Monthly Archives: December 2021

L’héritage pour tous, une idée qui fait son chemin en Allemagne

L'héritage pour tous ! Afin de réduire les inégalités en Allemagne, l'institut d'étude économique de Berlin, la DIW , a une méthode radicale : donner un capital de 20.000 euros à tous les jeunes de plus de 18 ans pour se constituer un patrimoine de départ. Cette distribution générale coûterait à l'Etat environ 15 milliards par an, évalue l'économiste Stefan Bach. La mesure serait financée en taxant les grandes fortunes et l'héritage. Il ne s'agit toutefois pas d'un chèque en blanc pour les quelque 750.000 jeunes concernés chaque année. « L'héritage pour tous » serait assorti d'objectifs, comme le financement d'une formation ou la création d'entreprise, ou alloué sous forme de « crédits vie » qui pourraient aussi couvrir la prise en charge d'enfants ou de personnes âgées. Cette nouvelle version du revenu universel se veut donc provocatrice puisque la coalition dirigée par le chancelier Olaf Scholz n'est pas parvenue à un accord pour réinstaurer un impôt sur la fortune, bloqué par l'opposition ferme des libéraux du FDP . En déclin depuis les années soixante-dix, l'impôt sur les grandes fortunes a été suspendu en 1997 et ne représente plus que 1,1 % du total des recettes fiscales allemandes.

By |2021-12-30T17:27:19+00:00December 30th, 2021|Scoop.it|0 Comments

L’euro fête ses 20 ans et rêve toujours de concurrencer le dollar

Mais deux décennies plus tard, le dollar règne toujours en maître comme la devise la plus sûre du monde. Quand l’économie mondiale s’est retrouvée à l’arrêt avec la pandémie de Covid-19, les investisseurs se sont empressés de convertir leurs actifs en dollars, faisant grimper le billet vert. Plus de 2 100 milliards de dollars sont aujourd’hui en circulation et environ 60 % des réserves de change des banques centrales sont libellées en dollars. Pour l’euro, cette part est d’environ 20 %, selon la Banque centrale européenne (BCE). Mais même si la devise européenne ne menace en rien l’hégémonie du dollar, elle est devenue un concurrent respectable. SUR LE MÊME SUJET L'euro atteint son niveau le plus haut face au dollar depuis janvier 2015 L'euro a dépassé mardi le seuil de 1,20 dollar pour la première fois depuis janvier 2015, la croissance dynamique en zone euro contrastant avec des inquiétudes autour des Etats-Unis. L’euro en péril L’euro est le fruit d’un compromis douloureux entre l’Allemagne, qui a accepté de renoncer au deutschemark, symbole de son redressement d’après-guerre, en échange du soutien de la France à la réunification du pays après la chute du mur de Berlin. Au départ, l’euro s’est inspiré du mark dont la priorité était la stabilité dans une Allemagne hantée par les grandes crises inflationnistes des années 1920 et 1970. À l’époque, faire de l’euro une devise internationale de premier plan « a pu être l’ambition de la France, mais certainement pas celle des Allemands », estime Guntram Wolff, directeur du centre de réflexion Bruegel basé à Bruxelles. « Quand la BCE a commencé à fonctionner, elle s’est largement inspirée du modèle de la Bundesbank, en restant neutre sur cette question », explique l’économiste. Mais quels qu’aient été les desseins des uns et des autres, le rêve d’une devise leader s’est fracassé dix ans plus tard sur la crise de la dette de la zone euro avec une monnaie européenne en lutte pour sa survie. Effet Trump L’idée de faire de l’euro un outil de politique économique puissant au service du Vieux Continent a fait son retour avec l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche. Quand les États-Unis se sont retirés en 2018 de l’accord sur le nucléaire iranien, rétablissant leurs sanctions contre Téhéran, les sociétés européennes qui avaient investi en Iran se sont retrouvées sous la menace de représailles américaines. L’UE a alors imaginé un mécanisme pour qu’elles puissent y échapper mais les investisseurs ont reculé par peur de s’exposer aux foudres de Washington. Plusieurs pays membres, dont la France, ont alors exigé de relancer le débat sur le rôle géopolitique de la monnaie européenne mais sans grand résultat. Divergences Depuis le départ de Trump, la question a quelque peu perdu de son intérêt et dans tous les cas « quand vous parlez du rôle international de l’euro, vous parlez de tout et de rien à la fois », souligne un responsable européen au fait du dossier. « Tout le monde est d’accord pour que l’euro joue un plus grand rôle sur la scène mondiale, mais il y a des divergences sur la façon d’y parvenir », explique-t-il. Et un élément crucial fait défaut : l’équivalent en euros des bons du Trésor américain, devenus depuis la Deuxième Guerre mondiale la valeur refuge des investisseurs en cas de turbulences sur les marchés. Pour Guntram Wolff cependant, la clé d’un succès de l’euro est avant tout lié à la croissance économique. « Si vous avez une économie dynamique, elle attire les investissements en Europe, et l’euro se retrouve renforcé. »

By |2021-12-30T10:58:48+00:00December 30th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Quelle hybridation pour le tourisme ? –

Le point commun entre les notions de glamping, de bleisure ou de workation ? Des concepts hybrides qui inondent le secteur du tourisme. À travers la figure du centaure, Gabrielle Halpern, docteure en philosophie précise que cet être hybride ne répondra pas à la manière d’un humain, ni d’un cheval mais avec la personnalité d’un centaure. Qu’en est-il de ces nouvelles pratiques touristiques à mi-chemin entre deux concepts ? Nous verrons dans cette chronique comment les offres hybrides se multiplient pour reconfigurer le secteur Le secteur touristique s’est construit sur un assemblage de prestations. Lorsque Thomas Cook propose en 1841 ses premiers voyages, c’est pour « mettre le chemin de fer au service de la lutte contre l’alcoolisme en menant les ouvriers anglais à la campagne » (Boyer, 1996). Il assemble une offre de transport et une offre de visite tout en basculant le profil de l’ouvrier à celui du touriste. Par la suite, le positionnement de l’offre s’est construit par juxtaposition des activités du tourisme (déplacement, nuitée) avec des motivations (scientifique, culturelle, gastronomique) ou des pratiques (sportive, itinérante, balnéaire). Ainsi, loger chez l’habitant fusionne le quotidien de l’hôte avec la nuitée et le petit-déjeuner des voyageurs ; l’agritourisme cumule l’activité journalière des producteurs avec la découverte d’animations rurales pour les amateurs ; et le tourisme régénératif co-construit une vision durable et collaborative du secteur. Dans ce sens, les offres se croisent et jouent avec les positionnements pour multiplier et réinventer les expériences touristiques. Rencontre des pratiques ou hybridation des concepts Les concepts hybrides n’ont cessé d’apparaître pour révéler des tendances et caractériser des dynamiques marginales, surprenantes ou insolites. Le plus populaire reste l’émergence du Glamping (glamour + camping) qui réinvente les espaces d’hébergements avec le paradoxe du confort et du lieu atypique (roulotte, tipi, bus, etc.). Pour les voyageurs professionnels, c’est la tendance du Bleisure qui se démarque (business + leisure) en profitant de ses déplacements pour visiter les destinations. La crise sanitaire remet en question l’intérêt et l’importance réelle de ces voyages d’affaires mais accélère aussi l’émergence de nouveaux concepts : le Workation (work + vacation) soit travailler en voyageant, ou le Staycation (stay + vacation) pour revisiter les destinations de proximité. Ainsi les pratiques se fondent et l’hybridation est devenue un moyen de valoriser de nouveaux comportements, en marge des pratiques habituelles tout en restant parfaitement en accord avec le désir d’individualité et d’originalité du voyageur contemporain. Le Bleisure, hybridation entre « business » et « leisure » Des offres hybrides pour recomposer le secteur La plupart des composantes du secteur sont concernées par cette hybridation. Présentées ici par domaines d’activités, les initiatives n’hésitent pas à fusionner les offres d’hébergements avec celles de loisirs tout en incluant des gouvernances agiles et innovantes. Hébergements : Thierry Maillet identifie quatre vagues d’hybridations dans le secteur hôtelier. D’abord dans les années 1990 lorsque des résidences de tourisme (longue durées) ont cumulé une activité d’hôtellerie (courte durée) avec des services hôteliers (séminaires, spas, etc.). Ensuite avec l’arrivée de hôtels lifestyle. Puis avec un délitement des frontières entre hôtels et auberges de jeunesse et enfin avec une dernière vague, associée au coliving et au coworking. À travers le livre de tendances « Hybrides» proposé par les étudiants de l’IEFT (2021), c’est l’identité qui est questionnée dans sa capacité à pouvoir construire des passerelles entre des expériences immersives et une offre traditionnelle d’hébergement. « Les désirs et préoccupations des touristes évoluent, d’un simple attrait pour la mode, à des réflexions plus engagées autour de la cause animale ou du respect des destinations visitées. Il faut repenser les modèles, se diversifier et sortir d’une simple offre d’hébergement ». Transports : Ainsi, les lieux comme les gare se réinventent avec des changements de vocations qui tendent vers la multifonctionnalité : hôtel, galerie d’art, bureaux, etc. (Bellerose, 2016). Dans les transports, la notion d’hybride se caractérise surtout par une volonté de réduire l’impact environnemental causé par l’avion ou le train. Pour Gabrielle Halpern, une voiture hybride n’est qu’un assemblage de deux moteurs alternatifs mais ne peut pas être caractérisé réellement d’hybride. Pour l’être, la mobilité doit se réinventer à la manière de l’Hyperloop, de la voiture multifonction ou en questionnant les déplacements pour développer les transports de demain . Espaces : Aujourd’hui les frontières des espaces physiques et virtuels sont imbriquées (Neuburger & al, 2018). La perception d’une destination dépend de sa viralité sur les réseaux sociaux plus que des frontières administratives qui l’enferment. L’expérience touristique devient phygital (physique + digital) et reconfigure l’espace touristique selon la vision du voyageur et à travers sa représentation virtuelle. C’est cette même notion qui semble constituer l’horizon du secteur évènementiel. Bien que les rassemblements physiques restent essentiels pour rapprocher les acteurs, le digital se positionne comme un complément d’activité qui suppose une évolution des évènements traditionnels. Gouvernance : la gouvernance du tourisme traduit la manière dont est gérée l’activité sur les destinations. Les organismes institutionnels ne sont pas les seuls concernés puisqu’elle implique toutes les parties prenantes de la destination. Les secteurs se rencontrent (partenariat public-privé) et les dynamiques s’intensifient (incubateurs, tiers lieux, etc.). Cette gouvernance devient aussi hybride avec le développement des clusters qui tentent de valoriser un patrimoine touristique en mettant en réseau les acteurs qu’ils soient publics, privés, académiques, résidents, touristiques ou non (Fabry & Zeghni, 2013). En parallèle, le tourisme devient transversal et les institutions du tourisme disparaissent au profit d’agences d’attractivités plus globales. Ainsi les organismes fusionnent et se réinventent pour questionner la meilleure façon de concevoir l’activité touristique. Pour Wan & Bramwell (2015), cette recherche d’hybridité dans les rapports entre acteurs reste essentielle pour contribuer au développement d’une stratégie efficace et efficiente. Une hybridation pour un renouvellement de l’offre Pour véritablement concevoir une société hybride, il faut repenser les lieux de manière multi-usage, multi-service et multi-générationnelle (Halpern, Be Smart, 2020). Les Jeux Olympiques montrent bien les limites d’un développement ponctuel des activités et des méfaits causés pour les environnements, pour l’économie et pour la pérennité des structures. De même, l’exemple du surtourisme montre à quel point l’inclusion des habitants est essentielle pour le développement d’une destination équilibrée. L’hybridation du tourisme se révèlera donc par la jointure des actions réellement bénéfiques pour les habitants, les résidents et les destinations. En construisant des nouveaux concepts, c’est concevoir le secteur en dehors des silos et proposer un renouvellement constant des offres touristiques.

By |2021-12-30T10:52:41+00:00December 30th, 2021|Scoop.it|0 Comments

La révolution de la fusion : une percée technologique utilisable pour la planète

La fusion est présentée par les scientifiques américains à l’origine de l’expérience comme l’énergie du futur. Elle serait une avancée majeure, la plus importante en 50 ans. Peut-être donc, une solution pour la planète. Imaginez un monde où non seulement le pétrole n’a plus d’intérêt, mais où les centrales nucléaires aussi sont obsolètes. Et même où le solaire, l’éolien sont déjà dépassés. Ce monde est en train d’être inventé dans l’un des plus prestigieux temples de la recherche scientifique, le Massachusetts Institute of Technology, près de Boston. Le physicien Dennis Whyte nous fait entrer avec son collègue dans ce hangar-laboratoire à l’accès contrôlé, où s’invente l’énergie du futur, la fusion, celle qui pourrait remplacer toutes les autres. Déploiement dans les années 2030 "Ce qu’on voit ici, c’est une percée technologique qui va permettre à la fusion d’être une énergie utilisable pour l’humanité, bien plus tôt que prévu", explique Dennis Whyte, directeur du Plasma science and fusion center, MIT (Etats-Unis). Une jeune génération de brillants chercheurs a trouvé de nouvelles pistes, et monté une start-up associée à l’université pour les mettre en application. Dans les prochaines années, les scientifiques et les ingénieurs devraient mettre au point les premières centrales à fusion, qui feront, disent-ils, la taille d’un terrain de tennis. Leur déploiement dans le monde pourrait commencer dès la prochaine décennie, dans les années 2030.

By |2021-12-30T10:48:54+00:00December 30th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Métavers : le géant de l’internet chinois, Baidu et Apple se lancent dans la course aux mondes virtuels

Baidu, un monde à grande échelle Le géant chinois de l’internet Baidu a lancé lundi 28 décembre, dans son pays l’une des premières applications de « métavers », ce monde parallèle virtuel considéré comme le prochain grand saut dans l’évolution d’internet. Baidu, surnommé le Google chinois, a fait lundi ses premiers pas dans le métavers lors d’une conférence « métaverselle » en présence de son patron Robin Li, face à un public d’avatars. SUR LE MÊME SUJET TikTok, WeChat, ByteDance : la guerre froide sino-américaine 2.0 s'intensifie Les mesures radicales prises à l’encontre des applications TikTok et WeChat aux États-Unis passent mal auprès des Chinois qui craignent des répercutions sur leur vie quotidienne et attendent la riposte des autorités L’événement coïncidait avec le lancement par le groupe d’une application de métavers. Baptisée XiRang («Terre d’espoir »), elle permet de créer un avatar et d’interagir avec d’autres utilisateurs dans un monde en 3D. L’application est accessible sur téléphone portable, ordinateur ou casques de réalité virtuelle. Sur XiRang, les utilisateurs sont libres de leurs mouvements au milieu de faux décors naturels ou d’une ville fictive. Les géants chinois du numérique n’entendent pas rester sur la touche du métavers. SUR LE MÊME SUJET Pour se protéger, Nike entre déjà dans le Métavers Télécharger, et surtout acheter une paire de Nike en 3D dans le Métavers ? Si ce n’est pas encore possible, la firme américaine s’y prépare très sérieusement en déposant une série de brevets. Apple, un métavers luxe Selon le journaliste américain de « Power On », Mark Gurman, Apple travaille sur un casque de réalité mixte. Le principe mêle réalité virtuelle et réalité augmentée. Là aussi, ce casque propose une immersion dans des environnements virtuels liés à une superposition de la réalité.

By |2021-12-30T10:29:31+00:00December 30th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Une IA permet de voir l’invisible à l’intérieur des cellules

Grâce à une intelligence artificielle, des chercheurs de l’Université de Californie à San Diego (États-Unis) ont réussi à dépasser les capacités des microscopes les plus puissants pour cartographier l’intérieur des cellules à un niveau jamais atteint auparavant. “La cellule est essentiellement une collection de machines moléculaires, imbriquées les unes dans les autres, résume Trey Ideker, professeur de bio-informatique dans cette université et auteur de l’étude parue dans Nature le 24 novembre 2021. Nous avons voulu regarder de près toutes ces structures de la cellule, y compris les molécules à l’intérieur de ces structures.” Pour le faire, leur intelligence artificielle (IA), nommée MuSIC (pour Multi-scale integrated cell ou cellule à plusieurs échelles intégrées) a combiné des données de microscopie et de biochimie afin de reconstituer toutes les structures protéiques à l’intérieur de la cellule.

By |2021-12-30T10:13:22+00:00December 30th, 2021|Scoop.it|0 Comments

The 2022 Agenda: Doubling down on digital 

The rate of “digital upskilling”  is getting quicker. For example, as part of an “end to end digitalisation” project, Unilever is providing its marketers with tools and training in digital media and delivery to ensure knowledge isn’t confined to specialists. “All marketers need to really own and be digital, and not just do digital,” the FMCG company’s chief marketing and digital officer Conny Braams told us earlier this year. Unilever’s need is illustrative of many brands, large and small, addressing the requirements of the shifting landscape. For others, time and effort is also being invested in improving in-house capability to produce digital assets quicker and in brand tracking insight. For example, Britivic has setup a “centre of excellence” to share and enhance all things digital, from customer experience to the use of social media and creation of content. For most, digitalisation in 2022 will mean more money invested in digital media. Many direct to consumer brands are attributing success selling online to targeted digital ad spend. According to GroupM, the amount spent on advertising to support ecommerce will increase 66% in 2021, while Zenith predicts digital channels will amount to more than 60% of global adspend for the first time next year.

By |2021-12-30T10:10:38+00:00December 30th, 2021|Scoop.it|0 Comments

ManoMano : quand le bricolage devient un art de vivre…

+100% en 2020 Tous les voyants semblent au vert pour le leader européen du bricolage, de la maison, et du jardin en ligne. L’année dernière, sa croissance a atteint… 100%. Avec un volume d’affaires de 1,2 milliard d’euros et une progression de 140% de son offre BtoB ManoManoPro, la scale-up a déjà séduit plus de 7 millions de clients et son site attire 50 millions de visiteurs uniques par mois. « Notre activité est rentable en France pour la deuxième année consécutive et nous l’avons aussi été au niveau européen pour la première fois lors du pic de ventes de 2020 », se réjouissent ses deux fondateurs, Philippe de Chanville et Christian Raisson. La licorne, qui fédère plus de 3600 marchands et propose plus de 10 millions de références sur son site, enregistre déjà 40% de ses revenus en Allemagne, en Italie, en Espagne, en Belgique et au Royaume-Uni. Cette croissance à l’international est encore appelée à s’accélérer dans les toutes prochaines années. Un potentiel de progression énorme Durant la pandémie, de nombreux consommateurs ont pris goût au bricolage et des millions de personnes ont découvert qu’elles avaient la main verte. Si le déconfinement a permis à la plupart de ces amateurs de se rendre à nouveau dans les enseignes spécialisées comme Leroy Merlin, Castorama, Brico Dépôt, Jardiland ou Truffaut, beaucoup continuent de faire leurs achats sur la Toile. L’an dernier, l’e-commerce a progressé de 31% en Europe de l’ouest, selon les estimations de l’institut Forrester et les investisseurs ne semblent avoir aucun doute sur le potentiel de croissance de la start-up parisienne. « La pandémie a suscité un engouement international dans le secteur du bricolage, et nous pensons que cette tendance va s’inscrire dans la durée, juge Eric Jones, un associé de Dragoneer Investment Group. Les consommateurs du monde entier investissent de plus en plus dans leur maison et se tournent désormais vers les canaux en ligne pour la sélection, le prix et, surtout, le conseil. ManoMano est le leader du secteur sur ces trois critères, et aucune entreprise en Europe n’est mieux équipée pour aider les bricoleurs à réaliser leurs visions. » Avec sa valorisation de plus de 2,2 milliards d’euros, la toute nouvelle licorne française peut voir grand, très grand. Le marché mondial du bricolage et du jardinage représente près des 400 milliards d’euros et à peine 11% de cet imposant volume d’affaires est généré par les plateformes de vente en ligne. Le potentiel de croissance des e-commerçants spécialisés dans ce secteur est donc énorme. Les gestionnaires de fonds l’ont compris. La question aujourd’hui est de savoir quel sera le montant de la prochaine levée de liquidités de ManoMano. Les paris sont ouverts…

By |2021-12-27T23:36:00+00:00December 27th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Bill Gates : A Clean Industrial Revolution Is the Only Way to Hit Net Zero | WIRED

TO AVOID A climate disaster, the entire world needs to change the way it does business. It’s hard to overstate the extent of the shift that’s required. We need new ways to grow food, make things, move around, generate electricity, and heat and cool our buildings, all without releasing greenhouse gases. What the world needs right now is a new, clean industrial revolution, so we can reach net zero by 2050. That’s an ambitious goal, but it’s achievable. I think three things will happen in 2022 that will accelerate the essential shift to a clean economy. The first is that climate change will remain a high priority. This may seem like a no-brainer, but in fact it will represent a break from the past. After the 2008 recession, polls showed that climate change fell far down the list of priorities for voters around the world. In this crisis, though, climate change is not taking a back seat. Even in places devastated by the pandemic, young people, activists, shareholders, and employees will hold government and corporate leaders accountable for making real progress. Secondly, business and political leaders across the globe will respond to these demands with concrete plans to eliminate emissions. This too will be a break from the past, when governments and corporations could make gauzy, feel-good promises that didn’t actually do much to solve the problem. Those days are gone. In 2022 and beyond, companies will be given credit not just for investing in sustainability, but for making the right types of investments—especially those in clean technologies that reduce future emissions. Investors will accelerate the move away from technologies that contribute to climate change, building on a global trend that has seen private capital invest more and more in the energy transition, growing to $500 billion (£361 billion) in 2020. Investors will also increasingly reward companies that take courageous steps to fund technologies that we need to reach zero, but that haven’t been deployed yet—technologies like clean hydrogen, direct air capture, long-duration storage of electricity, and sustainable aviation fuels. These investments will be guided by better tools, such as the Emerging Climate Technology Framework developed by the nonprofit Carbon Disclosure Project (CDP), which measures the impact that today’s investments in clean energy will have on tomorrow’s emissions.

By |2021-12-27T23:24:18+00:00December 27th, 2021|Scoop.it|0 Comments

Dans la Silicon Valley, la ruée des cerveaux vers les cryptos

La Californie connaît une nouvelle ruée vers l'or, mais numérique. Le « New York Times » se fait l'écho de la véritable fuite de cerveaux que subissent actuellement les géants de la tech comme Meta (Facebook), Google, Amazon, Apple et les autres. Ces grandes compagnies voient leurs ingénieurs et même certains de leurs dirigeants les quitter pour rejoindre les rangs des multiples start-up qui éclosent dans le secteur des cryptos. « Beaucoup quittent des postes confortables, parfois payés en millions de dollars annuels, pour saisir ce qu'ils considèrent comme une opportunité ne se présentant qu'une fois par génération avec les cryptos, une appellation qui regroupe à la fois les monnaies numériques, les NFT et tout ce qui a trait à la blockchain », décrit le journal new-yorkais. Parallèle historique avec la révolution Internet Le secteur n'attire pas seulement les talents, mais aussi les investissements : les start-up des cryptos ont vu affluer 28 milliards de dollars cette année, quatre fois plus qu'en 2020, dont 3 milliards rien que pour les NFT, qui sont en train de démocratiser la blockchain à toute une série de domaines, de l'art aux médias en passant par l'immobilier. « Au-delà de l'engouement spéculatif, certains des esprits les plus brillants de la tech y voient un moment unique de transformation majeure qui récompensera ceux qui l'auront saisi avant les autres », souligne le « New York Times ». Quatre chiffres pour comprendre comment les NFT dopent le marché de l'art contemporain Ils dressent ainsi un parallèle historique avec l'irruption de l'ordinateur personnel et d'Internet, d'abord tournés en dérision avant de bouleverser le monde et de produire une nouvelle génération de milliardaires. Beaucoup estiment que la blockchain pourra donner naissance à un Internet plus décentralisé, qui ne serait pas contrôlé par une poignée de géants. « Cela ressemble un peu aux années 1990 et à la naissance d'Internet. C'est aussi précoce, chaotique et rempli d'opportunités », témoigne Sridhar Ramaswamy, un ancien cadre de Google désormais à la tête de la start-up Neeva. Chez son ancien employeur, l'exode des talents est tel que le sujet s'est imposé comme l'une des priorités des réunions hebdomadaires du PDG de l'entreprise, Sundar Pichai, avec son état-major, révèle le « NYT ». Une première alerte avait sonné dès l'année dernière, quand l'un de ses vice-présidents, Surojit Chatterjee, avait quitté le groupe pour rejoindre la Bourse de cryptomonnaies Coinbase.

By |2021-12-27T23:21:31+00:00December 27th, 2021|Scoop.it|0 Comments