Monthly Archives: May 2019

Economie circulaire : l’exécutif dégaine un projet de loi ambitieux – Libération

Pour atteindre rapidement cet objectif, l’exécutif veut utiliser et renforcer un levier clé, la «responsabilité élargie du producteur». Concrètement, un producteur est obligé de financer par avance la gestion des déchets issus des produits qu’il met sur le marché. Pour assumer ce coût supplémentaire, il peut le répercuter sur le consommateur. Depuis les années 90 et la création d’Eco-emballages (devenu Citéo), l’Etat a déjà désigné quatorze familles de produits pour lesquels les producteurs sont mis à contribution : emballages, papiers, équipements électriques et électroniques, meubles etc.. Le projet de loi du gouvernement prévoit d’assujettir de nouvelles familles de produits à cette obligation. En 2021, les producteurs de matériaux de construction, d’articles de sport, de bricolage, de jardinage, de deux et trois roues motorisés ou de cigarettes vont eux aussi devoir contribuer à la réduction et la réutilisation des déchets que leur commerce génère.Comment financer ces nouvelles filières et ces nouveaux éco-organismes ? En élargissant l’assiette de l’éco-contribution, en étendant le nombre des producteurs devant la verser et en créant un «bonus-malus». En clair, un producteur se verra infliger un bonus ou un malus selon que son produit répond ou non à des critères de performance écologique. Ce qui peut faire varier le prix du produit de plus ou moins 20%. Non négligeable, si la mesure est effectivement mise en place, car le consommateur pourrait alors enfin payer moins cher des produits plus verts.ConsigneAutre mesure déjà très discutée : le retour de la consigne que connaissaient déjà nos grands-parents. Le projet de loi veut aussi améliorer l’information du consommateur en créant un «indice de réparabilité» des produits et en verdissant la publicité : celle qui incite à casser des objets sera interdite et celle qui encourage à les jeter devra comporter un message d’information pour rappeler qu’il est possible de réparer ou de recycler. Enfin, le projet de loi renforce la lutte contre l’éco-délinquance avec un arsenal répressif contre les dépôts sauvages de déchets.Déjà jugé ambitieux par les spécialistes de la gestion des déchets et du droit de l’environnement, le texte peut donner l’occasion à l’exécutif de démontrer qu’il peut (enfin) passer des paroles aux actes. A la veille des élections européennes de dimanche, il avait tenté de verdir son discours. En vain, puisque les voix qu’il espérait capter se sont portées vers la liste Europe Ecologie-les Verts. Qu’il s’agisse de pollution de l’air, d’agriculture ou de développement des énergies propres, l’exécutif peinait jusqu’ici à convaincre. Ce projet de loi lui donne donc l’occasion de défendre sa bonne foi.Argent privéD’autant qu’il va surtout mobiliser de l’argent privé et très peu d’argent public, puisque ce sont les producteurs qui devront verser une contribution financière à des éco-organismes chargés de gérer les déchets de leurs activités. Un avantage non négligeable dans un contexte de disette budgétaire. Face à la fronde prévisible des acteurs économiques qui seront appelés à payer plus pour la gestion des déchets, le gouvernement pourra rappeler qu’il est tenu de transposer un paquet de directives européennes votées en 2018 et qui ont justement pour objectif de promouvoir une économie circulaire en Europe. «Pas le choix», donc.Le gouvernement veut aller vite. Et il en a les moyens, puisqu’une large concertation a déjà été organisée avec tous les acteurs de décembre 2017 à avril 2018, pour aboutir à une «feuille de route pour l’économie circulaire». En janvier, il avait présenté une première version du projet de loi, mais le Sénat avait protesté contre le recours aux ordonnances sur un sujet qui intéresse fortement les élus locaux, historiquement en charge du service public de collecte et de traitement des déchets.Après le passage en CNTE lundi, le texte devrait atterrir sur la table du Conseil des ministres début juillet, puis au Parlement à la rentrée de septembre. Nul doute qu’il suscitera d’intenses débats. Car certaines questions ne sont pas tranchées, comme celle des biodéchets. Et les élus locaux entendront discuter de la réforme de la fiscalité des déchets. «Make the planet great again» grâce à l’économie circulaire ?

By |2019-05-31T09:45:26+00:00May 31st, 2019|Scoop.it|0 Comments

Open Brain Bar : Ces robots qui jouent avec nos émotions

Apprendre aux machines le langage de nos émotions. Pour le meilleur ou pour le pire, c'est une tendance forte du côté des développeurs d'agents conversationnels (dits chatbot) et autres assistants vocaux des géants du numérique : Alexa (Amazon), Siri (Apple) ou Google Home. Ces programmes omniprésents sauront de mieux en mieux simuler et interpréter nos émotions : la surprise, la joie, la colère, la tristesse, le dégoût... Cette " collection des actions qui se produisent de manière automatique et inconsciente dans le cerveau et le corps, exécutant un petit concert ", selon la définition qu'en donnait Antonio Damasio dans notre grand dossier " Émotions : les clés du contrôle de soi " (S. et A. n° 862, décembre 2018). Ce petit concert, c'est celui d'une personnalité, avec ses innombrables nuances. Or " il peut y avoir différentes exploitations de nos émotions selon que le programme revêt une personnalité très émotive au service d'une relation ou à des visées marchandes ", prévient Clotilde Chevet, doctorante en sciences de l'information au Celsa (Sorbonne-Université) qui travaille sur l'écriture dans l'interaction homme-machine. Mais ce ne sont pas forcément les robots avec la personnalité la plus marquée dont il faut se méfier. " Samsung joue beaucoup sur l'émotif alors qu'Alexa d'Amazon met en avant une nature assez machiniste, qui exprime peu d'émotions. On sait pourtant que c'est chez eux qu'on travaille beaucoup pour reconnaitre la dépression avec vraisemblablement des visées marchandes ", explique la chercheuse qui interviendra sur ce thème au prochain Open Brain Bar organisé par l'Institut du Cerveau et de la Moelle épinière

By |2019-05-31T09:45:03+00:00May 31st, 2019|Scoop.it|0 Comments

Tribune : l’intelligence artificielle de Google…pas totalement autonome

Duplex est conçu pour fonctionner dans un périmètre limité. Si la personne qui répond au téléphone demande à la machine de parler de sa vie personnelle, de son expérience ou de ses sentiments, le bot atteindra très vite sa limite et sera incapable de répondre.De plus, rétrospectivement, les chatbots ont été un facteur positif pour les consommateurs (disponibilité accrue des marques, temps de réponse plus court), les entreprises (productivité accrue, meilleure image) et les agents humains (moins de temps passé à répondre aux demandes récurrentes).En réalité, un chatbot ne peut pas faire ce que fait un agent humain. Même s’il gère très bien des questions simples dans un domaine bien défini, il est rapidement dépassé lorsque la question est trop complexe ou requiert un attribut humain fondamental : l’empathie. C’est exactement ce qui se passe avec Duplex : 15% des appels initiés par l’Intelligence Artificielle nécessitent toujours l’intervention d’un humain. Heureusement pour les agents, si les chatbots s’occupent de demandes simples, ils peuvent disposer de plus de temps pour se concentrer sur des questions plus délicates et complexes, en passant moins de temps sur des tâches répétitives.En fin de compte, si les centres d’appel traditionnels doivent craindre quelque chose aujourd’hui, ce devrait être la croissance rapide des canaux digitaux par rapport aux appels téléphoniques traditionnels, car les compétences requises pour gérer des conversations de messagerie via plusieurs canaux diffèrent des compétences téléphoniques. La menace la plus pressante pour les centres d’appels est la nécessité d’une transformation digitale en profondeur.”

By |2019-05-31T09:44:45+00:00May 31st, 2019|Scoop.it|0 Comments

Tribune : l’intelligence artificielle de Google…pas totalement autonome

Duplex est conçu pour fonctionner dans un périmètre limité. Si la personne qui répond au téléphone demande à la machine de parler de sa vie personnelle, de son expérience ou de ses sentiments, le bot atteindra très vite sa limite et sera incapable de répondre.De plus, rétrospectivement, les chatbots ont été un facteur positif pour les consommateurs (disponibilité accrue des marques, temps de réponse plus court), les entreprises (productivité accrue, meilleure image) et les agents humains (moins de temps passé à répondre aux demandes récurrentes).En réalité, un chatbot ne peut pas faire ce que fait un agent humain. Même s’il gère très bien des questions simples dans un domaine bien défini, il est rapidement dépassé lorsque la question est trop complexe ou requiert un attribut humain fondamental : l’empathie. C’est exactement ce qui se passe avec Duplex : 15% des appels initiés par l’Intelligence Artificielle nécessitent toujours l’intervention d’un humain. Heureusement pour les agents, si les chatbots s’occupent de demandes simples, ils peuvent disposer de plus de temps pour se concentrer sur des questions plus délicates et complexes, en passant moins de temps sur des tâches répétitives.En fin de compte, si les centres d’appel traditionnels doivent craindre quelque chose aujourd’hui, ce devrait être la croissance rapide des canaux digitaux par rapport aux appels téléphoniques traditionnels, car les compétences requises pour gérer des conversations de messagerie via plusieurs canaux diffèrent des compétences téléphoniques. La menace la plus pressante pour les centres d’appels est la nécessité d’une transformation digitale en profondeur.”

By |2019-05-31T09:44:42+00:00May 31st, 2019|Scoop.it|0 Comments

On data, too many marketers emphasis their company not their customers

GDPR helped achieve two things – force the hand of companies to get their house in order, and prompt interest and unease among the public. One of the contributors to the piece sums up the dual impact nicely. “We’re more transparent than before. That said, a year on, as to whether Joe Public notices or cares, I’m not sure.”A marketers’ modus operandi should not be managing risk it should be putting the customer at the heart of everything their company does.We decided to find out. Earlier this week, as part of our look at its impact, we unveiled the results of exclusive research that should make for uncomfortable reading. My analysis of the results is one of a general public unconvinced that much has changed. Indeed, a huge chunk offered the rather damning conclusion that brands’ use of data is the same as it ever was, and it wasn’t particularly well thought of to begin with.The introduction of GDPR was one of the first things I ever reported on for Marketing Week (although I won’t mention how long ago that was). Following its unveiling, the industry went from indignation to acceptance to reflection. Among trade bodies, the attitude at the end was almost utopian. An opportunity for a fresh start, a new data dawn, the spark for a new value exchange and/or social contract were all sentiments rightly expressed.I sense for many, however, that 25 May was the end, rather than the beginning. That it was seen as a job of compliance rather than an opportunity. It is absolutely necessary for companies and for marketers to get their house in order. To work more closely with legal, IT and data teams. Processes need to be tighter and training more embedded. As we reported earlier this month, big companies are increasingly looking to build data security and other risk responsibilities into marketing roles, as well as creating new positions.This is sensible and very necessary for some companies in some vertical sectors. A marketers’ modus operandi, however, should not be managing risk, in this context at least. It should be putting the customer at the heart of everything their company does. When it comes to data, there is still too much emphasis on company and not enough on customer.GDPR and other key moments in the last 18 months that have called into question the use of data by brands should indeed be the beginning of a new chapter in data-driven marketing.That might still prove to be case, the operational and role changes may encourage businesses to be more sensible and ultimately more productive, but only if brands balance satisfying regulators with satisfying customers.

By |2019-05-31T09:41:19+00:00May 31st, 2019|Scoop.it|0 Comments

Special Briefing: Did Trump’s Mideast Plan Just Fall Apart? | Need to Know

In a late-night session yesterday, Israel’s parliament, the Knesset, voted to hold an unprecedented second election within a year after Prime Minister Benjamin Netanyahu failed to secure the support of a former ally, ex-defense minister Avigdor Lieberman, for his right-wing coalition ahead of a constitutional deadline. By dissolving the Knesset, Netanyahu prevented President Reuven Rivlin from offering a chance to the opposition, led by the Blue and White Party, to form a government instead. But the move also plunges Israel into chaotic, uncharted territory at a time when the U.S. is hoping to take a fresh stab at a Middle East peace deal. The elections — Israel’s first-ever as a result of a prime minister’s failure to form a government — are now scheduled for Sept. 17, and Netanyahu will hold the post until then.

By |2019-05-31T09:36:22+00:00May 31st, 2019|Scoop.it|0 Comments

Geothermal Energy Could Save the Climate—or Trigger Lots of Quakes

Research suggests that geothermal energy could be the key to running the country on purely renewable power. A recent memo from the conservative clean-energy think tank ClearPath estimates that geothermal energy could supply as much as 20 percent of the country’s electricity. That would put the United States nearly on par with Iceland, which gets roughly a quarter of its power from underground heat. But getting there depends on loosening regulations and borrowing drilling techniques from oil and gas companies.“It’s a great resource, but one that doesn’t get a lot of love,” said Spencer Nelson, who directs the energy innovation program at ClearPath and wrote the memo.Members of Congress might well pass subsidies and regulatory reform to encourage geothermal energy, if they realized its potential, Nelson said. It’s the sort of issue—far from the supercharged partisan battles—that could get bipartisan support in this strange political climate.At the moment, geothermal energy is limited to a few spots in the western United States—in California, Nevada, and Utah—where steam from underground hot springs turns electrical turbines. It supplies a total of 0.4 percent of the country’s electricity, in part because politicians keep forgetting about it, Nelson said.When Congress has passed incentives to encourage clean energy, lawmakers have tended to be less enthusiastic for geothermal power. Wind and solar get 30 percent tax credits, but the geothermal tax credit is just 10 percent. “It was a mistake,” Nelson said. Congress didn’t think to include geothermal back in 2005 when it passed a law easing environmental regulations for oil and gas wells. As a result, drilling for geothermal energy requires a much more lengthy environmental approval process than drilling for oil.

By |2019-05-31T09:32:44+00:00May 31st, 2019|Scoop.it|0 Comments

RGPD un an après : les DPO de Dior, Axa, BNP Paribas et Arkéa témoignent

« Le RGPD n’a pas été une révolution car nous avions déjà des dispositifs et des mesures de protection des données en place. Et notre approche a été pragmatique : bien identifier et exploiter ce qui existait déjà pour y intégrer le RGPD » explique Fabienne Naime, la DPO d’AXA Partners qui gère 40 DPO dans le monde...

By |2019-05-31T09:00:34+00:00May 31st, 2019|Scoop.it|0 Comments

Huawei : les clients européens se détournent du groupe télécoms

Les jours de Huawei en Europe sont-ils comptés ? Il aura suffi d’une signature, apposée par Donald Trump au bas d’un décret américain, le 15 mai, pour semer le doute. Le président des Etats-Unis, arguant de la « sécurité nationale », interdisait alors aux entreprises américaines d’acheter des équipements de télécommunications auprès du groupe chinois. Dans le même temps, l’entreprise de Shenzhen, placée sur une liste noire, se voyait privée de tous composants ou services made in USA, dont ceux de Google. Un sérieux revers pour Huawei, certains de ses fournisseurs-clés, tant pour ses équipements télécoms que pour ses smartphones, se trouvant outre-Atlantique.Vague d’inquiétudeSur le Vieux Continent, l’onde de choc n’a pas tardé à se propager, déclenchant une vague d’inquiétude chez les consommateurs. Au cœur des préoccupations : la perte non seulement des applications stars de Google (Gmail, YouTube, Google Maps) et de l’accès à son magasin d’applications, le Google Play Store, mais aussi du système d’exploitation Android, également fourni par la firme californienne, et sous lequel fonctionnent les téléphones vendus par Huawei en Europe.

By |2019-05-31T08:56:11+00:00May 31st, 2019|Scoop.it|0 Comments

Quand les chauffeurs Uber identifient des maisons à vendre

Les chauffeurs Uber ne se contentent plus de transporter des passagers ou de livrer des repas, ils repèrent aussi des maisons à vendre pour les investisseurs dans l'immobilier. Le « Wall Street Journal » raconte comment des entreprises spécialisées dans le « house flipping », cette pratique consistant à acheter des maisons abandonnées pour les retaper avant de les revendre plus cher, utilisent de plus en plus de chauffeurs indépendants pour prospecter.En sillonnant la ville, les chauffeurs sont en effet dans une position privilégiée pour identifier les maisons à l'abandon. Certains indices permettent de les repérer, comme le courrier qui n'est plus ramassé, les avis collés sur la porte, la pelouse non tondue ou la présence de voitures abandonnées dans la cour. CORI, une entreprise spécialisée dans l'achat et la revente de bien immobilier et basée à Atlanta, affirme ainsi utiliser les services d'une centaine de chauffeurs mais aspire à en avoir un millier à la fin de l'année.Lyft et Uber ne recrutent plus de nouveaux chauffeurs à New YorkLes villes en cours de gentrification comme Atlanta, Charlotte ou  Chicago , sont particulièrement prisées par ces investisseurs immobiliers. A Atlanta, près de 14 % des ventes enregistrées au dernier trimestre 2018 sont le fait de « flippers », selon CoreLogic.Commission sur la ventePour les chauffeurs, le jeu peut en valoir la chandelle. Ils sont rémunérés soit via une commission sur le prix de vente des maisons qu'ils ont identifiées, soit pour leurs informations qu'ils fournissent lorsqu'elles sont jugées intéressantes. CORI affirme payer jusqu'à 1.500 dollars pour une recommandation qui aboutit à une vente. D'autres versent un pourcentage du profit dégagé sur la vente, ou rémunèrent 1 à 2 dollars chaque information intéressante, même si elle n'aboutit pas - il faut identifier un grand nombre de biens pour qu'une opération puisse se réaliser.

By |2019-05-29T08:38:18+00:00May 29th, 2019|Scoop.it|0 Comments