Monthly Archives: October 2017

Naïveté 2.0

Peut-on sortir gagnant d'un pacte avec le diable ? En visitant, mardi, un entrepôt Amazon et en se réjouissant des centaines d'emplois que va créer dans l'Hexagone le géant de l'e-commerce américain, Emmanuel Macron a rendu hommage à un de ces champions du numérique qui innovent et qui embauchent. Mais pour les détracteurs des Gafa (Google, Amazon, Facebook, Apple), le président de la République aura surtout servi de caution à un groupe dont l'influence sur le tissu économique tricolore serait bien plus négative que positive. Expert en optimisation fiscale sur le point d'être d'ailleurs lourdement sanctionné par la Commission européenne, à la pointe lorsqu'il s'agit de remplacer la main-d'oeuvre humaine par des robots, le colosse de Seattle est surtout accusé d'être une machine à mettre sur le carreau des caissières de grands magasins. En se concentrant sur les créations brutes d'emplois, on en oublierait en effet que, en net, l'impact du groupe de Jeff Bezos est jugé par certains dramatique. Car quand l'e-commerce en général - et Amazon en particulier - progresse, les magasins physiques, qui comptent parmi les plus gros employeurs de France, trinquent. Moins naïf que ce que prétendent ses opposants, Emmanuel Macron sait bien sûr tout cela. Et c'est pourquoi il importe, lorsqu'il dialogue avec les géants du numérique, de ne pas faire preuve de naïveté. D'un côté, la France ne doit pas fermer la porte à ces géants porteurs d'une modernité réclamée par les consommateurs. Elle ne doit pas systématiquement les attaquer. Un peu comme le Royaume-Uni et l'Irlande ont su se montrer accueillants envers les usines automobiles japonaises dans les années 1980-1990 ou envers les géants de la tech américaine dans les années 1990-2000, la France doit chercher à être un point d'ancrage pour ces colosses digitaux qui s'implanteront de toutes les façons en Europe. Nous n'échapperons pas aux effets négatifs que peut avoir leur croissance. Autant ne pas se priver au moins de leurs potentiels effets positifs, dont on n'a sans doute pas encore mesuré l'ampleur. Mais accueillir ne veut pas dire tout accepter en souriant poliment. Il importe aussi d'exercer une pression permanente sur ces groupes qui sont devenus si puissants qu'ils se doivent de devenir véritablement exemplaires et citoyens. Passés maîtres dans l'art de dire que rien n'est de leur faute, qu'ils ne font qu'appliquer les lois, qu'ils pratiquent une optimisation fiscale légale (et pas de la fraude fiscale), les Gafa rejettent toujours la responsabilité sur des Etats incapables de s'entendre pour modifier les règles du jeu. Ils ne manquent pas d'arguments, mais il convient aussi d'établir avec eux un indispensable rapport de forces.

By |2017-10-04T06:56:32+00:00October 4th, 2017|Scoop.it|0 Comments

L’Ile-de-France signe l’arrêt de mort du ticket de métro

Le service, qui fera appel à la technologie NFC, sera actif sur l'ensemble du réseau francilien à partir de l'été 2019. La région estime qu'il y a aura alors quelque 900.000 téléphones qui réuniront toutes les caractéristiques nécessaires en termes d'équipements, de type de carte SIM et d' intégration du service par l'opérateur mobile . A terme il devrait être utilisé par quelque 3 millions d'usagers. Les touristes et les passagers occasionnels ne sont pas oubliés. Ils devront acheter une carte analogue au Passe Navigo. Véritable porte-monnaie rechargeable, il leur permettra de se déplacer avec leurs « tickets » dématérialisés. La réalisation de ce nouveau système devrait coûter quelque 12,5 millions d'euros, soit 6,5 millions pour sa réalisation et 6 millions « pour le coût de service de la solution billétique NFC sur trois ans », indique-t-on à Ile-de-France Mobilités. Il sera financé en totalité par l'autorité organisatrice des transports et, bien entendu, par les usagers qui devront s'équiper.

By |2017-10-04T06:55:28+00:00October 4th, 2017|Scoop.it|0 Comments

How Amazon Aims to be the Voice of the Smart Home (and Car)

The race to command share of mind and voice everywhere continues to accelerate, with Google, Apple, Microsoft and others all competing against each another. But as in other fields ranging from reinventing retail to creating award-winning original programming, Amazon is demonstrating that it doesn’t intend to play second fiddle to anyone. Already rising 29% on the just-released Best Global Brands, Amazon is attempting to surge ahead in the race to be the voice-connected hub for the smart home after unveiling a suite of new hardware products that build on the capabilities of its Alexa artificial intelligence, voice recognition persona, while a powerful automotive partner aims to make Alexa a chatty (but helpful) passenger. Revealed in time for the holidays, the Alexa-powered Echo hardware for the home is now the world’s smartest alarm clock, because it’s also a TV remote, a speakerphone, a smartphone hub, a kitchen intercom and an interactive buzzer for game night. The all-new Echo brings “all the features you love about Alexa, now with a new design, improved sound with Dolby processing, and a lower price—just $99.99.” The new Echo Plus, meanwhile, “has a built-in smart home hub to easily connect your smart devices—set up and start controlling lights, locks, and more in minutes—just $149.99, with a Philips Hue smart lightbulb included.” And there’s the new $130 Echo Spot (which comes in black or white) at top, described by Amazon Alexa SVP Tom Taylor as: “Echo Spot combines the popular small design of Echo Dot, the display of Echo Show and the features you love about Alexa into an all-new, stylish and compact device. See the weather, watch video news briefings, glance at your alarm clock, check on your kids, and more—we think customers will find lots of places for Echo Spot in their homes.”

By |2017-10-02T21:11:19+00:00October 2nd, 2017|Scoop.it|0 Comments

UP Magazine – Que devient le marketing à l’heure de l’Intelligence artificielle ?

Pour comprendre le big data, il faut s’imaginer en train de « chercher une épingle dans une meule de foin multidimensionnelle sans savoir à quoi ressemble l’épingle, ni si la meule de foin en contient une ». Le big data cherche à découvrir des modèles à caractère prédictif au sein de données brutes à faible densité d’information. Dans cet océan de données, seuls des algorithmes s’auto-paramétrant en fonction d’objectifs préalablement fixés peuvent retrouver ces précieuses informations. C’est là que l’intelligence artificielle rentre en jeu. L’intelligence artificielle est le résultat (même si elle souhaite s’en démarquer) d’une nouvelle science : la cybernétique. Cette dernière se veut transdisciplinaire, basée sur un modèle relationnel en rupture avec la science moderne. L'intelligence artificielle se donne pour modèle le cerveau humain, et, pour objectif final, de créer des machines intelligentes douées de conscience. Si elle a dû renoncer à d’aussi hautes ambitions depuis, les recherches autour de « l’intelligence artificielle forte » continuent à lui donner une identité spécifique. Ce projet lui permet de puiser dans un grand nombre de disciplines, qui vont de la philosophie à la biologie. Lorsque nous utilisons dans notre vie quotidienne, Google Maps, Amazon ou Facebook, cet objectif final nous est généralement invisible et cela pour une raison simple : nous avons en fait affaire à « l’intelligence artificielle faible », qui vise à mettre en place des mécanismes et stratégies automatisées, basées sur des principes de logique et de calcul idéalisés.

By |2017-10-01T13:51:36+00:00October 1st, 2017|Scoop.it|0 Comments

UP Magazine – TheRefiners : Décollage immédiat pour 12 startups

Installées au sein de la baie de San Francisco, douze nouvelles startups européennes ont pris leur envol pour rejoindre le programme The Refiners, fondé par les entrepreneurs Carlos Diaz, Pierre Gaubil et Géraldine le Meur. Durant les trois prochains mois, cultures américaines et européennes se mêleront au goût d’entreprendre pour conquérir le cœur de la Silicon Valley. The Refiners est un accélérateur basé à San Francisco ayant pour objectif d’aider les startups étrangères à réussir dans la Silicon Valley. Cette troisième flotte d’entrepreneurs est destinée à servir les prochains leaders de l’industrie dans le domaine de la tech et du digital. Le programme connecte ainsi startups, mentors, investisseurs, coachs et partenaires potentiels dans un programme intensif de trois mois. Après le succès des Fleets #1 et #2, The Refiners embarque douze nouvelles startups pour un Fleet #3 riche en promesses. Lundi 18 septembre a marqué l’arrivée d’entrepreneurs aux idées innovantes, ayant chacun la fervente intention de comprendre la culture propre à la Silicon Valley afin de convaincre et de développer leurs projets. Le compteur est lancé ! Ils ont jusqu’au mois de décembre pour apprendre la recette qui façonnera leur succès dans un environnement mondialement reconnu pour son esprit compétitif. Ils étaient 500 à vouloir rejoindre le programme pour seulement douze places. Cette troisième édition est marquée par des projets particulièrement enclins aux nouvelles technologies et idées innovantes dans le domaine du retail, de la mode, de la mobilité, de l’intelligence artificielle ou encore des réseaux sociaux. Cette Fleet #3 a de quoi convaincre investisseurs et partenaires. “L’objectif n’est pas de fuir ou d’oublier ce que chacun a appris jusqu’à présent en Europe,” explique Carlos Diaz, co-fondateur de The Refiners. “mais de devenir global en mélangeant subtilement leur culture à celle de la Silicon Valley. Pour atteindre ce résultat, il est nécessaire de s’entourer de spécialistes qui maîtrisent les deux cultures, qui anticipent et qui comprennent les obstacles qu’ils vont rencontrer tout en leur donnant les clés pour devenir des startups reconnues mondialement ; c’est exactement ce que nous faisons au sein de notre programme The Refiners.”

By |2017-10-01T13:51:26+00:00October 1st, 2017|Scoop.it|0 Comments

Publicité : le digital compense la chute des médias historiques

Au premier semestre 2017, les recettes publicitaires des médias historiques et du Web ont crû de 0,6 %. Sans Internet, celles-ci afficheraient une baisse de 4,9 %. « La plénitude de l'arbre ne saurait dissimuler la pauvreté de la forêt. » Jamais l'expression ne s'est révélée aussi appropriée que lorsque, jeudi, l'Institut de recherches et d'études publicitaires (Irep), associé à France Pub et à Kantar Media, a annoncé que, au premier semestre 2017, l'ensemble des recettes publicitaires nettes engrangées par les médias historiques et Internet a connu en France une quasi-stabilité grâce à une croissance de 0,6 %, à 5,122 milliards d'euros. Quasi-stabilité, certes..., mais stabilité fallacieuse. Une fois écarté l'arbre des recettes engrangées grâce à Internet, en progression de près de 10 % (+9,8 % très exactement), le soufflé retombe en raison d'un recul cumulé de 4,9 % pour les médias historiques (télévision, cinéma, radio, presse et publicité extérieure). A ce petit jeu, la télévision tire le plus habilement son épingle du jeu. Avec une baisse de 1 % de ses recettes par rapport au premier semestre 2016, le média audiovisuel est parvenu à (relativement) amortir une année complexe, qu'annonçait l'élection présidentielle, traditionnellement synonyme de report des investissements publicitaires.

By |2017-10-01T13:07:13+00:00October 1st, 2017|Scoop.it|0 Comments

Comment Amazon étend son empire dans la maison

Le géant de l’e-commerce lance quatre nouveaux produits liés à son assistant intelligent Alexa pour gérer son réveil, les ouvertures de volets ou encore tous les objets connectés dans la maison. Être présent dans toutes les pièces de la maison. C'est le nouvel objectif d'Amazon, qui a annoncé une extension de sa gamme de produits embarquant son assistant intelligent Alexa mercredi à Seattle. « Les enfants d'aujourd'hui ne connaîtront pas ce que c'est de ne pas pouvoir parler à leur maison [...]. Le contrôle par la voix va devenir omniprésent », a déclaré David Limp, le vice-président d'Amazon chargé des appareils Echo. La société a commencé à s'immiscer dans les foyers il y a trois ans avec cette enceinte hébergeant un assistant intelligent surnommé Alexa capable d'exécuter des instructions vocales. L'utilisateur peut commander ses courses sur Amazon, décaler un rendez-vous ou jouer de la musique à travers elle. Grâce à l'ouverture de son interface aux développeurs externes, 25.000 applications ont été créées. Amazon a ensuite étendu sa gamme cette année , en introduisant les Dots, des déclinaisons de l'enceinte pour les différentes pièces de la maison, puis un Show, une version de l'enceinte accompagnée d'un écran, et un Look, un appareil pour l'habillement évaluant la tenue de ses utilisateurs... et pouvant ainsi leur suggérer d'autres achats sur Amazon. La société de Seattle a aussi ouvert sa technologie à d'autres fabricants, permettant à LG d'intégrer Alexa à ses réfrigérateurs, Whirlpool à ses lave-linge et Mattel à ses baby phones.

By |2017-10-01T13:07:01+00:00October 1st, 2017|Scoop.it|0 Comments

Apple Music passe la barre des 30 millions d’abonnés

La firme à la pomme est toutefois toujours largement distancée par le leader du streaming musical, le suédois Spotify. «Je crois que nous sommes à la bonne place », lance Jimmy Lovine interrogé par le magazine Billboard . Le patron d'Apple Music, dont la marque Beats a été rachetée pour 3 milliards de dollars par la firme à la pomme en 2014, a de quoi se réjouir : Apple Music a passé la barre des 30 millions d'abonnés. Cela représente un bond de 17% de revenus aux premier semestre 2017 par rapport à l'année précédente. Certes, Apple Music est encore loin des 60 millions d'abonnés du leader Spotify . Mais ce dernier existe depuis 2008, tandis qu'Apple s'est lancé sur ce marché il y a seulement deux ans.

By |2017-10-01T13:06:52+00:00October 1st, 2017|Scoop.it|0 Comments