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Carrefour crée une plateforme de « live shopping » avec Brut

Ce n'est pas encore une tête de gondole. Mais cela le deviendra peut-être un jour… une tête de gondole numérique. Carrefour a annoncé mardi la création de « Brut Shop », une coentreprise avec Brut. Le média en ligne aux 14 millions de spectateurs par jour sur les réseaux sociaux détiendra 60 % du capital de cette nouvelle entreprise. Il s'agit de lancer une plateforme de « live shopping », forme moderne du télé-achat qui montre des animateurs - des influenceurs dans le langage d'aujourd'hui - vanter les mérites d'un produit en direct sur la Toile. « L'objectif est de créer 1.000 live shoppings en 2022 », résume le directeur général de Brut, Guillaume Lacroix. A savoir les directs organisés par Carrefour (il y en a eu 50 en 2021) pour une diffusion sur les médias du distributeur (15 millions de visiteurs uniques mensuels), et d'autres « live » produits par Brut Shop pour des marques, voire d'autres distributeurs. Les valeurs de Brut Pour la directrice exécutive e-commerce de Carrefour, Elodie Pethuisot, la structure constitue une proposition de plus dans la gamme d'offres « B to B » de Carrefour. Elle est complémentaire des campagnes numériques basées sur les données clients que vend le département Carrefour Links. Brut Shop s'adressera aux petites comme aux grandes marques, avec une gamme de prix non dévoilée mais annoncée comme étalée, à condition, dans la mesure du possible, que les labels intéressés respectent les valeurs de Brut, premier média certifié B Corp et chantre de la responsabilité sociale et environnementale. Le « live shopping » est devenu la nouvelle frontière de la distribution . Le géant américain Walmart le pratique tous les jours. En France, outre Carrefour, Casino s'y essaie. La tendance vient de Chine qui a banni les réseaux sociaux comme Facebook et où ce sont les géants du Net domestiques, comme Alibaba ou Tencent, qui organisent le « commerce social » via leurs sites d'e-commerce.

By |2022-02-02T22:41:28+00:00February 2nd, 2022|Scoop.it|0 Comments

Optimus, le robot humanoïde signé Tesla –

Le milliardaire américain a annoncé qu’il souhaitait se consacrer au développement d’un projet de robot humanoïde. Baptisé Optimus, sera capable de réaliser des tâches répétitives ou bien encore de faire des courses.  Rien ne peut arrêter Elon Musk dans sa course à l’innovation ! Lors d’une conférence donnée en début de semaine, l’homme d’affaires a annoncé qu’aucun nouveau modèle de sa voiture électrique Tesla ne verrait le jour en 2022. En effet, il souhaite se concentrer au développement d’un robot humanoïde. Nommé Optimus il portera également le nom de « Tesla bot ». Ce robot mesurant environ 1m70 pour plus de 55kg, sera capable de se déplacer à une vitesse pouvant atteindre 8km/h, de porter des charges allant jusqu’à 68kg et sera « amical » selon les dires de son créateur. Alors nouvelle lubie ou véritable coup de génie de la part du fantasque milliardaire ? Elon Musk, lui, semble bien être déterminé à commercialiser son nouveau produit et espère même que ses ventes dépasseront celles de l’automobile.

By |2022-02-02T22:32:37+00:00February 2nd, 2022|Scoop.it|0 Comments

Clip-Air, le projet de transport combinant l’aérien, le ferroviaire et le maritime –

Plusieurs chercheurs et professeurs de l’École polytechnique fédérale de Lausanne travaillent sur un projet de transport futuriste initié en 2008. Nommé Clip-Air, le projet propose un concept d’aile volante capable de transporter des capsules mobiles et amovibles.  Un moyen de transporter un grand nombre de voyageurs par les airs, mais aussi sur la terre et sur la mer, sans qu’ils n’aient besoin de se lever de leur siège. Voilà un projet qui pourrait révolutionner la manière de voyager. Clip-Air prévoit de transporter des passagers dans des capsules, à la manière des conteneurs modulaires actuellement utilisés dans le transport maritime, ferroviaire et routier. Un système futuriste imaginé par une équipe de chercheurs et de professeurs de l’École polytechnique fédérale de Lausanne, pilotée par Claudio Leonardi, qui a notamment travaillé sur le Solar Impulse. Le projet est né en 2008 de plusieurs constats. « Le transport aérien n’a pas vraiment évolué, estime Claudio Leonardi, rencontré à l’occasion des Entretiens de Vixouze, Pourtant, les voyageurs sont de plus en plus nombreux ». S’ajoute à cela la nécessité de réduire son impact environnemental. C’est pourquoi l’équipe a imaginé ce concept de capsules.  Le projet repose sur une aile volante qui serait capable de transporter de 1 à 3 capsules à la fois. « Ces capsules pourraient transporter des passagers, des marchandises ou même de l’hydrogène pour faire fonctionner le tout », détaille Claudio Leonardi.  Actuellement de la taille d’un avion A320, elles pourraient aussi être de taille inférieure. Elles se composent d’un véritable fuselage d’avion, mais ne possèdent pas de moteur, de cockpit ou de train d’atterrissage. Tout est contenu dans l’aile volante, la structure porteuse de l’ensemble, qui ressemble à une grande carcasse d’avion.

By |2022-02-02T22:32:06+00:00February 2nd, 2022|Scoop.it|0 Comments

Finally, a Good Use for NFTs: Preserving Street Art | WIRED

Even before technology became an intrinsic part of the art itself, it was a tool that artists depended on, from software to visualize and edit their works to projectors used to place it up on walls. Tech has also permeated street art's aesthetic. “Tech has influenced muralists' processes from imagination to implementation,” Wolfe-Goldsmith says. “We see design elements like glitches, pixelations, warping, chromatic aberration, and digital collage in today’s art. Street art is compelling because it’s for everyone, without barriers. It is the voice of the city, expressing political unrest, joy, cultural movements, and creative trends.”  And yet, generating an income from it has remained a challenge. NFTs might be changing that. “NFTs allow artists to grow an international audience, be compensated, and find advocacy for their work,” says Joshi, bullish for what the near future might hold. “As people buy real estate in, say, Decentraland, I expect NFT street artists to find new opportunities as commissioned artists.” Artist and NFT Mural Collective founder Stacey Coon, aka StaySea, paints a mural that will eventually be minted on the blockchain. COURTESY OF LIZZY ABER/NFTMURAL COLLECTIVE Perhaps the best signifier of the potential of this market is the emergence of companies like Streeth, which is focused exclusively on minting street art NFTs. “Street art is perhaps the most undervalued and underserved niche in the art sector,” says cofounder and CEO Marco Calamassi, “but at the same time is the most creative, most disruptive one, where the artist has the most freedom of speech, the most freedom of message.” Streeth isn’t alone. NFT Mural Collective was created by street artists to support the genre in the NFT market. ”Street art deserves a place within art history just as much as Cubism, Dadaism, or Surrealism does,” says artist and founder Stacey Coon, aka StaySea, who started the group following the tagging and defacement of two of her murals. “NFT contracts and platforms give us a way to be those historians.” Minting an NFT can be a surprisingly simple process. In its most basic form, all it requires is that you have a crypto wallet and a digital version of your artwork. Most sites will walk you through the rest of the process, as NFT Mural Collective does, requiring you to fill out a form with a few details about the piece. You have more control and transparency in the sale of the piece than in many traditional settings, from choosing the initial price for the piece to deciding on the percentage of secondary sale royalties you will receive if the piece is resold, as well as choosing from an array of payment methods. Then, the platform takes over and mints the piece for you.

By |2022-02-02T22:29:19+00:00February 2nd, 2022|Scoop.it|0 Comments

L’avenir des banques en ligne, un vrai casse-tête pour le secteur financier

A côté d'un Boursorama ou d'un Fortuneo - qui s'intègrent tous deux clairement dans la stratégie globale de leurs maisons mères (Crédit Mutuel Arkéa et Société Générale respectivement) - les grands groupes bancaires ne savent pas toujours bien quoi faire de leurs banques en ligne, encombrant héritage des débuts de l'Internet remontant au début des années 2000. « C'est notre fleuron ! » « Notre banque en ligne, mais c'est notre fleuron ! », ironise volontiers le dirigeant d'une très grande banque française, qui reconnaît en creux à quel point le positionnement de ces banques digitales peut virer au casse-tête, ces dernières n'étant pas réputées pour leur rentabilité. Fortuneo affirme depuis des années être la seule banque en ligne rentable. Quant à Boursorama, elle rappelle qu'elle le serait « hors coût d'acquisition » , autrement dit sans comptabiliser les efforts financiers consentis pour attirer de nouveaux clients. Outre ING, qui a finalement jeté l'éponge, tous les groupes cherchent la martingale pour leur banque en ligne. Chez Crédit Agricole, BforBank a été recapitalisée, et une nouvelle stratégie sans doute paneuropéenne devrait être annoncée pour cette enseigne . BNP Paribas a fait le choix de la segmentation pour Hello Bank ! concentrée sur les autoentrepreneurs en France, ou les « millenials » en Belgique. Nouvelle venue, La Banque Postale s'est équipée à son tour en lançant My French Bank. Chez BPCE, l'aventure Fidor - une néobanque allemande achetée en 2016 - a tourné court avec la cession de l'établissement cinq ans plus tard. Au fond, un même problème se présente à l'ensemble du secteur financier. Lorsque la plupart des banques en ligne ont vu le jour, les clientèles se rendaient encore beaucoup en agence. Les sites Web des banques étaient réduits. Quant aux banques en ligne, indépendantes ou dans le giron des établissements classiques, elles faisaient au contraire figure d'avant-garde.

By |2022-02-02T22:24:32+00:00February 2nd, 2022|Scoop.it|0 Comments

L’année exceptionnelle de Google, porté par la publicité en ligne

Un temps affaibli par la crise du coronavirus, Google a engrangé des résultats record l'année dernière. Ses ventes ont progressé de près de moitié, tandis que son bénéfice net a quasiment été multiplié par deux. Ce sont surtout les ventes au détail qui tirent la demande de publicité sur Internet, un secteur dominé par Google et Facebook. La performance de l'entreprise a été saluée par Wall Street. Ses actions ont fait un bond de 7,4 % après la fermeture de la Bourse de New York, selon l'agence Bloomberg. Depuis le début de l'année, les entreprises de la tech ont perdu du terrain en Bourse , fragilisées par la perspective d'une politique monétaire moins favorable. Google a annoncé, mardi, son intention de diviser ses actions par vingt. Ce geste, destiné aux petits investisseurs, devrait lui permettre de prolonger cette remontée. Un bénéfice net presque doublé La maison mère de Google, Alphabet, a engrangé un bénéfice net de 76 milliards de dollars en 2021, soit près du double de l'année dernière. Un montant impressionnant qui représente la moitié du total des profits estimés pour la même année des entreprises du CAC 40, selon le consensus Bloomberg. Ses ventes dépassent les 257 milliards de dollars en un an, soit une progression de 41 %. Ces bons résultats sont essentiellement liés à la bonne performance de Google dans la publicité.

By |2022-02-02T22:23:47+00:00February 2nd, 2022|Scoop.it|0 Comments

NFT Museum, le premier musée dédié à l’art numérique –

A Seattle (Etats-Unis), un musée d’un nouveau genre a ouvert ses portes. Entièrement dédié au NFT, l’établissement présentera des œuvres numériques originales.  Les NFT ou « Non-Fungible Token », sont des objets numériques dont la propriété est traçable et unique. Si l’art numérique commençait à agiter le marché de l’art depuis plusieurs années et à voir émerger les premiers noms d’artistes reconnus, il n’avait pas encore de musée dédié. C’est désormais chose faite puisque la ville de Seattle a inauguré ce 29 janvier le premier musée consacré aux NFT. Il présente des œuvres originales accompagnées d’explications sur les technologies utilisées pour chaque « tableau ». « L’intérêt d’avoir un lieu physique est de faciliter l’accès à tous », a déclaré Peter Hamilton, co-fondateur du musée. «Vous pouvez entrer et, peu importe ce que vous savez ou non à propos de l’art numérique, des NFT, vous pouvez voir les œuvres présentées en grand format d’une manière qui vous rappelle une exposition dans un musée», ajoute-t-il.  Si chaque œuvre peut être reproduite ou imitée, le NFT, lui, reste l’original grâce à la technologie blockchain. De nombreux investisseurs américains en ont fait leur nouvelle « poule aux œufs d’or » en achetant des œuvres à des prix records allant jusqu’à 69,3 millions de dollars pour une œuvre numérique de l’artiste Beeple, vendue par la célèbre maison Christie’s en mars 2021. Le cofondateur de Twitter a également vendu le tout premier tweet de l’histoire sous forme de NFT pour la modique somme de 2,9 millions de dollars. Le fondateur du musée, lui, décrit cet art d’un nouveau genre comme un phénomène mondial en train d’émerger. Pour sa première exposition, le NFT Museum met à l’honneur les œuvres de Blake Kathryn, Robbie Trevino ou bien encore H+ Creative.

By |2022-02-02T22:05:00+00:00February 2nd, 2022|Scoop.it|0 Comments

Placé en redressement judiciaire, Sigfox est à la recherche d’un second souffle

Le toulousain Sigfox, fondé en 2010 par Ludovic Le Moan et opérateur d’un réseau de communication radio longue portée et basse consommation pour l’Internet des objets, a annoncé s'être placé sous la protection de la justice en déclenchant une procédure de redressement judiciaire. Selon les termes du communiqué diffusé pas Sigfox, « le tribunal de commerce de Toulouse a ouvert ce jour, à la demande du directeur général, une procédure de redressement judiciaire au bénéfice respectivement de Sigfox et sa filiale Sigfox France SAS (opérateur en France), assortie d'une période d'observation initiale de 6 mois ». Selon Sigfox, cette période dite d’observation doit notamment lui permettre d'identifier de nouveaux acquéreurs ou investisseurs capables d’œuvrer au développement de la société sur le long terme. Sigfox, qui compte environ 350 employés en France et dans le monde, explique ses difficultés actuelles en partie à cause des effets de la crise sanitaire qui a ralenti le développement des investissements dans l’IoT et par la pénurie actuelle de composants électroniques, avec pour effet une forte élévation de son niveau d'endettement. Cependant les difficultés rencontrées par Sigfox ne datent pas d’aujourd’hui. En septembre 2020 la société avait déjà réalisé un plan de départ d’une cinquantaine de salariés, et en en février 2021 son fondateur Ludovic Le Moan avait cédé son poste de P-DG au profit de Jeremy Prince, arrivé chez Sigfox en 2018 comme directeur de la stratégie, puis devenu en 2019 président de Sigfox aux Etats-Unis. Cette orientation stratégique décidée il y a deux ans par le conseil d’administration de l’entreprise s’inscrivait alors dans une stratégie plus globale qui visait pour Sigfox à devenir plus un fournisseur d’outils de gestion de données dans le cloud qu’un “simple” opérateur de réseau.

By |2022-01-27T22:34:54+00:00January 27th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Des wagons autonomes conçus par des anciens de SpaceX

Le projet est mené au sein de la start-up américaine Parallel Systems, fondée en janvier 2020 à Palo Alto, dans la Silicon Valley. Il a été présenté publiquement le 19 janvier 2022, en même temps que Parallel Systems annonçait avoir levé 49,55 millions de dollars. Fort de 28 employés, la société en est au stade des prototypes et des tests. Pour l’heure, ces derniers se déroulent sur une portion de rails à 80 km de Los Angeles. Ce concept de train autonome est assez particulier. Il consiste en des wagonnets plats conçus pour rouler sur des voies ferrées standard, équipés de batterie, guidés par des caméras bidirectionnelles et associés par paire. Chaque paire supporte un conteneur standard. C’est cet ensemble, appelé "peloton", qui sera autopiloté, indépendamment d’autres ensembles similaires. Mais les fondateurs de Parallel Systems estiment, selon CNBC, qu’un train de fret idéal consisterait en un groupe de 10 à 50 paires de "pelotons". Plus besoin de locomotive, chaque peloton en étant une lui-même, les wagonnets peuvent partir en décalé les uns par rapport aux autres, se séparer du convoi pour changer de direction ou mieux gérer le trafic, etc. Et le fait qu’il soit plus court que les trains standards permet à ce type de convoi de s’arrêter en urgence plus rapidement en cas de détection d’obstacles. Des micro-terminaux de chargement Avec leurs fonctions d’automatisme, les wagons vont se caler seuls au niveau des grues. Une fois un conteneur déchargé (ou chargé), les deux plateformes sur lesquelles il reposait peuvent partir, libérant la place pour les suivantes, sans avoir à attendre que la totalité du train ait été traité. Parallel System imagine ainsi des micro-terminaux plus faciles à construire et prenant bien moins de place. Pour l’heure, les détails techniques du projet sont encore succincts. Parallel Systems n’a pas encore choisi sa technologie de batterie et les voies ferrées étant privatisées aux Etats-Unis, il va falloir s’entendre avec chacune des plus de 600 compagnies pour être autorisé à rouler sur leurs rails. La société envisage en fait surtout de fournir des licences de sa technologie aux compagnies ferroviaires plutôt que d'opérer elle-même des trains.

By |2022-01-25T18:26:37+00:00January 25th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Who Really Loves Blockchain? Socialists – OZY | A Modern Media Company

It’s an idea that a small but growing set of left-wingers are exploring. Cryptocurrencies like Bitcoin, blockchain and the underlying technology have traditionally been the preserve of the libertarian right. Many of the field’s leading figures are libertarians, and some of their economic beliefs are foundational for the community. Socialists, though, are increasingly embracing the potential of blockchain to assist their political plans. This year Cryptocommunism, a book by French philosopher Mark Alizart, was translated into English. Yanis Varoufakis, the former finance minister of Greece and a left-wing icon, has repeatedly mused about the uses of Bitcoin for the left. The socialist government of Venezuelan President Nicolás Maduro started a botched cryptocurrency experiment in 2018 to evade U.S. sanctions. Adrian himself hosts a podcast about cryptocurrencies and has founded a Reddit community called r/CryptoLeftists. “Leftists often see blockchain as a libertarian toy that’s only good for buying drugs, which I think is wrong,” says Matthew McKeever, executive associate editor of the academic journal Inquiry and a research assistant at the University of Hong Kong. McKeever doesn’t consider himself a socialist, but he has written about the relation between socialism and blockchain. “The technology has elements that deserve attention from the left,” he says. WITH BLOCKCHAIN, YOU DON’T NEED TO DEPEND ON A CENTRALIZED AUTHORITY. ADRIAN, A LEFTIST CRYPTOCURRENCY ENTHUSIAST Broadly speaking, blockchain could serve socialists in two ways. The narrow option is to use blockchain technologies to better organize. A cryptocurrency might be used to allow money transfers to persecuted activists, similar to how Wikileaks received donations in bitcoin after its accounts were blocked for leaking classified information. Nigerian activists have used cryptocurrencies to raise funds for their recent protests against police brutality, after traditional banking channels were shut off. “For socialists, it could be good to organize without taking a detour through large capitalist companies, whose interests are anti-aligned with yours,” says McKeever. But beyond that, blockchain might also be useful to build a socialist economy. Adrian mentions a hypothetical case in which the government might be able to distribute housing through blockchain and cryptocurrencies.   Technicians inspect bitcoin mining machines at a mining facility operated by Bitmain Technologies, in Ordos, Inner Mongolia, China. SOURCE QILAI SHEN/BLOOMBERG VIA GETTY Capitalism, says Adrian, allows individuals to accumulate infinite amounts of capital, and in turn buy up houses as investments. To transition this to a system based on need, a token, or coin, which gives every citizen the right to a house, could be used. The community would then decide which categories of people are eligible for which houses. A single person, for example, might get a different token, and in turn access to a different selection of houses, than a couple with three children. In this way, blockchain would allow socialists to distribute goods and services without a market. “We need to distribute housing based on need, instead of through the market,” Adrian says. The Venezuelan experiment with the petro, a cryptocurrency backed up by oil, is the odd one out. The attempt had more to do with evading U.S. sanctions than moving to socialism. But even beyond Venezuela, traditional libertarians don’t agree with the cryptosocialists’ views. “Cryptocurrency technology is fundamentally libertarian,” says Diego Zuluaga, associate director of financial regulation studies at the libertarian think tank Cato Institute. For him, libertarianism doesn’t just mean free markets. He argues that cryptocurrencies preserve the ability of individuals to do with their money as they please, instead of centralizing that power. And for Zuluaga, the plans of leftists like Adrian run counter to that fundamental libertarian belief about cryprocurrencies. “Most socialists like hierarchies,” he says. “They just want to replace private sector hierarchies with public sector ones.” “They don’t know what they’re talking about,” responds Adrian, noting how capitalist economies are still highly centralized. Cryptosocialists argue that turning to blockchain could eliminate bureaucrats from the equation. “With blockchain, you don’t need to depend on a centralized authority,” Adrian says, returning to his housing example. “The alternative is for a socialist government to organize the housing supply, which creates technocratic dependencies.” Blockchain would also be open source, allowing citizens to review the software underlying government decisions. In a sense, it would help avoid an age-old problem for socialism: that its utopian sentiments tend to get bogged down in stale bureaucracies. To back this up, Adrian references socialist philosopher Friedrich Engels: “He said that we need to transition the state from a government of people, to the administration of things.” Perhaps blockchain is the revolution that socialism needs.

By |2022-01-25T18:21:25+00:00January 25th, 2022|Scoop.it|0 Comments