Monthly Archives: March 2019

How Are Millennials Banking in 2019? – eMarketer Trends, Forecasts & Statistics

What’s striking about these figures is that, while lots of millennials use digital banking in various forms, nearly half wouldn’t even consider switching to a digital-only bank," said eMarketer principal analyst Mark Dolliver. "That's likely because, though they may use branches less than older consumers, they don't want to forgo the option of going to a physical location. And why should they? The step from ‘digital’ to ‘digital-only’ is a big one, and many millennials will be in no hurry to take it.”That makes sense because, online and in person, millennials bank more than any other generation per month, according to Q4 2018 research from the Bank Administration Institute (BAI).

By |2019-03-08T17:10:21+00:00March 8th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Une « base » à Paris pour accélérer le mouvement climatique et social

C’est à deux pas de la place de la République. Là où finissent de nombreuses manifs parisiennes et notamment les Marches pour le climat, dix organisations ont mutualisé leurs forces pour se doter d’un véritable QG. « Nous nous connaissions déjà tous, mais nous sommes éparpillés. Nous avions besoin d’un lieu pour échanger, travailler et créer ensemble nos mobilisations », explique Élodie Nace, du mouvement Alternatiba.Depuis le début du mois de mars, au 31 rue Bichat, « la base » a donc ouvert ses portes. Sur un ton presque martial, dans une guerre vitale engagée contre l’urgence écologique et sociale, le lieu s’annonce comme « un point d’ancrage pour un mouvement en accélération ». Une accélération qui se traduit par la multiplication des actions et évènements à venir : dépôt du recours en justice contre l’État pour inaction climatique le 14 mars, mobilisation mondiale pour le climat le 15 mars, « Marche du siècle » le lendemain, multiplication des actions de désobéissance civile…

By |2019-03-08T16:39:22+00:00March 8th, 2019|Scoop.it|0 Comments

AXA à l’attaque sur le marché de la santé aux Etats-Unis

L'assureur français vise de nouvelles acquisitions dans le secteur de la santé. Il veut se développer auprès des entreprises américaines qui ont leur propre plan de santé.AXA est à l'offensive sur le marché de la santé aux Etats-Unis, un terrain de jeu encore nouveau pour lui. Jusqu'au début de l'année et  l'acquisition pour 155 millions de dollars (127 millions d'euros) de la start-up américaine Maestro Health , une plate-forme numérique proposant des services de gestion des couvertures santé, l'assureur français n'y était pas présent.Mais il est d'ores et déjà à l'affût de nouvelles acquisitions dans le secteur, a indiqué cette semaine Guillaume Borie, directeur de l'innovation du groupe, lors d'une rencontre avec la presse à New York. AXA pourrait ainsi s'intéresser à des acteurs spécialisés dans la coordination du parcours de soins, la gestion des données ou les services de santé en entreprise. Avant de jeter son dévolu sur Maestro Health, il avait regardé plus de 500 dossiers potentiels.Un marché considérable« Nous aurions pu commencer par l'assurance. Mais ce marché est saturé avec beaucoup d'acteurs dominants. Aussi nous avons préféré y entrer via des solutions innovantes en matière de services, souligne Guillaume Borie. Cela sera pour nous davantage créateur de valeur sur le moyen terme », affirme-t-il.Avec cette stratégie, AXA espère se tailler « une place significative » sur le segment  des entreprises américaines qui font le choix de prendre en charge elles-mêmes les frais de santé de leurs employés. Ce marché est considérable - un tiers des compagnies préfèrent s'assurer elles-mêmes - et riche en opportunités, selon l'assureur.Des coûts croissantsLes entreprises font face à des coûts croissants et « à la bureaucratie très lourde » du système de santé local. Résultat, « si elles veulent bien gérer leur plan de santé, elles doivent avoir entre 12 et 17 prestataires différents ! », explique Guillaume Borie. Ciblant les entreprises de 250 à 5.000 salariés, Maestro Health met en avant « une solution tout en un », affirme son directeur général et fondateur, Rob Butler.Cette jeune pousse - qui compte plus de 900 entreprises en portefeuille - promet d'aider les entreprises à maîtriser leurs dépenses de santé et d'orienter le million d'employés aujourd'hui couverts vers les bons médecins au bon moment.AXA suit par ailleurs de près l'initiative annoncée en janvier par le géant du commerce électronique Amazon, la banque américaine JP Morgan et Berkshire Hathaway, le holding de Warren Buffett, qui se sont alliés pour offrir des services de santé à leurs salariés aux Etats-Unis via une coentreprise. « Nous échangeons régulièrement avec eux », indique Guillaume Borie, sans entrer dans le détail des discussions.

By |2019-03-08T09:15:42+00:00March 8th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Le buzz des Etats-Unis : Amazon, JPMorgan et Warren Buffett lèvent le voile sur « Haven », qui doit révolutionner la santé

La coentreprise a un site web depuis mercredi et a commencé à recruter des médecins, des développeurs et des ingénieurs.« Haven » (« abri ») : c'est le nom choisi par JPMorgan, Berkshire Hathaway et Amazon pour leur coentreprise à but non lucratif dans la santé , sans doute l'initiative la plus attendue du secteur. Elle a depuis mercredi un site web actif . Dirigée par le chirurgien Atul Gawande depuis l'été dernier, Haven - dont les bureaux sont basés à Boston et New York - a expliqué mercredi sur son site avoir commencé à recruter des équipes dans le domaine médical, mais aussi des spécialistes du traitement des données, des développeurs et des pros de la cybersécurité.La structure a été créée à l'initiative de trois grands patrons américains, Jamie Dimon (JP Morgan), Warren Buffett (Berkshire Hathaway) et Jeff Bezos (Amazon), « frustrés par la qualité, le service, et le coût élevé auxquels leurs employés et leurs familles doivent faire face lorsqu'ils ont recours au système de santé aux Etats-Unis », rappelle le Dr Gawande, qui écrit que Haven « sera un porte-parole pour les patients ». L'entreprise « créera de nouvelles solutions et travaillera à changer les systèmes, les technologies, les contrats et tout ce qui empêche d'accéder à un meilleur système de soin ».« De meilleure qualité et moins coûteuse »Les employés des trois entreprises seront les premiers cobayes de Haven, qui aspire à étendre l'expérience au reste de la population américaine à terme. La structure étant à but non lucratif, les excédents seront réinvestis dans le projet.« Nous voulons changer l'expérience que les gens ont de la santé, afin qu'elle soit plus simple, de meilleure qualité et moins coûteuse, poursuit-il. La bonne nouvelle est que les meilleurs résultats ne sont pas toujours les plus compliqués ou les plus chers. Le bon soin au bon endroit est souvent la façon la plus efficace et bon marché de procéder. »L'annonce de la création de la coentreprise début 2018 s'était immédiatement traduite par la baisse des cours des réseaux de pharmacie comme Walgreens. Mais Haven était resté jusque-là discret sur son projet, bien qu'il ait indiqué vouloir travailler avec les médecins et les compagnies d'assurances plutôt que les remplacer.

By |2019-03-08T09:15:06+00:00March 8th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Facebook’s Pivot to Privacy Is Missing Something Crucial

Zuckerberg listed six privacy principles, but there was one glaring omission: He said nothing about how Facebook plans to approach data sharing and ad targeting in this privacy-focused future. The free flow of data between Facebook and third-party developers is, after all, the issue that caused the jaws of the national media to snap onto the company’s leg. One year ago this month, news broke that a man named Aleksandr Kogan had misappropriated the data of tens of millions of users and sent it to a shady political consulting firm called Cambridge Analytica. It soon became clear that Cambridge Analytica was not alone and that Facebook had allowed thousands of developers to collect data for years.The company’s loose policies on data collection over the years are also what allowed it to build one of the most successful advertising businesses in history. All the data the company collects helps advertisers segment and target people. And it’s the relentless pursuit of that data that has led to Facebook being accused of making inappropriate deals for data with device manufacturers and software partners. This is a history that Zuckerberg knows well, and one that he acknowledged in his post. “I understand that many people don’t think Facebook can or would even want to build this kind of privacy-focused platform—because frankly we don’t currently have a strong reputation for building privacy protective services,” he wrote.The changes Zuckerberg announced Wednesday will improve privacy for Facebook’s 2.3 billion monthly users. End-to-end encryption can be, as Zuckerberg notes, crucial to physical safety. It’s not a good idea to have servers in Venezuela or Syria. Facebook shouldn’t be allowed to keep user data forever. Privacy advocates have long called for these fixes, and it’s to Zuckerberg’s credit that he has said he plans to address them. And it’s to his credit, too, that he has hired experts who know all about them.The move should also please the regulators that have been circling Facebook like lions around a pack of gazelles. In January of 2020, a sweeping privacy law in California is set to go into effect. Meanwhile, Congress has been holding hearings and working on federal privacy legislation that could soon give consumers more rights over their data and limit businesses' unchecked ability to collect and use that data. The European Union has already implemented these changes through its General Data Protection Regulation. Zuckerberg, one former Facebook employee surmised to WIRED, is just trying to get out ahead of the cops. Another former Facebook employee pointed out on Twitter that this surely limits the company’s ambitions to expand into China.But the question is what Facebook’s priorities are now. Privacy isn’t free. If you prioritize it, you are often forced to deprioritize other things. Zuckerberg acknowledges this in his post by pointing out that it’s harder to police systems that are encrypted end to end. Driving people to private, ephemeral messaging could also present new challenges for media outlets trying to gain distribution on the platform and might further balkanize news consumption on Facebook.Ultimately, Zuckerberg doesn’t address the biggest trade-off: Are these changes compatible with Facebook’s fundamental business model, which relies on a steady supply of user data? If these changes are truly implemented, there will be a substantial business cost to bear. Until he fully answers that, Zuckerberg’s vision of privacy will be incomplete.

By |2019-03-08T09:03:54+00:00March 8th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Avec sa nouvelle plateforme, Sabre transforme les hôteliers en retailers

C’est lors de l’incontournable salon ITB Berlin, qui se déroule dans la ville éponyme jusqu’au 10 mars, que Sabre a choisi de dévoiler sa nouvelle plateforme dédiée à l’hôtellerie. Alors que Booking vient de lancer sa propre marketplace afin de permettre aux hôteliers de tester et acheter des solutions digitales, Sabre a quant à lui présenté SynXis Intelligent Retailing qui devrait elle aussi faire bouger les lignes dans l’industrie.Cette nouvelle plateforme va permettre aux hôteliers de vendre bien plus qu’une chambre d’hôtel. Désormais, ils pourront proposer des excursions, des early check-in et late check-out, des disponibilités en journée, des transferts, des produits annexes comme des tee-shirts ou des lunettes de soleil, un étage ou une vue particulière, etc. L’ambition est claire : « Nous voulons que les hôteliers deviennent des retailers », a déclaré Clinton Anderson, Président de Sabre Hospitality Solutions. Le but derrière tout ça est d’augmenter leurs revenus, mais aussi d’améliorer l’expérience des voyageurs. Car l’intérêt est de proposer des produits personnalisés.L’intelligence artificielle au service de la personnalisation« La personnalisation est la nouvelle fidélité », a continué Clinton Anderson. C’est pourquoi la plateforme va suggérer des produits annexes en fonction du profil du client. Grâce à l’intelligence artificielle, elle va être capable de recommander les bons services aux bonnes personnes. « Nous avons deux manières d’établir un profil », a expliqué Olaf Slater, Director International Strategy & Innovation de Sabre Hospitality Solutions, « soit la personne a un compte fidélité, ce qui facilite la tâche car nous avons accès à plus d’informations, soit nous observons son comportement et utilisons toutes les données publiques dont nous disposons ».Autrement dit, la plateforme retient sur quoi l’utilisateur clique ou peut connaître la langue de son navigateur web, ce qui peut être un indicateur de localisation. A partir de cela, il est possible de savoir à quel persona (terme marketing qui désigne un profil type) il correspond et lui pousser les bonnes recommandations. Si l’internaute fait une recherche pour deux personnes adultes, la plateforme ne va donc  pas lui proposer une balade en poney avec Dora l’exploratrice. L’équipe s’est inspirée de géants du Web tels que Netflix et Amazon.Le NDC de l’hôtellerie ?Interrogé par TOM, les représentants de Sabre Hospitality Solutions ont affirmé que cette nouvelle plateforme n’a pas vu le jour à cause ou grâce à NDC. « Le concept est très similaire en effet, mais nous, nous allons encore plus loin que NDC », a expliqué Clinton Anderson. A la manière d’autres plateformes proposées par Sabre, comme Red Workspace, l’hôtelier peut ajouter des produits et services en mode « drag and drop » via des API.La plateforme sera mise sur le marché dans les 3 à 6 mois. Des petits réglages doivent encore être faits, comme permettre aux PMS d’accepter qu’un client réserve un produit annexe sans réserver de chambre d’hôtel. Si l’hôtelier utilise un autre PMS que celui de Sabre, il faudra aussi faire en sorte que les deux entités communiquent facilement. Sabre effectue actuellement des tests avec le groupe Langham Hotels & Resorts qui possèdent des établissements en Europe et en Asie.

By |2019-03-08T09:02:25+00:00March 8th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Boots aims to ‘reinvent’ retail experience with dramatic beauty overhaul

Boots is gearing up for a complete transformation of its stores in the face of challenging high street conditions, unveiling a number of big plans it believes can revolutionise the beauty industry.Next month, the 170-year-old UK retailer will refit 25 of its biggest beauty halls, replacing traditional beauty counters with trending zones, discovery areas, and live demonstration areas.More than 200 beauty specialists will be introduced in-store alongside its existing ‘brand experts’. Each of these people will undergo “immersive” training on products and how to give customers the right advice.Meanwhile, 20 new beauty brands and 805 products are set to launch in its stores over the next six months, with more to be added throughout the year.“Beauty continues to be one of the most dynamic, inspiring and exciting parts of our business, and we are very excited to be completely overhauling our beauty experience,” says Seb James, senior vice president and managing director of Boots.“With 800 million people walking through our doors every year, it is no surprise that we are already the market leader in beauty, but we want customers to never have any reason to go anywhere else. Adding a little glamour, some great new service and lots of new brands to our beauty offer represents the first few steps of that journey.”

By |2019-03-08T09:01:44+00:00March 8th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Marketers Are Using Facial Recognition Technology but Research Shows Consumers are Creeped Out – eMarketer Trends, Forecasts & Statistics

Regulators and advocacy groups have also voiced opposition. For example, during a speech at The Brookings Institution last December, Microsoft president Brad Smith said, “If we fail to think these things through, we run the risk that we’re going to suddenly find ourselves in the year 2024 and our lives are going to look a little too much like they came out of the book ‘1984.’”Lawmakers haven’t needed encouragement to begin regulating the technology; in February, San Francisco became the first US city to impose a ban on the use of facial recognition by government agencies. Washington state Sen. Reuven Carlyle proposed a bill to require companies that make facial recognition tech to obtain consumer consent, and notify those consumers when they walk into a store or access a website where it’s in use.

By |2019-03-08T09:00:40+00:00March 8th, 2019|Scoop.it|0 Comments

« L’histoire est un cauchemar dont je cherche à m’éveiller »*

On s’était fait peur -et on aime bien se faire peur à la télévision ou au cinéma- en regardant « Nosedive », l’épisode de la série Black Mirror qui montrait une société au sein de laquelle toutes nos interactions sociales étaient notées. Mais il ne s’agit que d’une dystopie, se rassurait-on. Seulement voilà, la dystopie est devenue réalité puisque depuis 2015 le gouvernement chinois a mis en place un système efficace de « crédit social », qui évalue la vie de ses citoyens, afin de récompenser les « bons » et de punir les « mauvais ». Efficace, car la méthode a déjà des répercussions réelles sur le quotidien des Chinois. Cette liste noire les aurait empêchés en effet de prendre quelque 17,5 millions de billets d’avion et 5,5 millions de billets de trains en 2018, comme vient de le révéler un rapport du Centre chinois national public d’information sur le crédit. Et tout cela pour des crimes aussi graves que… le non-paiement d‘amendes, fumer dans un transport en commun, avoir un ticket non valide ou refuser d'effectuer son service militaire. Au même moment, on apprend que des chercheurs du Georgia Institute of Technology à Atlanta publient une étude montrant qu’il y avait plus de risques que les véhicules autonomes écrasent des piétons noirs ou à peau foncée que des blancs. La couleur de peau plus sombre rendrait plus difficile la détection automatique par les voitures. Les algorithmes seraient-ils racistes ? Ou serait-ce le faute des programmeurs qui ne donnent pas assez d’exemples de piétons non-blancs et limitent ainsi la capacité d’apprentissage de l’intelligence artificielle ? Chine-USA : même combat dans la déshumanisation… * James Joyce. Ulysse (1922)

By |2019-03-07T10:12:06+00:00March 7th, 2019|Scoop.it|0 Comments

UP Magazine – Nos cerveaux resteront-ils humains ?

L'idée de séparer la pensée du corps et de la loger dans une machine relève de la science-fiction ou bien d'une mystique religieuse, mais pas d’une démarche scientifique. L'intelligence humaine est indissociable du cerveau et du corps. Les cent milliards de neurones de notre cerveau sont connectés entre eux par un million de milliards de synapses. La combinaison de l'influx nerveux et des molécules des neurotransmetteurs, qui est propre à la matière vivante, permet de nuancer sans limites le contenu des messages échangés entre les neurones.  Rien à voir avec le fonctionnement des puces de silicium dont le code binaire obéit aux règles de calcul des algorithmes programmés dans la machine. Laisser croire à une fusion entre intelligence humaine et intelligence artificielle, entre la matière vivante et la matière inerte, est totalement indéfendable face à la réalité du fonctionnement du cerveau humain.   Face aux prophéties transhumanistes, le grand public a bien du mal à se repérer. La fusion entre la pensée et l'ordinateur est-elle un pur fantasme ou s'agit-il d’un futur probable où les robots humanoïdes mèneront le monde ?  Les récits de science-fiction ont bercé notre enfance et beaucoup continuent d’être fascinés par ces perspectives : certes, on a marché sur la Lune, on a créé des stations orbitales, alors pourquoi être réticent à l’idée qu’un jour on pourrait devenir mi-homme mi-machine ? La banalisation de ces discours est alarmante car elle laisse croire que le progrès réside dans la transformation de l'humanité par l'intelligence artificielle et les neurotechnologies. Les GAFAM en sont les premiers promoteurs pour occuper le marché des technologies futuristes et attirer des financements. Il est dès lors essentiel d'informer un large public de non spécialistes sur des innovations technologiques réellement bénéfiques pour "réparer" les humains, et celles qui visent à transformer les individus et menacent leur liberté d'agir et de penser.  La constitution de bases de données de plus en plus massives permet de croiser les données d'un patient avec celles de milliers d'autres, avec pour objectif d'établir des diagnostics et de proposer des solutions thérapeutiques. Des logiciels d’aide à la prescription sont déjà disponibles dans de nombreux domaines tels que l'imagerie médicale, la génétique, l'anatomo-pathologie. On nous prédit que l’intelligence artificielle sera supérieure à celle de l'humain pour le dépistage de tumeurs. La question se pose de la place laissée au médecin face à "l'avis" de la machine. En cas de désaccord, quelle marge d'autonomie sera celle du médecin pour contester le diagnostic posé par l'IA ? Où situer la responsabilité si une erreur médicale est avérée ? Le danger est bien de déléguer un pouvoir de décision à une machine dans des métiers (médecine, justice) où la dimension humaine de la prise de décision est fondamentale, car c'est le devenir d'un autre être humain qui est en jeu. L’enthousiasme suscité par les perspectives de victoires sur les handicaps et le vieillissement du cerveau ne doit pas occulter la vigilance face à ceux qui seraient tentés de transformer notre esprit et notre rapport au monde. Une réflexion éthique s'impose afin que les avancées technologiques en neurosciences et en intelligence artificielle s’orientent dans le respect des droits humains et des libertés fondamentales. « Le cerveau humain est le résultat de millénaires d’évolution biologique qui ont permis l’émergence de la pensée ». Pouvons-nous laisser cette connaissance aux mains d’ingénieurs, d’informaticiens, alors qu’il semblerait logique que les chercheurs en neurosciences et en biologie participent des découvertes et évolutions des réseaux de neurones qui sous-tendent les fonctions cognitives en permanence en interactions avec l’environnement, les apprentissages, l’âge, etc, pour permettre la préservation de la biodiversité ou l’équilibre écologique de la planète […] ? 

By |2019-03-07T10:08:35+00:00March 7th, 2019|Scoop.it|0 Comments