Monthly Archives: June 2022

Métavers : la possibilité d’une bulle

Comment expliquer un tel plongeon ? La révélation d'une série d'escroqueries a sans doute pesé sur la confiance générale des investisseurs. En janvier, la plateforme OpenSea a admis que 80 % des NFT créés gratuitement sur son site étaient des « arnaques, plagiats, spams, fausses collections… ». Un premier procès d'ampleur aux Etats-Unis fin mars a enfoncé le clou. Les deux auteurs présumés de la vente frauduleuse de Frosties - des NFT de crèmes glacées qui leur ont rapporté plus d'un million de dollars, mais dont les 2.000 acheteurs n'ont jamais vu la couleur - encourent vingt ans de prison. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE Victimes de leur succès, les NFT attirent les escrocs Mais la chute des NFT est aussi intrinsèquement liée à la débâcle récente des cryptomonnaies, qui sous-tendent tous les échanges dans cette économie naissante du métavers et qui sont elles-mêmes entraînées dans le cycle baissier des Bourses mondiales . La capitalisation des monnaies high-tech a été divisée par deux depuis l'automne dernier. Et la chute inédite début mai du stablecoin TerraUSD et sa cryptomonnaie « soeur » Terra (aussi connue sous l'appellation Luna) a secoué les investisseurs : en moins de 24 heures, l'une des dix principales monnaies numériques, valorisée plus de 30 milliards de dollars, est partie en fumée. En sera-t-il de même des jetons numériques et des univers virtuels reposant sur les blockchains ? Les Cassandre ne manquent pas. Mais pour nombre de crypto-enthousiastes, la crise actuelle est au contraire un moyen efficace de trier le bon grain de l'ivraie numérique, en attendant le retour du printemps des NFT. Après tout, l'éclatement de la bulle Internet a spectaculairement envoyé au tapis des start-up de vente en ligne comme Pets.com. Mais l'e-commerce a fini par s'imposer.

By |2022-06-17T21:06:18+00:00June 17th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Quelle régulation pour les cryptomonnaies ?

Face à la chute des prix des cryptomonnaies provoquée par le relèvement des taux d'intérêt, beaucoup se demandent si c'est le début de la fin de la bulle. La réponse est : pas forcément. Un coût d'opportunité de l'argent plus élevé fait baisser de manière disproportionnée les prix des actifs dont les principales utilisations se situent dans le futur. Les taux d'intérêt ultra-bas ont favorisé les cryptomonnaies ; les jeunes investisseurs ont maintenant un avant-goût de ce qui se passe lorsque les taux d'intérêt remontent. Plus intéressant est de savoir ce qui se passera lorsque les gouvernements se mettront enfin à réglementer sérieusement le bitcoin et ses cousins. Parmi les grandes économies, seule la Chine a commencé à le faire. La plupart des responsables politiques ont plutôt essayé de faire diversion en parlant de monnaies numériques émises par les banques centrales (CBDC). Pour les pays pauvres, les cryptos sont un problème croissant Or, il s'agit d'une sorte de non sequitur. Bien que les CBDC soient susceptibles d'inclure des fonctions de confidentialité pour les petites transactions, les transactions plus importantes nécessiteront presque certainement que les individus révèlent leur identité. Alors que l'un des principaux attraits des cryptomonnaies privées est la possibilité qu'elles offrent de contourner les gouvernements. Certes, les transactions en cryptomonnaies sont entièrement traçables grâce au grand livre de la blockchain, mais les utilisateurs créent généralement des comptes sous des pseudonymes et sont donc difficiles à identifier. Certains économistes affirment naïvement qu'il n'y a pas d'urgence particulière à réglementer le bitcoin et ses dérivés, car les cryptomonnaies sont coûteuses à utiliser dans les transactions. Essayez d'en convaincre les responsables politiques des économies en développement, où les cryptomonnaies sont devenues un moyen important d'éviter les impôts, les réglementations et les contrôles de capitaux ! LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Le marché des cryptos s'approche de l'abîme DECRYPTAGE - La tempête des cryptos fait sa première victime Pour les pays les plus pauvres qui ont des capacités étatiques limitées, les cryptomonnaies sont un problème croissant. Les citoyens n'ont pas besoin d'être des as de l'informatique pour contourner les autorités. Ils peuvent simplement accéder à l'un des nombreux échanges simples « hors chaîne ». Bien que les transactions en cryptomonnaies intermédiées par un tiers soient en principe traçables, les échanges ont lieu dans des économies avancées. En pratique, cela rend les informations pratiquement inaccessibles aux autorités des pays pauvres. Les régulateurs des économies avancées se sentaient peu concernés En cela, les cryptomonnaies pourraient simplement remplir leur promesse d'aider les citoyens à contourner des gouvernements corrompus (comme le font, dans les deux sens, les expatriés au Venezuela). Peut-être. Cependant, tout comme les billets de 100 dollars, les cryptomonnaies dans les économies développées peuvent être utilisées par des acteurs malveillants autant que par des citoyens ordinaires. L'une des raisons pour lesquelles les régulateurs des économies avancées ont été lents à agir est l'idée que c'était surtout le reste du monde qui était concerné. Semblant adhérer à l'idée que les cryptomonnaies sont essentiellement des actifs d'investissement - et que la valeur des transactions individuelles est sans importance -, les régulateurs sont davantage préoccupés par la protection des investisseurs nationaux et la stabilité financière.

By |2022-06-16T10:21:43+00:00June 16th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Pourquoi Microsoft débranche Internet Explorer

Il fut le navigateur le plus populaire du monde ; il est devenu ringard. Quand son nom est évoqué, c'est souvent pour se moquer de sa lenteur ou de son inadéquation avec le web de 2022. Internet Explorer tire sa révérence ce mercredi, conformément à ce qu'avait annoncé Microsoft en mai 2021. En débranchant le navigateur, qui ne concentre plus que 0,64 % du trafic mondial selon StatCounter, Microsoft met un point final à l'épopée d'Internet Explorer. Il fait aussi la part belle à Edge, son autre navigateur lancé en 2015 et plus proche de la technologie utilisée par Chrome. Créé en 1995, Internet Explorer est pourtant un incontournable de l'histoire du web. Après avoir pris le dessus sur Netscape, son concurrent de l'époque, le navigateur au logo bleu a pesé jusqu'à 95 % des parts de marché.

By |2022-06-15T21:55:23+00:00June 15th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Les start-up européennes entrent dans la cour des grands

Une espèce encore plus rare a fait récemment son apparition : le centaure . Cette fois-ci, pas de valorisation à atteindre mais du chiffre d'affaires. Pour rentrer dans ce club, une start-up doit générer au moins 100 millions de dollars de revenus récurrents annuels (ARR), l'indicateur clé des start-up qui facturent des abonnements (les « SaaS »). Difficile de connaître le nombre exact de centaures puisque les jeunes pousses communiquent rarement sur leurs résultats financiers. En France, l'opérateur de places de marché Mirakl a été le premier à annoncer avoir dépassé les 100 millions d'ARR. La toute dernière licorne tricolore EcoVadis , qui évolue sur le segment de l'évaluation RSE, passera ce cap pour son exercice 2022. Si les montants des levées de fonds font souvent les gros titres de l'actualité, il ne s'agit pas toujours du meilleur critère d'évaluation de la vitalité d'une entreprise. Dernier rapport de Roland Berger sur la structuration des start-up en Europe Derrière ce nouvel indicateur clé, se cache la question de la rentabilité. « Plus l'entreprise gagne en maturité, plus les investisseurs sont tournés vers la croissance, et plus les questions de monétisation deviennent centrales, » explique William Kunter, directeur financier de Swile , spécialiste des avantages salariés, dans le dernier rapport de Roland Berger sur la structuration des start-up en Europe.

By |2022-06-15T21:53:55+00:00June 15th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Apple beats Amazon and Google to reclaim title of world’s most valuable brand

Apple has leapfrogged Google and Amazon to be crowned 2022’s most valuable brand, according to the Kantar’s BrandZ 2022 Top 100 ranking. The tech giant, which last topped the ranking in 2015, has a brand value of $947bn, an increase of 55% compared to last year, meaning it is “on course” to become the world’s first trillionaire brand. Last year’s number one spot holder, Amazon, has dropped to third place after seeing a modest 3% increase to £706bn. While Google jumps into second place with a brand value of $820bn, up 79% on 2021. BrandZ global head of research, Martin Guerrieria, tells Marketing Week there has been a “higher rate” of growth across all categories this year, but particularly consumer technology, which has increased 172% over the past three years. Meanwhile, business solutions is up 113%, media and entertainment has increased 106% and luxury has seen a leap of 103%.

By |2022-06-15T21:49:01+00:00June 15th, 2022|Scoop.it|0 Comments

La tempête des cryptos fait sa première victime, un hedge fund de 10 milliards de dollars

Il y a près d'un an fin mai 2021, Kyle Davies déclarait au « Sunday Morning Herald » que l'ether, alors à 2.888 dollars, était le principal investissement du fonds. « Nous n'avons pas toujours été acheteur d'ether parfois nous avons été vendeurs à découvert de cette crypto pendant un certain temps. Mais aujourd'hui pour faire mieux que la performance du bitcoin, qui est mon objectif ultime, il faut détenir des ethers. » Bain de sang De manière très inhabituelle et explicite, Changpeng Zhao, le président de la plus grande plateforme au monde, Binance , a déclaré sur Twitter « C'est un bain de sang », en allusion au chaos qui règne sur les marchés des cryptos. Plus tôt, Billy Markus, le créateur du dogecoin , 10e crypto au monde, avait estimé que « c'est la fin du monde tel que nous le connaissions ». Une saillie qui a suscité l'approbation d'Elon Musk, qui répondit sobrement « vrai ». Pourtant le dirigeant de Tesla n'avait cessé de porter aux nues et vanter les mérites du dogecoin . Tesla a perdu de son côté 1,1 milliard de dollars cette année sur son investissement sur le bitcoin selon « Barrons ». Le constructeur automobile high-tech avait investi une partie de sa trésorerie ( 1,5 milliard de dollars ) sur la leader des cryptos début 2021. Il s'agissait selon Elon Musk d'un placement à long terme. Si le Nasdaq connaît en 2022 un effondrement comparable à l'éclatement de la bulle internet de 2000 et que son influence sur les cryptos reste aussi élevée (corrélation de 80 %), le bitcoin chuterait à 8.250 dollars et l'ether à 140 dollars, selon Bilal Hafeez de Macro_Hive.

By |2022-06-15T21:23:51+00:00June 15th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Cinquante ans après sa création, la station de Gandoul reconnecte le Sénégal à l’espace

Cinquante ans après sa création, la station de Gandoul renaît. Cinq nouvelles paraboles de 85 centimètres de diamètre se connecteront, au quatrième trimestre 2022, à la constellation de satellites en orbite moyenne O3b mPower de l’opérateur de satellites luxembourgeois SES. Ce système sera relié aux réseaux de télécoms terrestres de la Sonatel et de son premier actionnaire, Orange, dont les dix mille kilomètres de fibre optique déployés par l’opérateur français entre huit grandes villes d’Afrique de l’Ouest : Dakar, Abidjan (Côte d’Ivoire), Accra (Ghana), Bamako (Mali), Conakry (Guinée), Monrovia (Liberia), Lagos (Nigeria) et Ouagadougou (Burkina Faso). Des extensions vers la Mauritanie, le Bénin, le Togo et le Maroc sont à l’étude. Gandoul sera également connecté aux deux câbles sous-marins qui relient le Sénégal à la France et au Portugal, puis à 2Africa, les trente-sept mille kilomètres de fibre déployés par Facebook autour de l’Afrique, projet dans lequel Orange est coactionnaire. « Un leader numérique » « Le satellite permettra de connecter à Internet tous les Sénégalais, y compris dans les zones peu ou mal desservies par les réseaux traditionnels », s’est félicité Sékou Dramé, le directeur général de la Sonatel, le 17 mai, lors de la cérémonie de lancement du nouveau téléport, sans cacher sa fierté que « SES ait sélectionné Gandoul pour être son premier gateway [passerelle] de nouvelle génération ». L’opérateur ouvrira huit stations de ce type dans le monde, notamment aux Etats-Unis, en Australie ou en Grèce, pour un investissement total de 2 milliards de doll

By |2022-06-11T10:43:04+00:00June 11th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Usbek & Rica – « Tamagotchi kids » : qui veut faire des bébés dans le métavers ?

Ces « tamagotchi kids », terme formulé en référence aux animaux de compagnie virtuels créés en 1996 par la société japonaise Bandai, auraient tous les attributs de vrais enfants, mais sans les inconvénients. Selon le quotidien britannique The Guardian, qui consacre un article au livre de Catriona Campbell, « les utilisateurs pourront jouer avec eux, les nourrir et les câliner ». En retour, les bambins seront capables de répondre en faisant usage de la parole, leur maîtrise de cette dernière suivant bien entendu leur âge. A contrario, si vos désirs de parentalité s’estompent au bout de quelques semaines, il vous sera toujours possible de résilier votre abonnement. Et si la crise d’ado s’avère trop intense, ne remettez surtout pas en cause vos méthodes de méta-éducation : contentez vous d’éteindre la machine ou, encore mieux, d’accélérer la croissance du petit grincheux… Enfin, votre nouveau-né virtuel aura une empreinte environnementale neutre. Idéal pour briller en société ou pour compenser l’achat de votre nouveau SUV… Idéal pour les No Kids ? Si, a bien des égards, ce scénario présente des aspects dystopiques assez grossiers, il a le mérite d’interroger notre rapport à la parentalité à l’heure de l’accélération technologique et de l’immersion toujours plus grande dans les univers virtuels. À l’heure, aussi, où la montée en puissance du sentiment l’éco-anxiété pousse de plus en plus de personnes à s’interroger sur la pertinence de la procréation. Selon une étude publiée en septembre 202 dans la revue The Lancet Planetary Health, 40 % des jeunes occidentaux disent hésiter à avoir des enfants du fait de l’urgence climatique, et cela quand bien même « renoncer à faire des enfants pour des raisons écologiques n’aura qu’un effet mineur sur l’environnement », comme nous l’expliquait récemment l’ingénieur Emmanuel Pont.  Certains n’hésitent même plus et renoncent tout simplement à la procréation. Aux États-Unis, ils ont déjà un nom, les « Ginks » (pour « Green Inclination, No Kids »). Comme le soulignait en 2020 Le Monde, certaines ONG, comme Population Matters, se sont aussi spécialisées dans la promotion d’une vie avec avec moins ou sans enfants. Gare à l’anthropomorphisme En 2017, Laurence Devillers, toujours elle, se demandait déjà si ces machines allaient « nous isoler des autres », prenant l’exemple d’Azuma Hikaki, « un personnage holographique un peu enfantin, présenté sous cloche, qui ressemble à une fée clochette ». Cet « agent conversationnel » envoie des textos, de petits mots gentils… et séduit beaucoup de célibataires au Japon, comme Akihiko Kondo, un jeune trentenaire qui n’a pas hésité à se marier à l’un de ces hologrammes. À notre que les single men nippons sont loin d’être des cas isolés : d’après une étude menée en mars dernier par la société Tidio sur l’opinion que les humains ont de l’intelligence artificielle, 43 % des hommes interrogés déclarent qu’ils pourraient potentiellement tomber amoureux d’une IA (contre 33 % des femmes). Si sa concrétisation semble très peu probable, le scénario imaginant l’avènement de « tamagotchi kids » débarrassés des contraintes très terre à terre que leurs homologues charrient dans la réalité (biberons, couches, nuits blanches, etc.) en dit long, en tout cas, sur notre obsession contemporaine du confort, « seule idéologie à faire aujourd’hui consensus », comme nous l’écrivions il y a quelques semaines sur ce site.

By |2022-06-11T10:25:52+00:00June 11th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Usbek & Rica – À quoi ressemblerait un monde sans avion ?

Sans avion, difficile de parcourir de grandes distance en peu de temps. Les vacances devront donc principalement se dérouler dans des endroits accessibles en train, en bus, en voiture et en ferry, ce qui inciterait les gens à rester dans leur propre pays ou dans les pays voisins. Cette évolution pourrait, à terme, miner l’économie du tourisme tout en faisant les choux gras des pays en « déficit touristique » – comme la Chine ou le Royaume-Uni. A contrario, d’autres régions comme les îles dépendantes du tourisme et uniquement accessibles en avion, seraient durement touchées. Une problématique essentielle à prendre en compte pour Leo Murray, directeur de l’innovation de l’organisation caritative climatique Possible, qui estime « qu’il y a tout un tas de gens qui devraient trouver de nouveaux moyens de subsistance ».   Roméo Achard il y a 1 an Quelle image avez-vous de l’aviation ? RÉPONDRE AU S.O.S. 12 réponses 1 Au niveau économique, la mise à l’arrêt de la filière de l’aviation mettrait en péril « 11 millions de personnes dans le monde qui travaillent directement dans ce secteur, comme les exploitants d'aéroports, les agents des douanes et de l'immigration, les hôtesses et stewards, les pilotes et les ingénieurs » auxquels peuvent s’ajouter les « 18 millions de personnes supplémentaires travaillant dans des entreprises soutenues indirectement par l'aviation ». Un monde sans avion allongerait également considérablement la durée de livraison de nombreux produits. Si certaines marchandises comme les livres, les pièces de voitures ou les vêtements peuvent être acheminées par voie maritime, d’autres secteurs comme l’alimentaire devront s’ajuster. Par exemple, « les 47 000 tonnes de poisson frais ou réfrigéré transportées par avion depuis l'aéroport de Londres Heathrow chaque année devraient être livrées congelées si elles étaient transportées par bateau ». Les fruits et légumes frais hautement périssables comme le raisin, les mangues et les avocats disparaîtraient des supermarchés en hiver, au profit de la consommation de fruits surgelés.   Trains, autocars, dirigeables… Vers un renouveau des modes de transport ? La meilleure alternative à l’avion en termes de rapidité est le train à grande vitesse. « C’est le seul moyen de transporter un grand nombre de personnes rapidement sur de grandes distances à un prix raisonnable », explique Stefan Gössling, chercheur en aéronautique à l’université Linnaeus en Suède. Dans ce secteur, la Chine, le Japon, l’Europe et la Corée du Sud disposent de réseaux efficaces. Les États-Unis, en revanche, n’ont pas encore achevé une seule ligne ferroviaire à grande vitesse. « Le voyage deviendra une partie des vacances » Sally Cairns, chercheuse en politique des transports à l'Université de Leeds Partager sur Twitter Partager sur Facebook Là où les réseaux à grande vitesse ne fonctionneraient pas en raison des coûts initiaux élevés, le rail à vitesse réduite serait également une bonne option, selon Malithi Fernando, analyste politique au Forum international des transports. Concrètement, il est possible d’envisager un retour en grâce des trains-couchettes. Pour Sally Cairns, « le voyage deviendra une partie des vacances.  » En l’absence d’avions, les autocars longue distance seraient également considérés comme un moyen viable de voyager sur de longues distances puisque ces derniers ne nécessitent pas de construire de nouvelles infrastructures.  Les dirigeables – de grands véhicules ressemblant à des ballons qui utilisent des gaz plus légers que l’air, comme l’hélium ou l’hydrogène, pour se maintenir en l’air – sont beaucoup plus lents que les avions, mais pourraient potentiellement répondre à certains des besoins actuellement satisfaits par le transport aérien. Cependant, les dirigeables auraient probablement du mal à transporter rapidement de nombreuses personnes sur de longues distances. Enfin, les aéroports vides du monde entier pourraient être réaffectés à d’autres activités, comme l’accueil de conférences, de réunions ou de festivals.

By |2022-06-11T10:22:46+00:00June 11th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Voiture électrique : la révolution incertaine des batteries « solides »

C'est le nouveau Graal de l'industrie automobile. Depuis que les constructeurs se sont résolument lancés dans le virage du véhicule électrique, la batterie dite « solide » est devenue la nouvelle frontière à franchir. Tous les industriels, ou presque, ont annoncé des partenariats stratégiques ou des investissements significatifs dans ce domaine - même si l'électrolyte solide est encore loin de déferler sous les capots. Volkswagen a ainsi déjà misé 300 millions de dollars sur la firme californienne QuantumScape également soutenue par Bill Gates , créée en 2010 et cotée en Bourse depuis la fin de 2020. Ford et BMW ont, de leur côté, investi 135 millions de dollars dans Solid Power, née en 2011 d'un spin-off de l'université du Colorado, qui a elle-même levé 540 millions de dollars en s'introduisant en Bourse l'an dernier. Les constructeurs placent leurs pions Autres exemples, la jeune pousse Factorial Energy a accueilli à son « board » des ténors de l'industrie comme Dieter Zetsche (ex-patron de Daimler-Mercedes) et Mark Fields (ex-patron de Ford), avant de finaliser en janvier dernier un tour de table de 200 millions de dollars mené par Stellantis et Mercedes-Benz. Ce dernier a aussi annoncé en février dernier un partenariat avec la licorne taïwanaise ProLogium. Et les deux constructeurs comptent sur leur filiale dans les batteries ACC (Automotive Cells Company), détenue avec Saft (groupe Total), pour développer des batteries « solides ».

By |2022-06-11T09:15:09+00:00June 11th, 2022|Scoop.it|0 Comments