Invité de la conférence DealBook organisée par le « New York Times » mercredi 30 novembre, Mark Zuckerberg lui-même a apporté son message d’encouragement à Elon Musk. « Vous pouvez être d’accord ou pas d’accord avec ce que fait Elon, ou comment il le fait, mais je pense que ça va être très intéressant de voir comment ça se passe », a répondu le fondateur de Facebook (devenu Meta).

Egalement aux prises avec des questions de modération des messages et de liberté d’expression sur ses plates-formes, dont Instagram, Mark Zuckerberg sera directement concerné par les travaux d’Elon Musk sur ces sujets. « Je suppose que tout ne fonctionnera pas, mais je pense que certaines choses pourraient fonctionner », a-t-il ajouté.

Cessez-le-feu avec Apple
Moins concerné par cette facette du débat mais tout aussi entrepreneur qu’Elon Musk, le fondateur de Netflix s’est posé, à cette même conférence, en défenseur de son homologue. « Je suis étonné que les gens soient si tatillons [avec lui] », s’est appesanti Reed Hastings après avoir présenté le milliardaire comme « l’homme le plus courageux et le plus créatif de la planète », puis loué ses efforts pour « aider le monde » dans cette affaire.

Chez Apple aussi, la guerre qui menaçait il y a quelques jours encore entre Elon Musk et la première capitalisation boursière a finalement été évitée. Convié à Cupertino pour une rencontre avec Tim Cook, Elon Musk a indiqué dans un tweet avoir reçu l’assurance du patron de la marque à la pomme qu’il n’avait jamais été question de retirer l’application Twitter de l’App Store.

Avant ce cessez-le-feu, les vives critiques d’Elon Musk contre le modèle d’Apple – qui lui ponctionnera une partie des revenus dont Twitter a tant besoin – ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd. Egalement en conflit ouvert contre les frais du magasin d’applications pour iPhone , qu’ils ont baptisés la « taxe Apple », les patrons de Spotify et d’Epic Games (« Fortnite ») ont fort opportunément relayé les messages du nouveau patron de Twitter.

Culture d’ingénieur
Ces marques de soutien s’ajoutent à celles déjà révélées quand la justice américaine avait publié des SMS et des messages privés entre le patron et ses correspondants du gotha. Ainsi, le cofondateur même de Twitter, Jack Dorsey, s’est avéré pour Elon Musk d’une aide précieuse pour s’introduire dans la gouvernance du réseau social et finalement proposer de le racheter. Quand il a fallu financer l’opération à 44 milliards de dollars, le patron a pu obtenir un milliard auprès de Larry Ellison, le créateur emblématique de l’éditeur de logiciels Oracle.

Lire l’article complet sur : www.lesechos.fr