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COINHOUSE lance la «Boutique sans intérêts» avec Marcel

Laissez tomber votre livret A...   Une manière loufoque de nous inciter à cesser de laisser dormir notre argent sur un compte qui ne rapporte aujourd’hui que 0,5% par an, et qui concerne au total 100 milliards d’euros… Une manne pour l'expert des crypto-actifs.  Et c’est ainsi que Coinhouse propose une série d’objets à se procurer dont l’intérêt est aussi (voire plus) mince, que de garder son argent dans ce bas de laine bancaire. Vous êtes tenté par un magnifique hand spinner ? Par un économe dernier cri, une somptueuse boule à neige... ?     Le bitcoin c'est plus rentable...    « Avec 0,5% d’intérêts on ne va pas bien loin, explique Youri Guerassimov, co-patron exécutif de la création de Marcel, c’est pourquoi le site informe également les internautes de la plus-value qu’ils auraient pu réaliser sur la même période s’ils avaient investi cette même somme en Bitcoin avec Coinhouse ». Et le résultat fait en effet réfléchir. Prenez une somme de 1000€ par exemple : déposée sur un livret A en janvier 2020, elle s’endort paisiblement et se réveille un an plus tard avec 5 petits euros d’intérêts. Investie en Bitcoin elle aurait généré sur la même période une plus-value de 2 705€* avant impôts.   À l’agence, on affirme ne pas vouloir détourner les Français de leur placement préféré, « mais bien de s’adresser à des investisseurs en quête de solution de diversification, qui sont prêts à prendre des risques sur une faible partie de leurs placements et qui ont déjà une curiosité naturelle pour le Bitcoin et les autres crypto-actifs ».   Coinhouse s'adresse au million de Français qui ont un livret A dormant   «Cette campagne est évidemment un clin d’œil et un prétexte pour les amener à considérer Coinhouse comme un acteur alternatif pour la diversification de leur épargne. » explique Nicolas Louvet, CEO de Coinhouse. Le site rappelle d’ailleurs que si les “cryptos” peuvent rapporter beaucoup, l’investissement dans les crypto-actifs n’est pas sans risque. D’où l’importance d’être bien accompagné. Coinhouse, qui a besoin de visibilité, fait donc une incursion auprès des particuliers, professionnels, initiés ou débutants en leur rappelant qu’ils peuvent investir dans les crypto-actifs tout en bénéficiant des conseils d’experts et de la sécurisation de leurs fonds avec les dispositifs technologiques les plus avancés du marché (la solution Ledger).

By |2021-07-24T15:28:30+00:00July 24th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Surtourisme : Affluences se lance dans la mesure de fréquentation des lieux touristiques

Après le monde de la Culture, la startup Affluences s’attaque aux sites touristiques naturels. La jeune société spécialisée dans la mesure d’affluence et le prédictif vient de signer un partenariat avec le Syndicat Mixte du Grand Site du Fer à Cheval, l’Office de tourisme de Samoëns, Haut-Giffre Tourisme et la Communauté de communes des Montagnes du Giffre. Grâce à des capteurs, le système mis au point par la jeune société est capable de mesurer l’affluence des parkings du Fer-à-Cheval en temps réel, calculer des affluences prévisionnelles et communiquer ces données à l’ensemble des vacanciers. Les visiteurs pourront ainsi connaître gratuitement si l’affluence est trop importante via le site affluences.com et sur les sites des offices du tourisme des Montagnes du Giffre. Des circuits alternatifs pourront être proposés le cas échéant. Lorsque la jauge des parkings atteint les 100% d’occupation, les équipes du site recevront une alerte par SMS pour communiquer le manque de places à l’entrée. Ils pourront également connaître le type de véhicules présent (voiture, vélo, bus, camion, camping-car). « Des informations qui permettent une meilleure compréhension des usages », précise Paul Bouzol, CEO d’Affluences. Le Grand Site du Fer à Cheval ne sera pas le seul à profiter du dispositif. « Nous sommes beaucoup sollicités sur cette problématique d’affluence et d’autres projets sont dans les tuyaux, notamment pour l’acheminement vers des plages », complète Paul Bouzol. Pour d’autres sites naturel, la réservation, à l’instar du Parc National des Calanques, pourra être instaurée : « Nous sommes capables de proposer un module de réservation comme nous le faisons pour les établissements culturels. Ce genre d’outils va se généraliser car ils permettent de répartir la venue des visiteurs ». Pour le CEO d’Affluences, il faut néanmoins veiller à ne pas frustrer les visiteurs et à bien « jauger » la fréquentation à venir.

By |2021-07-24T15:13:09+00:00July 24th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Transports : pass sanitaire en vigueur “après le week-end du 1er août”

Le pass sanitaire étendu aux transports de longue distance comme le TGV entrera en vigueur « certainement après le week-end du 1er août », a déclaré mercredi le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, qui évoque de futurs contrôles sur les quais ou à bord, selon les gares et les trains. Le gouvernement avait jusqu’ici évoqué « début août » pour l’obligation de se munir de ce laissez-passer dans les transports, témoignant d’une vaccination ou d’un test anti-Covid négatif récent. L’entrée en vigueur s’effectuera « en fonction des débats qui vont se nouer au Parlement, nous présenterons le texte (de loi) en Conseil des ministres le 19, pour un début de passage au Parlement le 21, et donc ce sera certainement après le week-end du 1er août, qui comme vous le savez est un grand chassé-croisé » de vacanciers, a précisé Jean-Baptiste Djebbari sur RTL. Des contrôles du pass à bord ? « Ce sera donc certainement dans la semaine du 2 août, plutôt », a-t-il encore dit. « On verra la date exacte en fonction de la date légale d’entrée en application du dispositif ». Les TER ne seront pas concernés. Sur les modalités concrètes d’application de ces nouvelles règles, le ministre a évoqué la possibilité de « lier le pass sanitaire au billet, c’est la chose la plus simple à faire mais ça nécessite un peu de temps » pour le mettre au point. Le ministre a aussi indiqué travailler sur « la façon la plus facile d’organiser les contrôles » dans les gares qui, à Paris, « bénéficient d’ores et déjà de portiques pour l’accès à un certain nombre de TGV ». « On évalue aussi les possibilités d’avoir des contrôles à bord », des consultations étant en cours avec la direction de la SNCF et ses agents sur ces processus, selon lui. Masques toujours obligatoires En revanche, les filtres ne seront « pas systématiques dans toutes les gares à tout moment », a-t-il reconnu. Mais « on va organiser des contrôles massifs sur les grands flux, typiquement les grands départs en vacances », outre des contrôles aléatoires ailleurs. Les trains longue distance seront affichés 30 minutes en gare avant le départ au lieu de 20, pour prendre en compte une attente plus longue avant d’embarquer. Quant au port du masque, il restera obligatoire dans les trains « au moins jusqu’au 30 août », date butoir pour la vaccination des personnels, a par ailleurs souligné Jean-Baptiste Djebbari. La SNCF avait indiqué mardi qu’elle travaillait « avec le gouvernement aux modalités d’application et de contrôle, avec l’objectif de définir un dispositif simple à mettre en œuvre », et promis une communication « aux voyageurs dans les prochains jours ».

By |2021-07-15T14:55:30+00:00July 15th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Réinventer le magasin physique

Cette tendance oblige à intégrer plus fortement le smartphone dans le parcours d’achat en magasin. Peu à peu, le mobile se transforme en télécommande permettant de piloter achats et services en boutique. De nombreux magasins et les enseignes de grande distribution ont retenu le « scan and go » consistant à scanner soi-même ses achats tout au long de son parcours et cette solution permet de réduire le temps de passage en caisse.       LA 5G force motrice   La réinvention de l’expérience en magasin durcit le besoin d’apporter une réelle valeur ajoutée par rapport à un simple achat en ligne. Dans le point de vente physique, le recours massif aux écrans interactifs, aux hologrammes, et l’arrivée de cabines d’essayage virtuelles ont déjà commencé à révolutionner les habitudes et sont amenés à encore se développer. D'autres tendances surgiront - intelligence artificielle, robotique, réalité virtuelle et réalité augmentée - pour donner vie à des expériences d'achat en boutique aussi simples et sophistiquées que celles proposées en ligne. La 5G sera sans nul doute la force motrice de ces expériences et insufflera aux consommateurs l'envie de revenir au sein des commerces traditionnels.   Mais les points de vente physiques ne sont pas morts et l’ajout d’un aspect digital leur permet de créer et proposer de véritables expériences. Avec le phygital, les points de vente deviennent de réels lieux de visite (à l’image d’un musée) et c’est notamment ce que LEGO a cherché à proposer aux consommateurs avec ses nombreux « stores » et la mise en place de dispositifs digitaux (innovants et ludiques) destinés à tous. La marque n’a pas renoncé à ouvrir des points de vente physiques et Lego a inauguré 134 nouvelles boutiques, dont 91 en Chine. Fin 2020, le groupe détenait 678 magasins dans le monde. Et il prévoit d’en ouvrir 120 de plus en 2021, dont 80 en Chine.

By |2021-07-12T06:58:15+00:00July 12th, 2021|Scoop.it|0 Comments

L’Oréal se donne dix ans pour verdir ses produits

Un défi qui mobilise sa R&D depuis une dizaine d'années, et que devra relever son nouveau directeur général, Nicolas Hieronimus. Car, aujourd'hui, 32 % des matières premières sont d'origine naturelle. « Le bio est un des éléments de réponse. Mais c'est une petite partie du marché. Nous voulons aller bien au-delà afin de pouvoir transformer l'intégralité de notre portefeuille », insiste le directeur de l'innovation durable du groupe, Laurent Gilbert. « Et pour cela, il faut y associer les biotechnologies », ajoute-t-il. Pour relever le défi, L'Oréal à plusieurs cordes à son arc . « Nous avons deux types d'approches, remplacer la pétrochimie par la voie des biotechnologies, et travailler sur la fonctionnalité des produits. C'est-à-dire ne pas remplacer un ingrédient en tant que tel, mais délivrer les mêmes effets à partir de polymères naturels », précise le scientifique. Reproduire des fils d'araignées L'Oréal travaille ainsi avec une start-up sur les toiles d'araignées, dont les fils sont souples et résistants, d'où leur intérêt pour les cheveux. Mais pas question d'élever des millions d'araignées. L'idée est donc, à partir de molécules issues de plantes, de reproduire ces fonctions. Les enzymes sont également une ressource intéressante. Grâce à sa collaboration avec le laboratoire Micreos, le géant mondial va lancer au dernier trimestre 2021, chez La Roche-Posay, une crème qui permet de cicatriser son acné ou son eczéma en quelques jours de traitement. « Obtenu à partir d'enzymes, ce principe actif inclus dans une crème est capable de cibler spécifiquement l'acné, et il est obtenu à partir des biotechnologies, avec une performance bien supérieure à celle des procédés traditionnels. C'est une grande innovation », souligne Laurent Gilbert. Culture de cellules de roses Autre piste : remplacer des matières de synthèse obtenues via la pétrochimie par d'autres, d'origine végétale. Au lieu du silicone, utilisé dans les shampoings pour réparer les cheveux, L'Oréal mène ainsi des recherches sur l'extraction de sucre à partir de champignons. Un polymère naturel qu'il faut ensuite transformé, et formulé pour améliorer ses qualités de démêlage et de touché soyeux. Un process encore très en amont. Ses scientifiques travaillent aussi sur la possibilité d'imiter la nature. Un savoir-faire pour lequel le groupe a déjà une expertise. En 1974, il a ouvert à Tours une unité de production capable de reproduire des cellules de plancton, via un fermenteur. Il faut 21 jours pour fabriquer ce principe actif de Biotherm qui, jusque-là provenait d'une source thermale des Pyrénées.

By |2021-07-12T06:43:10+00:00July 12th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Tourisme: La Réunion “meilleure destination française” décroche son 4ème Tr

Une nouvelle récompense pour la filière Tourisme malmenée par la crise du COVID-19. Hier soir, lors de la 12ème cérémonie des Travels d'Or, La Réunion a été consacrée "meilleure destination française". Après s’être hissée dans le top 5 de sa catégorie grâce aux internautes, l’île intense a été désignée marque préférée en termes de numérique par les membres du jury. La cérémonie reportée l'an dernier en raison de la crise sanitaire a pu cette fois-ci se tenir dans le cadre prestigieux du Pavillon Gabriel à Paris devant 300 professionnels du tourisme.

By |2021-07-11T16:50:54+00:00July 11th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Quatre étudiants réunionnais admis à Sciences Po Paris

Ces étudiants réunionnais ont de quoi être fiers de leur parcours. Tout juste admis à Sciences Po Paris pour la rentrée prochaine, Garance Boulland, Eva Tayllamin, Elisa Robert et Paul Talpin étaient les invités d'honneur d'une cérémonie organisée par la section Réunion des Alumni de la prestigieuse école, ce mercredi 7 juillet. 4 Lauréats Sciences Po • ©Laurent Figon Une bourse d'étude à la clé C'est un rituel chaque année : les lauréats passés par le dispositif Charte d'éducation prioritaire (CEP) se voient attribuer une bourse d'étude des mains du président des Alumni, en l'occurence des mains de Guillaume Gonvindin. Abdoullah Lala, le président d'honneur des Alumni de Sciences Po, était également présent, tout comme Amina Lala, la directrice générale du cabinet comptable Crowe. Huguette Bello qui vient d'accéder à la président du Conseil régional de La Réunion a, elle, aussi tenu à venir féliciter ces jeunes à l'avenir prometteur.

By |2021-07-08T09:25:01+00:00July 8th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Le e-commerçant ManoMano récolte 300 millions d’euros de financement

Ces nouveaux fonds sont destinés à faire croître ManoMano en particulier en Allemagne (marché de 82 milliards d’euros) et au Royaume-Uni (marché de 50 milliards d’euros), les deux plus grands marchés. Le financement doit également aider à renforcer l’offre aux entreprises, les artisans, en Espagne et en Italie. ManoMano veut consolider les innovations technologiques pour ses clients et les marchands qui vendent leurs produits via sa plateforme et développer son réseau logistique européen. Pour atteindre ces objectifs, ManoMano prévoit de plus que doubler la taille de ses équipes en recrutant 1000 personnes dans les18 mois à venir. « Notre but est de devenir la destination de référence pour tous les projets de bricolage, jardinage et aménagement de la maison en proposant une expérience et des conseils depuis l’inspiration jusqu’à la réalisation en Europe » annoncent Philippe de Chanville et Christian Raisson. Côté marchands, il s’agit de les convaincre de vendre via ManoMano en leur donnant accès à une clientèle qualifiée de bricoleurs et à une gamme de services spécifiques. « Nous souhaitons devenir le partenaire incontournable des marchands européens qui souhaitent faire grandir leur business en ligne » ajoutent les deux fondateurs. Un marché du bricolage digitalisé à 11% actuellement ManoMano estime le marché visé à 400 milliards d’euros avec 11% seulement de pénétration digitale. Il propose un catalogue de 10 millions de références grâce à 3 600 marchands. ManoMano a développé sa propre plateforme technologique. Le site propose du conseil via une communauté d’experts accessibles en ligne pour aider les clients dans leurs projets. Il y a eu ainsi 2,3 millions de conversations en 2020. ManoMano propose en outre un service de logistique spécifique à son marché, en France, en Espagne et en Italie ainsi que des services dédiés aux marchands pour leur permettre de développer leurs activités en ligne. Le site du e-commerçant a atteint 50 millions de visiteurs uniques par mois. ManoMano annonce 7 millions de clients En 2020, ManoMano a connu une croissance de 100%. Il a atteint 1,2 milliard d’euros de volume d’affaires. L’offre aux entreprises a connu une croissance de 140%. Le site du e-commerçant a atteint 50 millions de visiteurs uniques par mois. Et ManoMano annonce 7 millions de clients. En 2020, l’entreprise a aussi consolidé sa présence en Europe en y générant 40% de ses ventes : Allemagne, Royaume-Uni, Belgique, Espagne et Italie. ManoMano emploie 800 personnes dont 150 recrutées sur les 6 derniers mois à Paris, Bordeaux et Barcelone. « Notre activité est rentable en France pour la deuxième année consécutive et nous l’avons aussi été au niveau européen pour la première fois lors du pic de ventes de 2020 » pointent les fondateurs de ManoMano. Pour les marchands partenaires, ManoMano va leur proposer des moyens d’accroître leur business en ligne, via des services marketing et publicitaires dédiés. ManoMano veut accélérer son offre aux entreprises en Espagne et en Italie après un lancement fin 2020. L’ambition est d’atteindre le même niveau qu’en France où 1 petit artisan sur 5 est inscrit sur la plateforme. L’entreprise souhaite devenir le partenaire privilégié des petits artisans du bâtiment, employant moins de 5 salariés. La nouvelle levée de fonds a été menée par un nouvel investisseur, Dragoneer Investment Group. Temasek, General Atlantic, Eurazeo, Bpifrance (via son fonds Large Venture), Aglaé Ventures, Kismet Holdings et Armat Group complètent cette levée de fonds.

By |2021-07-08T08:47:32+00:00July 8th, 2021|Scoop.it|0 Comments

French search firm Qwant seeks €8M Huawei bailout loan –

Financial backing could mean the Chinese player gains a say over the company's operations, at a time when Huawei stands accused by several governments of spying and has been pushed out of key markets. Despite geopolitical tensions surrounding Huawei, the French state-owned bank Caisse des Dépôts — a Qwant shareholder — voted in favor of the financial operation, according to one of the people who attended the May 18 meeting. The Caisse des Dépôts declined to comment. A person involved in the matter said the bank had been reassured by the fact that Huawei did not have the power to convert its bonds as it wanted. This type of financial operation, which is quite common in the startup world, aims to bail out Qwant after years of losses via a three-year loan at a 4.5 percent interest rate. The company lost €13 million in 2020, €23 million in 2019 and €11.2 million in 2018 for revenues that amount respectively for €7.5 million, €5.8 million and €3 million.  But the mechanism also makes it possible for investors like Huawei to turn its bonds into shares under strict conditions. As a shareholder, the company could potentially gain visibility or influence on the company's strategy. Among other conditions, the company needs to obtain “administrative authorizations,” before asking for a conversion in two years and become a shareholder owning only “between 5 and 7.5 percent” of Qwant, the document reads. The parties declined to comment on who would issue such an authorization.

By |2021-07-08T08:41:43+00:00July 8th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Ÿnsect, une production qui détruit le carbone.

Nos fermes verticales sont toutes établies dans des régions stratégiques pour Ÿnsect, c’est-à-dire des régions agricoles où Ÿnsect peut bénéficier du savoir-faire local et de la présence d’agriculteurs qui fournissent les matières premières nécessaires à l’alimentation des insectes. Ÿnsect est en économie circulaire totale : nous nous fournissons en co-produits indispensables pour l’élevage auprès d’agriculteurs et producteurs locaux. Cet approvisionnement en circuits courts permet d’éviter le transport des matières. De plus, Ÿnsect récupère et utilise les déjections des insectes pour produire un fertilisant naturel, le Frass, utilisable en agriculture biologique. L’engrais naturel d’Ÿnsect est d’ailleurs le premier à avoir obtenu une homologation de mise en marché pour un fertilisant naturel à base d’insectes. Enfin, dans le cadre de la construction de son troisième site de production à Poulainville, Ÿnsect a développé son modèle de fermes verticales pour produire plus de protéines tout en utilisant moins d’espace et de ressources. D’après une étude menée par le cabinet Quantis, puis contre-expertisée par le cabinet ECO2, l’activité d’Ÿnsect est l’une des premières à être carbone négative en France. En effet, il a été démontré que sur l’ensemble de la chaîne de production, l’activité d’Ÿnsect évite et séquestre plus de CO2 qu’elle n’en émet. D’ailleurs, c’est avec pour objectif de réduire encore plus ses émissions carbones qu’Ÿnsect a récemment créé une direction « Impact » qui a pour objectif de qualifier, mesurer, calculer les conséquences des activités de l’entreprise sur le monde qui l’entoure et d’encourager ses équipes à toujours faire mieux. TG : Vous avez obtenu rapidement la certification B Corp, pourquoi l’engagement RSE  pour Ÿnsect est si important et pouvez-vous nous le décrire ? AH : Notre Raison d’Être est de « réinventer la chaîne alimentaire en offrant, chaque jour, à tous les consommateurs du monde, une alimentation naturelle, saine, savoureuse et durable ».Nous avons réalisé dans ce cadre toutes les analyses de cycle de vie de la production et intégré un outil de comptabilité carbone connecté à notre ERP. Nous impliquons bien sûr toutes les parties prenantes et il nous a paru évident de proposer à nos employés des conditions de travail les plus attractives, sécuritaires mais surtout qui ont du sens. Nous avons mis par exemple en place un congé paternité égalitaire avec le congé maternité, de 10 semaines, entièrement financé par l’entreprise. Nous avons aussi revalorisé les bas salaires minimum de 35% pour permettre de créer une filière d’emplois plus qualifiés. Nous sommes aussi engagés dans la biodiversité. Par nature, notre produit permet de réduire la surpêche. Il faut savoir qu’un quart de la pêche mondiale sert à nourrir les autres animaux. Nous avons lancé le projet TerrHa 2040 qui porte un triple enjeu de réduction des émissions des itinéraires techniques agricoles, de séquestration de carbone dans les sols et de renforcement de la biodiversité locale des filières blé et colza voisines d’Ÿnsect. Nous allons créer des chaînes alimentaires plus durables. Nos trois premiers partenaires s’engagent à planter sur le territoire des Hauts-de-France, d’ici 2040 près de 1700 km de haies, soit 1,8 million d’arbres, chez 1100 agriculteurs partenaires pour une séquestration de plus de 190 000 tonnes de CO2 d’ici 2040. Dès 2021 ce seront plus de 7500 arbres qui seront plantés. Cela va améliorer les niveaux de biodiversité locale en fournissant habitats et nourritures à une faune et une flore très importantes.

By |2021-07-08T07:28:42+00:00July 8th, 2021|Scoop.it|0 Comments