Monthly Archives: January 2020

Les GAFA ne sont plus l’eldorado rêvé pour les salariés mais continuent de recruter

Ceux-ci déchantent face à la  volonté d'expansion de leurs employeurs sur des terrains contestables d'un point de vue éthique - fourniture d'outils d'intelligence artificielle pour des programmes militaires ou compromis avec les élus chinois pour réintroduire le moteur de recherche de Google dans le pays par exemple. Le recours croissant à des intérimaires, pour modérer les contenus notamment, a également montré que les conditions de travail chez les GAFAM n'étaient avantageuses que pour une partie des effectifs.Chute dans le classement GlassdoorEn réponse, de plus en plus d'ingénieurs, codeurs et managers se mobilisent pour changer le fonctionnement de leurs entreprises, organisant des manifestations, publiant des lettres ouvertes et démissionnant même pour certains. Le résultat de cette désillusion est visible dans  le classement Glassdoor  : fin 2019, Google est sorti du top 10 des meilleurs endroits où travailler aux Etats-Unis pour la première fois en 8 ans, terminant à la 11ème place. Facebook a lui perdu 16 places, dégringolant à la 23ème.

By |2020-01-20T09:52:37+00:00January 20th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Voler en taxi demain coûtera moins cher que rouler en taxi aujourd’hui

Quelques jours après son premier vol expérimental effectué aux Etats-Unis, Ehang a dévoilé sa vision de la mobilité aérienne urbaine dans un livre blanc. Une offre que le constructeur chinois considère comme plus accessible que l’offre de mobilité actuelle. Le constructeur chinois de taxi volant y explore le potentiel du transport aérien urbain pour transformer la mobilité à l’échelle mondiale, avec des aperçus sur la conception des véhicules, un aperçu des applications potentielles et le paysage réglementaire actuel ainsi que des recommandations développer ce marché.« La mobilité aérienne urbaine et l’utilisation généralisée des véhicules aériens vont transformer la façon dont les personnes et les marchandises se déplacent dans les zones urbaines », estime M. Huazhi Hu, le fondateur et PDG de EHang. « Le déploiement réussi des véhicules aériens autonomes aidera les villes à améliorer l’efficacité, à renforcer la sécurité, à réduire les coûts et à devenir plus durables sur le plan environnemental ».

By |2020-01-20T09:49:37+00:00January 20th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Airbus : un avion de ligne décolle (presque) tout seul

Airbus vient de réaliser un test pour faire décoller un avion de ligne de façon autonome. Le groupe aéronautique avait d’ores et déjà réalisé 8 décollages automatiques en décembre 2019 avec un A350. Selon nos confrères d’Aeronewstv.com l’avion s’est mis à accélérer en restant dans l’axe de la piste grâce à un système de reconnaissance d’images comprenant plusieurs caméras embarquées et un logiciel d’analyse des données. Une fois la vitesse de rotation atteinte, le nez de l’avion a alors commencé à se lever tout seul et quelques secondes plus tard l’Airbus A350 était dans les airs.Cet essai, une première mondiale pour un avion de ce type, s’inscrit dans le projet ATTOL (pour Autonomous Taxi, Take-Off & Landing) lancé en 2018 par Airbus. L’avionneur souhaite en effet tester et comprendre l’impact que pourrait avoir des vols entièrement automatisés. D’ici à l’été prochain, des essais de roulage et des atterrissages en mode automatique seront donc réalisés. 

By |2020-01-20T09:48:57+00:00January 20th, 2020|Scoop.it|0 Comments

L’avion est une drogue dure et les Européens en raffolent

La part du transport aérien est modeste si on la rapporte à l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre des Vingt-Huit : 3,9 %.  Et si l’on regarde le secteur des transports – le cinquième des émissions brutes1 de l’UE – les avions ont émis 174 millions de tonnes de CO2 en 2018 contre 896 millions pour les transports routiers (dont 543 millions pour les voitures). Mais ces chiffres de doivent pas exonérer les Européens de leurs responsabilités. Un vol Paris-Madrid aller-retour, c’est environ 250 kg de CO2 émis. Si un Français ne devait pas émettre plus de gaz à effet de serre que son pays ne capture de CO2 aujourd’hui (36 millions de tonnes, via les sols et les forêts), il aurait droit à 1 860 kg de CO2 par an, un volume correspondant aux émissions associées à l’alimentation d’un Français moyen.Il est d’autant plus urgent de s’attaquer aux émissions des transports, dont l’avion, que ce secteur dérape complètement. Alors que l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre de l’UE a reculé d’un peu plus de 22 % depuis 1990, le secteur des transports a vu les siennes bondir de 20 %. Pour le sous-secteur de l’aviation internationale (intra et extra UE), les émissions ont explosé : + 214 %. Et rien ne vient aujourd’hui réellement freiner cette croissance folle de l’aérien.

By |2020-01-19T18:37:27+00:00January 19th, 2020|Scoop.it|0 Comments

CES Las Vegas : les projets les plus fous dans le transport !

Pédaler, mais pas seulementLe bon vieux vélo n’est pas remisé au placard, mais, ultra-connecté, bardé de nouvelles fonctionnalités et d’intelligence artificielle. La start-up française Wello, basée sur l’île de la Réunion, a présenté son tricycle cargo aux airs de mini voiture, avec panneaux solaires sur le toit. « Il prend le meilleur du vélo et de la voiture », a déclaré le cofondateur de l’entreprise, Arnaud Chéreau.Autre tricycle cargo, celui de la start-up suédoise Cake. Tout-terrain à assistance électrique, il peut s’adapter aux besoins de son utilisateur, jusqu’au transport d’une planche de surf. « Vous pouvez aller au travail, récupérer vos courses, et ensuite prendre votre planche pour aller à la plage », a souligné le porte-parole de Cake, Garin Fons.Plus simple, plus léger, le vélo à assistance électrique de la société chinoise Smacircle peut se glisser dans un sac à dos. « Si vous prenez un train pour aller au travail, vous pouvez l’utiliser pour le premier ou le dernier kilomètre de votre trajet », a déclaré Darren Pike, de Smacircle. Le vélo mesure seulement 53 cm de haut et pèse à peine plus de 10 kilos.Rouler sur l’eauCertains des concepts déployés au salon révisent de manière encore moins conventionnelle la manière de se déplacer. L’entreprise Ninebot Segway a ainsi dévoilé son S-Pod, un fauteuil-gyropode pouvant aller jusqu’à 39 km/h. « Nous cherchons de nouvelles solutions de mobilité urbaine », a expliqué la porte-parole de la société, Julie Tang.La start-up néo-zélandaise Manta5 a quant à elle décidé d’explorer de nouveaux terrains de jeu avec un vélo sans roue permettant de pédaler à la surface de l’eau. « Notre fondateur a rêvé qu’il faisait du vélo, puis voyait des dauphins.  C’est comme ça que ça a commencé », a rapporté le porte-parole Louis Wilks.  Cette monture à assistance électrique munie de foils (ailes profilées) est « une nouvelle catégorie de sport nautique », silencieux et respectueux de l’environnement, a-t-il promis.Survoler les foulesD’autres sociétés pensent que la meilleure solution face à un trafic saturé, c’est de le survoler. Aeronext a présenté un modèle réduit de sa « gondole volante », un moyen de transport individuel devant rester stable par tous temps grâce à une technologie appelée « gravité 4D ». Le directeur général de la société implantée au Japon et en Chine, Keisuke Toji, espère qu’un prototype sera prêt l’année prochaine, en vue d’une commercialisation.Le sud-coréen Hyundai a lui annoncé qu’il allait commencer à produire à grande échelle des appareils volants pour Uber, qui entend lancer un réseau de taxis partagés aériens en 2023. De quoi sortir un peu plus les taxis volants du domaine de la science-fiction.

By |2020-01-15T22:35:47+00:00January 15th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Universal Family Care: Behind the Latest ‘For All’ Designed to Rethink Aging

Kalipeni is director of policy and federal affairs for Caring Across Generations, a national campaign reimagining the long-term care system that’s an offshoot of the National Domestic Workers Alliance and Jobs With Justice. Universal care accounts would function like a multipurpose Social Security insurance fund: One pays directly into it over a lifetime — ideally, in Kalipeni’s mind, with the government matching contributions — and could draw from it to pay for child care, take time off work to care for ill parents or pay a home health care worker to support a relative with disabilities.[CAREGIVERS] DON’T WANT TO HAVE TO CHOOSE BETWEEN A PAYCHECK AND CARING FOR A LOVED ONE.JOSIE KALIPENIUniversal family care is designed to address pain points of a “sandwich generation” under ballooning pressure: those caring for an aging parent, raising their children and working full time. The care burden weighs heavier on working women of color in the U.S., who’ve been caregivers by cultural tradition and through the infrastructure of slavery, while facing an acute wage gap and less intergenerational wealth. But it’s a problem that touches all demographics: An estimated 41 million people gave 34 billion hours of unpaid care to adult loved ones in 2017, spending roughly $7,000 on caregiving costs like transportation and home modifications, according to recent AARP research. “Family caregivers make it very clear that they don’t want to have to choose between a paycheck and caring for a loved one,” says Kalipeni. But they must navigate a fragmented safety net of programs, like parental leave or medical leave, depending on what their state or employer offers.

By |2020-01-15T22:33:06+00:00January 15th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Northvolt, le pionnier européen des batteries

Un géant européen est en train de naître dans la froideur hivernale du Grand Nord suédois. Pour l'heure, Northvolt Ett n'existe qu'à l'état de squelette en cours d'assemblage. Sa silhouette se profile dans une clairière fraîchement déboisée, grande comme 280 terrains de football, dans la commune de Skellefteå, au sud du cercle arctique. Il s'agira de  la plus grosse usine de batteries pour voitures électriques en Europe. Ses capacités dépasseront même, à terme, celles de la Gigafactory de Tesla dans le Nevada. Son ambition : accompagner les constructeurs automobiles  dans leur virage vers l'électrification .Contrepoids européenA 750 km plus au sud, à Västerås, sa petite soeur - vingt-cinq fois moins étendue - a commencé à produire juste avant Noël. Sur 20.000 mètres carrés tout de même. Situé à 100 km à l'ouest de Stockholm, ce site est avant tout dédié à la recherche et au développement. « Ce sera le point de ralliement européen des clients souhaitant développer et tester de nouveaux formats de cellules de batterie avec nos ingénieurs », explique Peter Carlsson, l'un des anciens de Tesla ayant fondé Northvolt en 2016.Le marché est dominé par le japonais Panasonic, le coréen Samsung et les chinois CATL et BYD. Les usines européennes n'assurent que 3 % de la production mondiale.PDG d'une entreprise employant désormais 550 personnes, ce Suédois se concentre déjà sur l'étape d'après, celle où il se sait le plus attendu :  créer un contrepoids européen aux firmes asiatiques et nord-américaines . Il y a urgence : le marché est dominé par le japonais Panasonic, le coréen Samsung et les chinois CATL et BYD. Les usines européennes n'assurent que 3 % de la production mondiale et elles appartiennent, pour la plupart, à ces géants asiatiques.La seule façon de réussir dans le secteur est de grossir vite.Peter Carlsson, Cofondateur de Northvolt

By |2020-01-15T22:03:12+00:00January 15th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Emploi des seniors : un rapport pour une véritable révolution de société

Remis ce matin au gouvernement, le rapport Bellon-Meriaux-Soussan avance une quarantaine de propositions qui vont servir de base à la concertation express avec les partenaires sociaux, en parallèle de la réforme des retraites, sur l'emploi des seniors. Pour bien se démarquer des stéréotypes dont souffrent les plus de 55 ans, les auteurs ont délibérément renommé leur rapport privilégiant le qualificatif « d'expérimenté » plutôt que de « senior », s'agissant d'une population dont le taux d'emploi, bien qu'en hausse depuis les années 2000, reste encore loin de la moyenne européenne : 52,1 % contre 58,7 % pour les 55-64 ans ; 31 % contre 44,4 % pour les 60-64 ans. Crédit impôt recherche Pour rattraper le retard, le rapport formule une quarantaine de propositions et plusieurs recommandations, dont certaines trouveront  un écho favorable auprès des syndicats . Les premières renvoient au thème de la santé au travail, qui doit faire l'objet d'une négociation interprofessionnelle sous peu. Il s'agit par exemple d'abaisser les seuils déclenchant l'obligation de négocier un accord sur la pénibilité ou de rendre éligible au crédit impôt recherche des programmes de recherche en matière de prévention. « De nombreux éléments concordants amènent à penser que les facteurs liés à la santé au travail des actifs au-delà de 62 ans pourraient réduire fortement l'impact quantitatif de l'effet horizon sur le taux d'emploi », rappelle le trio d'auteurs. Pour freiner l'obsolescence des compétences et favoriser la transmission des savoirs, le rapport préconise des bilans de compétences à partir de vingt ans d'expérience, un accès facilité aux statuts de tuteur ou de maître d'apprentissage avec formation préalable ou encore le déplafonnement du compte personnel de formation au-delà de 45 ans par accord d'entreprise. Mais aussi l'obligation pour celles de plus 300 salariés d'établir un plan d'action unilatéral en cas d'échec de la négociation sur la gestion des emplois et des parcours professionnels (renforcer l'aide pour les moins de 300 via les branches professionnelles ou les opérateurs de compétences paritaires Opco). Mise à disposition de salariés Sur le volet mobilité, les organisations patronales de PME apprécieront la proposition numéro 24 ouvrant la voie par accord de branche à des dispositifs de mutualisation et de péréquation des obligations à charge de l'employeur, indemnités en cas de rupture du contrat de travail pour inaptitude par exemple (comme c'est le cas dans la boulangerie). Côté salarié, il s'agit aussi de simplifier les mises à disposition temporaires au sein d'un groupe. Pour favoriser les transitions entre travail et fin d'activité, thème très étudié par l'exécutif, le rapport reprend aussi à son compte  la nécessité d'étendre le dispositif - peu utilisé - de retraite progressive aux salariés en forfait-jour, aux professions libérales et aux agents publics. Même souci d'ouverture pour celui de cumul emploi-retraite en le rendant créateur de nouveaux droits à la retraite.

By |2020-01-14T18:57:55+00:00January 14th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Après les « gilets jaunes », un indice du mal-être territorial pour changer l’action publique

Une étude du Conseil d'analyse économique montre que la perte d'équipements publics ou privés a pu avoir un rôle primordial dans la mobilisation locale autour du mouvement des « gilets jaunes ». Les chercheurs appellent à prendre en compte le bien-être local, et non les seuls critères économiques, dans la mise en place des politiques publiques. Les trois chercheurs montrent par exemple que 30 % des communes qui ont perdu une supérette ces dernières années ont connu un événement « gilets jaunes », alors que ce taux n'est que de 8 % pour celles qui n'ont pas vu de fermeture. « La fermeture de la supérette, c'est souvent le dernier lieu de socialisation qui disparaît. Si l'on regarde les services publics, on voit que toute fermeture liée à l'éducation ou la santé joue sur le mal-être des habitants », souligne Yann Algan. Les trois chercheurs veulent mettre leurs outils à disposition des pouvoirs publics, pour les aider à mener les politiques publiques à l'échelle locale. « Il faut rééquilibrer les arbitrages entre équité et efficacité », souligne Philippe Martin. L'étude préconise aussi d'en finir avec des dispositifs nationaux type ZRR (zones de revitalisation rurale), pour donner plus de leviers sur le terrain aux maires. Enfin, les chercheurs mettent en garde contre la tentation du « tout numérique » pour les maisons « France Services » voulues par l'exécutif en réponse au déclin des services publics locaux. « Il faut que ce soit un vrai lieu de socialisation », prévient Yann Algan."

By |2020-01-14T18:56:30+00:00January 14th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Tourisme de masse devenu fléau. Comment stopper les dégâts.

Il fallait bien que cela arrive un jour ou l’autre… Le nombre de touristes augmente d’année en année. En 2018, 1,4 milliard de personnes ont voyagé à l’étranger, soit 6% de plus que l’année précédente, selon les statistiques publiées par l’Organisation mondiale du tourisme. L’Europe continue d’attirer la majorité de ces visiteurs (713 millions), devant l’Asie-Pacifique (343 millions) et le continent américain (217 millions). Lors du premier semestre 2019, le nombre de touristes étrangers a encore progressé de 4% en un an. Cet afflux migratoire de courte durée commence à avoir de sérieux impacts sur les destinations préférées des routards, croisiéristes et autres amateurs de séjours organisés. Plages bondées, centre-villes abandonnés par leurs habitants car chassés par Airbnb, monuments fragilisés par les pas de millions de curieux, mauvaise gestion des déchets laissés par les touristes pressés… Longtemps, les municipalités ont fait des pieds et des mains pour attirer la clientèle étrangère et empocher leurs devises mais aujourd’hui, de plus en plus des villes et de communes tentent de freiner cet afflux de visiteurs.La plage de La Pelosa en Sardaigne n’acceptera ainsi dès l’été prochain que 1500 baigneurs par jour.L’île de Boracay aux Philippines, qui accueille plus de 1,7 million de touristes par an a, pour sa part, été fermée durant six mois, d’avril à octobre 2018, afin de nettoyer la plage des déchets accumulés et des constructions sauvages. Depuis sa réouverture, seulement 19.200 touristes peuvent fouler son sol à un moment donné. Et il est désormais interdit de boire, de fumer et de pratiquer des sports nautiques autres que la natation sur ses plages.La minuscule langue de sable fin de Maya Beach près de Phuket en Thaïlande, qui accueillait jusqu’à 5000 curieux par jour, a, elle, été fermée jusqu’en 2021. Aux États-Unis, un tirage au sort a été instauré pour permettre à 7300 visiteurs par an de voir « The Wave », cette vague de grès ocre située en Arizona. Chaque ticket de loterie coûte dix dollars qui ne sont pas remboursables. En 2017, 160.000 personnes ont tenté leur chance dans cette tombola hors du commun.Une tombola organisée afin de réduire le nombre de touristes qui souhaitent voir The Wave en Arizona

By |2020-01-14T14:17:59+00:00January 14th, 2020|Scoop.it|0 Comments