Monthly Archives: April 2019

15 Months of Fresh Hell Inside Facebook

THE STREETS OF Davos, Switzerland, were iced over on the night of January 25, 2018, which added a slight element of danger to the prospect of trekking to the Hotel Seehof for George Soros’ annual banquet. The aged financier has a tradition of hosting a dinner at the World Economic Forum, where he regales tycoons, ministers, and journalists with his thoughts about the state of the world. That night he began by warning in his quiet, shaking Hungarian accent about nuclear war and climate change. Then he shifted to his next idea of a global menace: Google and Facebook. “Mining and oil companies exploit the physical environment; social media companies exploit the social environment,” he said. “The owners of the platform giants consider themselves the masters of the universe, but in fact they are slaves to preserving their dominant position ... Davos is a good place to announce that their days are numbered.”

By |2019-04-16T13:23:00+00:00April 16th, 2019|Scoop.it|0 Comments

UP Magazine – Comment les banques se paient une caution verte avec la complicité de l’Université

BNP Paribas, à la pointe du combat pour le développement durable ? La question mérite d’être posée. BNP Paribas a souvent été pointée du doigt pour ses pratiques peu « responsables ». Sans évoquer l’amende controversée de 9 milliards de dollars infligée par les États-Unis pour violation des embargos à l’encontre de plusieurs pays, comme le Soudan ou l’Iran, le groupe a fait l’objet de multiples sanctions dont le bien-fondé n’a pas été mis en doute.En 2017, l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de régulation) l’a sanctionné pour « plusieurs insuffisances importantes » de son dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. La même année, le groupe se faisait de nouveau épingler par le régulateur américain pour avoir manipulé le marché des changes, puis en 2018 pour une tentative de manipulation des produits de taux. Il lui a également été reproché, pêle-mêle, d’être un des plus gros financeurs européens d’armes atomiques et une des banques les plus actives dans les paradis fiscaux. Sans compter que BNP Paribas est régulièrement pointés du doigt par les ONG pour son implication dans le financement des énergies fossiles.Cela n’empêche d’ailleurs pas la banque de figurer dans de nombreux classements d’entreprises jugées « vertueuses » par les agences de notation extrafinancière (Vigeo Eiris, Sustainalytics, Oekom, FTSE4Good…). Cela illustre d’ailleurs bien à quel point il est difficile de mesurer la responsabilité sociale des entreprises (RSE).Au final, toutes ces affaires valent à BNP Paribas une bien piètre réputation. Le groupe fut d’ailleurs l’objet d’un reportage signé Thomas Lafarge et Xavier Harel : « BNP Paribas, dans les eaux troubles de la première banque européenne ». Pas besoin d’être cynique pour se dire que la banque a bien besoin de redorer son blason.GreenwashingDans le jargon académique on parle de greenwashing, ou éco-blanchiment. Il s’agit pour les entreprises d’adopter un positionnement et une communication orientés développement durable dans le but principal de « verdir » (ou de « blanchir ») leur image.Matthew Kotchen, professeur à l’université de Yale et membre du prestigieux NBER, montre ainsi que les entreprises qui adoptent les comportements (en apparence) les plus « responsables » sont précisément celles qui sont les moins « vertueuses ». Les entreprises profitent ainsi du caractère foncièrement multidimensionnel de la RSE pour communiquer sur certaines bonnes actions qui ne sont pas en lien direct avec leurs activités, mais qui dans le bilan final pèseront autant, sinon plus, que leurs comportements irresponsables.Margaret E. Ormiston (London Business School) et Elaine M. Wong (University of California) considèrent que la RSE offre un crédit moral qui permet aux dirigeants de s’engager dans un traitement moins éthique des parties prenantes : c’est le concept de Licence to ill. Les exemples abondent : on peut citer notamment l’entreprise Vale, responsable il y a quelques semaines de la catastrophe de Brumadinho au Brésil – un drame écologique et humain – qui se targue de partenariats signés avec les populations indigènes… Que les entreprises dévoient le concept de RSE, pour des raisons marketing, rien de très étonnant. Ce qui est nouveau, c’est qu’elles le font désormais avec l’assentiment des universités.Clause de non-dénigrementL’université PSL, en acceptant ce partenariat exclusif avec BNP Paribas pour sa formation au développement durable, n’offre-t-elle pas à la banque une Licence to ill à peu de frais ?Le contrat qui lie PSL et BNP Paribas dans le cas de cette nouvelle licence est confidentiel. Un article publié dans Le Monde le 22 février dernier a toutefois de quoi nous alerter. Le montant serait de 8 millions d’euros sur 5 ans – rappelons que la plupart des Chaires bénéficient du régime fiscal du mécénat, qui permet à l’entreprise de défiscaliser 60 % de ses dons.En principe, l’entreprise ne peut exiger alors contractuellement aucune contrepartie. Il a pourtant été question d’une « clause de non-dénigrement ». Celle-ci n’a même pas besoin d’être explicite : comment penser que les recherches ou les enseignements puissent dans ces conditions rester tout à fait indépendants ? Je ne doute absolument pas du sérieux, de l’intégrité, de la sincérité et du dévouement de mes collègues. Au contraire, je déplore qu’ils soient dans une situation aussi inconfortable.Notons que l’université Paris-Dauphine, membre central de l’alliance PSL, accueille déjà depuis plusieurs années, une chaire « Finance et développement durable » financée par… le Crédit Agricole et EDF, et hébergée par l’Institut Europlace de finance – une émanation du lobby de la Place financière de Paris.

By |2019-04-10T10:26:11+00:00April 10th, 2019|Scoop.it|0 Comments

EU launches blockchain association to accelerate distributed ledger technology adoption

At a ceremony today at the European Commission in Brussels, politicians, corporations, and a wide range of blockchain startups signed a charter to create an association whose goal is to promote the regulatory and business reforms needed to boost adoption of distributed ledger technologies.The International Association of Trusted Blockchain Applications (INATBA) grew out of months of forums and roundtables held by the commission to create a strategy around the emerging technology. As the adoption of blockchain continues across a wide range of sectors, the European Commission has made it a priority, studying the potential impact and encouraging it across a number of initiatives.The INATBA is one such initiative. The official charter was signed today at an event hosted by European Digital Commissioner Mariya Gabriel and Roberto Viola, the EC’s Director General of Communication, Networks, Content, and Technology.The signees — more than 100 organizations — range from corporate giants such as Anheuser-Busch and Accenture, to some of the most influential distributed ledger startups, such as ConsenSys and Berlin-based IOTA.

By |2019-04-10T07:27:59+00:00April 10th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Amazon Will Launch Broadband Satellites

The sky’s no limit. In federal filings uncovered yesterday, the e-commerce giant laid out plans to deploy 3,236 low-orbit satellites that would provide data coverage over an area holding 95 percent of the world’s population. No timeline was given for Project Kuiper, but by 2021, Jeff Bezos’ Blue Origin space venture is set to launch an orbital-class rocket.Is there a broadband space race? Amazon will vie with Elon Musk’s Starlink network, which last year launched the first two test satellites of a potential network of 12,000 that would provide speedy space-based internet access.

By |2019-04-10T07:27:20+00:00April 10th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Uber : une introduction en Bourse à 100 milliards de dollars prévue pour mai

Attendue depuis des années, l'introduction en Bourse d'Uber Technologies, le leader mondial des véhicules de transport avec chauffeurs (VTC), devrait finalement avoir lieu en mai prochain. Selon l'agence Reuters, le groupe devrait annoncer dès ce jeudi aux Etats-Unis qu'il prévoit de lever 10 milliards de dollars en vue d'une cotation sur la place de New York le 9 mai prochain. Cette opération, qui s'annonce comme la plus grande introduction de l'année aux Etats-Unis, pourrait valoriser Uber à près de 100 milliards de dollars.L'an dernier, lors de sa dernière grande levée de fonds privés , le géant des VTC, qui ne dégage toujours pas de profits, avait été valorisé à 76 milliards de dollars. A l'époque, c'est le constructeur japonais Toyota qui avait investi 500 millions de dollars dans la société afin d'encourager ses recherches sur l'autonomisation des véhicules. Avec cette injection, Toyota avait rejoint un autre grand acteur japonais, Softank, au capital d'Uber.

By |2019-04-10T07:26:17+00:00April 10th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Pékin sonne le glas des fermes à Bitcoin

Nouveau coup dur pour le bitcoin. La Chine a annoncé son intention d'interdire le minage de cryptomonnaies, portant un nouveau coup à une industrie bouleversée par la chute des prix de la monnaie virtuelle, une concurrence féroce et une perte d'intérêt des investisseurs.La NDRC, principale autorité de planification de l'économie chinoise a placé le minage de cryptomonnaies, dont le bitcoin, parmi une pléthore d'activités industrielles auxquelles elle souhaite mettre fin parce qu'elles « gâchent sérieusement des ressources » ou polluent l'environnement.La commission nationale pour le développement et la réforme a, comme de coutume, soumis le projet à une consultation publique jusqu'au 7 mai, et indiqué que l'interdiction des fermes à Bitcoin entrerait en vigueur dès la publication officielle du texte.

By |2019-04-10T07:24:53+00:00April 10th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Gare du Nord : dans les coulisses d’un projet monstre

D'ici à 2024, la SNCF et Ceetrus (la foncière du groupe Auchan) vont tripler la superficie des espaces voyageurs , de 36 000 à 110 000 m 2 . Un exploit dans cet environnement urbain particulièrement dense. Plus de 600 millions d'euros d'équipements nouveaux et de rénovations sont prévus pour affronter l'augmentation du trafic : la SNCF anticipe environ 800 000 voyageurs quotidiens en 2024 et près de 900 000 en 2030, contre 700 000 à l'heure actuelle.Un melting-pot depuis les originesCe coup de jeune vise à redorer le blason d'une gare à la réputation désastreuse : sale, anxiogène, structurellement encombrée et difficilement accessible - un concentré de tous les défauts du ferroviaire national. Dommage car elle est la porte d'entrée en France de millions d'étrangers, venus du nord du continent (Royaume-Uni, Belgique, Pays-Bas, Allemagne rhénane). « C'est l'Europe qui débarque dans la cour des Miracles. La gare du Nord est un melting-pot depuis ses débuts. Et pendant longtemps elle a été considérée comme la gare de la drogue, des Hollandais laxistes, mais aussi la gare de la Prusse avec cette idée que rien de bon ne nous était arrivé par-là » , s'emporte l'historien des gares Clive Lamming, grand amoureux de l'édifice.

By |2019-04-10T07:24:35+00:00April 10th, 2019|Scoop.it|0 Comments

5G : le coup de poker des industriels allemands

Siemens et les constructeurs automobiles allemands ont finalement eu gain de cause : le régulateur allemand des télécoms, la Bundesnetzagentur, a réservé aux industriels du pays une tranche de 100 mégahertz (3,7 à 3,8 gigahertz) parmi les  fréquences qu'elle est en train d'allouer aux enchères aux opérateurs télécoms Vodafone, Deutsche Telekom, Telefonica et United Internet.Ces installations 5G locales et privées permettront aux industriels de ne pas dépendre du futur réseau national construit par ces opérateurs, tout en continuant à contrôler leurs données.« Nous avons ainsi la garantie de décider du calendrier de la construction du réseau 5G comme de sa qualité, et de maintenir la disponibilité, la confidentialité et l'intégrité de nos données », résume le chimiste BASF, qui prévoit de demander une fréquence aux autorités. La Bundesnetzagentur recueillera les demandes des industriels au deuxième semestre, et leur attribuera les fréquences contre une redevance dont le montant n'a pas encore été fixé.« Network slicing »Les acteurs se positionnent déjà sur ce nouveau marché, à l'image de l' équipementier suédois Ericsson qui commercialisera en septembre une sorte de kit qui permet aux industriels qui ne disposent pas de compétences en la matière, de créer leurs propres réseaux 5G.Contrariés par la décision du régulateur allemand, les opérateurs télécoms veulent tout de même vendre aux usines un accès à leur futur réseau public. Ils disposent pour cela du « network slicing », soit la possibilité offerte par la 5G de diviser leur réseau en tranches adaptées aux besoins spécifiques de leurs clients. « Ces tranches sont isolées les unes des autres : une application est complètement sûre en matière de confidentialité », explique à Hanovre, Ulrich Rehfuess, chargé de la politique de spectre, chez l'équipementier Nokia.Modèle allemandLa situation allemande est observée de près par les autres pays européens. En France, où les règles de l'attribution des fréquences n'ont pas encore été fixées, le régulateur Arcep a demandé aux industriels de manifester leur intérêt dans le cadre d'une consultation. Mais ceux-ci ne semblent pas en avance sur la question. France Industrie, le syndicat des industriels français, n'a pas encore traité ce dossier et n'a pas de position.Dans les entreprises, l'enthousiasme est pour le moins limité. « Sur ces sujets, il faut toujours se poser la question de la rentabilité des investissements », explique un acteur français de l'automobile. « Pour l'instant, on ne m'a pas remonté le besoin d'aller au-delà de nos réseaux wi-fi dans nos usines ». « Il est nécessaire que d'autres pays en Europe et dans le monde suivent cet exemple, pour pouvoir utiliser cet avantage au niveau mondial », explique de son côté Siemens. Pas sûr que la France fasse partie du trio de tête.

By |2019-04-10T07:24:26+00:00April 10th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Facebook et Amazon impliqués dans une énième fuite de données

Encore. Facebook  est à nouveau impliqué dans une fuite massive de données appartenant à ses utilisateurs. Mercredi, les équipes UpGuard, une société américaine spécialisée en cybersécurité, ont rendu publique leur découverte de deux séries massives de données liées aux utilisateurs du réseau social. Stockées par inadvertance sur les serveurs d'Amazon, elles étaient consultables de façon publique.Le premier lot est issu d'une société de médias basée au Mexique, Cultura Colectiva. Pesant près de 146 Go, il contient plus de 540 millions de lignes de données d'utilisateurs. Parmi elles, peu de données sensibles : des commentaires, des mentions « j'aime », des réactions, des noms de comptes ou encore des identifiants Facebook. Le deuxième lot, lié à une application « At the Pool » (qui a cessé ses activités en 2014), contient des données plus critiques tels que des mots de passe non protégés et adresses électroniques de près de 22.000 personnes. L'accès aux données ayant été coupés alors que UpGuard s'y intéressait, difficile de savoir pendant combien de temps ces dernières ont été exposées.

By |2019-04-10T07:23:54+00:00April 10th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Tesla toujours à la peine pour ses livraisons

Un mal pour un bien. C'est parce qu'il est victime, d'une certaine manière, de son succès, que le constructeur de véhicules électriques Tesla peine à livrer autant de véhicules qu'il ne le souhaite. Une situation qui n'est pas totalement une surprise puisqu' il y a quelques semaines, Elon Musk avait même appelé ses salariés à l'aide .« En raison d'une augmentation importante des livraisons en Europe et en Chine, qui à certains moments étaient cinq fois supérieures aux niveaux les plus hauts observés auparavant, et en raison de nombreux défis rencontrés pour la première fois, nous n'avions livré au 21 mars que la moitié des volumes du trimestre », a annoncé mercredi le constructeur.

By |2019-04-10T07:23:40+00:00April 10th, 2019|Scoop.it|0 Comments