Monthly Archives: January 2018

Waymo Launches Its Self-Driving Armada

It’s 2018, and Waymo is doing it live. Two months after the Alphabet self-driving car spinoff announced it would start running a truly driver-free service in Phoenix this year (as in, cars romping about with no one at the wheel), the company now unveils how it will do it: with the help of thousands more Chrysler Pacifica hybrids. The vehicles, built by Fiat Chrysler in Canada, will eventually make their way to the cities where Waymo is currently testing driverless tech. Waymo already uses 600 of the minivans to test its driverless software. The details are a bit sketchy. Ask "how many thousands," and you're told, ¯\(ツ)/¯. So we could be talking 2,000 new self-driving minivans, or 50,000. Of course, those won't come all at once—this is one of those "rolling delivery" setups, with no public timeframe. “It’s really dependent on Waymo’s needs for the fleet,” says FCA spokesperson Dianna Gutierrez. Today's news does prove two real things. One: Waymo is not waiting for the federal government to approve new vehicle exemptions that would let it deploy vehicles without steering wheels or pedals, like the ones General Motors plans to launch next year. Nine years after launching this whole industry as Google's self-driving car project, Waymo, now a standalone company under the Alphabet umbrella, is itching to get going. “Because our technology is ready today and we’re ready to scale today, our approach is to use a vehicle that’s on the market,” says Waymo spokesperson Johnny Luu. Thanks to that head start and more than 4 million miles of testing on public roads, Waymo appears to be winning the race to develop driverless tech. And while the business model for making money off these robots is still opaque—will it sell its software to carmakers, or maybe manage its own nationwide fleet of self-driving taxis?—it's moving full speed ahead.

By |2018-01-31T19:09:47+00:00January 31st, 2018|Scoop.it|0 Comments

Les marketplaces pour continuer de vivre

Jérôme Favre est le Dirigeant de Grenier Alpin, la première marketplace de la montagne. En amont de son intervention aux Sommets du Digital le 5, 6 et 7 février il partage avec nous son expérience en e-commerce pour décrire l’importance des marketplaces. A l’ère digitale, celles-ci apparaissent souvent comme le seul moyen pour survivre et développer son activité dans le retail. Les marketplaces sont vues pour beaucoup comme l’avenir du e-commerce. Qu’en pensez-vous ? Jérôme Fabre : le modèle des marketplaces est un modèle à suivre car il répond aux exigences des clients avec des catalogues larges et des services de qualité. Les e-commerçants sont directement mis en concurrence ce qui favorise des prix plus compétitifs. Pour beaucoup, les marketplaces sont gages de qualité. Les marketplaces donnent de la visibilité qu’il ne faut pas négliger ! C’est un nouveau canal de distribution qu’il faut prendre en compte dans la stratégie de distribution. Aujourd’hui la majorité des marketplaces sont des très gros comme Amazon et Cdiscount. Avec Grenier Alpin, nous sommes sur une marketplace de niche, nous sommes exigeants sur la sélection de produits qui intègrent notre plateforme. Notre objectif étant de promouvoir notre région, nous garantissons à nos partenaires une image qualitative. Ouvrir sa propre marketplace est-il un bon moyen pour recruter des clients sur vos cœurs de business ? J.F. : une des premières recommandations lors du lancement d’une marketplace, c’est de capitaliser sur son cœur de business. Mais bien sûr, c’est tout le travail de communication (référencement, réseaux sociaux…) qui est fait autour de nouveaux univers, de nos nouveaux produits, qui rend notre offre plus attractive. Cela nous permet de recruter une nouvelle clientèle, qui vient pour notre catalogue dans sa globalité et nous permet d’appuyer notre crédibilité sur l’univers montagne.

By |2018-01-31T19:08:43+00:00January 31st, 2018|Scoop.it|0 Comments

UP Magazine – Robotisation, IA, industrie 4.0 : tout doit être construit autour de l’humain

La transformation digitale des entreprises, l’apparition des robots dans tous les secteurs d’activité, l’omniprésence de l’Intelligence artificielle, autant de mutations qui enthousiasment ou inquiètent, selon les cas, mais qui posent toutes débat. Jean-Frédéric Real, Directeur de l’Innovation de Scalian, un groupe français spécialiste des systèmes numériques, apporte sa pierre à cette réflexion. Pour lui, rien ne peut se faire sans mettre l’humain au centre de tous les dispositifs. Tribune libre L’industrie 4.0 correspond à la quatrième génération industrielle et fait suite à la mécanisation, la production de masse et l’automatisation. Cette industrie du futur intègre au processus de production des systèmes cyber-physique, des solutions digitales, des robots, des objets connectés, du cloud computing ou encore de l’impression 3D. Dans cette nouvelle version de l’industrie dominée par le digital et l’autonomie des machines, l’humain a-t-il encore une place ? Une interaction croissante entre la machine et l’humain Pour répondre aux besoins croissants de production des industries, la supply chain n’a cessé de se moderniser, s’autonomiser, se digitaliser et surtout se complexifier. Face à ces mutations, la place de l’humain a évolué : il n’est plus celui qui produit mais celui qui permet au processus industriel de fonctionner. Pour cela, il intervient à toutes les étapes du process de production pour paramétrer, vérifier et contrôler les machines utilisées dans ce cadre. Ce nouveau rôle est, non seulement lié au perfectionnement et à l’autonomisation des outils de production, mais aussi à la capacité de l’humain à prendre en compte des paramètres subjectifs ne pouvant pas être intégrés par des algorithmes. Contrairement à la machine qui produit, l’humain bénéficie d’un recul, de sensations et d’intuitions lui permettant de prendre des décisions que le digital est incapable de prendre pour le moment – et probablement pour de nombreuses années encore. Vers un humain augmenté 2.0 Avec la complexification des outils de production et la nécessité de les contrôler, le technicien doit aujourd’hui gérer un volume de données de plus en plus conséquent. Grâce aux outils digitaux, l’opérateur devenu alors augmenté, est capable d’identifier dans ce flux certains problèmes et de nouvelles fonctionnalités : la machine, désormais digitalisée et intelligente, guide l’humain dans ses tâches et lui apporte même une réelle valeur ajoutée. Souvent perçus comme des technologies productrices d’un résultat précis, les outils digitaux sont en fait des moyens d’atteindre un résultat visé. Il faut alors penser leur usage et prendre en compte le terrain, les conditions de leur utilisation, l’état physiologique de ses utilisateurs et le souci de maintenance. Si la technologie utilisée n’est pas au point ou pas adaptée, celle-ci peut être rejetée par l’utilisateur ou produire un effet contraire à celui attendu. Au-delà de l’aspect technologique, le digital participe également à l’évolution des modes de management dans les ateliers ou usines, et plus largement dans les entreprises, qui tendent à devenir de plus en plus collaboratifs, interactifs et flexibles. Les outils digitaux permettent de répondre à ces nouveaux besoins managériaux et se trouvent être, dans ce cadre, des facilitateurs des relations humaines au sein de l’entreprise. L’intelligence artificielle, un système centré sur l’humain Ces évolutions s’intègrent dans une démarche progressive, qui permet à l’humain d’appréhender la digitalisation de son métier et de devenir acteur de sa propre transformation digitale. Contrairement à une machine, il détient une complexité qu’il faut prendre en compte pour introduire une technologie adaptée. Le paradigme doit ainsi être changé : l’humain ne doit plus être considéré comme un objet dans l’IoT à connecter au système d’informations. Au contraire, il faut que le système d’informations soit véritablement construit autour de lui sans que celui-ci ne lui soit imposé. Cela est d’autant plus vrai qu’être « techno-push » peut vite freiner la transformation digitale. Il est donc nécessaire d’apporter de vraies solutions permettant de mener à bien les missions. Par exemple, apporter un casque de réalité virtuelle ou une tablette pour résoudre un problème terrain est loin d’être suffisant. Le système utilisé doit être adapté à l’opérateur, à la situation et à son besoin. C’est pourquoi le décisionnaire doit être l’utilisateur de la technologie, c’est-à-dire l’opérateur, qui a une réelle connaissance des difficultés du terrain et des vrais besoins « d’augmentation ». En conclusion, l’évolution de l’industrie et la digitalisation des machines de production ont permis à l’humain de se perfectionner et de faciliter sa prise de décision, son mode de production et ses méthodes managériales. Même si la machine occupe une place de plus en plus importante, la décision finale, le contrôle et le paramétrage restent des actions humaines. L’industrie 4.0 est en fait marquée par une interactivité et une interdépendance accrue entre l’humain et la machine. D’un côté, l’humain a besoin de la machine pour décoder et gérer toutes les informations captées par le digital. De l’autre, la machine a besoin de l’humain pour lui apporter la subjectivité et la flexibilité nécessaires à une bonne prise de décision. Se pose alors la question du financement. Ces technologies coûtent chères, ce qui freine leur déploiement massif tant qu’un R.O.I. n’est pas démontré. Comment les entreprises pourront-elles continuer d’optimiser leurs coûts de production sans augmenter les capacités des opérateurs ? La réponse se trouve probablement dans la mutualisation des investissements à travers des solutions digitales ouvertes, standardisées et collaboratives. Jean-Frédéric Real, Directeur de l’Innovation de Scalian

By |2018-01-31T19:06:45+00:00January 31st, 2018|Scoop.it|0 Comments

UP Magazine – Bill Gates investit des millions pour créer génétiquement la vache “parfaite”

Le philanthrope multimilliardaire de Microsoft a fait un don de 40 millions de dollars (32 M€) à une équipe de scientifiques britanniques. Mission : créer une vache capable de produire plus de lait et de survivre dans les climats chauds. Les chercheurs ont pour objectif de concevoir, par modifications génétiques, une vache qui produit de grandes quantités de lait et résiste aux températures exceptionnellement élevées qui seront la norme dans certaines régions du globe. Un investissement qui se situe toutefois à contrecourant de la tendance demandant de consommer moins de viande pour protéger notre planète. Un organisme à but non lucratif d'Édimbourg, GALVmed (Global Alliance for Livestock Veterinary Medicines) vient de recevoir 40 millions de dollars de Bill Gates pour mener des recherches génétiques dans ce but. « On pourra avoir une vache quatre fois plus productive avec la même capacité de survie », a dit Gates au Times. La création de vaches capables de survivre à des températures plus chaudes et de produire la même quantité de lait que leurs congénères qui vivent dans des climats plus tempérés serait une aubaine pour les éleveurs de ces latitudes. Atteindre des résultats en Afrique « serait très transformateur », a mentionné Bill Gates à la BBC. Le coût désastreux d'une plus grande production de viande Il ne fait aucun doute que les vaches qui produisent plus de lait et prospèrent sous des températures caniculaires procureraient des avantages immédiats aux agriculteurs. Mais de plus en plus d'experts estiment que l'objectif consistant à stimuler l'industrie mondiale de la viande est un objectif à courte vue. La production de viande produit une quantité disproportionnée d'émissions de gaz à effet de serre par unité de protéine par rapport aux plantes comestibles.

By |2018-01-31T19:06:01+00:00January 31st, 2018|Scoop.it|0 Comments

Alexa can send SMS messages using your voice

To date, messaging with Alexa has meant sending screeds using Amazon's in-house system, which doesn't do you much good if your recipient doesn't have an Echo speaker. You won't have to be quite so selective from now on, however, as Amazon has added support for SMS messaging through Alexa-capable devices connected to Android phones (there's no word on iOS). You can explicitly tell the voice assistant to "send an SMS," but it will also pick SMS automatically if you message a contact that doesn't have an Echo. There are some catches outside of the Android requirement. Not surprisingly, you can't use this to text 911, participate in group messages or send MMS -- there's only so much you can do when you can't actually see the chats. You'll still be reaching for your phone most of the time, then, but this could be helpful if you want to let a friend know you're on your way while you're racing out the door.

By |2018-01-31T18:54:13+00:00January 31st, 2018|Scoop.it|0 Comments

Distribution : pourquoi la guerre des prix va continuer

Mais les bousculades que cette « mégapromo » a provoquées montrent mieux qu'un long discours que le prix cassé demeure la porte d'entrée préférée des consommateurs. Certains ont fait du phénomène une analyse économico-marxiste sur fond de paupérisation des territoires. La réalité est autre. « Les pauvres aiment les rabais, les riches les adorent », disent les professionnels du discount. Le poids des soldes et des promotions dans le prêt-à-porter féminin est passé de 33 % à 45 % de 2008 à 2016. Le succès des ventes privées confirme cet appétit pour les bonnes affaires. Les experts répliquent que les consommateurs privilégient désormais le rapport qualité-prix. Les chiffres du bio explosent. Et 90 % de la croissance des produits de grande consommation vient des PME. Mais il ne faut pas s'y tromper : le client réinjecte dans le bio les économies faites sur le Nutella. Le prix bas finance la meilleure alimentation. Sur cette ligne constante du prix, Leclerc est devenu le premier épicier de France. Autre illustration : en novembre dernier, avec une seule opération promotionnelle « anniversaire », Carrefour a regagné 0,3 point de part de marché. « La compétitivité prix est un impératif », a répété Alexandre Bompard lors de la présentation de son plan stratégique . Il prévoit d'y injecter une bonne part des 2 milliards d'économies qu'il a annoncées.

By |2018-01-31T18:36:10+00:00January 31st, 2018|Scoop.it|0 Comments

Levées de fonds records pour la French Tech

A l'échelle européenne, la France marque le pas en revanche. Face au Royaume-Uni , qui a enregistré des opérations supérieures à 200 millions de dollars lors des trois derniers trimestres 2017, elle ne fait pas le poids en termes de volume (10,86 milliards de dollars levés outre-Manche et 4,74 milliards en Allemagne). Un constat brut qui assoie encore davantage la théorie selon laquelle l'écosystème tricolore, même avec l'appui d'investisseurs étrangers, n'a pas encore atteint la dimension nécessaire pour se battre sur l'échiquier mondial. Sur le plan national, Paris continue de catalyser les investissements avec près de la moitié des levées qui y sont effectuées (342), très loin devant Lyon (26), Bordeaux (17), Nantes (14), Montpellier (12) et Toulouse (10). Mais aussi sur les volumes, les six plus importantes levées ayant été conclues avec des start-up parisiennes (Data4Group, Actility, ManoMano, Oodrive, Vestiaire Collective et Shadow). Tourisme et intelligence artificielle L'ampleur du phénomène French Tech commence également à se doter d'une identité propre. Selon CB Insights, le transport est l'un des plus dynamiques dans le monde puisqu'il pèse 7 % des opérations réalisées sur ce secteur, alors qu'il ne représentait que 2 % en 2013. Il s'inscrit également au pied du podium derrière les Etats-Unis, la Chine et l'Inde, dépassant l'Allemagne et le Royaume-Uni au passage. Trois deals portent cette vague, avec TravelCar (15,8 millions de dollars) , Le Collectionist (10 millions) et Misterb & b (8,5 millions). Moins surprenant, ce sont les technologies d'intelligence artificielle qui attirent le plus les investisseurs avec un total de 141 millions de dollars investis dans des jeunes pousses qui en font leur fer de lance ( 28 millions de dollars pour Shift Technology par exemple), y compris au stade de l'amorçage comme le prouve la multiplication des « petites » levées de fonds (1,1 million pour DestyGo ou 1,58 pour Wiidii). Reste à savoir si cela sera suffisant pour que 2018 marque le virage tant espéré par l'écosystème : un nombre croissant de reventes ou d'introductions en Bourse, et un financement intermédiaire plus important.

By |2018-01-31T18:34:27+00:00January 31st, 2018|Scoop.it|0 Comments

Richard Shotton: Don’t spread yourself thin, focus on what makes your brand memorable

The Magic Castle is ranked by Trip Advisor as the second-best hotel in Los Angeles. An impressive 94% of the 3,125 reviews rate it as ‘very good’ or ‘excellent’. That’s a higher proportion than the famous Four Seasons in Beverley Hills. Its success is surprising as the hotel is basic: dated décor, spartan suites and a small swimming pool. And it comes at quite a cost. I tried to book a single room in a month’s time. The price? A far from magical £254 a night – in line with a Marriott. So what’s the Magic Castle’s secret? It masterfully applies the peak-end rule. It doesn’t create a uniform experience. Instead, it focuses on one or two outstanding moments. One such moment is the popsicle helpline. Any time, day or night, you can pick up the old-fashioned red phone by the pool and dial the helpline. A man, complete with white gloves, promptly appears bearing a silver platter with a selection of free ice-lollies. It’s this focus on creating a stand-out peak moment – rather than trying to improve all the elements of the stay a little bit – that is responsible for the hotel’s phenomenal popularity. Simple? Maybe – but how many brands apply this thinking? Most spread their efforts thinly, attempting to make marginal improvements to every aspect of the customer experience. That damns them to mediocrity. It’s prohibitively expensive to improve everything.

By |2018-01-26T09:25:52+00:00January 26th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Walmart et Rakuten s’associent dans une grande bataille contre Amazon

Le géant américain de la distribution et le leader de l'e-commerce au Japon viennent de dévoiler une grande alliance stratégique. Malmenés sur leurs marchés respectifs par Amazon, Walmart, le géant américain de la distribution, et Rakuten, le pionnier nippon de l'e-commerce, viennent d'annoncer qu'ils allaient s'associer aux Etats-Unis et au Japon afin d'offrir de nouveaux services en ligne à leurs clients de plus en plus tentés par l'offre globale de leur grand concurrent. Dans un communiqué diffusé ce vendredi matin à Tokyo, les deux sociétés ont annoncé le lancement d'une « nouvelle alliance stratégique » qui va notamment déboucher, au second semestre de 2018, sur la création d'une coentreprise mêlant les capacités complémentaires des deux partenaires. Au Japon, cette association va permettre à Rakuten de proposer directement à ses clients une plus large offre de produits alimentaires distribués jusqu'à présent par la chaîne nippone de supermarchés Seiyu GK, contrôlée depuis la fin des années 2000 par l'américain Walmart. Ensemble, les deux partenaires opéreront un nouveau service de ventes en ligne baptisé « Rakuten Seiyu Netsuper » qui sera intégré à l'actuel écosystème Rakuten déployé dans l'Archipel.

By |2018-01-26T08:01:59+00:00January 26th, 2018|Scoop.it|0 Comments

France : les très riches toujours plus riches

L'an dernier, les 10 % des Français les plus riches détenaient plus de la moitié de la richesse du pays, note l'ONG Oxfam dans un rapport publié ce lundi. Les inégalités de revenus et de richesses dans le monde étaient au centre des débats du World Economic Forum (WEF) de Davos l'an dernier... et il y a fort à parier qu'il en sera de même cette année. « L'an dernier, les 10 % des Français les plus riches détenaient plus de la moitié des richesses alors que les 50 % les plus pauvres se partageaient à peine 5 % du gâteau (...) [et] tout en haut de la pyramide, le 1 % des ultra-riches détenait 22 % de la richesse contre 17 % en 2007 », pointe l'ONG Oxfam dans son rapport « Partager la richesse avec celles et ceux qui la créent », publié ce lundi, à la veille de l'ouverture de la 48e édition du WEF . Les inégalités de richesse se sont encore creusées dans le monde Le tableau pour la France est très contrasté aux extrêmes. En vingt ans, la fortune cumulée des dix plus grandes fortunes françaises a été multipliée par 12, parallèlement 1,2 million de personnes supplémentaires ont grossi les rangs de la population pauvre. Dans ce contexte, les 38 milliardaires recensés dans l'Hexagone possèdent désormais autant que les 40 % les plus pauvres de la population. Et en haut de la pyramide, tout va plus vite. Le nombre de milliardaires français en dollars est ainsi passé de 15 à 38 en onze ans et leur richesse a triplé, par rapport à 2009, pour atteindre 245 milliards d'euros l'an passé. Ce boom des milliardaires est-il le signe d'une économie florissante ? « C'est d'abord le symptôme d'un système économique défaillant qui enferme les plus vulnérables dans la pauvreté et porte aussi atteinte à la prospérité économique de toutes et tous, comme le reconnaissent de plus en plus d'institutions comme le Fonds monétaire international (FMI) ou l'OCDE », commente Manon Aubry, la porte-parole d'Oxfam France (cf: Lire aussi). La France championne d'Europe pour les dividendes Comment expliquer ce phénomène ? En partie, et en partie seulement, par le rôle moteur des entreprises. Plus 44,3 milliards d'euros ont été reversés l'an passé aux actionnaires par les sociétés cotées sur le CAC 40, c'est trois fois plus qu'il y a quinze ans et un record en Europe mais 4,1 % de moins qu'en 2016 . « Le taux de redistribution de ces entreprises dépasse désormais les 50 % contre 33 % au début des années 2000. Dans le même temps, le salaire moyen n'a augmenté que de 14 % en France », note l'étude.

By |2018-01-26T00:32:19+00:00January 26th, 2018|Scoop.it|0 Comments