Monthly Archives: June 2021

Madagascar : des dizaines de produits de la Grande île interdits en France

Décidément, les relations diplomatiques entre Madagascar et la France se compliquent. Cette semaine, les industriels de la Grande île apprennent que leurs exportations vers ce pays ont été unilatéralement interrompues. Une décision inattendue de la part d'un pays qui a présidé à la destinée de la colonie de 1897 à 1946. Un île qui a été pendant des sècles une base arrière de la Royale et des pirates français. La nouvelle est tombée comme "un véritable coup de massue", écrit L'Express de Madagascar. Sont exclus du jour au lendemain, les marques Homéopharma, Vanalia, Masy, Ratsimamanga et tous les produits naturels qui permettent de lutter contre le tabagisme, l'alcoolisme et la consommation de drogue. Sont également concernés, les boîtes de conserves qui n'ont jamais soulevé le moindre problème.  Des tensions politiques concernant les îles Eparses   Ces restrictions commerciales sont, pour les industriels malgaches, une réponse politique à l'opposition de la Grande île de faire des Glorieuses une réserve naturelle pour l'Hexagone. Ces mesures sont également liées à l'indignation officielle de l'Etat après la décision de l'Europe d'exclure du pass sanitaire, qui entre en vigueur le 1er juillet 2021, les voyageurs étrangers ayant été vaccinés avec le Covishield Indien offert par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé).  Ce dernier point provoque des situations ubuesques à Mada comme dans d'autres pays pauvres. Des touristes européens ont été vaccinés avec le Covishield, seul vaccin disponible à l'époque, comme le relève Midi-Madagaskara. Aujourd'hui, ils ne savent plus comment vont-ils faire pour rentrer chez eux? Peuvent-ils être vaccinés avec un autre produit ? Une "sur vaccination" est-elle dangereuse ? Un test PCR, suffira-t-il ? Doivent-ils renoncer à prendre l'avion et combien de temps ?

By |2021-06-29T21:32:18+00:00June 29th, 2021|Scoop.it|0 Comments

La fintech Lyf lance son offre publicitaire à destination des marques…

En septembre 2020, la marque Lyf s’est offert un relooking. “Nous l’avions identifiée comme trop orientée produit, fonctionnelle. Nous avons donc cherché à la faire évoluer vers une marque plus émotionnelle, reliée à une communauté, reflétant nos valeurs et notre positionnement de ‘caregiver’”, explique Frédéric Leclef, le Directeur Général Délégué de Lyf. Depuis, Lyf s’affiche dans les transports, multiplie les innovations (partenariat avec Skyrock, dématérialisation des pourboires...) et engrange 1 500 nouveaux comptes par jour.       Le couteau suisse de tous les achats   Véritable couteau-suisse, l’application facilite les remboursements entre amis, permet d’organiser des cagnottes, de payer en magasin via QR code ou en ligne, de pratiquer le “scan-&-go” chez Total (paiement des achats en point de vente directement dans l’application après scan du produit) ou le paiement à table dans la restauration…     2 millions de membres actifs   Derrière cette fintech française se cachent le Crédit Mutuel-CIC et BNP Paribas, actionnaires majoritaires de l’entreprise, suite à la fusion en 2017 de deux projets concurrents que chaque banque développait en parallèle. Auchan, Mastercard, Oney et le groupe Casino sont également impliqués dans le tour de table de Lyf. Carrefour, un temps impliqué dans le projet, a, lui, préféré faire cavalier seul sur le sujet du paiement mobile, avec Carrefour Pay.     Ne pas céder de terrain aux GAFA...   Pour tous ces acteurs de la distribution et de la banque, Lyf incarne une ambition : ne pas laisser le terrain du paiement mobile aux GAFA (Google Pay et Apple Pay tout particulièrement) ou à de nouveaux venus comme la super-app Lydia. Cette dernière, qui compte le chinois Tencent, propriétaire de l’application WeChat, parmi ses actionnaires, revendique déjà 4 millions d’utilisateurs en France.   Face à ces concurrents de poids, Frédéric Leclef met l’accent sur l’engagement de ses membres : “nous nous appuyons sur une communauté très engagée, avec 2,2 sessions en moyenne par semaine par utilisateur, ce qui est assez soutenu. Tout cela est le fruit de la diversité des usages que nous offrons à nos utilisateurs”, précise-t-il.     Une suite de solutions publicitaires à destination des annonceurs   En complément de ses solutions de paiement à destination des particuliers, des commerçants et des professionnels, Lyf propose désormais également une série d’offres à destination du marché publicitaire, afin de capitaliser sur son audience, donc les caractéristiques socio-démographiques et les comportements d’achats sont connus. Des atouts non négligeables dans un monde post-cookie.     “Lyf Deal” permet par exemple aux marques de relayer de façon ciblée leurs temps forts commerciaux auprès des utilisateurs de l’application, tandis que "Lyf Stim’” facilite l'enrôlement dans les programmes de fidélité des marques et enseignes en deux clics. 850 000 cartes de fidélité sont d’ores et déjà enregistrées dans l’application par les utilisateurs.     Accompagner l’écosystème média vers un modèle transactionnel   Enfin, “Lyf Boost” permet d’organiser des ventes événementielles et des concours autour de produits exclusifs. Une pratique déjà expérimentée avec succès auprès de la communauté des auditeurs de Skyrock, qui accèdent à des achats groupés dans leur application. Ces bonnes affaires sont relayées par les animateurs à l’antenne. “Une de nos convictions est que nous pouvons accompagner l’écosystème média vers un modèle transactionnel. Les annonceurs recherchent de moins en moins la notoriété et attendent des visites en magasin et des ventes”, estime Frédéric Leclef, qui compte bien démontrer qu’il est possible de rapprocher le monde de la publicité de celui du paiement.

By |2021-06-29T08:23:03+00:00June 29th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Usbek & Rica – Comment la France se convertit, lentement mais sûrement, au Slow Flower

Ce dimanche 27 juin, c’est la Journée de la fleur française, organisée par le Collectif de la fleur française. Cet événement, qui vise à sensibiliser le grand public aux enjeux environnementaux de la filière florale nationale, s’inscrit dans le mouvement Slow Flower, défendu par de plus en plus de fleuristes en France. À l’heure où 85 % des fleurs vendues en France viennent des Pays-Bas, nous sommes partis à la rencontre de ces fleuristes qui se mobilisent pour promouvoir une production locale et plus respectueuse de l’environnement. Emilie Echaroux - 26 juin 2021 Rungis, jeudi 24 juin, 5h24. Le soleil n’a pas encore pointé le bout de son nez derrière les entrepôts gigantesques qu’Audrey s’active déjà. Cette ancienne acheteuse de fromage pour la restauration, reconvertie dans la fleuristerie en 2017, a de quoi faire en cette fraîche matinée d’été. Pivoines, roses, lavande et fleurettes l’attendent à l’intérieur d’un hall immense regroupant les producteurs et grossistes de fleurs venues de France et d’ailleurs. Chariot à deux étages au bout d’une main, téléphone dans l’autre, c’est d’un pas décidé qu’elle passe les portiques du grand hangar où sont exposées les fleurs depuis 3 heures du matin. « Là, c’est vraiment une des meilleures saisons », s’enthousiasme-t-elle. « Il y a énormément de fleurs différentes et des nouveautés presque toutes les semaines ». La difficulté n’est pas de choisir les fleurs qu’elle souhaite vendre dans sa boutique, mais plutôt de ne pas en prendre trop. « C’est difficile de ne pas craquer quand on adore les fleurs », rigole-t-elle. Audrey parle avec un producteur, à Rungis © Emilie Echaroux Tous les mardis ou jeudis, Audrey vient s’approvisionner à Rungis, alternant d’une semaine à l’autre avec sa collègue, Mathilde, avec qui elle a ouvert deux boutiques de fleurs, nommées Désirée, dans le 11e et le 19earrondissements de Paris. Trois fois par semaine, c’est directement à la boutique qu’elles se font livrer. Mais pour Audrey, c’est bien à Rungis que tout se joue. C’est ici qu’elle a tissé des liens avec les producteurs de fleurs françaises, et particulièrement d’Île-de-France. Ici aussi qu’elle a rencontré Boucreux, « le plus grand rosiériste de France », Delétoille, avec son « exploitation incroyable », ou encore la famille Brossard et ses « merveilleux pois de senteur ». Les bouquets qu’elle propose passent d’abord entre les mains d’un horticulteur, puis de grossistes, avant de finir entre celles des fleuristes. Un protocole qu’elle regrette de ne pas voir généralisé. « Aujourd’hui, plein de fleuristes ne fonctionnent que par livraison, en commandant derrière leur ordinateur », explique-t-elle. Et pour cause : « 60 % des sociétés de fleuristes sont unipersonnelles », rappelle Audrey. Autrement dit, ces boutiques sont tenues par une seule personne, qui ne peut pas à la fois se rendre à Rungis, réceptionner les commandes et accueillir les clients.  À cette perte de lien avec les producteurs s’ajoute la baisse flagrante de la production de fleurs à l’échelle nationale. Aujourd’hui, environ 85 % des fleurs coupées achetées en France sont importées. Une réalité qui s’incarne dans les couloirs de Rungis : « Toutes les fleurs présentées dans des bacs beiges sont hollandaises. Toutes celles qui sont dans des bacs noirs sont françaises. On se rend assez vite compte de la proportion 85 % – 15 % », observe Audrey. Vente de fleurs étrangères, reconnaissables aux bacs beiges dans lesquelles elles sont présentées © Emilie Echaroux Dans l’entrepôt rempli de fleurs aux mille couleurs, seule une allée est encore occupée par des producteurs français. Une allée de plus en plus rongée, comme le reste du hangar, par des boutiques intérieures qu’Audrey juge contraires à l’âme du commerce entre horticulteurs et fleuristes. « C’est une question de sous : les patrons de Rungis ne veulent plus avoir à tout climatiser et font payer les producteurs en les mettant dans ces boutiques », s’indigne-t-elle. Un coût qui s’ajoute à celui de l’emplacement, déjà onéreux. Pour Audrey, la filière de la fleur française est menacée par cette recherche constante de rentabilité et par la performance logistique des Hollandais, qui surpasse celle des Français, mais dont l’impact écologique est important. La jeune femme prône une consommation plus réfléchie des fleurs en France, en accord avec la saisonnalité et la localité, et une sensibilisation aux enjeux écologiques auxquels est confrontée la filière. Une conception qui s’inscrit dans le mouvement Slow Flower, apparu officiellement en France en 2017 avec la création du Collectif de la fleur française et la société Fleurs d’Ici.  « 50 % des producteurs de fleurs françaises ont disparu ces dix dernières années » Audrey, gérante de la boutique Désirée Partager sur Twitter Partager sur Facebook

By |2021-06-28T21:41:23+00:00June 28th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Usbek & Rica – « À Hong Kong, on ne lutte plus pour la démocratie, on s’accroche pour ralentir notre mort »

Avec 66 articles abscons, couvrant quatre catégories de crimes tous passibles de la prison à vie – « sécession », « subversion », « terrorisme » et « collusion » -, la loi a déjà été officiellement invoquée à de nombreuses reprises depuis un an. Des candidats du camp pro-démocratie ont reçu l’interdiction formelle de concourir aux élections, des slogans comme « Glory to Hong Kong » ont été bannis des écoles, et des vagues de dizaines d’arrestations ont eu lieu à plusieurs reprises, notamment en juillet, décembre et janvier derniers. À la clé, peu de libérations sous caution mais beaucoup de détentions « provisoires », dans l’attente de futurs procès. D’autres jugements qui ne concernent pas directement la nouvelle loi, comme ceux du magnat de la presse Jimmy Lai et du jeune militant Joshua Wong, ont d’ailleurs déjà eu lieu. Tous deux purgent actuellement des peines de plus d’un an de prison pour leurs rôles respectifs dans l’organisation des manifestations de 2019, au plus fort de la mobilisation contre le gouvernement pro-Beijing de Carrie Lam. En attendant, sauf miracle, des sentences encore plus lourdes pour violation de la nouvelle sécurité nationale. Manifestation à Hong Kong, en 2019 © Katherine Cheng / Flickr (CC BY-ND 2.0) Plus récent : le 4 juin dernier, le rassemblement annuel de commémoration du massacre de Tian’anmen a été formellement interdit, la police hongkongaise citant à la fois « le contexte sanitaire » et la loi sur la sécurité nationale pour justifier sa décision, rappelant au passage que toute participation à un rassemblement non-autorisé était passible de cinq ans de prison. Figure de proue de ceux qui participent à la traditionnelle veillée aux bougies à cette date, l’avocate Chow Hang-tung a été arrêtée dès l’aube à son domicile. Des centaines de policiers ont bouclé les accès au parc Victoria, resté vide pour la première fois en trente-deux ans. « L’année dernière, dans mon quartier, nous étions environ 500 personnes à participer au rassemblement, cette année nous étions 35, constate Leslie Cheung, une activiste présente sur place *. C’est toute la stratégie de la nouvelle loi : moins il y a de gens qui participent aux manifestations, plus les militants sont facilement ciblés et harcelés. » Face à l’impossibilité de se rassembler, certains ont tout de même trouvé d’autres moyens de commémorer cet anniversaire. Des magasins ont soudainement mis à disposition des lots de bougies présentées comme « purement festives » ; des habitants ont allumé des petites lumières à leurs fenêtres ; d’autres, croyants ou non, ont participé à des services religieux dédiés dans des églises ouvertes pour l’occasion.  Les images de Tian’anmen, justement, Lok Kan les avait découvertes en direct, en 1989, en compagnie de ses deux parents dans le salon familial, depuis Hong Kong. « Je n’avais que 7 ans à l’époque, mais je me souviens encore des larmes qui coulaient sur le visage de mon père. Il murmurait tout bas : “Ils sont en train de les tuer…” », se remémore cette comédienne et militante de 39 ans, toujours dans l’attente de la validation de la demande d’asile politique en France qu’elle a effectué il y a 6 mois. Quelques heures après le massacre, toute sa famille était descendue dans la rue, comme beaucoup d’autres, en mémoire des victimes. « Tout le monde était là, même mes oncles et mon père qui sont pro-communistes. » Une situation impossible à imaginer aujourd’hui : « Désormais, mon père est persuadé qu’il n’y a eu aucun mort sur place, que tout n’était que “mise en scène” ou “complot”. Il ne récite pas la propagande du Parti communiste, il en est sincèrement convaincu. On a déjà eu cette conversation plusieurs fois, y compris alcoolisés : on voit dans ses yeux qu’il croit sincèrement dire la vérité. WeChat et les réseaux sociaux chinois lui ont complètement retourné le cerveau. » Désormais, si Lok Kan a décidé de ne plus rentrer dans sa ville natale jusqu’à nouvel ordre, c’est d’ailleurs par crainte que sa propre famille, côté paternel, la dénonce auprès de la police. Et pour cause : outre son lobbying actuel, elle a vécu au plus près les secousses politiques qui ont traversé Hong Kong ces dernières années. Mouvement des parapluies en 2014, occupation temporaire du Conseil législatif en 2019, manifestation géante le 1er janvier 2020… À chaque événement de grande ampleur, elle était là aux premières loges, pour soigner les blessés ou « faire nombre ». Aujourd’hui, elle reste surtout en contact avec sa mère, une « pro-démocrate convaincue » dont elle rêve ou (cauchemarde) souvent la nuit. Au téléphone (dans la vraie vie, cette fois), cette dernière ne cesse de lui répéter : « On se reverra un jour, à Taïwan ou ailleurs, quand Hong Kong sera libre. »

By |2021-06-28T21:40:10+00:00June 28th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Vivarte vend Minelli et annonce sa liquidation

L'ex-groupe André appartient désormais à l'histoire du commerce. Vivarte - son nom depuis 2001 - annonce lundi la cession des chaussures Minelli à Stéphane Collaert, « serial entrepreneur » spécialiste du retournement d'entreprise longtemps associé à Thierry Le Guénic, parti chez Habitat. Cet ancien de chez Arthur Andersen a déjà repris au conglomérat Chevignon, Cosmoparis et San Marina. Il agit un peu comme la structure de défaisance de Vivarte, mais constitue en réalité un groupe de marques de mode iconiques, comme la maison Lejaby. Le montant de la transaction n'est pas indiqué. Pour le cas de Minelli, il agit avec Laurent Portella déjà son associé chez San Marina. Minelli est présent dans 14 pays avec 260 magasins et 700 salariés. La chaîne a réalisé un chiffre d'affaires de 93 millions d'euros en 2020. Ebitda en chute libre L'opération scelle la fin de Vivarte qui ne détiendra - si l'Autorité de la concurrence donne son accord - plus aucune enseigne. La société en comptait encore 16 en 2016 lorsque sa direction a été confiée au manager de crise Patrick Puy. Ces deniers mois, la Halle et Caroll, deux autres piliers du groupe, ont été cédés au breton Beaumanoir. « Vivarte n'aura plus d'activité. Un plan de sauvegarde de l'emploi, qui s'achèvera en décembre, est en cours pour les 34 collaborateurs du siège. La société sera ensuite liquidée », explique Patrick Puy.

By |2021-06-28T21:10:10+00:00June 28th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Le plan de Renault pour reprendre son leadership dans l’électrique – L’Express L’Expansion

uoi de mieux pour repartir du bon pied, après un sévère revers électoral, que de pouvoir annoncer la création de 4500 emplois dans l'industrie automobile d'ici 2030 ? Emmanuel Macron était ce lundi matin dans l'usine Renault de Douai (Nord) en compagnie de Luca de Meo, le patron du constructeur au losange, et de Lei Zhang, le PDG du groupe Envision, géant chinois des énergies renouvelables, pour annoncer un accord d'envergure entre les deux firmes. L'entreprise sino-japonaise AESC, ex-filiale de Nissan rachetée en 2018 par Envision, va en effet investir 2 milliards d'euros pour construire, à partir de 2022, un site de production de cellules de batterie.   PUBLICITÉ LIRE AUSSI >> Renault, l'espoir d'un rebond malgré des pertes historiques. Celui-ci sera situé sur un terrain jouxtant l'usine Renault et sera chargé de l'alimenter en continu. A la clé, la création de 2500 emplois d'ici 2030. Renault a profité de l'occasion pour dévoiler un deuxième partenariat d'envergure, avec la start up française Verkor dont il va acquérir 20% du capital, et à qui il confiera la production de ses batteries haute performance. Un rapprochement qui pourrait engendrer 2000 emplois en 2030.  Pourquoi ces partenariats pourraient être décisifs pour Renault ? Bien avant que l'électrique ne s'impose comme le nouveau phare de l'industrie automobile, le Renault de l'ère Ghosn avait deviné le potentiel gigantesque de cette technologie, et misé plusieurs milliards d'euros dessus. Ce qui avait permis à l'ancienne régie de lancer dès 2013 l'un des tout premiers véhicules entièrement électriques de grande série, la Zoé. Une petite citadine qui continue de faire les beaux jours des concessionnaires au losange. Mais le groupe de Boulogne Billancourt a malheureusement dilapidé en grande partie cette belle avance. "Les investissements se sont taris dans les dernières années du règne de l'ancien PDG Carlos Ghosn, alors même que nos concurrents se sont mis à dépenser sans compter, et nous avons peut-être aussi cessé de croire que Renault pouvait être le leader de l'électrique", explique un haut cadre.   La Loupe, le podcast Nouveau ! Ecoutez l'info de plus près Le matin, dès 6h Je découvre gratuitement LIRE AUSSI >> Sites français de Renault menacés : l'héritage des années Ghosn Les 2 milliards d'euros que prévoit d'investir Envision pour construire une "gigafactory" dotée d'une capacité de 24 GWh, à horizon 2030, devraient donc permettre au groupe au losange de reprendre sa marche en avant dans l'électrique. A terme, cette usine de batterie permettra d'équiper entre 400 000 et 500 000 voitures par an. Les premiers coups de pelle sont attendus pour 2022, pour une première phase de 9 GWh qui entrera en production dès 2024. A cette date, l'usine emploiera 1.000 personnes. "Renault Group signe un partenariat stratégique (...) afin de produire des batteries de dernière technologie, bas carbone, compétitives en termes de coûts, et rendre ainsi la mobilité électrique plus accessible en Europe", a souligné par voie de communiqué le patron de la firme au losange, Luca de Meo. L'autre partenariat, avec la start up française Verkor, permettra à Renault de co-développer des batteries haute performance. Ces dernières équiperont les véhicules haut de gamme du constructeur, qui souhaite faire de la jeune pousse un fournisseur de premier plan. Si elle ne possède aujourd'hui aucun site de production, la start up a annoncé vouloir construire un centre d'innovation en Auvergne-Rhône-Alpes en 2023, puis une "gigafactory" d'une capacité de 16 GWh -opérationnelle dès 2026- dont 10 réservés à Renault. Le lieu n'a pas encore été dévoilé.  Les Hauts-de-France, futur grand pôle électrique tricolore ? C'est bien ce qui se dessine en tout cas. La région, qui voit ses usines fermer les unes après les autres depuis des décennies, semble tenir là un vrai motif d'espoir pour endiguer la terrible spirale de la désindustrialisation. Selon l'Insee, l'industrie locale a en effet perdu plus d'un quart de ses effectifs sur les seules dix dernières années. La future usine d'Envision sera le deuxième projet majeur de batteries dans la région après celui d'Automotive Cells Company (ACC), coentreprise entre Total-Saft et Stellantis (ex PSA et Fiat Chrysler). Surtout, le groupe au losange a décidé d'implanter dans la région un pôle dédié à l'assemblage de véhicules électriques, qui pourrait employer à terme jusqu'à 8500 salariés. Il souhaite notamment y produire des citadines électriques d'entrée de gamme, facturées moins de 20.000 euros. Reste que la France est loin d'être la locomotive européenne en matière de batteries électriques. Sur la trentaine de projets de gigafactories lancés en Europe, seuls trois seront édifiés dans l'hexagone, alors qu'une dizaine devraient essaimés en Allemagne.   Cette double annonce sonne-t-elle le glas de l'alliance européenne des batteries électriques ? LIRE AUSSI >> Renault : Jean-Dominique Senard, une année au purgatoire Pour ceux qui n'auraient pas encore saisi le peu d'intérêt que porte l'ancienne régie au fameux projet d'Airbus de la batterie, il suffit de lire le communiqué de presse annonçant les partenariats avec Envision et Verkor. Une seule petite ligne, quasiment à la fin du communiqué, vient évoquer l'Alliance. "Parallèlement, les discussions se poursuivent avec ACC (Automotive Cells Compagny) pour éventuellement compléter cet écosystème à partir de 2027". Tout est dans le "éventuellement". Car le constructeur au losange ne s'en cache guère, ce nouvel Airbus initié par Total-Saft et Stellantis ne le fait pas vibrer.  Sur le même sujet Blockchain : les constructeurs auto veulent passer la seconde Alpine, le pari survolté de Renault Renault enregistre une perte historique de 8 milliards d'euros... Depuis le début il rechigne. Si, en mai 2020, il finit par accepter de rejoindre le consortium, "c'est contraint et forcé par le gouvernement (avec 15% du capital, l'Etat est toujours le premier actionnaire du groupe)", souligne un proche de l'entreprise. Depuis, le patron de Renault fait traîner les choses et négocie pied à pied son ralliement... sans exclure un non définitif. Non seulement, cette fameuse alliance européenne est depuis le début très franco-française, mais même dans ses propres frontières elle n'arrive pas à faire l'unanimité. Pas gagné. 

By |2021-06-28T21:06:59+00:00June 28th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Did Ronaldo damage Coke’s brand? It depends where you were standing

Each corner of marketing saw something different in Ronaldo’s moment of Coke madness. And each immediately explained the incident in direct contrast to the other sides of the discipline. From where I was watching, almost everyone had a point. Yes, the situation would have cost Coke a couple of points of brand equity through damage to its image, but this was probably more than restored thanks to global salience from the coverage. But neither impact would have been particularly telling in the long run. Similarly, sports sponsorships and influencer marketing can have a role to play in brand building but neither of them were anything other than tangentially involved in last week’s saga. This wasn’t a strategic move by anyone nor was it an exemplar of a particularly impressive channel execution. It was just a sports star, a father, reacting in his own impromptu manner. The lack of strategic motive or direction in all of this seriously undermines the enduring value of any media or marketing lesson from the saga. Shit happens. Coca-Cola’s share price was certainly not impacted by the move either, but the general acceptance that it might have been does offer a telling insight into just how moronic a significant proportion of marketers really are. That does not mean that Coca-Cola should not be worried about such things, however. The Coca-Cola company owns more than 400 brands and yet its biggest asset – the Coke brand – is now worth almost exactly a third of the total value of the whole company. That might have been reassuring back in 1995. But Coke now sits, in almost every major distribution channel, on constant price promotion with usually 30%, 40% even 50% off its RRP. No brand, even Coke, can survive that forever. Perhaps Ronaldo’s actions last week should be seen as a symptom, rather than the cause, of Coke’s misfortune. But what we really learned last week is what a total fucking zoo the marketing world has become. Black battles with white. Upside can also be downside. Cold can run with hot. Just like that old, arcane Japanese movie, everybody has a take these days and it tells you more about them than the thing they are talking about.

By |2021-06-28T07:05:17+00:00June 28th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Amazon retains crown as world’s most valuable brand

Amazon has been crowned the world’s most valuable brand for the third year in a row, according to the Kantar BrandZ 2021 Top 100 ranking. The success of the ecommerce giant comes amid a record year of growth for brands on the ranking. Overall, the top 100 brands grew four and a half times higher than in a typical year and collectively are now worth $7trn, more than the GDPs of France and Germany combined. This growth has been prompted in part by increased optimism about a possible end to the pandemic, as well as steps taken by the US government to boost the nation’s economic prospects post-lockdown. When it comes to the ranking, Amazon has a brand value of $683.9bn, up 64% compared to 2020. Apple follows in second place ($611bn, up 74%), with Google claiming third place ($458bn, up 42%) from now fourth placed Microsoft ($410.3bn, up 26%). Chinese tech giant Tencent is in fifth place ($240.9bn, up 60%), followed by Facebook ($226.7bn, up 54%), Alibaba ($197bn, up 29%), Visa ($191.3bn, up 2%), McDonald’s ($154.9bn, up 20%) and Mastercard ($112.9bn, up 4%). Global head of research at BrandZ Martin Guerrieria describes both Amazon and Apple’s growth figures as “genuinely astounding”. “It’s the first time that we’ve had two brands that are worth more than half a trillion dollars, which is actually pretty scary when you think about the amount that they’re actually worth,” Guerrieria adds. Looking at the wider top 10, only two brands – Visa and Mastercard – were in single-digit growth. The 2021 BrandZ Top 10 most valuable brands. It is testament to the strength of these brands that they were able to bounce back after lockdown measures were lifted quicker than, for instance, Wall Street. The report highlights how brands were able to regain their positions of strength within 15 weeks of the first lockdown in March 2020, twice as fast as mainstream stock market indices. “We had to check those numbers five times, because we just couldn’t believe it at first,” Guerrieria explains. “It’s quite amazing, the resilience of these brands.” Flying high For the first time this year, Chinese brands outnumber their European counterparts, with US and Chinese companies now accounting for 88% of the top 100. Furthermore, the domination of tech and its influence on retail, leisure and media continues unabated. “I think we’ve now reached the point where technology is playing a role in practically all of the brand value growth that we’re seeing, whether you’re a grocery retailer or car manufacturer,” says Guerrieria. That’s reflected in the two brands that enjoyed the greatest value increase on the ranking. Tesla boasted a remarkable 200% uptick, while TikTok continued its meteoric rise with a 150% increase. The electric car brand’s figures were the best since Blackberry, back in 2009.

By |2021-06-28T07:04:32+00:00June 28th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Après la tempête le marché des cryptos rebondit

Mardi, le bitcoin a chuté de 12 % sous la barre des 30.000 dollars pour la première fois depuis janvier. Il a rebondi ensuite après un plus bas en séance à 28.824 dollars. La leader des cryptos cède près de la moitié de sa valeur depuis son record en avril à 64.829 dollars. Le bitcoin gagne 2 % mercredi à 33.650 dollars. Une remontée qui peut s'expliquer en partie par des rachats de positions spéculatives à la baisse et des paris sur le rebond du marché. L'indice Bloomberg Galaxy du marché des cryptos progresse de 4 % en début de soirée mercredi. Les 10 premières cryptos progressent de 1 % à 6 %. Depuis son sommet début mai, la capitalisation mondiale du marché des cryptos a chuté de 1.000 milliards de dollars à 1.360 milliards de dollars, selon coinmarketcap. Le bitcoin représente 47 % du marché et l'ether 17 %. « Mort au rat » 81 % des gérants estiment que le bitcoin est une bulle selon la dernière enquête mensuelle de Bank of America-Merrill Lynch. 224 gestionnaires (667 milliards de dollars de capitaux) avaient été interrogés début juin. 10 % des firmes d'investissement interrogées par JP Morgan ont commencé à investir sur les cryptos. Mais 40 % des investisseurs l'ont fait à titre personnel. Une société de gestion sur trois est d'accord avec Warren Buffett quand il qualifie le bitcoin de poison et « mort au rat ». 42 % ne voient pas les cryptos disparaître et pour 9 % elles constituent une classe d'actif à part entière. Une large majorité anticipe un durcissement de la régulation du fait des fraudes récurrentes. La séance chahutée de mardi a fait chuter 260.000 traders dont les comptes ont été clôturés à cause de leurs pertes trop importantes. Ils ont perdu gros sur le bitcoin, puis l'ether, dogecoin, et ripple. Fin février, la correction du nouvel an chinois avait emporté 500.000 spéculateurs . HODL 60 % des bitcoins vendus en mai et juin ont entraîné des pertes pour les vendeurs car ces bitcoins avaient acquis à un cours élevé en mars et avril, selon les calculs du site PlanBTC. com. Près de 5,3 millions de bitcoins ont été achetés à un cours supérieur au niveau actuel. Les investisseurs de long terme dont le coût de revient est inférieur à 20.000 dollars par bitcoin affichent des profits confortables et sont en mesure d'accumuler encore des bitcoins. Depuis le plus haut du bitcoin au-dessus de 64.000 dollars, les investisseurs de long terme ont continué d'acheter des bitcoins. Ces achats ont contribué à freiner la baisse et limiter l'ampleur du repli des cours selon la société Glassnode. 30 % des bitcoins qu'ils ont achetés depuis la mi-avril sont toutefois dans le rouge (pertes).

By |2021-06-26T21:01:07+00:00June 26th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Nigéria : un projet de monnaie numérique en gestation | CIO MAG

Première puissance économique d’Afrique, le Nigéria pourrait lancer d’ici fin 2021, un projet pilote de monnaie numérique. C’est l’annonce qu’a faite vendredi, le Directeur des technologies de l’information de la Banque centrale du Nigéria, Rakiya Mohammed, lors d’un briefing virtuel avec les banquiers. (CIO Mag) – Alors qu’en février, le géant d’Afrique interdisait à ses banques et institutions financières de traiter ou de faciliter les transactions en crypto-monnaies vers et depuis l’Afrique, le pays travaillait déjà à la création d’une monnaie numérique. Un projet vieux de deux ans pour s’arrimer à la tendance internationale. En effet, la Russie, la Chine et la Grande Bretagne prévoient le lancement de leurs propres monnaies numériques de Banque centrale.  Pendant ce temps, l’Europe et les Etats-Unis traitent de la règlementation des actifs numériques et de leurs fournisseurs. « Nous sommes tous conscients qu’environ 80% des Banques centrales dans le monde explorent la possibilité d’émettre de la monnaie numérique de Banque centrale, et le Nigéria ne peut pas être laissé pour compte », rapporte Reuters des propos de Rakiya Mohammed. Pour lui, ce procédé est gage de confiance lors des transactions : « si vous avez une monnaie numérique de Banque centrale soutenue par le gouvernement, les gens peuvent effectuer des transactions en ligne sans craindre aucun problème. » En émettant sa propre monnaie numérique, le Nigéria voudrait acter l’inclusion numérique, faciliter les transferts d’argent de la diaspora nigériane, ainsi que les achats internationaux pour les nationaux. Michaël Tchokpodo

By |2021-06-26T13:13:17+00:00June 26th, 2021|Scoop.it|0 Comments