L’ICANN, l’organisme international qui attribue les adresses internet, est confronté à la question de l’oubli numérique concernant les noms de domaine des utilisateurs.

Le droit à l’oubli numérique concerne-t-il aussi les détenteurs de sites internet ? Telle la question à laquelle est confronté l’organisme international qui attribue les adresses internet (ICANN), a expliqué lundi Akram Atallah, l’un de ses responsables.

Créée en 1998, cette organisation est en charge de la structure technique d’Internet et des noms de domaine, que le grand public connaît sous formes d’adresses de sites en. com ou en. fr, par exemple. Ces noms, ainsi que les informations concernant leurs détenteurs (adresses, email, téléphone…), sont rassemblés dans une base de données baptisée « Whois » (« Qui est », en anglais), consultable par tous sur le site internet de l’ICANN.

Mais l’avenir de « Whois » est rendu incertain par l’entrée en vigueur, le 25 mai prochain, du règlement européen de protection des données (RGPD). Ce nouveau règlement encadre la collecte et le traitement des données personnelles des internautes. Dans ce contexte, le « Whois » pourrait devenir illégal.

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