Monthly Archives: February 2019

Quel prix pour notre vie privée ?

Il est difficile d'estimer ce que vaudraient nos données « brutes » : des centimes ou des centaines d'euros ? De nombreux travaux sont en cours pour procéder à une telle quantification. Mais la question dépasse largement la valeur marchande. Il s'agit de reconnaître le fait aujourd'hui tabou que nos données ont un prix.Ce prix, c'est celui de notre vie privée, que les objets connectés achèvent de pulvériser en transmettant à des IA nos conversations, nos habitudes énergétiques voire nos goûts sexuels (une plainte vient d'être déposée dans un tribunal de San Francisco contre une compagnie de sextoys connectés accusée de collecter les données hautement intimes de ses utilisateurs...).Ce prix, c'est celui de notre libre arbitre, quand les algorithmes de recommandation conçus par des neuroscientifiques nous enferment dans un destin cognitif préétabli - et dans des opinions artificiellement polarisées.Ce prix, c'est celui de notre liberté tout court : Shoshana Zuboff, enseignante à Harvard, a popularisé le terme fort approprié de « capitalisme de surveillance » dans un essai qui connaît un succès mondial. En se voyant proposer une somme en échange de ses données, l'utilisateur réalisera peut-être enfin pour quelle bouchée de pain il vend son âme.Cette vertu pédagogique cruciale se doublerait d'un puissant outil d'émancipation. Car la propriété marche dans les deux sens. C'est la possibilité de vendre, ou de ne pas vendre. Si l'on peut être rémunéré en échange de son partage, on devrait pouvoir inversement utiliser tout service digital contre un paiement monétaire, ce qui affaiblirait d'autant cette économie féodale où le ciblage publicitaire finance la pseudo-gratuité de l'accès.

By |2019-02-20T20:46:34+00:00February 20th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Mark Ritson: It’s time to shut down digital marketing teams for good

In a post-digital world we should finally wave a fond farewell to all the specialist courses and training programmes in digital marketing. Sure, there is room for technical skills at the lower end of the training totem pole but the idea that you need to be trained separately in digital marketing should disappear in the near future.I’ve endured my fair share of these courses over the years. They inevitably start by declaring marketing to be effectively dead or outdated, then re-present the classic marketing syllabus with some digital examples to illustrate how everything has now totally changed. It’s not segmentation any more, oh no, its digital segmentation and here is an example using mobile phone companies to illustrate the point.Ideally, marketing training will re-surface as an essential input in any marketer’s career path. That sentence should not present itself as radical but unfortunately it almost certainly is. A majority of marketers still believe that training in their craft is a non-essential element in their abilities and one of the prime reasons for that ignorance has been a preference for overtly tactical, second-rate courses in digital marketing.That said, there should be a renewed pressure on those designing and offering marketing training and degrees to ensure that the syllabus is updated to the post digital age. Separate courses in digital marketing are likely to go the same way as degrees in international marketing. But we must, must, must update the content of marketing degrees to ensure integrated marketing communications is not TV, radio and ‘internet marketing’, a la 1995.Most marketing undergraduates will take 10 years to make their first strategic decisions – when they start out in the business they are engaged in exclusively tactical occupation. While it’s important we arm them for their strategic careers down the track, it’s essential we give them the up-to-date insights in campaign building.

By |2019-02-20T19:16:25+00:00February 20th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Cryptocurrency Can Now Be Purchased at 10,000 French Tobacco Shops

A Packet of Smokes and Some Bitcoin, S’il Vous PlaitIn France, tabacs, as tobacco outlets are commonly known, sell more than just nicotine. They also offer national lottery tickets, resell mobile recharge vouchers, act as utility bill payment points, and have a selection of newspapers and magazines up for grabs. Thus, in customer’s minds, it’s a one-stop-shop for miscellaneous on-the-go transactions.The service, which went live on Feb. 11 2019, is available at all tabacs equipped with Devlyx cash registers – a brand particularly popular with tobacconists and newsagents. Thanks to this agreement, consumers can now turn cryptocurrency investors as easily as lighting a cigarette.Shoppers can purchase vouchers to the value of €20 ($23), €50 ($57), or €200 ($226), and convert them for the crypto of their choice on the Digycode website, where they’ll be added to the user’s wallet. On the menu is bitcoin core (BTC), ethereum (ETH), litecoin (LTC), ripple (XRP), and DASH.Better Benefits, Higher Fees?According to Villegas, the hefty 8 percent service fee will be offset by the value-added benefits that differentiates this service offering from online purchasing platforms, including privacy concerns with sharing bank details online, scam concerns on unrecognized platforms, and “devirtualization” of digital currency by bringing it into the real world.The company is no stranger to the world of virtual currency. Digital Service has been active in the country’s crypto space since 2014. In 2016, it launched bitcoin purchasing platform Zebitcoin and extended its service offering in 2018 with the launch of Zebitex, the first euro-crypto exchange in France.Regulators’ StanceIn November 2018, overeager reporting by French radio station Europe1 stated that the Federation of Tobacconists had obtained authorization to act as cryptocurrency point of sales. Both the Federation and the Banque de France, the country’s central Bank, were quick to clarify that no such agreement had been reached.Instead, what was being referred to was a commercial agreement between POS-terminal supplier Bimedia and bitcoin platform Keplerk. The partnership would enable tabacs to provide coupon sales for the Keplerk platform, a service that came into effect in January 2019.The French have been able to start the new year with an interesting new addition to their daily tabac shopping optionsFrench regulators continue to maintain the position that cryptocurrencies, as speculative assets, should not be deemed currency, and has issued several warnings to lay investors that partaking in such investments are done at their own risk. Since cryptocurrency sales are legal tender, authorities have no bearing on such transactions.

By |2019-02-20T19:06:34+00:00February 20th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Un taxi volant pour l’aéroport de Francfort

Selon le communiqué de presse qui annonce le lancement de la phase d'essais, le "Volocopter Port" est conçu pour "faire le lien entre les transports urbains existants et assurer les liaisons avec l'aéroport de Francfort". "Nous voulons être le premier aéroport d'Europe à exploiter le potentiel des taxis aériens électriques en partenariat avec le pionnier Volocopter au profit de nos passagers", expliquent les responsables de l'aéroport. Fraport a déjà de l'expérience dans l'exploitation de drones sans pilote : le programme FraDrones de l'aéroport a testé des "multicoptères" à décollage vertical pour une utilisation en transport urbain.

By |2019-02-20T19:00:59+00:00February 20th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Comment trois Français ont créé le Google du « dark Web »

« Il n'existe aucune technologie équivalente à GM Search Dark, seulement de petits moteurs avec des périmètres ciblés », assure Céline Haéri, directrice des opérations. Le « deep Web » est une zone quatre fois plus étendue que le « clear Web », mais ses fichiers robots.txt se soustraient volontairement au référencement des moteurs classiques, comme Google. Le « dark Web » est à la fois plus restreint et plus virulent : lieu des libertés d'expression mais aussi creuset de toutes les criminalités, terrorisme compris. On n'accède pas à ces sites en mode Tor ou Freenet sans des navigateurs spécifiques - facilement téléchargeables cependant - et surtout l'adresse, introuvable dans l'annuaire du Web.Logiciel d'IA pour les entreprisesTrès sophistiqué, GM Search Dark est capable de débusquer ces sites secrets : il collecte les informations de manière géolocalisée, met en évidence les réseaux sous forme de graphiques et trace les échanges de monnaie bitcoin. Aleph Networks scrute en permanence le « deep » et surtout le « dark Web » à la recherche de nouveaux sites à référencer et à surveiller.

By |2019-02-19T21:29:36+00:00February 19th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Facebook, un « gangster du numérique » selon les parlementaires britanniques

Véritable fer de lance au niveau européen pour la régulation de Facebook, la Commission du numérique, de la culture, des médias et des sports britannique demande que le réseau social, comme les autres géants du numérique, soit soumis à un code de déontologie.Et pour le rendre effectif, la Commission recommande la création d'une autorité indépendante ayant le pouvoir d'engager des poursuites judiciaires. Elle préconise de financer la création de cette autorité par une nouvelle taxe sur les entreprises du numérique.Le rapport intervient au moment où plusieurs pays cherchent la parade contre les géants du numérique et à trois mois seulement des élections européennes, alors que d'autres scrutins se profilent dans plusieurs pays allant du Nigeria à l'Inde.L'Allemagne, par exemple, a adopté en 2017 une loi condamnant les plates-formes à des amendes allant jusqu'à 50 millions d'euros si elles ne retirent pas les contenus haineux ou les fausses nouvelles dans les 24 heures imparties. Sur ce sujet, la France a décidé quant à elle de mener une expérimentation avec Facebook, afin de mieux calibrer une régulation qui doit voir le jour cette année.Mark Zuckerberg dans le collimateurLe Royaume-Uni, de son côté, plaide pour une approche plus frontale. « Il nous faut un changement radical dans le rapport de force entre les plates-formes et le peuple », indique le député conservateur et président de la commission, Damian Collins, soulignant en creux que l'ère des excuses et de l'autorégulation doit prendre fin. Ces entreprises préfèrent « demander pardon que demander la permission », juge-t-il.

By |2019-02-19T21:28:56+00:00February 19th, 2019|Scoop.it|0 Comments

L’offensive mondiale du chinois Huawei pour reconquérir les marchés

Le géant chinois orchestre une campagne de communication mondiale. Il doit stopper l'engrenage infernal des accusations américaines d'espionnage.« La 5G sans Huawei, c'est comme le rugby sans la Nouvelle Zélande ». Le message sans ambiguïté s'affichait ces derniers jours sur des panneaux géants au pays des All Blacks et dans les pages de grands quotidiens locaux. Alors que Wellington a fermé la porte de son marché 5G à l'équipementier chinois, embrayant le pas aux Etats-Unis ou à l'Australie, Huawei s'accroche. Certains politiciens kiwis ont peu goûté le parallèle avec l'équipe nationale, tout comme certains internautes qui se sont empressés de détourner le slogan sur les réseaux sociaux. Cet exemple n'est que l'illustration la plus frappante d'une campagne de communication mondiale. Huawei s'estime victime d'une campagne de dénigrement américaine. Le géant chinois commence-t-il à s'inquiéter sérieusement des conséquences économiques des soupçons distillés par Washington ? Il a en tout cas décidé de ne plus encaisser les coups sans rien dire.

By |2019-02-19T19:32:24+00:00February 19th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Total se lance dans l’éolien en mer

Total se jette à l'eau. Le groupe pétrolier a annoncé lundi la création d'un consortium industriel avec le danois Orsted et le belge Elicio pour soumettre une offre dans le cadre de l'appel d'offres pour un parc éolien en mer au large de Dunkerque (pour un volume de 600 mégawatts).Une annonce qui conforte sa stratégie de diversification dans l'électricité verte engagée il y a maintenant près de trois ans . Aux panneaux solaires de SunPower, Total a ainsi ajouté les batteries de Saft, racheté les fournisseurs d'énergie Lampiris et Direct Energie, et pris des parts dans le développeur éolien et solaire Eren.La conversion à l'éolien est plus récente, mais elle est désormais assumée. « Il y a dix ans, on ne voyait pas un potentiel évident de réduction de coûts », rappelait, début février, Philippe Sauquet, en charge du renouvelable chez Total, au colloque du Syndicat des énergies renouvelables. Mais « autant il y a dix ans j'aurais eu honte d'aller proposer de l'électricité éolien offshore à 200 euros [par mégawattheure, NDLR], aujourd'hui quand on voit les baisses de coûts, c'est une énergie qu'on se sent capable, en se regardant dans la glace, [...] de proposer à nos clients », annonçait-il.

By |2019-02-19T19:21:45+00:00February 19th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Americans Are Abandoning Public Transit—but Don’t Blame Uber

The survey found that nearly a quarter of riders have decreased their transit use, 15 percent of those going from using transit “all the time” to being “occasional” riders. Nine percent have abandoned transit all together. Those results appear to comport with other local and national research on transit ridership, which has found that American bus ridership alone fell by 5 percent between 2016 and 2017. The country’s seven largest transit systems—Boston, Chicago, Los Angeles, New York, Philadelphia, New York, and Washington, DC—all lost riders in that period.Where are those former all-purpose riders going? The TransitCenter results point to a growing consensus among transportation experts and researchers: Americans are getting even more into cars. More survey respondents said they had full-time car access today than did two years ago, 54 percent compared with 43 percent. Similarly, the number of respondents who said they didn’t have access to a car decreased, from 27 percent to 21 percent.And while Uber and Lyft have grabbed headlines for convincing people to abandon transit in big cities like New York and Chicago, the TransitCenter says that the effects of those services are limited to just a few dense, urban places. “The broader issue is clearing space for your transit to get through congestion, and most of that congestion is from private cars, not [ride-hail],” says Ben Fried, the group’s communications head. “Cities need to make transit fast, affordable, convenient." Truly attractive transit has to do that better than private cars.

By |2019-02-19T19:07:29+00:00February 19th, 2019|Scoop.it|0 Comments

D-EDGE : Availpro et Fastbooking fusionnent pour mieux servir les hôteliers

Les marques Availpro et Fasbooking n’existent plus. En fusionnant, elles donnent naissance à D-EDGE avec l’ambition de s’imposer sur le marché de l’hôtellerie au niveau mondial en alliant savoir-faire technologique et expertise marketing.En créant cette nouvelle marque, Availpro souhaite allier son savoir-faire technologique à l’expertise marketing de Fastbooking pour mieux servir les hôteliers. D-Edge, à prononcer [Di-Edge] cumule un portefeuille de 20 solutions pour une base de clientèle de 11 000 hôtels. Celles-ci sont réparties en cinq catégories couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur : système de réservation centralisé, analyse de données, connexion aux solutions partenaires (OTA, CRM, etc.), CMS et Marketing digital. La société se positionne ainsi comme le premier fournisseur de technologies hôtelières en Europe et troisième sur le marché mondial, précise le communiqué.« Grâce à D-EDGE, les hôtels bénéficient de l’un des portefeuilles de solutions les plus complets du marché. Nous sommes convaincus que technologie et marketing doivent aller de pair en vue d’assurer le succès de la distribution hôtelière. Pour rester compétitifs, les hôteliers doivent par ailleurs avoir accès à des solutions intégrées couvrant l’intégralité du processus, de la recherche à la réservation, explique Pierre-Charles Grob, PDG de D-EDGE, à l’origine de la fusion entre Availpro et Fastbooking. En combinant les expertises respectives d’Availpro et de Fastbooking, nous sommes en mesure d’offrir des solutions de bout-en-bout complètes à nos clients et de les aider à mettre en place leur stratégie de distribution de manière exhaustive, tout en leur simplifiant la vie. »D-EDGE regroupe 350 collaborateurs répartis dans 25 bureaux à travers le monde. Son service clients est disponible dans 20 langues et les outils D-EDGE sont développés dans plus de 35 langues. 

By |2019-02-19T19:06:05+00:00February 19th, 2019|Scoop.it|0 Comments