Le patron de Sarenza vend son site de ventes de chaussures à Monoprix. Du web, il a tout connu, le voilà face au deuxième A de Gafa, celui d’Amazon…

Après un court passage chez Arthur Andersen à New-York, le patron de Sarenza a commencé sa carrière par cinq années à la tête de la filiale américaine de Meccano. Le voilà à la veille de réaliser un des montages les plus complexes de sa vie professionnelle, en vendant, à Monoprix, Sarenza qu’il a porté au premier rang des sites de ventes de chaussures. Mais nécessité fait loi. Le jeune HEC, en son temps, créa pour la Générale des Eaux (future Vivendi) le service d’accès à l’internet haut débit « Télé Riviera », il sait que la vie électronique n’est pas un long fleuve tranquille. A l’annonce de son rapprochement avec Monoprix, il n’allait pas diffuser un banal communiqué. Le tout juste cinquantenaire a donc tweeté : « On s’est battus seuls face au pouvoir des GAFAS, mais c’est un combat déséquilibré ». Il sait de quoi il parle. Du web il a suivi toutes les étapes. Y compris la préhistoire. Il se range lui-même dans la catégorie « ancêtre de l’internet français ». En 2004 le Lyonnais formé au lycée du Parc devint le PDG d’AOL France, filiale de Vivendi revendue à Neuf, des noms qui ne surnagent plus qu’au travers d’adresses mail à moitié périmées.

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