867, consiste à veiller au bien-être de toute la population et donc à l'état de l'électricité, des routes, à l'éducation… Et de régler les différends entre les habitants. La guerre du Biafra, qui éclate en 1967, sera pour elle un épisode douloureux. « Ce qui m'a le plus affectée, c'est de voir tant d'enfants mourir du kwashiorkor [malnutrition, NDLR] », confie-t-elle encore. « Comme mon père était brigadier dans l'armée du Biafra, nous faisions la cuisine pour les soldats avec ma mère. Mais nous ne pouvions rester quelque part trop longtemps. » Trois choses à savoir sur Ngozi Okonjo-Iweala Lorsque sa petite soeur de trois ans souffre d'une grave crise de paludisme, elle l'emmène au centre médical le plus proche, à la demande de sa mère, à 5 kilomètres de là. A pied. « J'avais douze ans, je l'ai accrochée sur mon dos et nous sommes parties. » A son arrivée au dispensaire, fermé, une foule s'agglutine devant une fenêtre. « Quand je l'ai vue, j'ai remis ma soeur sur mon dos, j'ai fendu la foule jusqu'à la fenêtre et j'ai grimpé. C'est comme ça que nous avons vu le médecin ! » Et sauvé sa soeur par une injection de chloroquine. Identité africaine affirmée De ses années difficiles où elle manque de tout, Ngozi Okonjo-Iweala garde une philosophie que lui transmet son père : peu importent les objets qui lui manquent, tant qu'elle garde la tête sur les épaules. Les biens matériels peuvent se récupérer rapidement. L'autre enseignement qu'elle garde de son père tient à son identité de femme africaine. Quand, à dix-neuf ans, elle quitte le Nigéria pour aller étudier aux Etats-Unis, il la prévient qu'elle risque d'être confrontée à des discriminations. Sous son gant de velours, il y a une main de fer et une forte volonté. « Si ta couleur ou ton genre gênent les autres, ce n'est pas ton problème, c'est le leur. Ne te laisse pas impressionner. Au contraire, tires-en de la force », raconte-t-elle encore au quotidien « La Croix ». Dans sa carrière, il lui est arrivé d'entrer dans une pièce et d'entendre dire « où est le chef ? ». Inconcevable, pour certains, qu'une femme noire dirige la réunion. Une carrière ministérielle Aux Etats-Unis, elle cumule les plus hauts diplômes d'économie dans les prestigieuses universités : Harvard, en 1976, et Massachusetts Institute of Technology (MIT), en 1981. L'année suivante, elle entre à la Banque mondiale. Elle est chargée de suivre, au Nigéria, l'avancée des projets financés par l'institution multilatérale. Un job qui n'est pas de tout repos. L'institution est honnie dans le pays, en raison des mesures d'ajustement structurel imposées dans les années 1980 pour lutter contre la récession. Mais son travail est si apprécié qu'elle gravit les échelons jusqu'à devenir secrétaire du conseil d'administration de la Banque mondiale, à la demande du président d'alors, James Wolfensohn . Le sexisme reste omniprésent. Le surnom gagné dans sa jeunesse de « Okonjo Wahala » - « l'emmerdeuse » en yoruba lui colle à la peau. Mais l'intéressée ne se démonte pas : « je le prends comme une marque de respect. Pour moi, cela veut dire 'Tu n'as pas intérêt à te mettre sur le chemin de cette femme' », confiait-elle, en juin dernier, à « Ecofin Hebdo » . Lutte contre la corruption Avec son expérience, le président Olusegun Obasanjo lui enjoint de revenir au pays en 2003. Il la nomme ministre des Finances. Trois années durant, elle s'impose comme une gestionnaire rigoureuse. Elle met en place les meilleures conditions pour libérer le potentiel économique du pays. L'une de ses priorités est la lutte contre la corruption. Elle livre à la justice les dignitaires convaincus de corruption, et privatise de nombreuses entreprises publiques. Elle fait publier les recettes de l'industrie pétrolière ainsi que les sommes versées aux collectivités locales pour réduire les risques de détournement. Elle s'offre même un très beau succès : elle parvient à effacer 18 milliards de dollars de dette, sur un total de 30 milliards dus par le Nigéria aux créanciers du Club de Paris. La ministre réussit aussi le tour de force de faire reculer de 23 % à 11 % le taux d'inflation du pays et à multiplier par trois le produit intérieur brut (PIB) nigérian. Elle obtient aussi la première notation souveraine de crédit de son pays par les agences Fitch et Standard & Poor's. Retour à la Banque mondiale Malgré ses succès, Ngozi Okonjo-Iweala dérange et le président Obasanjo la rétrograde des Finances aux Affaires étrangères. Elle démissionne deux mois plus tard. A nouveau disponible, elle opère son retour à la Banque mondiale, rappelée en 2007 par le président de la Banque de l'époque, Robert Zoellick . Il la nomme directrice générale. La voilà propulsée numéro deux d'une organisation internationale. C'est la première femme africaine à occuper un tel poste. Elle va y rester jusqu'en 2011, date à laquelle un autre président du Nigéria, Goodluck Jonathan, lui demande de reprendre le portefeuille ministériel des Finances. Tout le monde veut travailler avec elle. Je ne pourrais pas être plus fier de travailler pour elle. Elle saute le pas, malgré les menaces de mort, et revient aux commandes, encore plus déterminée que lors de son premier passage. Pour beaucoup de fonctionnaires et d'hommes d'affaires qui ont un accès illégal aux finances publiques, son retour signifie la mort de la poule aux oeufs d'or. En instaurant avec le soutien de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) un système d'authentification biométrique pour la fonction publique, elle élimine en trois ans quelque 60.000 fonctionnaires fictifs à qui l'Etat payait chaque mois un salaire… L'économie réalisée se chiffre en milliards de dollars. Sa mère est enlevée contre sa démission L'année suivante, elle réduit de moitié les subventions au carburant, qui coûtent 8 milliards de dollars par an au gouvernement et dont une bonne partie est détournée. Le prix de l'essence double à la pompe. C'est l'étincelle qui met le feu aux poudres. Sa mère de quatre-vingt-trois ans est enlevée. « Durant les trois premiers jours, leur seule demande était ma démission. Mon père m'a demandé de ne pas démissionner. Le président m'a demandé de ne pas démissionner. A la fin, tout le monde s'est mis à sa recherche et les ravisseurs l'ont libérée », raconte-t-elle. Ngozi Okonjo-Iweala. Populaire Dans une autre version rapportée à l'hebdomadaire « Le Point », en mars 2014, Ngozi Okonjo-Iweala raconte des faits plus rocambolesques assurant que sa mère s'est débarrassée de ses liens et s'est enfuie au nez et à la barbe de ses ravisseurs jusqu'à un arrêt de bus qui l'a ramenée chez elle. Si beaucoup saluent son parcours exemplaire, l'ex-ministre nigériane n'a pas que des laudateurs. « Ministre, elle a peut-être adopté quelques réformes sur la transparence, mais près de 1 milliard de dollars disparaissaient chaque mois des caisses de l'Etat quand elle dirigeait les finances », explique Sarah Chayes, auteur de « Thieves of State », un essai sur la corruption à grande échelle.

Usbek & Rica – La ville de Vendôme vend son nom à LVMH contre des emplois

By |February 15th, 2021|Categories: Scoop.it|

Vendredi 5 février, dans un post Facebook, Laurent Brillard, le maire (UDI) de la ville a confirmé l’approbation par le Conseil Municipal des termes du contrat de cession de la marque « Vendôme » à la société Louis Vuitton Malletier SA : « Ce contrat accorde uniquement à la société l’utilisation du nom “Vendôme” pour toute création de collection ou de produits liés à la joaillerie de luxe. (LVMH utilisait déjà depuis 2018 la marque « Vendôme » pour des produits de maroquinerie, ndlr). Il n’est pas question dans cette cession de marque que le groupe LVMH s’approprie le nom de notre ville dans sa globalité mais bien pour ses seules créations de bijoux. Je tiens à rappeler que le nom « Vendôme » est utilisé partout dans le monde, sans qu’aucune autorisation ne soit nécessaire, pour bien d’autres catégories de produits et de services comme pour les cosmétiques, l’hôtellerie, l’immobilier… » « Cession définitive » En échange, la ville de Vendôme va toucher 10 000 euros et bénéficier dans les prochains mois de nouvelles créations d’emplois sur la commune par LVMH, qui a déjà installé dans la ville et ses alentours plusieurs ateliers. À terme, un millier d’emplois devraient être créés par l’entreprise. « Nous poursuivons un partenariat gagnant pour notre ville, dans la poursuite des investissements déjà réalisés par le groupe LVMH », ajoute le maire Laurent Brillard dans son message.

Comment RunCov, le nouveau test Covid très prometteur, est né à La Réunion 

By |February 15th, 2021|Categories: Scoop.it|

"Les petits laboratoires de La Réunion peuvent aussi faire de grandes choses", se réjouit Éric Jeuffrault, directeur régional du Cirad à La Réunion. Conçu dans les laboratoires de l’île, ce nouveau test Covid très prometteur est pour lui "un exemple d’intelligence collective à La Réunion". Une prouesse péi RunCov est une prouesse scientifique qui revient aux chercheurs du Cirad, le Centre de Coopération International pour le Développement en Recherches Agronomiques, associés à ceux de l’Université, du CHU et du Muséum d'Histoire Naturelle de La Réunion. Depuis le confinement en mars dernier, ils avaient monté une "task force" pour faire avancer la recherche et lutter ensemble contre le Covid-19. Depuis quelques semaines, avec RunCov, les chercheurs réunionnais ont effectué un grand pas dans la détection du coronavirus. Regardez le reportage de Réunion La 1ère : Des scientifiques réunionnais ont mis au point un test plus rapide et plus pratique, le RunCov   Plus rapide et plus pratique Plus rapide et plus pratique que le RT-PCR, RunCov est admis parmi les tests Covid disponibles par le ministère de la Santé. Comme pour le test PCR classique, le prélèvement est nasal. L’échantillon est ensuite déposé dans des tubes, et quelques manipulations plus tard, il est enfermé dans une machine. "A partir de 5 minutes, nous avons des signaux qui peuvent sortir pour les patients très contaminés, explique Isabelle Robene, chercheuse au Cirad Réunion. Ensuite, nous attendons 25 minutes pour dire qu’un échantillon est négatif s’il n’y a pas eu de signal". Alors que le RT PCR nécessite une manipulation en laboratoire et un résultat sous plusieurs heures, le RunCov prendra 25 minutes maximum. Il est également sensible au variant britannique. Un atout pour ce test Covid au vue du contexte sanitaire dans l’île, puisque les trois variants britannique, sud-africain et brésilien ont été détectés. Des premiers vols expérimentaux avec RunCov Expérimenté au CHU, RunCov, sera bientôt expérimenté dans les aéroports. "Nous sommes en relation avec les compagnies aériennes pour étudier comment utiliser le dépistage RunCov pour que seuls les passagers réellement négatifs puissent monter dans l’avion", explique Éric Jeuffrault, directeur régional du Cirad à La Réunion. Ce test permettrait aux compagnies aériennes de sécuriser leurs vols. Actuellement, les passagers qui veulent embarquer doivent présenter un test PCR de moins de 72 heures. Ils peuvent donc être contaminés pendant ce laps de temps avant d’embarquer dans un avion. "Les premiers vols expérimentaux avec RunCov pourraient se mettre en place d’ici trois semaines", explique Éric Jeuffrault, directeur régional du Cirad à La Réunion. Les liaisons entre Mayotte et La Réunion pourraient être concernées. 

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