Big Data : plongée dans l’énigmatique machine Palantir
A l'origine liée aux services de renseignement, la société américaine à la réputation sulfureuse génère désormais la moitié de ses revenus dans le secteur privé. Son PDG, Alex Karp, lève un coin du voile sur le fonctionnement de son algorithme, alors que la DGSI a passé un appel d'offres visant à le remplacer. Lire plus tard Commenter Partager Airbus Donald Trump Le bénéfice d'exploitation de Palantir Technologies pour 2021 était de -411 millions de dollars. (Ascannio/Shutterstock) Par Leïla Marchand Publié le 2 févr. 2023 à 7:10Mis à jour le 2 févr. 2023 à 12:46 « Bad times are good for Palantir… » De l'aveu même de son PDG, Alex Karp, la société américaine de Big Data ne se porte jamais aussi bien qu'en temps de crise. La discrète firme, cofondée par le milliardaire Peter Thiel (aujourd'hui président du conseil) et cotée à Wall Street depuis 2020, a passé le cap du milliard de dollars de revenus à la faveur de la pandémie, durant laquelle les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont fait appel à ses services pour fluidifier l'organisation sanitaire. L'an dernier, c'est avec la guerre en Ukraine que la société a mis à profit son logiciel nourri à l'intelligence artificielle (IA). « Je ne suis pas autorisé à commenter ce sujet », nous prévient Alex Karp tout en nous renvoyant vers un article du « Washington Post » arguant que Palantir a donné un avantage technologique décisif aux forces ukrainiennes. A partir d'une carte interactive donnant en temps réel l'emplacement probable des troupes russes (grâce à un savant mélange de données issues de satellites commerciaux, de drones de reconnaissance, de capteurs de chaleur et d'informations d'espions sur le terrain), l'armée aurait ainsi pu commander des frappes plus rapides et précises. Toujours au coeur des services secrets français Né aux Etats-Unis au lendemain du 11 septembre, Palantir est originellement lié aux services de renseignement. Financé dès ses débuts par In-Q-Tel, le fonds d'investissement de la CIA - sortie récemment du capital après en avoir possédé quelques pourcents -, la start-up comptait d'abord exclusivement comme clients des agences gouvernementales : CIA, FBI, NSA, armée américaine… Et, depuis 2016, la DGSI, « faute de solution française disponible ». Les services de renseignement de l'Hexagone ont de nouveau choisi cette option étrangère en 2019, au risque de faire grincer des dents. « La partie 'visualisation sur écran' de Palantir est bluffante, certes, mais quand on regarde dans le moteur, il n'y a plus rien d'exceptionnel, on le ferait aussi bien de manière plus souveraine, avec des industriels français », affirme une source bien au fait de ces questions, alors que l'appel d'offres visant à lui trouver un remplaçant est de nouveau en jeu. LIRE AUSSI : INTERVIEW - Alex Karp : « L'image erronée selon laquelle nous sommes une vitrine de la CIA nous est plutôt bénéfique » Atos et Thales face à de sérieux concurrents pour le big data des services secrets « Si la France trouve mieux que Palantir, God bless them ! » rétorque Alex Karp, qui affirme assurer ce contrat « peu rémunérateur » (à 10 millions pour cinq ans) surtout « par amitié » pour le pays. L'homme d'affaires, qui cultive un look de savant lunatique et tient à son titre de Docteur en philosophie, se refuse à l'inverse à travailler avec la Chine et la Russie, estimant que le monde se dirige vers un affrontement Ouest-Chine et qu'il « faut se préparer ». Le secteur privé, 50 % du chiffre d'affaires En parallèle de cette fibre patriotique, la firme située à Denver s'est peu à peu tournée vers le secteur privé, qui représente aujourd'hui la moitié de son chiffre d'affaires, avec 228 clients au total. Cette activité « croît à un rythme fou », notamment aux Etats-Unis, précise le PDG. En France, son plus gros contrat reste celui conclu avec Airbus, mais la société a fait progressivement une percée dans le secteur automobile en signant avec Fiat Chrysler, l'équipementier Faurecia et, récemment, tout le groupe Stellantis. LIRE AUSSI : Palantir, l'histoire d'un Janus de la tech Le logiciel Foundry, tel qu'il a été baptisé, permet d'agglomérer des sources de données très différentes venant de tous les services de l'entreprise, voire de ses fournisseurs et clients, et de les exploiter pour améliorer les opérations. « Par exemple, en période de crise des composants électroniques, cela permet de voir quel composant va dans quel produit, d'optimiser pour vendre des véhicules là où le marché en a besoin, d'intégrer des données commerciales… Cette vision holistique globale, qui permet aussi d'anticiper en faisant tourner des scénarios, n'est possible qu'avec le logiciel de Palantir », affirme Fabrice Brégier, ancien numéro deux d'Airbus et désormais à la tête de la filiale française de la société. L'autre grande force du logiciel, « développé à partir de code open source », est de faire remonter ces informations sur une plateforme « facile à prendre en main par les opérationnels qui n'y connaissent rien en data », ajoute le directeur.
Chief of Staff, un tremplin de carrière hors pair
Une étude de « The Hustle » évalue à 63 % la proportion de dirigeants d'entreprise qui se sont déjà sentis épuisés après une journée de travail. Cela n'a rien d'étonnant : c'est vers eux que se tourne désormais la société pour répondre à ses attentes. A mesure que l'environnement gagne en incertitude et en complexité, ces dirigeants voient leur rôle de leaders d'opinion et leur exposition médiatique se renforcer ; face à autant de pression, ils ressentent le besoin d'être épaulés. Voilà qui explique la montée en puissance d'un indispensable bras droit : le ou la Chief of Staff (COS), version moderne du classique directeur de cabinet des grands groupes, dont le modèle est calqué sur l'organisation des cabinets ministériels. Dans le cockpit Au nombre de 4.700 aux Etats-Unis, les Chiefs of Staff sont 800 en France - principalement dans la tech (35 %), la finance et l'assurance (18 %) et l'industrie (17 %) - nous apprend une étude inédite du cabinet de conseil Roland Berger et de l'Institut Choiseul, obtenue en exclusivité. Au total, 67,5 % des organisations du CAC 40 et du Next40, 45 % des entreprises du SBF120 et 34 % de celles du Next120 font appel à eux. Tout comme les start-up en croissance , où leur dimension est moins politique et leur pérennité incertaine. « Il me faut bien une minute et trente secondes pour expliquer ce que je fais », plaisante Stéphanie Cau, Chief of Staff pendant huit ans auprès de Didier Michaud-Daniel, CEO de Bureau Veritas de 2012 à juin prochain. Normal, dépendant de la personnalité et du parcours du CEO, la feuille de route du COS est protéiforme. « J'étais dans le cockpit : j'ai ainsi accompagné le CEO dans ses projets de grosse transformation d'entreprise, dans ses voyages professionnels comme dans son quotidien. Etre Chief of Staff, c'est exercer un métier d'écoute, d'écoute des doutes du dirigeant, de ses questionnements, de ses allers-retours intellectuels… C'est aussi être amenée à lui donner un avis stratégique, à organiser des comités exécutifs, être très opérationnelle en préparant, par exemple, des slides pour le conseil d'administration », détaille Stéphanie Cau, qui renoue depuis peu avec sa formation d'origine - la communication -, au poste de directrice de la communication et de la RSE du groupe. Stéphanie Cau fait partie des 10 % de COS qui évoquent « un métier » quand les autres 90 % y voient un tremplin de carrière à très court terme, plutôt une fonction à exercer de 2 à 5 ans. Une fonction d'une grande intensité Elsa Mainville, en charge du développement corporate B2B d'Orange, a été Chief of Staff de 2010 à 2013 au sein d'Orange Business Service. « Une fonction d'une grande intensité, en délégation du CEO, avec une vision à 360 degrés sur l'ensemble de l'activité de l'entreprise », résume-t-elle. « C'est un poste ambigu : vous avez vue sur tout et êtes au courant de tout. Vous avez de l'influence et tout à la fois beaucoup et aucun pouvoir. Vous vous retrouvez sur une ligne de crête entre une grande autonomie et l'obligation de ne pas outrepasser vos prérogatives, car vous n'êtes pas le chef », ajoute-t-elle. Une opinion que partage Stéphanie Cau : « Etre COS requiert un ego domestiqué . Ne pas être détenteur du pouvoir n'en fait pas un métier moins intéressant. La lumière doit être sur le CEO mais, fonctionnant en matriciel, vous devez être doté d'un certain leadership et d'un fort degré d'influence pour convaincre et engager des gens dans et à l'extérieur de l'entreprise. J'ai pu, par exemple, signaler à mon CEO les talents de femmes du réseau - pas très visibles - qui ont pu ensuite être davantage exposées. » Rendez-vous ministériels, rencontres avec des collègues scientifiques ou dirigeants de groupes industriels pour des créations de chaires ou des laboratoires de recherche communs, animation d'équipes de direction comme opérationnelles en interne… Telle est, pour bonne partie, la feuille de route de Stéphane Potelle, depuis trois ans Chief of Staff au sein de Télécom Paris. « Exercer ce métier 'couteau suisse' est techniquement toujours possible, mais si on veut que ça irrigue toute l'organisation et que ça percole, il faut beaucoup de proximité avec le dirigeant. Une très grande confiance mutuelle doit être au coeur du réacteur », insiste celui qui accompagne Nicolas Glady, le directeur de Télécom Paris, dans la transformation de l'école d'ingénieurs sur ses volets de transition sociale et écologique, de communication et de transition numérique.
Paris-Venise, Amsterdam-Londres… l’Europe va aider 10 liaisons de train
Alors que l’Europe relance ses trains, la Commission européenne a annoncé mardi qu’elle apporterait son soutien à 10 liaisons ferroviaires transfrontalières, dont un confortable train de nuit Paris-Venise, un Amsterdam-Barcelone traversant la France et des liaisons entre la Catalogne et l’Occitanie. L’un des projets retenus concerne le train de nuit Paris-Venise que veut (re)créer la compagnie privée française Midnight Trains, qui entend lancer des « hôtels sur rail » confortables. La Commission a également sélectionné le train de nuit Amsterdam-Barcelone d’European Sleeper, jeune compagnie belgo-néerlandaise qui doit lancer ses premières liaisons nocturnes en mai entre Bruxelles, Amsterdam et Berlin. Elle veut aussi aider le lancement des liaisons franco-espagnoles envisagées par le gouvernement régional catalan, entre la Catalogne et l’Occitanie. Simplifier les démarches Les dix projets pilotes sélectionnés par Bruxelles doivent permettre de s’attaquer aux problèmes d’homologation des matériels et autres obstacles aux liaisons entre pays. « La Commission soutiendra ces projets pilotes en facilitant les contacts entre les parties prenantes concernées et en fournissant son assistance », a-t-elle écrit dans son appel à candidatures, lancé l’été dernier. Bruxelles se propose en particulier d’aider les opérateurs à s’y retrouver dans la législation européenne et à identifier les aides existantes ou à venir. Autre projet aidé : celui des chemins de fer néerlandais NS et d’Eurostar (filiale à 56% de la Française SNCF) pour développer la très lucrative liaison Amsterdam-Londres, dont le développement est entravé par un manque de place et de moyens pour contrôler les papiers des passagers, suite au Brexit. Le train attire en Allemagne mais aussi en Espagne Sont également retenus un bouquet de liaisons entre l’Allemagne, le Danemark et la Suède qui intéresse plusieurs compagnies, dont les SJ suédois, les DSB danois, la Deutsche Bahn allemande, Snälltåget (filiale du Français Transdev), FlixTrain (cousin ferroviaire de l’Allemand FlixBus) et même les chemins de fer tchèques Ceské dráhy. La Commission a ajouté des liaisons Munich-Vienne-Budapest, une connexion entre l’Autriche, la Hongrie et la Roumanie, une coproduction publique germano-italienne pour Munich-Rome et Munich-Milan (Deutsche Bahn et Trenitalia), et un Munich-Zurich de FlixTrain, ainsi que des liaisons Madrid-Lisbonne et Lisbonne-Porto-La Corogne présentées par Ilsa (iryo), filiale espagnole de Trenitalia.
Nonprofits Launch Free AI Writing Checker To Prove If Works Are Bot-Composed – DesignTAXI.com
Sooner or later, the news reports you read could be all AI-generated. It’s already happening. As we speak, the European Union is ironing out new laws to push for transparency in the unmoderated world of artificial intelligence generators, a new curveball in an ongoing fight against misinformation and disinformation. While those remain in the works, two literacy nonprofits have banded together to develop a tool to verify if something was written by programs like ChatGPT. AI Writing Check, created by Quill and CommonLit, is open-source and completely free to use. Work for it began in December, around the time of ChatGPT’s launch, and when the threat of machines being utilized to help students cheat became very real. The AI model joins an array of checkers built hurriedly to combat the rise of bot-written assignments. Another version, GPTZero, is permanently free for users who opt for its ‘Classic’ mode. Turnitin, a platform integrated into school portals for students to submit their assignments, is also working on an AI detector to fortify its own plagiarism checker. Image via CommonLit With AI Writing Check, educators and others faced with suspect bodies of text can simply copy and paste writing in a box and find out, in just a few seconds, if it may have been artificially composed by ChatGPT. You don’t need to sign up to use this feature, which is funded through philanthropic efforts to remain free for all.
Les machines auront-elles notre peau ?
es robots quadripèdes qui décorent un sapin de Noël, cela en fera peut-être sourire certains, mais d'autres en seront terrifiés. Car si ces créations de la compagnie Boston Dynamics sont des merveilles technologiques, elles attisent aussi une crainte qui nous accompagne depuis l'aube de la révolution industrielle : la peur d'être remplacé par des machines, ou bien encore la terreur de voir ces engins s'affranchir de tout contrôle humain. Il se peut pourtant que nous nous trompions sur l'objet de nos craintes. Nul besoin, en effet, d'une intelligence artificielle (IA) rebelle pour nous rendre obsolètes, il suffit seulement à ces machines d'occuper une place croissante dans le monde du travail, pour qu'une bonne partie de l'humanité en soit éjectée. À LIRE AUSSIIntelligence artificielle...
L’Afrique est-elle l’avenir du catholicisme (et le prochain pape sera-t-il africain) ?
Le pape François doit se rendre en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud du 31 janvier au 5 février. Il s’agira de son troisième voyage en Afrique subsaharienne, où l’Eglise, bien que soumise à de nombreux défis, connaît un dynamisme à rebours de l’Europe. Par Gaétan Supertino Publié aujourd’hui à 06h00, mis à jour à 10h31 Temps deLecture 10 min. Ajouter à vos sélections Partager Article réservé aux abonnés Le pape François lors d’une messe célébrée selon le rite zaïrois dans la basilique Saint-Pierre, au Vatican, le 3 juillet 2022. VATICAN MEDIA / VIA REUTERS « L’Afrique ne cesse de nous surprendre », confessait en juillet 2022 le pape François, qui s’envole mardi 31 janvier vers Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), où il restera quatre jours avant de se rendre à Juba, au Soudan du Sud, jusqu’au 5 février. Le souverain pontife, qui œuvre depuis le début de son pontificat à décentrer les regards de l’Europe vers les « périphéries » de l’Eglise, entend avant tout apporter un message de paix dans ces deux pays marqués par les guerres civiles. Mais François viendra également rencontrer certains des acteurs qui font le catholicisme africain, dont le dynamisme continue, en effet, de « surprendre », au point que certains y voient un laboratoire de l’avenir de l’Eglise tout entière. A l’occasion de ce voyage pontifical, Le Monde des religions vous propose de saisir les enjeux du catholicisme africain à travers cinq questions. Statistiquement, l’Afrique est-elle le continent le plus dynamique de l’Eglise catholique ? Selon les chiffres communiqués par le Vatican en octobre 2022 et portant sur l’année 2021, l’Afrique compte 256 millions de catholiques, soit environ 18 % de la population du continent et 5,2 millions de personnes de plus qu’un an plus tôt. En termes de « recrutement » de fidèles, cela en fait donc le continent le plus dynamique, à égalité avec l’Amérique du Sud. L’Afrique est aussi le continent où le nombre de prêtres (+ 1 116) augmente le plus, et le seul continent où le nombre de séminaristes (+ 1 282), parmi lesquels se trouvent les futurs prêtres, est en hausse. Cela a des conséquences sur l’Eglise tout entière, car ces prêtres viennent combler les lacunes des autres continents, à commencer par l’Europe. Comment expliquer ce dynamisme ? « Le catholicisme africain a été porté par des figures fortes, très actives après la décolonisation. Pour prendre l’exemple de la RDC, on peut citer les archevêques Eugène Kabanga (1932-2000), Bakole Wa Ilunga (1920-2000) ou bien sûr Joseph-Albert Malula (1917-1989), que les combats contre les injustices sociales ou l’oppression ont rendu très populaires. A cela s’ajoute le fait que les catholiques ont été et restent extrêmement présents dans les établissements scolaires ou les mouvements de jeunesse africains », analyse Léonard Santedi, recteur de l’université catholique de Kinshasa. Avant d’ajouter : « Enfin, concernant la prêtrise, on ne peut pas non plus écarter le fait que la figure du prêtre représente un modèle de réussite sociale. Cela peut en partie expliquer pourquoi tant de jeunes Africains entrent au séminaire ». Il vous reste 84.06% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Contenus sponsorisésRecommandé par COGEDIM Jusqu’à 8000 € d’apport personnel offerts* pour investir dans un appartement neuf. LA POSTE MOBILE Craquez pour le forfait sans engagement 50Go à 9,99€ MAVILLEMONSHOPPING.FR Découvrez le meilleur des Soldes ce Dimanche
FTX : plusieurs grands noms de la finance liés de près ou de loin à la plateforme de cryptos en faillite
Une liste impressionnante. Un document de 116 pages produit le 25 janvier auprès du tribunal a donné les noms des sociétés et des institutions financières exposées à la faillite de FTX . Parmi elles, des grands noms de Wall Street comme Goldman Sachs, JPMorgan Chase et Wells Fargo. Mais les banques américaines ne sont pas les seules à avoir noué des liens avec l'empire de Sam Bankman-Fried . Des institutions asiatiques, comme le japonais MUFG ou européennes comme Deutsche Bank, HSBC, ainsi que les banques françaises BNP Paribas, Crédit Agricole, BPCE et Société Générale sont également citées dans le document. Une liste très large Il faut dire qu'avant l'effondrement, FTX était vue comme l'une des plateformes les plus sûres de l'univers crypto. Sam Bankman-Fried rassurait l'establishment et les institutions de la finance traditionnelle car il prônait une régulation plus stricte. Il avait rallié des soutiens de poids comme le fonds souverain de Singapour Temasek, le japonais SoftBank et Sequoia Capital, l'une des plus célèbres sociétés américaines de capital-risque. Le document en question ne révèle ni la taille ni la nature de la créance, le cas échéant, des institutions citées. Rien ne permet donc, pour l'instant, de dire si elles ont une exposition importante, faible ou nulle à FTX. La liste « est destinée à être très large à des fins de service et comprend des parties qui peuvent apparaître dans les livres et registres du débiteur pour un certain nombre de raisons » , ont précisé les avocats de FTX dans une déclaration déposée jeudi auprès du tribunal des faillites. Informer les parties intéressées « Ce type de matrice des créanciers est préparé par les débiteurs dans le but d'informer les parties intéressées dans le cadre d'une procédure de faillite et n'est pas nécessairement la preuve d'une relation de créancier », a relativisé Deutsche Bank, dont les porte-parole déclarent à Bloomberg qu'elle n'avait pas accordé de crédit à FTX. Les représentants de JP Morgan, Wells Fargo et MUFG ont refusé de commenter. HSBC n'a pas fait de commentaire immédiat. Quant aux banques françaises, elles cherchaient à comprendre pourquoi leur nom et leur adresse figuraient dans le document. Depuis le début de l'affaire, elles ont plutôt laissé entendre ne pas avoir de lien quelconque avec la plateforme FTX. « Le Groupe BPCE avec ses entreprises entend préciser qu'il n'a aucune exposition crédit sur les 102 entreprises de FTX citées », indiquait vendredi le groupe mutualiste. « Nous n'avons accordé aucun crédit à FTX. Cette large liste produite dans le cadre d'une procédure de faillite ne confirme d'aucune manière une quelconque position de créancier », ajoute BNP Paribas.
Influenceurs : Marc et Nadé Blata, Laurent Correia… Meta ferme des comptes soupçonnés d’abus sur Instagram
Vendredi, deux plaintes collectives ont été déposées à Paris pour « escroquerie » et « abus de confiance » contre le couple d’influenceurs Marc et Nadé Blata Meta, la maison-mère de Facebook et Instagram, a annoncé vendredi la suppression d’une série de comptes d’influenceurs suivis par des millions de personnes et visés par une action collective pour une vaste arnaque présumée. Meta a supprimé les comptes Instagram de Marc Blata (suivi par 4,2 millions de personnes), Nadé Blata (2,8 millions de personnes) et Laurent Correia (3,2 millions), ainsi que d’autres comptes qui y étaient liés. Recevez la newsletter Autour des Enfants Inscrivez vous à la newsletter Autour des Enfants pour ne plus manquer une seule information importante. S'INSCRIRE SUR LE MÊME SUJET Influenceurs : la France, sous pression, tente de réguler « la jungle » Alors que les scandales autour de cette activité de publicité déguisée et trompeuse se multiplient, des députés tentent de faire voter un cadre « Nous avons des règles claires à l’encontre des personnes qui tentent d’utiliser nos services pour abuser les autres », a précisé un porte-parole de Meta. « Nos équipes ont retiré une série de comptes violant ces politiques et restent déterminées à poursuivre leur travail pour supprimer les contenus et les comptes qui enfreignent nos règles. » A LIRE AUSSI Disparition de Leslie et Kevin : du nouveau sur l’enquête Vidéo. Ils élèvent une race de chiens rarissime en Dordogne LES SUJETS ASSOCIÉS Réseaux sociaux Faits divers Home Société Vendredi dernier, deux plaintes collectives avaient été déposées à Paris au nom du collectif AVI (Aide aux victimes d’influenceurs), réunissant 88 plaintes conjointes, pour « escroquerie » et « abus de confiance », contre le couple Marc et Nadé Blata, installé à Dubaï. Les plaignants estiment avoir été arnaqués à hauteur d’un total de 6,3 millions d’euros, en investissant dans des produits financiers vantés par de célèbres influenceurs.
ManoMano affichera l’empreinte carbone de ses produits
carbone d’une partie de son catalogue, en commençant par 200 000 produits avant d’accélérer la cadence. Une démarche ambitieuse pour cette place de marché avant-gardiste. De plus en plus d’entreprises calculent l’empreinte carbone des produits qu’elles commercialisent, à la fois dans une démarche présentée comme écologique mais aussi afin d’attirer une clientèle sensibilisée à la crise climatique. Comme le souligne Rodolphe Bonnasse dans The Good, une des innovations retail de l’année est l’affichage de l’empreinte carbone des produits. Pour ManoMano, e-commerçant spécialisé dans la vente de matériel de bricolage, maison et jardin, et licorne française ayant dépassé en 2020 le milliard d’euros de volume d’affaires, l’idée est de viser l’exemplarité. L’objectif est aussi de « rattraper le retard du secteur » sur ces questions, a précisé Chri