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Apple contraint de revoir à la baisse sa production de casques

Premier revers pour les nouveaux casques d'Apple ? La firme à la pomme serait forcée de revoir drastiquement ses prévisions de production pour ses Vision Pro, selon le « Financial Times ». Dévoilé en grande pompe il y a moins d'un mois, le casque de réalité virtuelle et augmentée d'Apple est le nouveau produit star de la société et le lancement le plus important depuis l'iPhone du géant américain, qui vient tout juste de franchir le cap symbolique des 3.000 milliards de dollars en Bourse. Mais d'après le quotidien britannique, la complexité de la conception du casque et les difficultés de production ont conduit l'entreprise de Cupertino à revoir ses objectifs en 2024, année prévue pour la commercialisation. Parallèlement, les projets pour lancer une version plus abordable du casque, qui doit coûter quelque 3.500 dollars pour sa V1, ont été repoussés, indique le « FT », citant des proches du dossier. Précisément, Apple se préparerait à produire 400.000 unités du casque qui a nécessité sept ans de développement, en 2024, avec Luxshare, le fabriquant chinois qui doit assembler l'appareil. Parallèlement, d'autres sous-traitants ont indiqué qu'Apple ne leur demandait de fabriquer des composants que pour 130.000 à 150.000 unités la première année. Or Apple tablait initialement sur 1 million de casques au cours des douze premiers mois, selon le quotidien britannique. Composants pointus Pour des experts interrogés par le journal économique, cela reflète le manque de confiance d'Apple dans sa capacité à augmenter la production, après des années de non-respect des délais. « Cette baisse n'est pas très étonnante. Vu le prix du casque, Apple va cibler un marché de niche. En plus, il va utiliser des composants très pointus, notamment sur l'optique, ce qui explique sans doute que les fabricants ne peuvent pas produire dans les délais », indique Christian Parisot, consultant pour Aurel BGC. « Mais, au début d'un nouveau produit, cela ne paraît pas déraisonnable de commencer par des petits volumes. » LIRE AUSSI : Casque Vision Pro d'Apple : pourquoi la demande viendra surtout des entreprises D'ores et déjà, les analystes de Barclays estimaient courant juin que « les livraisons de la première année pourraient être décevantes en raison du prix élevé et des cas d'utilisation limités », tablant sur 250.000 unités la première année. Il s'agit de l'appareil grand public le plus complexe jamais fabriqué, selon Jay Goldberg, fondateur du cabinet de conseil en technologie D/D Advisors. En particulier, le casque nécessite des écrans micro-OLED fournis par Sony et TSMC. Et Apple ne serait pas satisfait de la productivité de ses fournisseurs pour ses écrans sans défaut. L'un des responsables de Sony, cité par le média britannique, a indiqué récemment qu'il restait prudent sur le potentiel de croissance du marché de ces casques, hésitant à augmenter la production de manière significative. Prudence sur le potentiel Quoi qu'il en soit, bon nombre d'analystes restaient relativement prudents sur le plan financier pour Apple. Ainsi, début juin, les analystes d'UBS s'attendaient à ce qu'ils représentent entre 1 % à 2 % des revenus du groupe dans 12-18 mois. Et même si les analystes de Deutsche Bank se montraient « enthousiastes » sur ce nouveau casque, ils indiquaient quant à eux début juin qu'il serait limité dans un premier temps aux jeux vidéo et au divertissement. « A court terme, nous pensons que l'impact financier sera probablement limité », écrivaient-ils. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Apple à 3.000 milliards : la consécration d'un modèle économique imparable Toutefois, Canalys, cabinet d'études spécialisé dans la technologie, est plus optimiste : Apple doit parvenir à conquérir 20 millions d'utilisateurs dans les cinq ans, estimant qu'il pourra compter une base de fans fidèles d'Apple et de clients fortunés. Selon Canalys, le groupe devrait plutôt produire 350.000 unités l'an prochain puis 12,6 millions à cinq ans. Contacté, Apple n'a pas fait de commentaire pour le moment.

By |2023-07-04T16:53:59+00:00July 4th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Meta lance cette semaine Threads, son concurrent de Twitter

Une nouvelle application s'ajoute dès jeudi aux nombreux réseaux sociaux déjà existants. La nouvelle venue n'est pas un concurrent quelconque : Meta lance « Threads » dans le but de concurrencer Twitter. Threads est d'ores et déjà disponible Outre-Atlantique en précommande gratuite sur les magasins d'applications mobiles pour iPhone et Android. D'après Le Parisien, les Européens devront encore attendre avant de voir cette application téléchargée sur leurs téléphones mobiles. LIRE AUSSI : ANALYSE - Elon Musk et Twitter, ou le jeu de l'apprenti sorcier Facebook, Instagram : Zuckerberg annonce le lancement d'abonnements payants Threads signifie « fil » en anglais et se veut être « l'application Instagram pour les conversations via du texte », c'est avec ces mots qu'elle est présentée dans l'App Store, la boutique d'Apple. « Threads est le lieu où les communautés se rassemblent pour discuter de tout, qu'il s'agisse des sujets qui vous intéressent ou des tendances de demain », précise la description de l'application. Entre renouveau et similitudes Selon le site d'actualité Platformer, Threads serait pensée pour être en lien avec les autres réseaux sociaux. Il serait possible de garder toutes les informations de son profil Instagram, comme son pseudo et ses abonnés par exemple. Une stratégie nouvelle face aux habitudes de ces entreprises de rester fermés aux autres applications et avec des règles propres à chaque réseau. Sur les premières captures d'écran dévoilées sur Play Store et l'App Store , on observe une interface semblable à celle de Twitter : des posts écrits, pouvant inclure des éléments multimédias et avec la possibilité d'aimer un contenu, de le commenter ou de le partager. La rivalité Zuckerberg-Musk Le timing est parfait pour la maison mère de Facebook et Instagram car Twitter est déjà dans la tourmente cette semaine après son choix de limiter la lecture de tweets quotidienne à 1.000 pour les comptes non payants . LIRE AUSSI : Selon Elon Musk, Twitter aurait perdu la moitié de sa valeur depuis son rachat Une première annonce avait été faite en mars dernier par Meta, maison mère de Facebook et Instagram. « Nous réfléchissons à un réseau social décentralisé et indépendant permettant de partager des messages écrits en temps réel », avait indiqué le groupe dans une déclaration envoyée à l'AFP. L'hypothèse que cette application soit un rival direct à Twitter semblait déjà se dessiner. Cette annonce accentue encore la rivalité qui existe entre Mark Zuckerberg et Elon Musk qui a racheté Twitter pour 44 milliards de dollars en fin d'année dernière.

By |2023-07-04T16:46:21+00:00July 4th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Voiture électrique : Toyota promet des batteries à faire pâlir d’envie Tesla

Les ingénieurs de Toyota ont-ils réussi une percée technologique en matière de batteries pour voitures électriques ? C'est ce qu'affirme le constructeur, qui promet dès 2026 des modèles avec un temps de charge inférieur et une autonomie bien supérieure aux meilleurs du marché. Le premier constructeur automobile mondial (avec 10,6 millions de véhicules écoulés l'an dernier) est pourtant un néophyte dans l'univers des « wattures ». Pionnier des motorisations hybrides, il a longtemps rechigné à s'engager dans le 100 % électrique : son premier modèle fonctionnant uniquement avec une batterie, le bZ4X , n'a été présenté au public que fin 2021, et n'est toujours pas arrivé dans les concessions de l'Hexagone (ce sera le cas à la rentrée). Faire 60 fois mieux qu'en 2022 L'arrivée d'un nouveau directeur général, début avril, a changé la donne. Même s'il se défend de tout changement de cap, Koji Sato a annoncé dès sa prise de fonction qu'il comptait vendre 1,5 million de voitures électriques en 2026, soit 60 fois plus que l'an dernier . Surtout, le groupe a annoncé mi-juin qu'il avait surmonté les difficultés consubstantielles aux batteries solides, cette technologie extrêmement prometteuse sur laquelle s'échinent tous les départements R&D du secteur. Toyota travaillerait désormais à une production de masse, pour une commercialisation promise en 2027-2028. LIRE AUSSI : Toyota promet la première voiture électrique équipée d'une batterie solide Malgré un tassement de ses profits, Toyota confirme son accélération dans le 100 % électrique Mais le groupe promet aussi des progrès considérables avant cette date. Frank Marotte, le PDG de Toyota France, les a détaillés mardi lors d'un point presse consacré également à l'engagement de la marque dans le sport et les Jeux olympiques. Le constructeur annonce, dès 2025-2026, des modèles assurant 1.000 kilomètres d'autonomie avec des batteries au lithium ion, la technologie la plus répandue aujourd'hui, et nécessitant 20 minutes seulement pour porter la charge de 10 % à 80 %. La marche est haute : l'autonomie proposée par le bZ4X ne dépasse pas les 450 kilomètres. 40 % moins cher qu'aujourd'hui Dans un second temps (2026-2027), le groupe s'appuiera sur « des batteries liquides bipolaires 'low cost », a expliqué Frank Marotte, qui procureront 1.100 kilomètres d'autonomie et se rechargeront à 80 % en trente minutes. Le tout pour un coût de fabrication inférieur de 40 % à celui du bZ4X. Enfin, Toyota commencera à équiper ses voitures de batteries solides, capables de parcourir 1.200 kilomètres en une charge (fini, l'angoisse de la panne), pour un temps de recharge de 10 % à 80 % de… 10 minutes.

By |2023-07-04T16:34:38+00:00July 4th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Google condamné à 2 millions d’euros d’amende en France

La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) avait enquêté en 2021 sur le fonctionnement du moteur de recherche de Google et de Google Play Store. Par L'Obs avec AFP · Publié le 4 juillet 2023 à 13h45 Temps de lecture 1 min Sanctionnant le manque d’« information claire, loyale et transparente » sur son moteur de recherche, notamment pour les offres d’hébergement touristiques, et dans le magasin d’application Google Play Store, la répression des fraudes française a prononcé ce mardi 4 juillet une amende de 2 millions d’euros contre le géant du numérique. La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) a condamné le non-respect des règles en matière « d’information des consommateurs », portant notamment sur les « critères de classement » du moteur de recherche et de Google Play Store. La suite après la publicité Défaut d’informations auprès des utilisateurs A l’issue de contrôles effectués en 2021, le service national d’enquête de la DGCCRF a relevé sur le moteur de recherche de Google « un défaut d’informations relatives aux critères de classement des résultats ». Dans le secret de mes recherches Google « L’absence de communication au consommateur d’informations relatives aux conditions tarifaires des offres » d’hébergement touristique, sur des options comme la possibilité d’annuler et de rembourser, ou non, une réservation ou l’inclusion du petit déjeuner dans les prix proposés, sur le module de recherche et de comparaison dédié de Google, a également été sanctionnée. Sur le magasin Google Play Store, le constat a été posé d’une « absence d’informations relatives aux critères de classement des résultats, à la qualité de l’offreur (professionnel ou particulier), aux modalités de paiement et à celles de règlement des litiges », précise la répression des fraudes. Une partie des manquements corrigée S’y ajoute « le fait de ne pas informer l’auteur d’un avis des motifs ayant conduit à refuser sa publication ». Depuis les contrôles, Google a « corrigé une partie des manquements sanctionnés », a précisé l’autorité.

By |2023-07-04T16:20:52+00:00July 4th, 2023|Scoop.it|0 Comments

L’ancienne patronne des TGV songe à lancer un concurrent de la SNCF

Nom de code, Proxima, du nom de l'étoile la plus proche du système solaire. C'est sous ce label que Rachel Picard, ancienne dirigeante de la SNCF partie du groupe public au début de 2020, songe depuis un certain temps à lancer un transporteur ferroviaire longue distance alternatif au groupe public, selon nos informations. Un travail de longue haleine, qui demandera bien encore quelques années de préparatifs, tant les obstacles sont grands pour les nouveaux entrants dans le rail. Notamment en termes de tour de table financier. Mais en ajoutant son dossier à celui d'autres candidats divers ( Le Train , Railcoop, Midnight Trains , Kevin Speed), celle qui fut notamment patronne de SNCF Voyages, de Gares & Connexions et impliquée dans l'essor des TGV low cost Ouigo, lancés dans l'équipe de Guillaume Pepy en 2013, croit clairement à son étoile. Dans un contexte favorable au boom du train. Marché très dynamique « Certaines tendances étaient déjà émergentes avant la crise sanitaire, or à présent, on les voit exploser. Le marché du ferroviaire est très dynamique, mais les trains sont pleins, il y a un manque de capacité , un manque d'offre face aux bus longue distance », explique la dirigeante aux « Echos ». Par ailleurs, la part modale du train a reculé de 17 % à 14 % en France sur longue distance de 2008 à 2019, concédant des parts de marché à d'autres modes. LIRE AUSSI : SNCF : la patronne des TGV, Rachel Picard, quitte le groupe L'espagnol Renfe lancera ses TGV en France le 13 juillet « Les opérateurs étrangers, d'abord Trenitalia et à présent Renfe, arrivent : le marché français les attire, mais tout cela est pensé de façon internationale. Il y a besoin d'une offre conçue, elle, de manière nationale. Si l'on a de l'investissement privé dans du matériel, cela va soulager et renforcer l'offre globale là où il y en a besoin », plaide-t-elle. Sans entrer dans les détails, elle évoque des discussions en cours avec des fonds d'investissement pour cette future compagnie, qui évoluerait sans subventions publiques de l'Etat ou des régions. De gros investissements à prévoir Trop tôt à ce stade pour dévoiler le format retenu pour le démarrage (nombre de rames visé, de gares desservies ou de passagers escomptés), en cours de discussions avec des financiers. Mais à raison de 40 millions d'euros pour une rame neuve de TGV, le budget se chiffrerait en centaines de millions. Il faudra encore caler la proportion des financements en fonds propres ou en dette, sachant que la remontée des taux d'intérêt peut modifier les curseurs. Reste aussi à demander les sillons intéressants auprès de SNCF Réseau, au moins deux ans à l'avance, les licences d'opérateur, et à négocier avec les quelques constructeurs de TGV. « Un point névralgique est la capacité de production des industriels », convient Rachel Picard. Sur le plan commercial, sa réflexion entamée depuis un an et demi semble plus aboutie. L'idée n'est pas de déclarer la guerre frontale à son ancien employeur, mais plutôt de venir l'épauler. Aller chercher de nouveaux clients « Mon credo est d'apporter une alternative, d'aller chercher de nouveaux clients, qui prennent aujourd'hui leur voiture. Leur donner des choix, diversifier l'offre et travailler plus en profondeur avec ces segments de clientèle. » LIRE AUSSI : La SNCF s'attend à un nouvel été record Selon l'ancienne de voyages-sncf.com (l'ancêtre du site SNCF Connect), le train donne lieu à de nouveaux modes de consommation de voyages, à l'image des Français qui sont nombreux à couper leur semaine en deux et à vivre dans deux résidences, modifiant les dates des classiques allers-retours du week-end. Denis Fainsilber

By |2023-06-30T22:16:16+00:00June 30th, 2023|Scoop.it|0 Comments

A quoi ressemblera le tourisme à horizon 2050 ? –

Le monde à horizon 2050 Avant de rentrer dans le vif du sujet, Frédéric Weill, Directeur d’études pour le centre de prospective Futuribles, est venu donner quelques points de repères concernant le monde à horizon 2050. Climat et écosystèmes : d’ici 2050, le risque d’emballement climatique existe. Jusqu’où peut-on aller dans la déstabilisation ? Va-t-on atteindre un point de bascule irréversible ? Si des actions fortes sont réalisées en matière de sobriété, de décarbonation, à l’échelle individuelle et collective, il pourrait être possible de ralentir ou stopper le dérèglement climatique. Démographies et migrations : La population mondiale devrait progresser de deux milliards à horizon 2050 et les disparités dans le niveau de développement des pays du monde pourraient s’accentuer. D’ici là, la population européenne est amenée à stagner et celles des zones à bas niveau de revenus à augmenter. En revanche, après 2050, la population mondiale pourrait décroître. Géopolitique et mobilités internationales : il est probable que d’ici 2050, nous soyons confrontés à une raréfaction des ressources naturelles, ce qui pourrait accentuer la compétition pour leur maîtrise. Le trafic aérien devrait augmenter de 3% chaque année entre 2021 et 2040. Société : de nouvelles formes d’engagement pourraient voir le jour, en même temps qu’une remise en cause de la légitimité du système politique. Selon Futuribles, on pourrait voir un développement rapide des outils de surveillance de masse. Technologies : d’ici 2050, l’économie de la donnée prendra davantage d’importance. Une explosion des flux qui pourrait entraîner une augmentation de 8% de la consommation énergétique par an. Une tendance à contre-courant des enjeux de sobriété. Un risque d’exclusion pour 15% des Français qui ne maîtrisent pas les outils numériques sera également présent. Le tourisme à horizon 2050 Comment évoluera le tourisme d’ici 30 ans ? Quels seront les attentes, les comportements des voyageurs ? Comment les pros du Tourisme y répondront ? Toutes ces questions ont été posées aux experts invités. Dans le scénario prospectif de Pierre Torrente, les enfants apprennent à être touristes dès l’école primaire. Le tourisme est devenu durable, inclusif, de proximité et proche du monde des loisirs. Ce ne sont pas les habitants qui décident où se rendre en vacances, mais ce sont les destinations qui déterminent quand il est possible de venir. Dans la continuité de l’évolution du monde du travail, les habitant possèdent des jours de vacances illimités à condition d’avoir effectué les tâches qui leur incombent. Dans le scénario de Prosper Wanner, nous assistons à un retour du Grand Tour en 2050, en référence au long voyage en Europe effectué par des jeunes hommes fortunés au 18e siècle. Le rapport au monde, aux autres, a changé pour revenir à des choses plus simples et moins intermédiées. La notion de confort n’est plus centrale et la politique de la colonie de vacances a elle aussi fait son retour. Dans le scénario de Dominique Hummel, le tourisme de campagne s’est développé en 2050, poussé par un besoin de reconnexion à la nature et le réchauffement climatique. Le télétravail a créé de nouvelles formes de mobilité et le slow tourisme représente 7 à 8% du chiffre d’affaires du secteur touristique. Une nouvelle dynamique qui réduit les problème de concentration dans les grandes villes. Dans le scénario de TOM.travel, deux comportements opposés se sont accentués. D’un côté, les touristes cherchent à « faire » le plus de destination et à partager leur plus beaux selfies sur Instagram. De l’autre, des voyageurs veulent sortir de leur quotidien tout en se reconnectant à la nature. Ils privilégient les expériences locales et authentiques. Les jeunes générations, conscientes des enjeux climatiques, oscilleront entre ces deux comportements, quitte à souffrir de dissonance cognitive (action en contradiction avec ses convictions qui provoque un inconfort).

By |2023-06-30T22:15:12+00:00June 30th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Ouverture à la concurrence du ferroviaire : Qu’en pensent les voyageurs Français ?

Actée par la loi Nouveau Pacte ferroviaire de 2018, la libéralisation du rail en France est devenue une réalité depuis 2021. Renfe, Trenitalia ou bien encore Le Train, les compagnies françaises ou internationales commencent à être nombreuses à vouloir concurrencer l’historique SNCF. Selon une étude, 80% des Français ont déjà entendu parler de cette ouverture à la concurrence, 80% la plébiscitent sur les lignes nationales et 77% sur les lignes régionales. Pour 61% des sondés, cette ouverture est synonyme d’avantages pour le pays et 55% y voient des avantages pour leur région.  Baisse des prix et crainte de la disparition du service public  Dans un contexte inflationniste, le principal avantage qu’y voient les voyageurs est une baisse des prix, notamment sur la ligne Paris-Lyon (exploitée aujourd’hui par la SNCF et Trenitalia- NDRL). En moyenne, la baisse sur les trajets Paris-Lyon est de l’ordre de 44% par rapport à 2019 et de 30% pour les trajets Paris-Milan. Mais cette ouverture à la concurrence suscite également son lot de craintes et d’interrogations. Selon l’étude, les Français craignent la disparition du service public (38%), la saturation du réseau ferroviaire (33%) ou la suppression des emplois en France (25%). Ils sont aussi 29% à estimer que le manque d’informations sur les acteurs du marché est un inconvénient. A lire aussi : Ch. Michau (Trainline) : « La concurrence, ce sont des prix plus bas, de nouvelles offres et plus de voyageurs » Enfin, côté distribution, 26% des Français déclarent avoir déjà réservé un billet de train sur une autre plateforme que SNCF Connect, dont 15% sur Trainline, 2% sur Trenitalia et 1% pour Booking ou Omio. Reste que si les Français devaient demain réserver un billet pour un voyage dans leur région sur une plateforme autre que SNCF Connect, ils privilégieraient en premier lieu le site de la compagnie ferroviaire nationale (38%), se rendraient en gare (26%) ou consulteraient le site internet de leur région (19%). Ils ne seraient que 13% à avoir recours à un agrégateur d’offres. Pour Trainline, « un important  travail de pédagogie reste donc à faire. »

By |2023-06-30T22:14:23+00:00June 30th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Apple franchit la barre des 3.000 milliards de dollars en Bourse

3.000 milliards de dollars de valorisation boursière ! De quoi donner le vertige… Apple vient de franchir cette barre symbolique, inscrivant un nouveau record (elle avait déjà été passée en janvier 2022, mais très brièvement). L'action a dépassé 192 dollars à l'ouverture de Wall Street ce vendredi. Pour donner un ordre de grandeur dans ces nombreux zéros, la firme à la pomme vaut désormais plus que le PIB de la France… L'action Apple a enregistré une progression phénoménale de 53 % depuis le début de l'année. La société dirigée par Tim Cook tire les fruits de son modèle imparable depuis les années 1980, avec des produits - de l'Apple II à l' « ordinateur spatial » - ayant révolutionné leur segment de marché et désormais agrémentés de services. Une capacité que la sortie de son casque de réalité virtuelle Vision Pro met à nouveau au défi. Cette hausse illustre aussi la montée en puissance des grosses valeurs de la technologie américaine, souvent regroupées dans l'acronyme Gafa. Google (Alphabet) a bondi de plus de 30 % depuis le début de l'année, Amazon de presque 50 % et Meta (la maison mère de Facebook) de quasiment 130 % ! Microsoft a progressé d'environ 40 % et pèse plus de 2.500 milliards, et Nvidia, qui a rejoint récemment le club très fermé des valeurs à plus de 1.000 milliards dollars de capitalisation, a grimpé de quelque 190 % ! 9.000 milliards de dollars Face à elles, l'indice américain S&P 500 n'a pris que 14 % tandis que les start-up ont beaucoup plus de mal à lever des fonds si elles ne sont pas dans l'intelligence artificielle (IA)… Ensemble (avec Microsoft), les Gafam valent presque 9.000 milliards de dollars de capitalisation. Ce sont en très grande partie ces géants du Net qui ont permis à Wall Street d'afficher un bon premier semestre, contre toute attente, étant donné le resserrement monétaire et les craintes de ralentissement. Des envolées spectaculaires qui peuvent être expliquées par plusieurs facteurs. D'abord, la plupart des valeurs de la tech avaient connu une année 2022 chaotique, ce qui explique un rebond. Ensuite, les gros acteurs du secteur sont « considérés comme des valeurs refuge, alors que le marché a des craintes sur la conjoncture, sur les banques… » souligne Jacques-Aurélien Marcireau, coresponsable de la gestion actions d'Edmond de Rothschild Asset Management. Hausse des valorisations Comme l'expliquent les spécialistes du marché, la hausse est avant tout liée à « une expansion des multiples ». Autrement dit, le marché est prêt à payer plus cher pour ces valeurs. Apple vaut par exemple environ 30 fois ses résultats prévus, alors qu'il en valait autour de 20 avant la pandémie de Covid-19, selon les données de Carmignac. Car pour la plupart de ces valeurs, les derniers résultats « n'ont pas été extraordinaires, à l'exception de ceux de Meta », reprend le gérant. « Les valeurs technologiques ont toutefois fait beaucoup d'efforts pour miser sur leur profitabilité », nuance David Older, responsable de la gestion actions de Carmignac.

By |2023-06-30T21:42:06+00:00June 30th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Apple à 3.000 milliards ou l’emprise démesurée de la tech sur les Bourses mondiales

Retour aux années 1990 : Coca-Cola, Walmart, Procter & Gamble, Johnson & Johnson sont les valeurs phares du New York Stock Exchange. Dans un parfait équilibre, avec chacun 13 % de poids dans le S&P 500, ce secteur chéri des consommateurs américains rivalise avec l'industrie - General Electric et General Motors en tête - et le pétrole dont Exxon, Chevron, BP et Mobil se partagent le marché. Bien qu'IBM soit la première capitalisation du S&P 500 (avec 64 milliards de dollars, loin des excès actuels), la technologie n'arrive alors qu'en avant-dernière position des dix sous-secteurs de l'indice. LIRE AUSSI : Apple franchit la barre des 3.000 milliards de dollars en Bourse DECRYPTAGE - Apple à 3.000 milliards : la consécration d'un modèle économique imparable Une photographie qui tranche avec l'hétérogénéité des composantes du S&P 500 aujourd'hui. Les technologies représentent plus de 28 % de sa pondération, suivies, loin derrière, de la santé, du secteur financier et de la consommation discrétionnaire (luxe, loisirs, automobile, etc.). Tendance mondiale Même tendance au niveau mondial, où les entreprises de la tech sont passées de 6 % du MSCI World au milieu des années 1990 à 22 % aujourd'hui. « Mais en réalité, il s'agit de plus de 31 % de la capitalisation mondiale, car les entreprises technologiques sont peu à peu intégrées aux secteurs dont elles se rapprochent le plus », explique David Rainville, gérant chez Sycomore AM. Ainsi, Alphabet (Google), Tencent ou Netflix sont rangés dans les services de communication, tandis qu'Amazon, Tesla ou Alibaba se retrouvent classés dans la consommation. Déjà, à la fin des années 1990, les sociétés de la tech avaient été portées aux nues par les excès de la bulle Internet. Cette ascension fulgurante les avait propulsées au premier rang des secteurs les plus lourds du MSCI et du S&P 500 (respectivement 21 % et 29 %). LIRE AUSSI : Nvidia : l'avènement du nouveau bijou de la tech en sept dates clés L'IA, puissant mais unique moteur de Wall Street Après l'éclatement de la bulle, les valeurs financières se sont rapidement imposées, grâce aux profits juteux des banques d'affaires et à la vigueur du marché immobilier américain. Pas pour longtemps. La crise des subprimes a balayé ces deux vecteurs de croissance, avec l'effondrement de l'immobilier et les mesures de régulation du système bancaire. Ascension des SMACS C'est aussi à cette période qu'ont émergé les SMACS, acronyme barbare désignant à la fois la téléphonie mobile, les réseaux sociaux, l'analyse de données - ancêtre de l' intelligence artificielle - et l'informatique à distance. Une source de profits inespérée pour les groupes de technologie que certains dinosaures, comme IBM, n'ont pas su saisir à temps. En revanche, les Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) ont peu à peu pris le relais pour peser près d'un quart du S&P 500 dès 2020. « Désormais, c'est l'appétit pour les technologies qui dicte les tendances régionales », note Emmanuel Cau, chez Barclays. C'est ce qui explique l'ascension des Bourses américaines et asiatiques depuis le début de l'année, tandis que le Footsie londonien, dépourvu de ce type de valeurs, en est réduit à faire du sur-place.

By |2023-06-30T21:41:16+00:00June 30th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Vedettes de Paris : “Notre 1er bateau électrique circulera en juillet 2023”

A l’occasion des Trophées Horizons, organisés par Acteurs du Tourisme Durable, nous avons interrogé Marie Bozzoni Egret, DG de Vedettes de Paris, afin de revenir sur le projet lauréat dans la catégorie « Maîtrise de l’énergie ». L’objectif de la compagnie de croisière fluviale est d’électrifier 4 bateaux électriques d’ici 2024.

By |2023-06-29T17:00:14+00:00June 29th, 2023|Scoop.it|0 Comments