Au premier semestre 2017, les recettes publicitaires des médias historiques et du Web ont crû de 0,6 %.
Sans Internet, celles-ci afficheraient une baisse de 4,9 %.

« La plénitude de l’arbre ne saurait dissimuler la pauvreté de la forêt. » Jamais l’expression ne s’est révélée aussi appropriée que lorsque, jeudi, l’Institut de recherches et d’études publicitaires (Irep), associé à France Pub et à Kantar Media, a annoncé que, au premier semestre 2017, l’ensemble des recettes publicitaires nettes engrangées par les médias historiques et Internet a connu en France une quasi-stabilité grâce à une croissance de 0,6 %, à 5,122 milliards d’euros.

Quasi-stabilité, certes…, mais stabilité fallacieuse. Une fois écarté l’arbre des recettes engrangées grâce à Internet, en progression de près de 10 % (+9,8 % très exactement), le soufflé retombe en raison d’un recul cumulé de 4,9 % pour les médias historiques (télévision, cinéma, radio, presse et publicité extérieure).

A ce petit jeu, la télévision tire le plus habilement son épingle du jeu. Avec une baisse de 1 % de ses recettes par rapport au premier semestre 2016, le média audiovisuel est parvenu à (relativement) amortir une année complexe, qu’annonçait l’élection présidentielle, traditionnellement synonyme de report des investissements publicitaires.

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