Scoop.it

Le train de nuit Berlin-Paris de retour le 11 décembre

Il sera désormais possible de s'endormir à Paris pour se réveiller… à Berlin. Le train de nuit reliant les deux capitales, supprimé en 2014, sera relancé le 11 décembre, a annoncé mercredi la compagnie autrichienne ÖBB, pionnière des trains de nuit, qui opérera cette liaison. « Le service débutera le 11 décembre depuis Berlin, à raison de trois fois par semaine, avant de devenir quotidien à compter d'octobre 2024 », a précisé Bernhard Rieder, porte-parole d'ÖBB. Le premier train de nuit de Paris à Berlin partira donc le lendemain, le 12 décembre. La remise en service de cette ligne avait été annoncée en décembre 2020 par les compagnies ferroviaires publiques française, allemande et autrichienne. Elle s'inscrit dans le cadre de la relance européenne des trains de nuit, un moyen de transport qui retrouve son attrait en raison de son faible impact climatique et de la vogue du « slow travel » , le goût pour les voyages où la vitesse ne compte pas. Treize heures de voyage Le Paris-Berlin de nuit s'arrêtera à Strasbourg, Mannheim, Erfurt et Halle. Concrètement, les trains au départ de Paris auront 12 voitures, six pour Berlin et six pour Vienne, avec des places assises, des couchettes et des voitures-lits. La compagnie ÖBB va réorganiser son service pour former une sorte de grand « X » en intégrant la desserte de Berlin à ses trains de nuit Paris-Vienne et Bruxelles-Vienne existants.

By |2023-09-08T15:00:46+00:00September 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

La voiture autonome est-elle l’avenir de la location de voitures ? –

Dans des véhicules parfaitement autonomes, les collaborateurs pourraient avoir intérêt à voyager sur de courtes ou de longues distances. “[…] Une statistique nous montre que dans 90% des cas d’accident, c’est une erreur humaine qui est engagée” déclare Yves Pasquier-Desvignes, CEO de Volvo France en faisant référence à une étude du constructeur suédois datant de 2020. Le niveau d’autonomie du véhicule devrait donc augmenter la sécurité de celui-ci. Cela constitue un argument fort puisque selon l’Observatoire des Déplacements Professionnels mené par Opinion Way et Corporate Mobilities pour Axa France et Carbookr, la sécurité est une des premières préoccupations des voyageurs comme des entreprises lors d’un déplacement. Un voyage plus sûr améliore naturellement la sérénité des voyageurs qui peut être bien mise à mal durant un voyage d’affaires. Soumis au stress et à la pression selon le temps, la distance et l’objet du déplacement, le business traveler, globalement intéressé à l’idée de tester les innovations autour de la location de voitures (Observatoire des Déplacements Professionnels 2023), pourrait y voir un avantage certain. Faut-il voir dans le véhicule autonome, une alternative au train qui permet de travailler durant l’ensemble du trajet (parfois plusieurs heures), chose aujourd’hui impossible dans un véhicule traditionnel ? En quelques sortes oui ! Le véhicule autonome, sorte de “mini-wagon privatif” laisserait le voyageur travailler, offrirait des services de Wifi ou Spot 5G le tout dans un confort et un silence supérieur à celui du train. De plus, le véhicule emmènerait précisément là où le voyageur le souhaite. Le véhicule autonome se prêterait particulièrement aux déplacements de petites équipes de travail pour des rendez-vous clients ou des séminaires. Le dernier avantage est celui de l’impact environnemental. Pour des véhicules autonomes de niveau 4 ou 5, on peut décemment penser que leurs motorisations seront exclusivement électriques. L’ensemble des constructeurs se sont déjà engagés à ne produire plus que des véhicules électriques d’ici 2023. L’objectif d’un voyage 0 émission pourrait alors être atteint pour un voyageur exclusivement passager. Le choix de la voiture autonome semble donc être tout indiqué pour les business trips du futur. Pourtant, le chemin avant l’autonomie des véhicules de niveau 5 est encore long. L’avenir incertain du véhicule autonome : législation et prix. Depuis les législations en vigueur sur la transition énergétique qui imposent un réel tournant dans l’industrie automobile mondiale, la R&D a quelque peu ralenti sur le sujet de l’autonomie. Loin d’être délaissée, la priorité s’est portée sur l’électrification des modèles pour répondre aux normes écologiques à court terme. De gros investissements ont d’ailleurs été nécessaires pour transformer les lignes de production, former aux nouveaux métiers… Que dit la législation sur les véhicules autonomes aujourd’hui ? Et bien elle est plutôt restrictive en Europe. La lumière doit être faite sur certains vides juridiques. Depuis le 1er janvier 2023, un véhicule de niveau 3 peut rouler jusqu’à 130 km/h. C’est d’une absolue nécessité si on veut parler d’autonomie sur les portions d’autoroute, largement empruntées par les voyageurs d’affaires lors de leurs déplacements. Des réponses devront être trouvées quand les véhicules seront prêts à circuler sur nos routes. Il reste donc la question du prix. Le voyage d’affaires est notamment scruté pour son coût. Les politiques voyages sont nécessairement dirigées par la notion de R.O.I. lors des business trips. Le véhicule autonome sera naturellement comparé aux autres segments, notamment le train. Son impact carbone devrait être inférieur à celui du transport sur rails, mais quid de son prix ? On peut imaginer, dans les premières années un coût supérieur en raison de technologies nouvelles, peu éprouvées et rentabilisées sur le long terme. Pourtant, si l’engouement se fait sentir, le prix pourrait baisser en fonction des innovations apportées par le marché. Le véhicule autonome pourrait donc prendre place dans les flottes des loueurs. Mais pas demain ! La route est encore longue avant de voir les collaborateurs voyager à bord de véhicules qui se déplacent sans interventions humaines. D’abord parce que les véhicules ne sont pas encore au point, ensuite parce que la législation utilise le principe de précaution pour chaque avancée technologique en matière de mobilité. L’idée du coût est encore incertaine mais le seul véhicule de niveau 3 commercialisé par Mercedes démarre à plus de 135 000 € prix public. Il faudra prendre en compte l’intérêt des loueurs à commercialiser ce type de véhicules, les propositions des assurances qui pèseront dans le prix et l’engouement des voyageurs pour ne plus conduire les voitures.

By |2023-09-08T15:00:18+00:00September 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Visa étend son usage des crypto-monnaies avec la blockchain Solana

Visa, leader mondial des services de paiement pour les commerçants, étend ses capacités de règlement avec une monnaie numérique. Il s’appuie pour cela sur une ‘stable coin’, l’USDC de la société Circle. L’USDC – que l’on peut décrire comme signifiant United States Dollar Coin – est une crypto monnaie ou monnaie numérique considérée comme stable car elle est rattachée au dollar américain.  Exploiter le potentiel d’innovation des monnaies numériques Visa veut exploiter le potentiel d’innovation des monnaies numériques. Visa travaille avec les plateformes d’échange Worldpay et Nuvei et en utilisant la blockchain Solana dans le cadre de programmes pilotes. Grâce au compte Circle de Visa, Visa peut désormais gérer les paiements en USDC vers Worldpay et Nuvei, qui peuvent ensuite acheminer ces paiements en USDC vers leurs commerçants finaux. Ces nouvelles capacités de règlement peuvent intéresser des fournisseurs d’accès ou de jeux et des marchés NFT Ces nouvelles capacités de règlement peuvent intéresser notamment des fournisseurs d’accès, des jeux et des marchés NFT, qui peuvent préférer recevoir des ‘stable coins’ plutôt que des monnaies fiduciaires traditionnelles pour les paiements par carte qu’ils acceptent. Cette extension de l’usage de l’USDC fait suite à un projet pilote avec Crypto.com. Lors de projets pilotes avec des émetteurs et des acquéreurs, Visa a déjà transféré des millions d’USDC entre ses partenaires sur les réseaux blockchain Solana et Ethereum pour régler les paiements libellés en devises autorisées sur VisaNet. « En tirant parti des ‘stable coins’ comme l’USDC et des réseaux mondiaux de blockchain comme Solana et Ethereum, nous améliorons la vitesse des règlements transfrontaliers » revendique Cuy Sheffield , responsable de la cryptographie chez Visa . «  Nous offrons à nos clients une option moderne pour envoyer ou recevoir facilement des fonds » poursuit-il. Explorer le digital est stratégique pour Visa L’usage du digital est stratégique chez Visa. « Visa s’engage à être à l’avant-garde de l’innovation en matière de monnaie numérique et de blockchain et à tirer parti de ces nouvelles technologies pour nous aider à améliorer la façon dont nous transférons de l’argent » termine-t-il. Visa a testé l’USDC pour des règlements en 2021 avec Crypto.com Visa a commencé à tester en 2021 la manière dont la monnaie USDC pourrait être utilisée dans ses opérations de trésorerie. Cela conduit à un projet pilote avec Crypto.com , faisant de Visa l’un des premiers grands réseaux de paiement à tester le règlement avec des ‘stable coins’ du côté de l’émission. Ce projet pilote a été réussi tirant parti de l’USDC et de la blockchain Ethereum pour recevoir des paiements de Crypto.com pour des volumes transfrontaliers sur leur programme de cartes en direct en Australie .  Crypto.com utilise désormais l’USDC pour remplir ses obligations de règlement sur la carte Visa en Australie et a l’intention de déployer cette capacité sur d’autres marchés.Avant ce projet pilote, le règlement des achats transfrontaliers effectués avec les cartes Visa Crypto.com  nécessitait un processus de conversion de devises de plusieurs jours et des virements électroniques internationaux coûteux. Désormais, Crypto.com peut envoyer des USDC transfrontaliers via la blockchain Ethereum directement vers un compte Circle géré par la trésorerie Visa, ce qui contribue à réduire le temps et la complexité des virements électroniques internationaux. Visa cherche à créer des cas d’usage de l’USDC Visa cherche à créer des cas d’usage de l’USDC et est soutenu par Jeremy Allaire , co-fondateur et DG de Circle. « Circle a construit l’USDC pour fournir un dollar numérique fonctionnel qui pourrait évoluer à la vitesse d’internet pour faciliter des paiements sécurisés et fiables » se félicite-t-il. L’association de l’USDC et de Visa dessine l’avenir des paiements, du commerce et des applications financières. Visa peut désormais envoyer des fonds à des plateformes comme Worldpay et Nuvei Alors que les opérations de trésorerie de Visa continuent de tester la réception de fonds auprès de plusieurs émetteurs partenaires, Visa peut désormais envoyer des fonds à des acquéreurs comme Worldpay et Nuvei, avec ses nouvelles options de règlement,  pour aider à accélérer les délais de règlement pour leurs commerçants. Worldpay et Nuvei interviennent pour les commerçants. Un nombre croissant de commerçants interagissent avec l’économie de la blockchain et de la cryptographie. Il s’agit notamment des fournisseurs d’accès, des jeux et des marchés NFT, qui peuvent préférer recevoir des ‘stable coins’ plutôt que des monnaies fiduciaires traditionnelles pour les paiements par carte qu’ils acceptent. Visa a ainsi ajouté la prise en charge du réseau Solana Blockchain. Exploiter des blockchains à hautes performances Il y a eu une demande importante pour exploiter des blockchains plus récentes et à hautes performances, capables d’envoyer et de recevoir des ‘stable coins’ à une vitesse plus élevée et à des coûts inférieurs. Pour ces raisons, Visa a choisi d’ajouter la prise en charge de Solana en tant que blockchain haute performance pour que ses partenaires puissent choisir d’envoyer ou de recevoir des paiements de règlement USDC.  Visa est l’une des premières grandes sociétés de paiement à utiliser directement Solana pour les paiements de règlement Visa est ainsi devenu l’une des premières grandes sociétés de paiement à grande échelle à utiliser directement Solana pour les paiements de règlement en direct entre ses clients. La blockchain Solana enregistre des temps de bloc de 400 millisecondes, une moyenne de 400 transactions par seconde (TPS) et atteint généralement plus de 2 000 TPS dans divers cas d’utilisation pendant les périodes de pointe de la demande. « La capacité de règlement en USDC de Visa permet à Worldpay de réaliser davantage d’opérations de trésorerie en interne et nous permet de proposer aux commerçants plus de choix pour recevoir des fonds » explique Jim Johnson, président de Worldpay Merchant Solutions, FIS. « Les ‘stable coins’ comme l’USDC sont une technologie de paiement de pointe qui peut permettre aux entreprises en ligne d’accélérer leur croissance » pense Philip Fayer, PDG de Nuvei. « L’optimisation des transactions transfrontalières n’est qu’un cas d’utilisation dans lequel les ‘stable coins’ peuvent profiter aux entreprises » conclut-il.

By |2023-09-08T14:55:25+00:00September 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

« Nous avons répertorié 1528 solutions pour nous sortir de l’impasse climatique », Bertrand Piccard (Solar Impulse)

THEGOOD : QU’EST-CE QUI FREINE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE SELON VOUS ? Bertrand Piccard : Ce qui freine la transition écologique c’est le cadre légal qui peine à être modernisé. Or en tant que citoyens, nous devons tous agir pour que ce cadre légal soit plus réactif et au service de la transition écologique. Nous sommes d’ailleurs de plus en plus nombreux à demander au gouvernement et à ceux qui ont le pouvoir d’agir de manière plus stricte et efficace pour notre planète. C’est dans cette optique que nous avons travaillé l’année dernière avec Publicis Conseil. L’agence a imaginé une campagne de communication pour valoriser la démarche originale de l’initiative « Prêt à Voter » qui consiste à prendre les technologies existantes comme point de départ pour guider les législations. La fondation Solar Impulse a compilé 50 recommandations à mettre en œuvre, prêtes à être appliquées pour moderniser les réglementations françaises actuelles. Nous avons cherché une campagne pragmatique et sincère, qui interpelle les politiques concrètement et leur rappelle finalement leur responsabilité et leur pouvoir d’agir. Car le succès de la transition écologique ne dépend plus aujourd’hui du développement continu de nouvelles solutions technologiques, mais plutôt de la création de conditions qui permettent d’implémenter ces solutions et de profiter de tous les bénéfices qui les accompagnent. Et ce, parce que les problématiques environnementales sont des préoccupations fondamentales pour les Français, mais aussi des enjeux majeurs pour le gouvernement d’Emmanuel Macron. Résultat : une édition limitée du livre « Prêt à Voter » a été envoyée aux 577 députés français afin de leur servir d’inspiration. Avec succès : trois propositions issues du livre ont été ajoutées à la loi sur les énergies renouvelables, tandis que neuf sont actuellement débattues aux Sénat pour le projet de loi sur l’Industrie Verte et qu’une a fait son chemin jusqu’à être adoptée en Suisse. THEGOOD : UNE CAMPAGNE QUI A D’AILLEURS ÉTÉ SALUÉE ET PRIMÉE CETTE ANNÉE DE 7 LIONS DONT 3 GOLD LIONS LORS DE LA 70ÈME ÉDITION DES CANNES LIONS. DE QUOI EST COMPOSÉ CE LIVRE « PRÊT À VOTER » EXACTEMENT ? Bertrand Piccard : Le livre « Prêt à voter » se compose de neuf thématiques: Eau, Production d’énergie, Stockage, Construction & Logement, Planification & infrastructures, Agriculture & Alimentation, Biodiversité, Économie circulaire, Industrie. Chaque proposition présente une recommandation, avec les enjeux, l’explication de la solution avec ses impacts positifs en termes d’environnement et de profitabilité, le cadre réglementaire et l’aspect à faire évoluer, un exemple d’application « cas d’étude », ou un exemple de pays ayant mis en place une telle réglementation. Par exemple, la proposition numéro 1 évoque la géothermie urbaine. Elle précise que puisqu’il est aujourd’hui possible et économiquement rentable d’installer de la géothermie en zone urbaine, la législation pourrait imposer aux maîtres d’ouvrage de réaliser une étude de faisabilité portant sur l’utilisation de l’énergie géothermique pour tout projet de construction ou de travaux de rénovation énergétique des bâtiments. Autre exemple : la proposition numéro 15 sur les îlots de chaleur urbains explique qu’il est aujourd’hui possible et économiquement rentable de réduire la température en ville de 4°C durant les pics de chaleur. La législation pourrait rendre obligatoire l’identification des îlots de chaleur urbains au sein des documents d’urbanisme. THEGOOD : VOUS PRÊCHEZ LA « BONNE PAROLE » EN PARLANT DES 1528 SOLUTIONS LABELLISÉES PAR LA FONDATION SOLAR IMPULSE À PLUSIEURS ÉLUS EUROPÉENS CAR ELLES PEUVENT S’APPLIQUER DANS TOUS LES PAYS DÉVELOPPÉS ? Bertrand Piccard : Oui mais elles sont à adapter à chaque pays bien sûr. Selon les chiffres de l’Office fédéral de l’environnement, les secteurs les plus polluants en Suisse sont le transport (véhicules routiers), responsable pour 31 % des émissions, les ménages/services (chauffage aux combustibles fossiles), pour 26 %, et l’industrie (consommation d’énergie), pour 17 %. Les résultats d’une étude de la fondation Solar Impulse indiquent que si les propositions de Prêt à Voter étaient retenues et les solutions mises en œuvre, cela mènerait à une réduction considérable des émissions dans ces secteurs en particulier et mettrait le pays sur la voie de l’objectif zéro émissions. Nombre de ces propositions sont simples et non controversées, et ne nécessitent qu’une mise à jour de la législation, afin que cette dernière soit alignée sur ce que la technologie permet aujourd’hui. En voici trois exemples. La proposition n° 3 met en lumière la technologie “Vehicle-to-Grid”, qui permet d’utiliser les batteries des véhicules électriques pour équilibrer les besoins du réseau énergétique. Les voitures étant à l’arrêt 23 heures par jour, les batteries des voitures rechargeables pourraient stocker l’électricité excédentaire du réseau et la réinjecter aux heures de pointe, contribuant ainsi à équilibrer l’offre et la demande d’électricité. Bien que tout à fait logique, ce système n’est pas explicitement autorisé ni encouragé à l’heure actuelle. Des modifications de la loi sur l’approvisionnement en électricité, telles que l’obligation pour les gestionnaires de réseau de reprendre l’électricité produite à partir d’énergies renouvelables et d’offrir une rémunération appropriée, pourraient permettre d’y parvenir. Autre cas : les habitants peuvent réduire leur consommation d’énergie de nombreuses manières, notamment au travers de leur consommation d’eau chaude. La proposition n°11 encourage les régulateurs cantonaux de l’énergie à introduire des lignes directrices relatives à la récupération de la chaleur résiduelle résidentielle, dont le respect conditionnerait l’obtention de subventions. La solution qui sert d’inspiration à cette mesure – Joulia – peut réduire la demande d’énergie nécessaire à chauffer l’eau des douches jusqu’à 62% en récupérant la chaleur de l’eau grise. Enfin, relative à l’industrie, la proposition #25 concerne une mesure pouvant permettre à la Suisse d’économiser jusqu’à 1,4 million de tonnes de CO2 en capturant et en utilisant la chaleur résiduelle qui s’échappe des processus industriels. Ce processus pourrait être mis en œuvre en introduisant des exigences de valorisation de la chaleur perdue dans les conventions d’objectifs conclues par les entreprises et les grands consommateurs, notamment en imposant un seuil minimum de consommation de chaleur renouvelable ou de récupération consommée. La Fondation Solar Impulse a déjà commencé à travailler avec des acteurs clés pour finaliser le contenu de ces propositions. Au début du mois de mai 2023, des versions préliminaires ont été présentées à un groupe de parlementaires de tous bords politiques afin de discuter de la manière dont les propositions pourraient être développées avant d’être éventuellement soumises à l’examen lors de futures sessions parlementaires. En outre, la Fondation a commencé à travailler en étroite collaboration avec des acteurs clés de la transition écologique, notamment swisscleantech et Agropole, afin d’envisager la meilleure façon pour ces propositions de contribuer à l’adoption d’innovations en matière de technologies propres dans ces secteurs. THEGOOD : DANS VOTRE LIVRE « RÉALISTE, SOYONS LOGIQUES AUTANT QU’ÉCOLOGIQUES » PARU EN 2021 AUX ÉDITIONS STOCK, VOUS ÉCRIVEZ « EST-IL RAISONNABLE DE PARIER SUR LE COURAGE DES AUTORITÉS PUBLIQUES, SUR LA SAGESSE DES CADRES LÉGAUX QU’ILS DEVRONT ÉDICTER POUR CONTENIR LA NATURE HUMAINE, SUR L’IMAGINATION DES INNOVATEURS ET SUR LE TALENT DES ENTREPRISES QUI ADOPTERONT CES SOLUTIONS ? TOUT DÉPEND DE LA VITESSE DE LEUR MISE EN ŒUVRE ». EXPLIQUEZ-NOUS. Bertrand Piccard : Plutôt que de débattre sur ma capacité à être optimiste ou pessimiste, j’ai choisi d’être réaliste parce que je cherche à obtenir des résultats. Je suis convaincu que c’est ensemble que nous pourrons sortir de notre impasse écologique. C’est pour cela que je m’attèle à fédérer un maximum de personnes autour d’une approche concrète. C’est un travail de plaidoyer au service de l’intérêt général, contrairement au lobby qui sert des intérêts privés. C’est aussi lutter contre l’éco-anxiété et montrer aux jeunes que de nouveaux métiers s’offrent à eux, comme ceux de l’installation de panneaux solaires, de pompes à chaleur ou ceux liés à l’isolation des habitations. Les populations les plus pauvres peuvent aussi contribuer à leur échelle en collectant les déchets pour en faire une source de revenus. Lors d’un débat face à un intégriste vert, j’ai dit un jour : « Vous essayez d’arriver à tout avec le grand risque de n’arriver à rien. Moi j’essaie peut-être de n’atteindre que la moitié, mais je pense y parvenir ». Je suis convaincu qu’une société acceptable par tous est préférable à des restrictions clivantes. 

By |2023-09-02T22:05:38+00:00September 2nd, 2023|Scoop.it|0 Comments

À Tokyo, une gare teste un traducteur automatique –

Depuis juillet, la gare Seibu-Shinjuku située à Tokyo a mis en place une vitre intelligente équipée d’un système de traduction en temps réel dans 12 langues différentes. Vous arrivez à la gare de Seibu-Shinjuku et vous ne savez pas quelle direction prendre mais vous ne parlez ni anglais ni japonais ? L’une des gares les plus fréquentées du pays a pensé à vous. Depuis le 10 juillet, elle a installé un système de traduction en temps réel dans 12 langues différentes dont le japonais, le français, l’anglais, l’espagnol, le chinois et le coréen. Le dispositif se présente sous la forme d’une vitre sur laquelle apparaissent des bulles de conversation. Deux personnes installées de part et d’autre de l’écran peuvent ainsi converser dans leur langue natale. Le système est capable de reconnaître et de traduire la parole en temps réel. L’écran peut également afficher ce que les agents de bord disent en japonais pour les personnes malentendantes. Le dispositif sera testé jusqu’à la fin du mois de septembre afin de vérifier la précision des traductions et la facilité d’utilisation avant d’être proposé de manière pérenne.

By |2023-09-02T17:41:50+00:00September 2nd, 2023|Scoop.it|0 Comments

La pollution de l’air est la première menace mondiale pour la santé humaine

Selon une étude de l’université de Chicago, un respect permanent du seuil d’exposition aux particules fines fixé par l’OMS permettrait d’augmenter l’espérance de vie mondiale de 2,3 ans. Par L'Obs avec AFP · Publié le 29 août 2023 à 8h08 Temps de lecture 2 min La pollution atmosphérique présente un plus grand risque pour la santé mondiale que le tabagisme ou la consommation d’alcool, et ce danger est exacerbé dans certaines régions du monde comme en Asie et en Afrique, détaille une étude publiée ce mardi 29 août. Selon ce rapport de l’Institut de politique énergétique de l’université de Chicago (Epic) sur la qualité de l’air mondiale, la pollution aux particules fines, émises par les véhicules motorisés, l’industrie et les incendies, représente « la plus grande menace externe pour la santé publique » mondiale. La suite après la publicité Mais malgré ce constat, les fonds alloués à la lutte contre la pollution de l’air ne représentent qu’une fraction infime de ceux, par exemple, dédiés aux maladies infectieuses, pointe le rapport. La pollution aux particules fines augmente le risque de développement de maladies pulmonaires, cardiaques, d’AVC ou de cancers. Augmentation de l’espérance de vie de 2,3 ans Un respect permanent du seuil d’exposition aux particules fines fixé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) permettrait d’augmenter l’espérance de vie mondiale de 2,3 ans, estime l’Epic, sur la base de données collectées en 2021. En comparaison, la consommation de tabac réduit en moyenne l’espérance de vie mondiale de 2,2 ans, et la malnutrition infantile et maternelle de 1,6 an. Filtre à particules, électrification… Ce n’est pas (seulement) comme ça qu’on réduira la pollution de l’air En Asie du Sud, région du monde la plus touchée par la pollution atmosphérique, les effets sur la santé publique sont très prononcés. Selon les modélisations de l’Epic, les habitants du Bangladesh, où le niveau moyen d’exposition aux particules fines est très élevé, pourraient gagner 6,8 ans d’espérance de vie si le seuil de pollution était abaissé au niveau recommandé par l’OMS. La capitale de l’Inde, New Delhi, fait figure de « mégalopole la plus polluée du monde ». A l’inverse, la Chine, a « fait de remarquables progrès dans sa lutte contre la pollution atmosphérique » lancée en 2014, souligne auprès de l’AFP Christa Hasenkopf, directrice des programmes sur la qualité de l’air de l’Epic. La suite après la publicité Vous prenez le métro et le RER ? Sans le savoir, vous respirez des millions de particules très fines La pollution moyenne de l’air dans le pays a ainsi diminué de 42,3 % entre 2013 et 2021, mais reste six fois supérieure au seuil recommandé par l’OMS. Si ces progrès se poursuivent dans le temps, la population chinoise devrait gagner en moyenne 2,2 ans d’espérance de vie, évalue l’Epic. « Profond décalage » Mais dans l’ensemble, les régions du monde les plus exposées à la pollution de l’air sont celles qui reçoivent le moins de moyens pour lutter contre ce risque, note le rapport. « Il y a un profond décalage entre les endroits où l’air est le plus pollué et ceux où sont déployées collectivement et mondialement le plus de ressources pour résoudre ce problème », explique Christa Hasenkopf. Si des dispositifs internationaux existent pour lutter contre le VIH, le paludisme ou la tuberculose, à l’image du Global Fund qui déploie 4 milliards de dollars par an dans la lutte contre ces maladies, aucun équivalent n’existe pour la pollution atmosphérique. Pourquoi consommer « vert » ne sauvera pas la planète « Et pourtant, la pollution de l’air réduit davantage l’espérance de vie moyenne d’une personne en RDC (République démocratique du Congo) et au Cameroun que le VIH, le paludisme et autres », souligne le rapport. La suite après la publicité Aux Etats-Unis, le programme fédéral Clean Air Act a contribué à faire baisser la pollution atmosphérique de 64,9 % depuis 1970, permettant à l’espérance de vie moyenne des Américains d’augmenter d’1,4 an.

By |2023-08-31T20:05:46+00:00August 31st, 2023|Scoop.it|0 Comments

Meta démantèle la plus grosse campagne de propagande de son histoire

« Spamouflage ». C'est le nom de la campagne de propagande orchestrée en ligne depuis la Chine et démantelée par Meta, la maison-mère de Facebook, Instagram et WhatsApp. La stratégie ? Des publications intensives et identiques, assimilées à du spam, qui promeuvent la Chine et dénigrent les Etats-Unis et les politiques étrangères des pays occidentaux. Les cibles ? Taïwan, les Etats-Unis, l'Australie, le Royaume-Uni et le Japon, par des posts traduits dans plusieurs langues. Au total, Meta a annoncé la suppression d'environ 7.700 comptes, 950 pages, et 15 groupes sur Facebook, et 15 comptes sur Instagram, la plus grosse opération de démantèlement à ce jour pour le géant américain. Un réseau tentaculaire Une campagne tentaculaire, entamée en 2019, qui s'est déployée sur plus de 50 plateformes et forums. Les opérateurs du réseau de propagande ont d'abord posté des messages sur de grandes plateformes comme Facebook, YouTube , TikTok et Twitter, puis ont étendu leur présence à des sites plus confidentiels comme le blog Medium, le forum Reddit, l'hébergeur de vidéos Vimeo ou le site Zenedo qui répertorie des travaux de recherche. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Comment Twitter Blue est devenu un vecteur de désinformation Meta porté par le rebond de la publicité en ligne et par l'IA Si à l'origine l'opération visait à discréditer les manifestations pro-démocratie de 2019 à Hong Kong, l'effort s'est vite déplacé en 2020 vers l'épidémie de Covid-19, pour contredire les affirmations selon lesquelles la Chine était à l'origine du virus, a mis au jour le « New York Times » . Plus récemment, la campagne s'est fixée pour objectif de présenter la province du Xinjiang, où sont conduites des politiques répressives contre la minorité ouïghoure , comme une « région paisible ». Une campagne inefficace Meta se veut toutefois rassurant sur la portée de la campagne malgré son ampleur. Le géant des réseaux sociaux dit ne pas avoir observé de preuves d'une véritable audience ou d'un véritable engagement (liker, commenter ou partager un post, cliquer sur un lien…). « Cette opération était importante et bruyante, mais elle a eu du mal à dépasser sa propre chambre d'écho », affirme Ben Nimmo, responsable de la division renseignement sur les menaces mondiales chez Meta. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - DSA : les grandes plateformes numériques rentrent dans le dur de la régulation européenne Les différents comptes localisés en Chine produisaient du contenu au rythme d'une journée de bureau avec une pause déjeuner observée chaque jour, durant laquelle aucun contenu n'était publié, a observé Meta. Si l'instigateur de cette campagne d'influence n'a pas pu être déterminé avec précision, Meta indique, dans son rapport trimestriel de sécurité, avoir été « capable de remonter jusqu'à des personnes associées aux forces de l'ordre chinoises ».

By |2023-08-31T19:38:35+00:00August 31st, 2023|Scoop.it|0 Comments

Un ETF bitcoin ouvre la voie au choc des titans entre BlackRock et Binance

La justice est catégorique : le gendarme américain des marchés a été partial et non convaincant dans son refus d'interdire au fonds Grayscale de se transformer en ETF bitcoin (qui suit la valeur instantanée de la crypto). Il doit revoir sa copie. Les avocats de la Securities and Exchange Commission (SEC) peuvent certes contester la décision et faire appel dans un délai de 45 jours, voire décider de porter l'affaire devant la Cour suprême, mais ce serait une première pour un ETF. Ce n'est toutefois pas à la justice américaine d'autoriser ou pas un ETF, une prérogative qui reste du ressort de la SEC. Plusieurs options s'offrent à elle après le revers qu'elle vient d'essuyer devant la justice. Elle pourrait d'abord tenter de trouver de nouveaux arguments pour refuser les fonds bitcoin. Deuxième possibilité, la SEC pourrait « jouer la montre ». Une fois qu'elle a accepté d'évaluer la création d'un ETF, elle dispose de 240 jours au maximum pour se prononcer. Les propositions d'ETF bitcoin d'autres grandes sociétés de gestion américaines comme BlackRock sont en cours d'examen et elle pourrait entretenir le suspense en étirant ce délai au maximum, ce qui reporterait les premières décisions au premier trimestre de 2024. Mais une fois ce délai passé, si elle ne parvient pas à trouver d'arguments convaincants, elle devra bien se résigner. Les partisans du bitcoin crient déjà victoire. Pour eux, la SEC ne peut désormais plus se dérober et elle acceptera, bon gré mal gré, de voir ces produits débarquer à Wall Street. Le dépôt d'un dossier par BlackRock plaide en ce sens. Dans son histoire, le géant de la gestion a soumis 575 créations d'ETF (actions, obligations…) à la SEC et n'a rencontré qu'un seul échec. « La SEC est sans doute bien plus à l'aise avec les demandes d'ETF bitcoin qui émanent des grandes sociétés de gestion traditionnelles plutôt que des acteurs des cryptos, et leurs dossiers pourraient être traités plus vite », estime Aaron Brown, un ancien du fonds quantitatif AQR, désormais contributeur chez Bloomberg. Dans une analyse pour l'agence américaine d'informations financières, Eric Balchunas et James Seyffart, spécialistes des ETF, estiment que le coup de semonce de Grayscale a porté de 65 % à 75 % la probabilité que la SEC accepte enfin des ETF bitcoin cette année. Cette probabilité se transforme en quasi-certitude (95 % de chances) à horizon 2024, selon eux. Tous ces nouveaux gérants risquent de capter des clients et revenus au camp des cryptos, dont un grand nombre de membres sont ressortis affaiblis de la crise ouverte par FTX et de près de deux ans de marché baissier. La création de nouveaux ETF pourrait attirer de nouveaux investisseurs mais elle entraînera probablement un transfert de richesses et profits, du monde des cryptos vers Wall Street, ferait grimper le cours du bitcoin et par ricochet celui des autres cryptos. Mais le marché a horreur du vide. Si un ETF bitcoin est homologué, des demandes pour des « inverse Bitcoin ETF » pourraient être déposées dans la foulée. Ces produits parieraient non pas sur la hausse du bitcoin mais sur sa baisse. Plutôt que de vendre à découvert la leader des cryptos, les investisseurs achèteraient un produit qui mettrait en oeuvre cette stratégie, risquée et donc plus coûteuse. Discrimination et parti pris Le bitcoin est en théorie logé à la même enseigne que les actions, sans discrimination ni parti pris de la part du régulateur américain des marchés. Mais pour les actions, l'approbation d'un ETF (fonds coté en Bourse qui suit la valeur d'un indice) est généralement une simple formalité, alors que c'est un véritable chemin de croix pour le bitcoin. En dix ans, la SEC n'a, le plus souvent, même pas consenti à examiner les dossiers. Pour la cryptosphère, c'était le signe évident de l'a priori idéologique de la SEC. Son refus d'homologuer un ETF bitcoin afin de préserver les investisseurs malgré eux de leurs penchants spéculatifs, n'est pas justifié, estime le monde des cryptos, pour qui ils devraient être libres de prendre et d'assumer leurs risques. La SEC a homologué, juge-t-on, des ETF beaucoup plus risqués sur les actions (effet de levier élevé…). Au pays des libertés, le régulateur est ainsi vu comme un tyran. Et la justice, qui vient de lui infliger un camouflet dans l'affaire Grayscale , aurait sauvé l'esprit de la Constitution des pères fondateurs. LIRE AUSSI : Les cryptos en mode reconquête Cryptos : le bitcoin concentre les espoirs de renouveau Manipulations de cours Les premiers à avoir tenté leurs chances pour un ETF bitcoin furent les jumeaux Winklevoss, crypto-enthousiastes de la première heure. Ils déposèrent un dossier en 2013, rejeté comme leur deuxième autre tentative en 2018. L'annonce de cet échec avait fait modestement chuter le bitcoin de 3 %, les enjeux n'étant pas les mêmes qu'aujourd'hui. Leur lobbying et leurs campagnes avaient une fois de plus échoué face à un régulateur inflexible avançant le même argument que pour Grayscale. Pour motiver son refus aux jumeaux Winklevoss , la SEC avait estimé que leur plateforme de référence pour le cours du bitcoin, Gemini Exchange, n'était pas d'une taille suffisante. Elle souhaitait qu'elle soit « un marché régulé de taille significative » et non pas « offshore », autrement dit en dehors de la portée la SEC. Aujourd'hui, c'est sur la plateforme Binance que l'activité est de loin la plus importante. Une manipulation de cours (forte hausse ou forte baisse) qui s'y produirait se transmettrait instantanément aux autres places mêmes régulées. Si le cours du bitcoin peut être facilement manipulé, la valeur de l'ETF qui suit la leader des cryptos peut l'être tout autant. Or Binance, qui donne le ton pour le cours du bitcoin, est loin d'être en odeur de sainteté aux Etats-Unis où il a été inculpé par la justice américaine et la SEC. Sur son blog Moneyness, l'économiste John Paul Koning avait estimé en juin « qu'il y a peu de chances qu'un ETF [il parlait alors de celui envisagé par BlackRock, NDLR] voie le jour tant que Binance « n'a pas mordu la poussière ». Les marchés offshore des cryptos doivent disparaître et leur activité migrer vers des plateformes qui cochent toutes les cases de la SEC pour qu'elle ouvre la porte aux ETF ». Alors que tout le secteur des cryptos jubilait de la victoire de Grayscale sur la SEC, Changpeng Zhao (CZ), le dirigeant de la première plateforme au monde, Binance, s'est montré peu loquace, alors qu'il est d'ordinaire très actif et prompt à commenter les news favorables sur Twitter. Les ETF référencés sur le cours à terme du bitcoin ont été autorisés par la SEC mais seulement près de 5 ans après la création des contrats à terme sur le bitcoin lancés par le Chicago Mercantile Exchange (CME) en 2017 . Un bon point qui a pesé dans la décision, le CME est régulé et surveillé par la Commodity Futures Trading Commission. La SEC estime donc que les manipulations de cours y ont bien moins de chance de se produire et sans être détectées et sanctionnées par la CFTC que sur les bourses des cryptos. La valeur d'un fonds qui suit le contrat à terme sur le bitcoin est ainsi moins manipulable selon le régulateur. Grayscale a convaincu la justice que ce n'était pas le cas. Au début de l'épopée du bitcoin (2013-2017), le marché au comptant du bitcoin était bien plus important que celui des produits dérivés. Mais ces derniers n'ont cessé d'augmenter leur poids et volumes à mesure que l'institutionnalisation du marché se développait.

By |2023-08-31T17:57:41+00:00August 31st, 2023|Scoop.it|0 Comments

Gabon : « Ce n’est pas parce qu’un coup d’Etat annule un scrutin frauduleux qu’il débouche sur la démocratie »

Pourquoi une telle profusion de coups d'Etat en Afrique de l'Ouest et centrale ? On en est à sept réussis en trois ans… Evidemment, tout le monde observe ce qui se passe et si un coup d'Etat réussit dans un pays cela peut encourager des militaires dans un autre pays. Pour autant, il faut se méfier de la sainte théorie de la contagion, chaque pays a sa propre histoire, le Gabon n'est pas le Niger, qui lui-même n'est pas le Mali, chaque coup d'Etat y a eu des ressorts très différents. Au Gabon, est mis fin à une dynastie de 55 ans, au Niger des militaires mécontents de ce que préparait le pouvoir civil ont pris les devants, au Mali le premier coup d'Etat renversait le président IBK pris dans une impasse sociale, politique et sécuritaire avec une forte menace djihadiste. On peut toutefois constater un certain retour en arrière en Afrique de l'Ouest, du moins une fragilisation du processus démocratique, forcément balbutiant, initié dans les années 1990 et illustré par les textes de la Cedeao qui pose des principes démocratiques très clairs et sanctionne les régimes putschistes, alors qu'en Afrique centrale, avec le Tchad, la Guinée équatoriale, le Cameroun, la république démocratique du Congo, le Gabon, il n'y a quasiment jamais eu d'expérience véritablement démocratique.

By |2023-08-31T06:41:05+00:00August 31st, 2023|Scoop.it|0 Comments

Gabon : le régime d’Ali Bongo renversé par des militaires

C'est apparemment la fin de la dynastie Bongo, au pouvoir depuis 55 ans au Gabon. Une douzaine de militaires ont annoncé, très tôt mercredi matin à la télévision, l'annulation de la réélection, proclamée moins d'une heure auparavant, d'Ali Bongo, qui avait succédé en 2009 à son père, Omar, au décès de ce dernier. Ils ont aussi annoncé l'annulation des élections présidentielle, législatives et municipales de samedi dernier, la dissolution de toutes les institutions, « le gouvernement, le Sénat, l'Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle » et la fermeture des frontières. Situation calme à Libreville Ali Bongo a été placé en résidence surveillée, d'où il a pu toutefois faire diffuser une vidéo où on le voit, visiblement inquiet, appeler « ses amis » de la communauté internationale à « faire du bruit » . La junte affirme que l'ex-président est entouré de sa famille et de ses médecins (il a été frappé par un AVC en 2018 dont il est imparfaitement remis) et que l'un de ses fils a été arrêté pour corruption et haute trahison. Hormis de brefs tirs d'armes automatiques en matinée, la situation semblait sous le contrôle des militaires à Libreville, mercredi après-midi, où une foule en liesse saluait les véhicules des soldats. Internet a été rétabli quelques heures après le coup d'Etat militaire. La junte, qui s'est baptisée Comité de transition et de restauration des institutions, a déclaré avoir constaté « une gouvernance irresponsable, imprévisible qui se traduit par une dégradation continue de la cohésion sociale risquant de conduire le pays au chaos » , ajoutant avoir décidé de « défendre la paix en mettant fin au régime en place » .

By |2023-08-31T06:34:18+00:00August 31st, 2023|Scoop.it|0 Comments