Monthly Archives: November 2019

Taxis volants : plus de 40 000 appareils en circulation en 2035

En 2035, le marché des taxis volants devrait représenter entre 35 et 40 milliards de dollars de revenus et plus de 60 villes pourraient proposer leurs services. Le nombre de véhicules en circulation est ainsi estimé entre 40 000 et 60 000. Les premiers véhicules pourraient être mis en vente dès 2021 et les premiers vols commerciaux sont annoncés pour 2023. De nombreux acteurs de la mobilité ont déjà annoncé leur intention de se lancer sur ce marché comme Rolls-Royce, Uber ou bien encore Air New Zealand.Un système pas encore totalement au pointMais avant que ce mode de transport vole au-dessus de nos têtes, l’autonomie des batteries devra être améliorée, les prix encadrés, les législations à jour et les systèmes de conduite homologués. Afin de réduire les coûts liés au développement des systèmes, plusieurs acteurs choisissent de s’associer à l’instar de Airbus, Volkswagen et le groupe RATP. Cependant, pour Yann Le Goff, rédacteur en chef de DéplacementsPros.com, le taxi volant est loin d’être arrivé à maturité et son usage pourrait être beaucoup plus restreint qu’annoncé : « Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les taxis volants pourraient ne pas voir le jour. Tout d’abord les nuisances sonores qui sont une véritable problématique, l’autonomie des batteries et le temps de recharge associé pour chaque véhicule et la gestion du trafic aérien. A mon sens, le taxi volant aurait une utilité sur certaines routes mais je suis très dubitatif quant à son déploiement en milieu urbain ou sur les grands axes. En revanche, ce type de véhicule serait très utile pour le transport médical ou tout autre transport d’urgence ».

By |2019-11-09T09:51:22+00:00November 9th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Carrefour solde l’aventure de Rue du Commerce

C'est un pionnier du commerce en ligne français qui s'apprête à changer de pavillon. Créé en 1999 par Gauthier Picquart et Patrick Jacquemin, Rue du Commerce est sur le point d'être racheté par Shopinvest au groupe Carrefour. Le distributeur alimentaire a annoncé vendredi avoir reçu une offre ferme portant sur 100 % du capital de la part de ce groupe détenant une dizaine de sites d'e-commerce, dont celui des 3 Suisses, racheté en 2018.« Ce projet de cession sera soumis aux instances représentatives du personnel », indique Carrefour. Rue du Commerce compte environ 350 salariés et revendique plus de deux millions de commandes par an sur son site Web, qui propose plus de sept millions de produits émanant de 1.500 marchands. Initialement spécialisé sur les produits technologiques, la plate-forme s'est depuis diversifiée.Priorité à l'e-commerce alimentaireEn 2015 , Carrefour avait racheté Rue du Commerce  à la foncière Altarea Cogedim. Le PDG de l'époque, Georges Plassat, souhaitait rattraper le retard pris sur Internet, notamment par rapport à Cdiscount, filiale de Casino. L'objectif était de développer  les ventes en ligne en France dans le non-alimentaire, et les services omnicanaux avec les hypermarchés du distributeur. Auparavant, Carrefour travaillait avec Pixmania.Depuis, Amazon est arrivé et le groupe s'est recentré sur son premier savoir-faire, l'alimentation. Dans le cadre de son plan de transformation, Alexandre Bompard, le successeur de Geroges Plassat, a relégué Rue du Commerce sur la place de marché Carrefour.fr.

By |2019-11-09T09:50:58+00:00November 9th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Electricité : les énergies renouvelables sont de plus en plus compétitives

Dans certains pays, fermer des centrales nucléaires ou fonctionnant au charbon pour installer des éoliennes et des panneaux solaires permet d'ores et déjà de faire des économies, écrit la banque Lazard dans un rapport mondial publié ce jeudi.Après des années de dégringolade, le coût des énergies renouvelables continue à baisser, bien qu'à un rythme plus lent. Il s'est encore réduit de 5 % l'an dernier, selon l'étude. La production d'électricité par des centrales solaires, par exemple, a vu son coût divisé par neuf en dix ans. Il s'élève désormais à 40 dollars (36 euros) en moyenne, sans subventions. De même, l'électricité provenant de fermes éoliennes coûte désormais 41 dollars le mégawattheure, contre 135 dollars en 2009.Réduction des coûts spectaculaireCes chiffres sont à comparer au coût de production de l'électricité dans des centrales « conventionnelles » existantes. Aux coûts opérationnels et de financement s'ajoute, dans leur cas, le prix des carburants.La production d'un mégawattheure supplémentaire dans une centrale à charbon revient ainsi à un coût de 26 à 41 dollars. Pour le nucléaire, il oscille entre 27 à 31 dollars, en légère augmentation par rapport à l'année dernière.Miser sur le solaire et l'éolienQuant à la construction de nouvelles centrales, il s'avère aujourd'hui plus avantageux de miser sur le solaire et l'éolien, et ce dans presque tous les pays et régions considérés dans l'étude, de l'Europe aux Etats-Unis, en passant par l'Australie, le Brésil, l'Inde, l'Afrique du Sud et le Japon.En Europe, par exemple, le coût moyen de l'électricité produite dans les centrales à gaz atteint 60 à 83 dollars le mégawattheure, contre 35 à 64 euros quand elle provient d'éoliennes. Le tout sans subventions.

By |2019-11-08T10:07:11+00:00November 8th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Facebook’s new corporate branding aims to bring its family of apps closer together

The changes will see Facebook introduce a company logo that aims to distinguish Facebook the company from Facebook the app. It has its own typography and capitalisation in a move that CMO Antonio Lucio says will create a “visual distinction” between the company and app.“This brand change is a way to better communicate our ownership structure to the people and businesses who use our services to connect, share, build community and grow their audiences,” Lucio explains in a blog post.The corporate Facebook brand will now appear on all its apps, including WhatsApp, Instagram, Oculus, Messenger and Portal. It will appear in prominent positions, for example users will see “from Facebook” appear on the log-in screen.Facebook has been slowly introducing its brand to its services, with a version of the ‘from Facebook’ messaging appearing on WhatsApp and Instagram since March. This is the first time the corporate entity has had its own branding, however.

By |2019-11-08T08:39:40+00:00November 8th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Vandana Shiva : « La démocratie a été piratée par les milliardaires »

Bill Gates, plus que d’autres, est en train de coloniser des territoires entiers. La philanthropie a toujours existé. Généralement, on donnait de l’argent sans savoir comment il allait être utilisé précisément. À un orphelinat, un hôpital, un ballet, un programme de conversation, à des institutions qui ne « font » pas d’argent mais dont la mission est essentielle à la collectivité.Christophe Colomb, pionnier de la colonisation et de la « pensée mécanique » du monde ? (source : Louis Prang / Domaine public)La philanthropie de Bill Gates, elle, est d’un autre ordre. Non seulement parce que sa fondation est la plus puissante du monde, mais parce qu’il fait des choses que la philanthropie n’a jamais faite. Chaque fois qu’il « donne » de l’argent, il prépare en réalité de futurs investissements. Il n’y a aucune séparation entre ses dons et ses investissements. Il soutient la recherche sur CRISPR, cette technique permettant d’éditer les gènes, alors que l’on sait qu’elle peut déboucher sur des catastrophes et s’avérer incontrôlable. Il soutient les OGM et la bio-ingénierie. Il ne cesse de soutenir des mauvaises solutions, systématiquement technologiques. Il poursuit également le mouvement de privatisation des communs en déposant une quantité vertigineuse de brevets et en préparant ainsi ses futures rentes. Il plaide en faveur d’expérimentations, il finance des chercheurs pour influencer le débat public et surtout il s’attaque aux lois et aux régulations pour les faire changer. Bill Gates ne cesse de miner la démocratie partout dans le monde.

By |2019-11-04T21:03:57+00:00November 4th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Tu ne gaspilleras pas…

Il fallait oser et Carrefour l’a fait. Le distributeur, qui testait dans trois magasins à Vannes, Cesson-Sévigné et Amiens, la vente de produits d’épicerie dont la date est dépassée est en train d’étendre son concept à 15 nouveaux magasins en Bretagne et à la Belgique. Responsable et malin.Saviez-vous qu’un Français jetait en moyenne 29 kg de nourriture par an, dont 7 kg d’aliments encore emballés, selon les chiffres de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et qu’au total ce sont 10 millions de tonnes de nourriture qui sont jetées chaque année dans notre beau pays ?Certes l’état français a lancé le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, dont l’objectif est de diviser par deux le gaspillage alimentaire. Mais si les distributeurs et les fabricants ne s’y mettent pas eux aussi, rien n’avancera vraiment.La décision de Carrefour est intéressante, puisqu’il ne s’agit plus, comme c’est le cas dans la plupart des magasins, de mettre des stickers avec des dates courtes sur les produits, mais cette fois-ci de vendre des denrées périmées sur un présentoir dédié et à des prix réduits - jusqu’à 50% de réduction - Pas d’inquiétude, bien sûr lait, œufs ou denrées périssables ne sont pas concernés : il s’agira uniquement de produits qui restent parfaitement consommables après la date indicative de l’emballage.Bien sûr il ne faut pas rendre Carrefour plus altruiste qu’il n’est, son initiative va aussi l’aider à baisser son volume d’invendus mais elle va plaire à ces mangeurs citoyens*, prêts aux changements, conscients des enjeux actuels, en attente de solutions et réceptifs à ce nouveau onzième commandement : « tu ne gaspilleras pas ». 

By |2019-11-04T05:20:08+00:00November 4th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Big brands must not play the startup game

In marketing, looking at the past is, if not considered an industry faux pas, at the very least practically unheard of. We are much more concerned with what shiny new toys the future might bring than the teachings of yesteryear. Just as Santayana (and Churchill) foresaw, we are thus doomed to repeat mistakes that have already been made.The way big brands currently are approaching strategy is similar to how Victorians approached dieting. In 19th century England, to be thin suddenly became fashionable. The poor, as one would guess, already were. Naturally, the upper classes tried to deduce what could be the cause of it.Though one would imagine it may have correlated with the downtrodden simply not being able to afford food, the thought apparently did not enter the collective mind of the elite. Instead, they came to the conclusion that the cause of the slim figures of the destitute had to be that they were ridden with diseases and parasites. And so, the tapeworm diet pill was created.Brand category incumbents are repeating the mistake. In keynote presentation after keynote presentation, and column inch after column inch, they are falling over themselves to announce they have become “officially agile” or are “acting like a startup”. Much like how the Victorians failed to grasp why the poor were thin, brands are failing to see why startups act like they do.Accounting for the best course of actionIf you work in strategy, regardless of what kind, it is imperative to understand and account for the key contextual factors that dictate the best course of action. Small brands do direct-to-consumer (DTC) sales and ecommerce not because they necessarily want to – though they may – but because they practically have to.Few, if any, startups will be able to obtain distribution in traditional channels, and even if they did, they would not have the scale necessary to provide adequate supply. Nor can they afford TV advertising, so their media investments inevitably have to go elsewhere.As the companies grow and mature, the key contextual factors change. In order to maintain reach – be it through product, distribution, media or otherwise – the approaches do too. Nielsen data, tracking 120 DTC companies, showed that the group’s TV ad spend increased to more than $2bn in 2018, up from $1.1bn in 2016.Seventy of the brands were buying TV ads for the first time.The effort required to continuously change course is much larger for an aircraft carrier than a dinghy.Similarly, key contextual factors explain why small brands have to continuously change the game to improve the odds of winning. In game theoretic terms, this is called the ‘Colonel Blotto game’, which is a zero-sum game with multiple mixed-strategy equilibria.To take a very basic example, imagine two armies, both 100 strong. Individually, each soldier is evenly matched. If an equal number of soldiers is placed on the battlefield, the outcome will be a tie.Now imagine that there are three battlefields in which you have to place your soldiers. You have no insight into how your opponent will play. What will you do?Practical strategy, marketing or otherwise, is competitive and works in a very similar fashion.Of course, in practice, the two opponents are very rarely evenly matched – there is resource asymmetry. This changes the expected outcomes.In a three-battlefield game, a player with 25% more resources has a 60% expected win ratio and a player with twice the resources has a 78% expected win ratio. In other words, there is still randomness, but decisively less of it. The bigger the brand, the more likely it is to win.

By |2019-11-03T10:34:05+00:00November 3rd, 2019|Scoop.it|0 Comments

Mark Zuckerberg Needs to Shut Up | WIRED

It was an astounding moment in American corporate history. A CEO of one of the world’s most powerful companies sat dumbfounded, stammering, unable to address predictable questions from a member of Congress who is well known to be as prepared and relentless in her interrogations as any politician in America.“Would I be able to run advertisements on Facebook targeting Republicans in primaries saying that they voted for the Green New Deal? I mean, if you’re not fact-checking political advertisements, I’m just trying to understand the bounds here—what’s fair game?” asked US representative Alexandria Ocasio-Cortez during a hearing of the House Banking Committee last week.“Congresswoman, I don’t know the answer to that off the top of my head, I think probably,” replied Mark Zuckerberg, trying his best to explain what has been one of the most confusing and controversial of a series of new Facebook changes this year.“You don’t know if I’ll be able to do that?” Ocasio-Cortez asked.“I think probably,” Zuckerberg said.It got worse from there. The hearing was supposed to be about Libra, Facebook’s ill-fated plan to offer a global financial transfer and transaction systems backed up by an independent cryptocurrency.By placing Zuckerberg at that table, before all those cameras, yet again, Facebook basically asked to have its CEO schooled on a completely different matter by a much smarter person.

By |2019-11-03T10:33:42+00:00November 3rd, 2019|Scoop.it|0 Comments

California’s Wildfires Are the Doom of Our Own Making | WIRED

History will remember the burning of California as a generation-defining crisis, nestled within the species-defining crisis that is climate change. California is being squeezed from both sides, with wildfires in the east and rising seas in the west. The state is in a palpable state of shock, flailing with stop-gap solutions like cutting off power to millions of people because Pacific Gas & Electric Company’s equipment won’t stop lighting fires, while on the coast, the city of Del Mar refuses to embrace the “r” word—retreat—and instead is taking its chances on trying to adapt to a force that will inevitably consume it.It never had to come to this. Native peoples in California maintained a healthy relationship with fire—they, of course, didn’t have a capacity to fight natural fires, whereas today we quickly extinguish those blazes to save lives, leading to a buildup of brush that forms one giant tinder box. They also intentionally set fires, harnessing the restorative power of flames to reset ecosystems to feed themselves. Today California isn’t doing nearly as many controlled burns as it should: In 2017, the southeastern US burned 100 times the amount of land as California, even though the region is only five times bigger than the state. The consequence is a state built to burn, and burn explosively.

By |2019-11-03T10:31:11+00:00November 3rd, 2019|Scoop.it|0 Comments

Le très technophile « New Deal Vert mondial » de Jeremy Rifkin

Le célèbre prospectiviste a construit sa réflexion autour d’un argument central : le coût des énergies renouvelables connaît une chute vertigineuse et va, selon lui, continuer de plonger. « Pour la première fois en 2019, le coût moyen du solaire à l’échelle industrielle est passé bien en dessous de tous les autres. Bien en dessous du nucléaire, qui est fini. Bien en dessous du charbon et de pétrole. Et il vient de passer en dessous du gaz », nous dit-il. En conséquence, toute l’industrie fossile, à l’infrastructure lourde, à la logistique complexe et qui nécessite des investissements de long terme très coûteux, risque de se transformer en actifs bloqués. C’est-à-dire en « milliers de milliards de dollars » d’investissements obsolètes, invendables et impossibles à rentabiliser.Le New Deal Vert mondial, de Jeremy Rifkin (Les Liens qui Libèrent, 2019)Une « bulle carbone » qui pourrait donc exploser dès 2028, assure Jeremy Rifkin. La fulgurance d’un tel effondrement peut surprendre, quand on sait que l’éolien et le solaire ne représentent aujourd’hui que 3 % de l’énergie mondiale, reconnaît lui-même l’auteur, contre 80 % pour les énergies fossiles. Mais, souligne-t-il, l’important n’est pas la part de marché mais la part de croissance qu’accapare chacun de ces secteurs. Et surtout, l’existence d’un point de bascule : lorsque 14 % de l’électricité sera renouvelable, la bulle carbone sera prête à exploser, assure Jeremy Rifkin en citant les travaux de Carbon Tracker Initiative. L’Europe a déjà atteint ces 14 %, les Etats-Unis devraient le faire en 2023, année où la demande en combustibles fossiles atteindrait également son pic.Et à l’échelle mondiale, la bascule devrait s’opérer en 2028. « Cela peut être un peu plus tôt ou plus tard, 2026 ou 2030. Mais ça approche, et ça va être très puissant. Ce n’est pas ma prédiction, c’est basé sur de nombreuses publications, sur les études internes durant les 12 derniers mois produites par des banques, par différents secteurs industriels, la finance, les assurances, par des gouvernements », précise Jeremy Rifkin comme pour justifier l’apparence quelque peu divinatoire et contre-intuitive de telles prédictions. À titre d’exemple, l’auteur rappelle que « la demande d’éclairage au gaz a connu son pic maximal alors que l’électricité ne fournissait que 3 % de l’éclairage ».Internet de l’énergie et démocratieAu-delà de ce basculement énergétique, l’auteur reprend très largement dans Le New Deal vert mondial la grille de lecture déjà détaillée dans ses précédents ouvrages sur la 3e révolution industrielle qu’il a théorisée. Chaque révolution industrielle se caractérise pour Jeremy Rifkin par l’émergence d’une nouvelle énergie, de nouveaux moyens de transports et de nouvelles façons de communiquer : un triptyque charbon – chemin de fer – télégraphe pour la première puis pétrole – voiture – téléphone et télévision pour la deuxième. Nous serions ainsi à l’aube de cette troisième révolution industrielle guidée par les énergies renouvelables, les véhicules autonomes et, surtout, Internet.

By |2019-11-03T10:30:30+00:00November 3rd, 2019|Scoop.it|0 Comments