Monthly Archives: July 2023

Spectaculaire virage stratégique chez Decathlon

Adieu Artengo, l'emblématique marque de tennis de Decathlon. Au revoir Tarmak et ses ballons de basket. C'est l'heure du grand ménage chez Decathlon : le géant français du sport projette de faire disparaître de ses rayons bon nombre de ses marques propres. Sur 49 aujourd'hui, il ne devrait en rester qu'une dizaine d'ici à l'année prochaine. Kipsta deviendrait, par exemple, l'emblème de tous les sports collectifs, Tribord celui des sports d'eau, Inesis l'unique pour les sports de précision (fléchettes, golf, pétanque…). La marque Decathlon ferait partie des marques maintenues, devenant transversale et plus puissante. C'est un virage à 180 degrés pour l'enseigne forte de la galaxie Mulliez : il y a peu, la direction prônait encore les vertus d'une multiplicité de ces « marques passion », malgré la faiblesse de certaines. Choc de simplification Ce grand soir, à l'échelle du discret groupe nordiste, est la marque de la nouvelle directrice générale Barbara Martin Coppola , arrivée en mars 2022 en provenance d'Ikea. Le programme choc de la dirigeante - la première à ne pas être une Mulliez ou un pur produit de la boutique -, a été présenté il y a une dizaine de jours aux salariés via leurs représentants syndicaux. L'intention semble claire : il s'agit de rationaliser à la fois l'organisation, la logistique et la production. Avoir 49 marques signifie 49 interlocuteurs en magasin ou encore 49 communicants. Le client, semble-t-il, ne n'y retrouvait pas, ou plus. Il existe, par exemple, actuellement une dizaine de types de doudounes pour dix sports différents. Une situation qui coûte, au niveau des stocks et de la complexité de gestion. En supprimant les doublons, l'enseigne viserait une baisse de 20 % de l'offre en magasin. Par ailleurs, la manoeuvre pourrait faire plus de place en rayon aux marques internationales, un paramètre sensible chez Decathlon. LIRE AUSSI : La sortie de Russie ne freine pas l'essor de Decathlon « Rationaliser l'organisation reviendra à réduire les équipes, mais cette réorganisation n'est pas chiffrée », ajoute un syndicaliste du groupe, qui se dit inquiet pour l'emploi. De fait, Decathlon a toujours été adepte du « stop-and-go » - le commerce étant tout sauf une science exacte. « La rentabilité va se faire au détriment des conditions de travail, de l'emploi et des rémunérations », s'alarme, de son côté, Sébastien Chauvin, délégué syndical CFDT. Depuis quelques mois, les embauches sont limitées, des CDD non renouvelés. Dans les équipes de conception, des projets de nouveaux produits pour 2024 ont été stoppés. Dans son campus de Villeneuve-d'Ascq, Decathlon abrite aujourd'hui une foule de spécialistes chargés d'inventer les produits maison. « Continuer à offrir le même choix » Interrogée par « Les Echos », la direction de Decathlon confirme qu'un « travail est actuellement mené afin de simplifier la lisibilité et la compréhension de nos offres produits, ce qui passe notamment par nos marques ». Mais l'entreprise affirme que « simplification des offres ne veut pas dire altération du choix », et ajoute qu'elle va « continuer d'offrir le même choix et la même diversité de sports ». S'il n'y a pas péril en la demeure, les ventes ne seraient pas à la hauteur des objectifs, lâche-t-on côté syndical. A la fin de ce premier semestre, celles-ci n'auraient augmenté que de 2 %, contre les 9 % attendus. Et la rentabilité serait inférieure à celle de l'année dernière à la même période. Après son départ fracassant du poste de président du conseil de surveillance en 2018, Matthieu Leclercq, fils du fondateur de Decathlon, a fait baisser sa part dans le capital de la société. L'Association familiale Mulliez (AFM), qui y était majoritaire, est encore montée en puissance. Celle-ci semble avoir aujourd'hui plus d'exigence sur la rentabilité. LIRE AUSSI : Comment Gaël Monfils a choisi Artengo, une marque de Decathlon Le fils du fondateur de Decathlon claque la porte L'enseigne compte 1.751 magasins, dont 325 en France, pour un chiffre d'affaires de 15,4 milliards d'euros en 2022 - dont 4,7 milliards dans l'Hexagone. Sur ses bases tricolores, le groupe voit monter en puissance son challenger, Intersport. Fort de ses 800 magasins et 3,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires, le rival vient de se renforcer de 72 magasins Go Sport et vise les 5 milliards d'euros de ventes en 2025, en mettant toujours en tête de gondole les grandes marques sportives. Surtout, Decathlon, enseigne mondiale, doit encore accélérer sur la vente en ligne - c'est d'ailleurs la grande mission de Barbara Martin Coppola, l'ancienne « chief digital officer » du géant suédois du meuble. Pour cela, il faut dégager des moyens. La part des ventes en ligne représentait 16,8 % du chiffre d'affaires des ventes en 2022, contre 20,8 % en 2021 (année Covid). L'objectif est de rendre le site internet actuel plus désirable et plus ergonomique. Rationalisation du parc Dans ce même esprit, Decathlon confirme la fermeture des magasins de Treillières près de Nantes et de Le Vigen près de Limoges. Des fermetures liées à une insuffisance de performances propres à ces sites, précise l'enseigne, qui continue d'ouvrir des magasins. « Nous adaptons et optimisons notre réseau, nos surfaces et nos formats de magasin en permanence », justifie l'enseigne. Selon nos informations, Decathlon a également entamé depuis deux ans environ une réduction des surfaces de vente de certains de ses magasins, comme à Paris (Rosa Parks, dans le 19e), Mantes-la-Jolie, Blois ou encore Meaux. La réduction peut aller de 500 à 1.500 m2, la surface libérée pouvant, dans certains cas, être relouée à une autre enseigne.

By |2023-07-31T22:23:01+00:00July 31st, 2023|Scoop.it|0 Comments

L’Oréal continue de progresser encore plus vite que le marché de la beauté

Des performances de sprinter. Dans un marché de la beauté en croissance de 10 %, L'Oréal continue comme depuis trois ans à faire mieux que la plupart de ses concurrents et à gagner ainsi des parts de marché. Le numéro un mondial dépasse les 20 milliards d'euros de chiffre d'affaires sur les six premiers mois de l'année et garde un rythme de croissance de 13,3 %, supérieur à celui du marché. La marge d'exploitation du géant de la beauté à 20,7 % est en augmentation de 30 points de base ; et le groupe a amélioré sa rentabilité sur une base déjà élevée. « Nous sommes fiers de cette surperformance dans un marché très dynamique, avec une croissance de 4,9 % en volume et de 8,5 % en valeur », souligne son directeur général Nicolas Hieronimus. Fidèle à sa stratégie, le groupe a cherché à contenir les hausses de prix sur son catalogue historique de produits et à tirer la valeur vers le haut en lançant de nouveaux produits mieux valorisés. La stratégie s'affirme payante. En dépit des tensions sur le pouvoir d'achat, les ventes européennes sont très porteuses, en hausse de 18,2 % (en comparable), alors que l'Asie du Nord commence à profiter du rebond de la Chine, au deuxième trimestre. L'Amérique du Nord aussi performe, en progression de +13 % alors que les marchés émergents représentent « un quart de la croissance ». LIRE AUSSI : DECRYPTAGE- Comment Clarins compte devenir le leader mondial du soin haut de gamme La division grand public, avec ses gammes de prix entre 3 et une petite trentaine d'euros, affiche une croissance historique en hausse de 15 %, à 7,6 milliards d'euros. Elle a été particulièrement performante en Europe. « L'Oréal Paris, Garnier, Maybelline, NYX Professional Makeup, qui sont ses quatre marques mondiales sont toutes en croissance à deux chiffres », se félicite Nicolas Hieronimus. La domination de L'Oréal dans le soin de la peau s'appuie aussi sur la division Beauté dermatologique qui progresse de 29 %, à 3,3 milliards d'euros. Elle devance désormais la branche produits professionnels. Ses marques de soins sont très prescrites aux Etats-Unis. La division « est devenue une fusée sur orbite qui a encore un fort potentiel et elle est la plus profitable. Sa rentabilité exceptionnelle, est en hausse de 70 points de base, à 28,4 % », indique Nicolas Hieronimus. LIRE AUSSI : INTERVIEW « Le potentiel de la dermocosmétique est immense », selon Myriam Cohen-Welgryn, à la tête de la division Beauté dermatologique de L'Oréal. Le luxe a exigé de plus forts investissements qui pèsent sur sa rentabilité. La deuxième division du groupe tire ses profits du maquillage et des parfums ; son chiffre d'affaires progresse de +7,6 %, à 7,2 milliards d'euros. L'Oréal commercialise avec succès les licences mode (Prada, Valentino…) ainsi que des acquisitions tels les parfums Mugler (dont « Angel ») jadis détenus par Clarins. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE- Barbie : grandeur, décadence et réveil d'un mythe L'Oréal, qui ne communique pas de prévisions, concède ne pas voir de signes d'inquiétudes. « La confiance des consommateurs aux Etats-Unis reste élevée alors que l'inflation baisse légèrement. Il y a des difficultés mais le marché de l'emploi reste dynamique ; les gens ne vivent pas dans la crainte de ne pas retrouver un emploi », estime le dirigeant. « Les Etats-Unis sont un marché qui amplifie les succès », se réjouit-il. Parmi les récents succès de L'Oréal outre-Atlantique, une collaboration entre la marque NYX et Barbie, avec un produit épuisé quelque temps seulement après sa commercialisation dans le cadre de la sortie du film à la gloire de cette figurine.

By |2023-07-31T22:19:29+00:00July 31st, 2023|Scoop.it|0 Comments

Les voyageurs Air France peuvent déposer et enregistrer leurs bagages dans le centre de Paris

Voyager avec deux enfants sous le bras, quatre valises et les couches pour le petit dernier peut vite se transformer en parcours du combattant. Pour faciliter la vie des familles ou des personnes voulant tout simplement se rendre à l’aéroport l’esprit et le dos légers, Air France vient de lancer son nouveau service de dépôt et d’enregistrement de bagages dans Paris. Grâce à un partenariat avec la startup Alltheway et le groupe Accor, les voyageurs de la compagnie aérienne peuvent réserver un créneau d’enregistrement de 10 minutes dans l’un des huit lieux partenaires dans la Capitale : les hôtels Novotel Tour Eiffel, Mercure Tour Eiffel, Novotel Les Halles, Mercure Montparnasse et Pullman Bercy ainsi que Paris Expo Porte de Versailles, le Parc des Expositions Villepinte et le Palais des Congrès. Ils récupèrent ensuite leurs bagages sur le tapis de leur aéroport d’arrivée. Tous les vols assurés par Air France au départ de Paris-CDG sont éligibles, à l’exception de ceux vers Tel-Aviv, en Israël. Bientôt, le service sera étendu aux voyages depuis l’aéroport Paris-Orly et aux vols assurés par KLM. A mesure que la startup Alltheway, qui s’occupe de l’acheminement des bagages, se développe, d’autres lieux de dépôt seront proposés. A terme, les voyageurs pourront même profiter du retrait et de la livraison des bagages à leur domicile ou sur leur lieu de séjour.

By |2023-07-31T22:10:26+00:00July 31st, 2023|Scoop.it|0 Comments

Génération Z, génération paradoxe ?

Consommation consciente ou consommation réaliste ? Labellée génération écologiquement et socialement engagée, la Gen Z est aussi dépeinte comme la plus grande consommatrice de fast et ultra fast fashion. Triste marqueur de ce tableau, le succès indéniable de la marque chinoise Shein, 1ère enseigne d’habillement des 15-24 ans en 2022, devant Zara ou H&M. Un succès confirmé par les milliers de personnes présentes à l’ouverture de leur pop-up store parisien en mai 2023, tout comme celui des opérations précédentes à Toulouse, Montpellier ou encore Lyon. On peut également citer le succès fulgurant des vapoteuses “puffs”, un fléau environnemental symptomatique de l’ère du tout jetable.     La consommation de la Gen Z semble donc écartelée entre sa conscience écologique & sociale et son désir consumériste. Un grand écart dont les étudiants avaient bien conscience lors des interviews, confiant une forme de schizophrénie entre leur volonté de bien faire, et le sentiment d’être esclaves de la société de consommation. “Je me sens blâmé de consommer de la fast fashion, mais je ne me sens pas non plus récompensé quand j’essaie de faire un effort, on ne nous donne pas envie de mieux faire”. Ils expliquent que leur génération pratique une forme de rejet, voire de déni des informations, tant ils sont habitués à des nouvelles catastrophiques, mais surtout catastrophistes : “on doit faire tous les efforts que nos parents n’ont pas pu faire, c’est déprimant”.  Ils expliquent la dimension paradoxale de leur consommation par un principe de réalité, et demandent un certain droit à la légèreté. Ils apprennent à mieux faire au fur et à mesure de leur éducation, et de la croissance de leur pouvoir d’achat. Un cheminement qui doit être accompagné par les marques, dans des communications honnêtes qui ne pratiquent pas la surpromesse, mais savent féliciter les avancées à leur juste mesure.     Social media : une autre pratique polluante  Autre symptôme de leur ambivalence : l’usage immodéré du social media. Au-delà de la toxicité reconnue de ces plateformes, leur consommation énergétique est également affolante. Et on peut se demander si cette génération qui a appris à faire le tri des ordures et à limiter ses trajets en avion a bien conscience de l’empreinte carbone du numérique et notamment de Tik Tok : classée application préférée de la Gen Z, cette dernière est également la plus polluante de toutes. De quelques secondes à une poignée de minutes, une attention dite de courte durée La Gen Z souffrirait d’un déficit d’attention, en n’étant capable de se concentrer que sur de très courtes durées. On parle alors des formats populaires en social media, depuis les 7 ou 15 secondes des reels jusqu’aux vidéos de 2 minutes.  Un temps court qui contraste avec le temps long consacré au binge-watching des séries populaires. Et qui semble raconter que c’est peut-être simplement l’intérêt pour le sujet ou l’activité qui détermine la volonté et la capacité à se concentrer. Social media et désocialisation Créés pour permettre à leurs utilisateurs de rester en contact les uns avec les autres, les réseaux sociaux participent en réalité en partie à une désocialisation des usagers, les enfermant dans une approche algorithmique de la société qui n’encourage pas l’empathie. Sans parler de la vampirisation du temps et de l’attention, symptomatiques d’une relation toxique que nous décrivons dans le 2ème épisode de notre série sur  la Gen Z. L’enfermement dans le monde du social media contribue ainsi à un sentiment d’isolement préjudiciable à tous et au bonheur individuel. Or, comme le décrit merveilleusement bien Joe Keohane dans son ouvrage The Power of strangers: the Benefits of Connecting in a Suspicious World, le temps passé à discuter avec de vraies personnes dans la vraie vie, plus particulièrement des étrangers que nous rencontrons par hasard, contribue au contraire à améliorer la capacité d’empathie, le bonheur et le développement cognitif.

By |2023-07-31T10:03:50+00:00July 31st, 2023|Scoop.it|0 Comments

Meta et Google grands vainqueurs du rebond de la publicité en ligne

Le marché de la publicité en ligne donne enfin des signes de rebond. La semaine dernière, Meta (ex-Facebook), Alphabet et Snap ont publié leurs résultats trimestriels. L'activité publicitaire des deux premiers est à nouveau florissante, après un fort ralentissement en fin d'année dernière, tandis que le troisième peine encore à se relever. Entre avril et juin, la vente de publicités a rapporté 58,1 milliards de dollars à Alphabet, la maison mère de Google, contre 56,3 milliards l'année dernière. Cette hausse est due aux bons résultats de la recherche en ligne, qui bénéficie d'un rebond du tourisme , mais aussi à ceux de YouTube, dont les revenus croissent à nouveau après plusieurs trimestres de baisse. Même élan pour Meta. Le groupe, qui contrôle Facebook, Instagram, Messenger, WhatsApp et la nouvelle application Threads, a annoncé que ses revenus ont bondi de 11 % en un an. En revanche, Snap a publié des résultats en baisse de 4 %. La maison mère de l'application Snapchat prévoit que ses ventes continueront à décliner ce trimestre. En Bourse, les actions Meta et Alphabet grimpent chacune de 8 % en une semaine. Au contraire, l'action Snap chute de 15 % ces derniers jours. Concurrence croissante Le succès de Meta « est en grande partie lié à une demande accrue d'espace publicitaire, et au fait que l'entreprise est l'un des acteurs clés du secteur », note Jasmine Enberg, analyste chez Insider Intelligence. Même raisonnement pour Google. Les deux entreprises représentent à elles seules près de la moitié (48,4 %) du marché de la publicité en ligne aux Etats-Unis, selon les estimations d'Insider Intelligence. LIRE AUSSI : RESULTATS - Google redresse la tête et Microsoft ralentit la cadence RESULTATS - Meta rebondit, porté par la publicité en ligne et par l'IA Elles doivent cependant faire face à une concurrence croissante : outre Snap et Twitter, TikTok se taille une part croissante du marché. Les revenus publicitaires d'Apple ne cessent d'augmenter. Enfin, Amazon a les faveurs des annonceurs qui veulent faire apparaître leurs publicités au plus près de la décision d'achat des consommateurs. Succès de Reels Pour se défendre face à TikTok, Meta compte sur Reels, une copie conforme de son concurrent chinois. L'entreprise dirigée par Mark Zuckerberg a longtemps éprouvé des difficultés à vendre ce nouveau format aux annonceurs. Le temps passé sur Reels par les utilisateurs de Facebook et d'Instagram faisait baisser les revenus du groupe, à cause de l'absence de publicités. LIRE AUSSI : RECIT - TikTok, le roi de l'économie de l'attention TikTok : l'inquiétante chorégraphie de Pékin Cette époque est désormais terminée, espère Meta. « Plus des trois quarts de nos annonceurs utilisent désormais Reels », a déclaré Susan Li, sa directrice financière. Mark Zuckerberg estime à 10 milliards de dollars le revenu annuel lié à cette fonctionnalité, dont l'algorithme utilise l'intelligence artificielle pour présenter de nouveaux contenus aux utilisateurs. Snap s'embourbe Pendant ce temps, Snap n'est toujours pas sorti d'affaire. Malgré ses 397 millions d'utilisateurs, « nous sommes encore loin d'avoir la croissance de nos revenus à laquelle nous aspirons », concède son PDG, Evan Spiegel, face à des analystes. L'entreprise, qui enchaîne les trimestres dans le rouge, n'a réussi à dégager de profits qu'une seule fois, en pleine pandémie. LIRE AUSSI : RESULTATS - Snap décroche en Bourse, après la baisse de ses revenus DOSSIER - La santé des géants de l'économie à la loupe En cause, sa petite taille, mais aussi la concurrence de TikTok, qui devrait atteindre 1,8 milliard d'utilisateurs mondiaux d'ici à la fin de l'année, selon Business of Apps. L'entreprise californienne a récemment lancé une nouvelle plateforme pour les publicitaires, qui a pu en dérouter certains, avance aussi Business of Apps. LIRE AUSSI : EN CHIFFRES - Le métavers de Zuckerberg, un trou noir de 43 milliards de dollars A plus long terme, Snap mise sur l'intelligence artificielle avec MyAI, un chatbot qui doit lui permettre de récolter davantage de données sur ses utilisateurs et de les monétiser. Meta, quant à lui, envisage lui aussi de créer un agent utilisant l'IA pour aider les entreprises à répondre aux demandes de leurs clients.

By |2023-07-31T09:44:10+00:00July 31st, 2023|Scoop.it|0 Comments

12 reasons why Twitter’s rebrand to X is a mistake

It’s a mistake because rebranding is always a mistake. Even if your brand is called Wanker or the Certified Union of National Transcribers, you keep your original name. The only reason you ever rebrand is because you have to for legal or ownership reasons, cf. Accenture. It’s a mistake because Twitter is throwing away brand equity. While the debate rages over distinctiveness and differentiation, no one doubts that a significant – and possibly dominant – aspect of brand equity is derived from a brand’s ability to be recognised by its target market and to come to mind in buying/user situations. When you rebrand you lose all of this and have to rebuild it from scratch. This takes time. This takes money and a host of other resources. It’s a mistake because the Twitter name and its associated brand were valued at 4.4 billion quid by Brand Finance last year. That makes Twitter’s brand worth significantly more than its annual revenues. That’s a big fucking asset to walk away from. Twitter’s rebrand to X slammed as ‘illogical’ It’s a mistake because you need your distinctive assets – your bird, your name, your blue colour – so that you can stand out and claim a share of screen. The average iPhone user has 40 apps spread across three or more screens. That makes app usage just as visually competitive as any grocery store shelf and just as dependent on established, distinctive identity for usage. It’s a mistake because your new name is ludicrously bad. Bad because X is already used by a plethora of other users and is almost certainly unprotectable across unnumerable business settings. Bad because X has a ton of negative, dark connotations that probably make it the 26th best letter to use. Bad because it’s a weird thing to say in both verb and noun form. Try “I’m going to X about it” or “I’ve just seen an X from Dave” or “I’m on X reading about it”. It’s a mistake because you currently make all your money from advertisers who are scared shitless of getting involved in any kind of “weird Elon shit with an X in the name”. Twitter was never the hottest ad platform in social media but brands knew what they were getting for their ad dollars. With X there is just mystery and weird Elon stuff – and advertisers no likey mystery and weird Elon stuff when it comes to brand safety and media investments. He is making these decisions alone. Running naked through the night. Fuelled by ego and a trenchant desire to make his mistaken acquisition a success. It’s a mistake because you just ceded a huge advantage to Threads which was, until yesterday, the new brand trying to establish itself against an incumbent. Today it is the stable, established platform that users will move to because they are weirded out by X. It’s a mistake despite the fact that a “super-app” offering multimedia offerings and payment services does make some sense. No-one has yet become the Western equivalent of WeChat and Musk clearly has been eyeing that space for some time. But why kill Twitter to land there? Launch a new brand and maintain Twitter and its billions of profits. Or take a leaf from Zuckerberg’s playbook and create a brand extension of Twitter that offers these functions to users. Rebranding and repurposing and relaunching all at the same time smacks of desperation even though the target category does appeal. It’s a mistake that went unchallenged because Musk has built an empire of ignorance in which he is surrounded by those who will not challenge him. And his famed disrespect for marketing means that the humility of market orientation and a sensitivity for what users do and do not want, also escapes him. He is making these decisions alone. Running naked through the night. Fuelled by ego and a trenchant desire to make his mistaken acquisition a success. Elon Musk confirms Twitter’s ad revenue has halved It’s a mistake because Musk has bigger and more important endeavours to manage and protect. If X is a laughable failure it will not only reflect badly on X and on Musk, it will cast a long miserable shadow across the other bigger brands in his stable. It’s a mistake that will only be defended by two groups. Musk acolytes who assume every decision he makes is genius, bro. And counter point cowboys who always jump onto LinkedIn or Twitter, er… X, to make some kind of insane justification for the unjustifiable so they can get followers and retweets, er… reXs… see what I mean? It’s a mistake. One that did not need this column or the four hundred thousand other posts from marketers explaining why it’s a mistake. It’s a mistake

By |2023-07-28T09:24:17+00:00July 28th, 2023|Scoop.it|0 Comments

« L’Afrique est un investissement stratégique pour le Kremlin »

Moscou reste un acteur relativement petit en Afrique par rapport à la Chine, à l'Union européenne et aux grandes puissances européennes (Royaume-Uni, France). Traditionnellement, Moscou s'est concentré sur l'Europe, les Etats-Unis et l'Asie. C'est en train de changer. L'Afrique figure devant l'Europe (son premier partenaire commercial) et l'Amérique du Nord dans la nouvelle conception de politique étrangère récemment établie par Moscou. De nombreux pays africains rejettent la tentative occidentale d'isoler Moscou . Mais cela ne se traduit pas pour autant en coopération accrue avec la Russie. Aujourd'hui, le Kremlin entretient des liens relativement forts avec seulement une poignée de pays - Egypte, Algérie, Afrique du Sud. Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, semble être le principal émissaire du Kremlin… Au premier semestre, il a fait trois longs voyages sur le continent et visité dix pays africains, dont certains où il n'était jamais allé. Les Occidentaux mettent l'accent sur le Mali ou la République centrafricaine. Les intérêts de la Russie sont bien plus larges. Elle essaie de bâtir un « pivot africain ». C'est un investissement stratégique pour le Kremlin, pas une spéculation politique. LIRE AUSSI : Mutinerie de Wagner : la présence russe en Afrique reste intacte Ce pivot a été annoncé au premier sommet Russie-Afrique, à Sotchi en 2019. Un succès facile : il suffisait d'annoncer des plans généraux, de signer des protocoles d'accord. A Saint-Pétersbourg cette semaine, il faudra des résultats concrets. Le secteur privé russe ne connaît pas bien l'Afrique, réticent à entrer dans ces marchés sans soutien direct de l'Etat russe. Du coup, le commerce russo-africain se limite à 20 milliards de dollars par an, loin de son potentiel.

By |2023-07-28T09:19:56+00:00July 28th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Une voiture volante s’apprête à être commercialisée aux Etats-Unis –

La société Alef Aeronautics annonce avoir noué un accord avec un concessionnaire automobile pour commercialiser sa voiture volante. Après avoir reçu la certification de navigabilité aux Etats-Unis, sa première livraison est prévue d’ici fin 2025.  Vue et revue dans les films de science-fiction, la voiture volante pourrait prochainement circuler pour de vrai dans les villes du monde entier. Développé par Alef Aeronautics, l’Alef Model A est un eVTOL capable de circuler sur les routes et dans les airs. La voiture futuriste a récemment reçu une certification de navigation de la part de la Federal Aviation Administration aux Etats-Unis et un premier concessionnaire s’est engagé à la commercialiser d’ici fin 2025. Concrètement, ce modèle a été conçu pour transporter deux personnes, dispose d’une autonomie de 320km sur terre et de 180km dans les airs. À la place d’un moteur unique, le modèle A en utilise quatre de petite taille qui actionnent huit hélices positionnées sur les côtés. La voiture volante sera probablement classée en tant que « véhicule à basse vitesse », puisqu’elle ne pourra pas dépasser 40 km/h sur la terre ferme. Si les premières unités devraient être commercialisées d’ici fin 2025, cette voiture ne sera pas pour toutes les bourses puisque son prix d’achat en prévente est actuellement de 300 000 dollars, soit près de 270 000 euros. Contrairement aux autres eVTOL ayant déjà reçu leur certification, l’Alef Model A est le premier à être destiné à un usage personnel et à pouvoir rouler sur terre et/ou voler dans les airs.

By |2023-07-27T22:06:36+00:00July 27th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Prendre le train en France coûte 2,6 fois plus cher que l’avion

VIDÉO C’est l’heure des départs en vacances et de la question fatidique : avion ou train ? Le rapport publié par Greenpeace le 20 juillet est sans appel : dans une écrasante majorité des cas, le train coûte plus cher que l’avion, pourtant bien plus polluant. Par Delphine Bernard-Bruls Publié le 20 juillet 2023 à 17h22, modifié le 21 juillet 2023 à 08h28 Ajouter à vos sélections Partager Il a beau être polluant, l’avion reste l’option privilégiée pour les voyageurs souhaitant faire des économies. Dans un rapport publié jeudi 20 juillet, l’organisation non gouvernementale Greenpeace dresse un constat sévère : au moment de passer à la caisse, voyager en avion est bien plus avantageux que le train. En France, un voyage en train coûte en moyenne 2,6 fois plus cher que le même trajet en avion. Greenpeace a étudié 112 liaisons européennes et pour 89 d’entre elles, le trajet coûte plus cher en train. Pour Alexis Chailloux, chargé de campagne voyage durable chez Greenpeace France, pour inverser la tendance, il faut de « la volonté politique ». Or, « on ne peut pas avoir une politique climatique ambitieuse » dans ces conditions, estime-t-il. Pour inverser cette tendance tarifaire, Greenpeace propose plusieurs recommandations. Parmi elles, la fin des avantages fiscaux dont bénéficie le secteur aérien, des investissements dans les lignes de train de nuit, mais aussi, à terme, une interdiction de la publicité pour les voyages en avion.

By |2023-07-23T20:13:00+00:00July 23rd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Tesla : avec Godzilla et les « pirates » au coeur de la gigafactory de Berlin

Elle surgit de nulle part, à l'orée d'un bois du Brandebourg situé à 55 kilomètres à l'est de Berlin. La première gigafactory européenne de Tesla, cette trouée industrielle grande comme la principauté de Monaco (ou 31 terrains de football), accueille cinq jours par semaine en trois-huit un ballet de 10.000 employés. Leur mission : fabriquer le modèle Y, voiture électrique la plus vendue en Europe au premier trimestre cette année. Ils peuvent garer leur propre véhicule sur le parking géant ou prendre les navettes qui font le va-et-vient à travers les bois, entre l'usine et la gare la plus proche située à 4,5 km. Celle qui est en cours de construction à l'entrée du site sera prête cet automne. A l'instar de leur travail, le trajet des salariés vêtus de tee-shirt, pantalon et baskets noires, lacets rouges en sus - la couleur signature du constructeur américain -, sera ainsi optimisé. Steve Jobs et Henry Ford réunis Elon Musk a marié pour Tesla l'obsession du détail de Steve Jobs avec les principes d'économies d'échelle d'Henry Ford. Un cocktail gagnant qui lui permettrait de réduire de 40 % ses coûts de production pour atteindre la rentabilité que les constructeurs traditionnels lui envient sur la voiture électrique. Chaque semaine, 5.000 SUV compacts sortent de la gigafactory allemande, contre encore 3.000 à la fin de l'année dernière. LIRE AUSSI : Automobile : le long et dur chemin vers la rentabilité des voitures électriques Comment attirer Musk et Tesla en France : une leçon allemande Rien n'est laissé au hasard : en témoignent les innombrables points d'accès qui ponctuent les 2,5 kilomètres de la circonférence de l'usine, dont les murs sont agrémentés de fresques futuristes. Les matériaux livrés par camions sont ainsi entreposés au plus près des ateliers qui les utiliseront. A l'intérieur, les processus ont aussi été simplifiés à l'extrême, selon une logique de Meccano® géant. Moulage et emboutissage XXL Ce gigantisme commence chez les « pirates », comme se sont baptisés les ouvriers qui font fondre 120 kilogrammes de lingots d'aluminium par 700 degrés, avant d'être injectés et moulés dans d'impressionnantes presses. Il en sort en quelques secondes le corps avant et l'arrière de la voiture. Un processus unique qui fait économiser la production de plusieurs dizaines de pièces. A l'atelier d'emboutissage, le processus est moins impressionnant mais il est aussi efficace : 4 presses de 2.500 tonnes produisent en quatre ou cinq étapes la « jupe de la voiture », soit les 12 éléments extérieurs de la carrosserie, du capot au hayon arrière, en passant par les panneaux latéraux et les portes. Ils sont ensuite stockés sur les parties latérales de l'usine. LIRE AUSSI : Comment Tesla réinvente la production automobile avec ses « giga presses » Tesla: Musk veut doubler sa production de voitures électriques en Allemagne Dix heures de meccano par modèle Le montage géant du modèle Y peut commencer, il prendra dix heures par véhicule. Un énorme robot surnommé « King Kong » dépose sur un tapis roulant la structure du véhicule à laquelle 400 robots Kuka, repeints en rouge à la demande d'Elon Musk, soudent ensuite les éléments extérieurs. Godzilla, la soeur de King Kong, les soulève en fin de parcours pour les déposer à l'atelier de peinture supervisé par une centaine de robots. Chaque véhicule est alors plongé dans un immense bain de préparation, avant d'être enduit d'une des quatre couleurs à disposition : cerise foncée, gris - exclusivités de Berlin -, blanc ou noir. On est loin des teintes infinies que Porsche, notamment, se faisait fort d'offrir pour égaler le nombre de vernis des épouses de ses clients… LIRE AUSSI : Tesla : Berlin, une étape cruciale pour le pionnier de la voiture électrique L'assemblage qui suit, la partie la plus gourmande en main-d'oeuvre avec près d'un millier d'ouvriers, illustre, quant à elle, l'obsession du détail d'Elon Musk. Une fois réalisé le « mariage » de la carrosserie avec les éléments mécaniques, seuls l'écran de contrôle (« cockpit ») et les roues ne sont, parmi les éléments amovibles ajoutés, pas produits sur place. Même les sièges, qui font l'o

By |2023-07-19T17:29:15+00:00July 19th, 2023|Scoop.it|0 Comments