HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Netflix : quand son précieux algorithme se retourne contre la plateforme – L’Express L’Expansion

By |May 13th, 2022|Categories: Scoop.it|

Netflix était persuadé d'avoir trouvé la martingale. Celle-ci devait lui assurer une écrasante domination sur le marché de la vidéo à la demande et vitrifier la concurrence. Trois éléments devaient assurer cette suprématie. En premier lieu, la technologie nécessaire à la distribution des films et séries avec des systèmes de compression parmi les meilleurs au monde, un prépositionnement des 3 000 contenus les plus regardés chez des milliers de fournisseurs d'accès dans le monde. Le deuxième est un management implacable avec une culture d'entreprise qui a été gravée en 2009 dans les tables d'un PowerPoint de 128 pages disséqué dans toutes les business schools.  La troisième composante est la plus critique, dans tous les sens du terme. Elle a trait à la façon dont Netflix a voulu modéliser les attentes présumées de ses clients au moyen d'un algorithme de recommandation. Celui-ci est simple dans son principe - on regarde ce qui marche et on en tire des conclusions -, mais d'une extraordinaire complexité dans son fonctionnement. Netflix a créé des dizaines de milliers de catégories de films ou séries, minutieusement analysés, décrivant dans leurs moindres détails l'intrigue, les personnages, ou le contexte. La plateforme a traduit cette multitude de données en équations, allant jusqu'à organiser un concours de geeks doté de 1 million de dollars de récompense pour qui améliorerait son algorithme déjà bien optimisé.  LIRE AUSSI >> Netflix perd des abonnés pour

Au Lido, Accor signe la fin des revues à plumes

By |May 13th, 2022|Categories: Scoop.it|

Une page se tourne pour un emblème des nuits parisiennes qui attirait des touristes du monde entier : le cabaret Le Lido, l’un des symboles de la tradition de la revue, va céder la place à une « salle de spectacles musicaux », a décidé son repreneur, le géant hôtelier Accor, signant ainsi la fin prochaine des revues à plumes. La direction du Lido a présenté jeudi aux représentants du personnel « un projet de réorganisation » qui, dans les faits, va se traduire par la disparition de la troupe permanente. Elle promet à la place « la création d’une programmation de théâtre musical renouvelée, ainsi qu’une refonte du modèle de dîner-spectacle et revue ». Créé en 1946 par la famille Clérico et célèbre pour sa troupe-maison, les « Bluebell girls », des danseuses vêtues de plumes aux jambes interminables et au port altier, le Lido a beaucoup souffert comme tout le secteur, des fermetures liées à la crise sanitaire : le chiffre d’affaires des cabarets et music-halls s’est effondré de 80% en 2020. « Il n’y aura pas de tempête » Le nouveau projet au Lido vise à « redonner à cette salle parisienne sa pleine place dans le concert des scènes créatives françaises, nationales et internationales (…) grâce à une nouvelle ligne artistique ambitieuse », a annoncé dans un communiqué la direction. Un plan de sauvegarde de l’emploi est prévu incluant « la suppression de 157 postes permanents » sur 184, « principalement au sein des services salle et artistique », assorti de « mesures de reclassement et de reconversion » des collaborateurs, a-t-elle détaillé.

Terra’s Crypto Meltdown Was Inevitable | WIRED

By |May 13th, 2022|Categories: Scoop.it|

Ryan Clements, an assistant professor in business law and regulation at the University of Calgary, made the issues with this approach clear last year, in a paper devoted to algorithmic stablecoins titled “Built to Fail.” One of the main problems with these stablecoins, Clements explained in the paper, is that they can only work so long as there is demand for them; otherwise all those incentives mean nothing. “UST was never stable to begin with and was never fully collateralized,” Clements says. “It required a perpetual reliance on an assumption that there would be enough (ongoing) interest in the various use cases of UST in the Terra ecosystem.” Many crypto investors started finding their way to the door. Bobby Ong, cofounder of cryptocurrency analytics platform CoinGecko, says that one possible explanation for what happened to UST is “a George Soros-style” attack, after the Hungarian philanthropist and financier’s famous bet against the British pound in 1992. According to this theory, UST’s ruinous fall—which started on Monday and spiraled into a catastrophe on Wednesday—was precipitated by a large entity dumping billions of UST on the market, shattering its peg. Another, simpler explanation is that UST was just not sustainable, and this was always going to happen as soon as the market's sentiment changed. It is telling that some crypto personalities are laying the blame for the supposed attack at the door of investment management company BlackRock and hedge fund Citadel. Just over a year ago, Citadel had already been cast as the villain in another financial craze, the so-called GameStop saga—when millions of retail investors started buying the stock of the ailing game store chain in droves, despite its dubious fundamentals, in an odd act of defiance against traditional finance. Several observers back then had saluted the rise of meme finance, where the value of assets was no longer based on a business’s prospects and instead determined by collective delusions, performative contrarianism, and sheer nihilism (“Is [GameStop’s stock] worth 200+ dollars? That's for you to decide based on your own value system,” one investor commented on Reddit, where the rebellion first emerged.) Most Popular SECURITY Thousands of Top Websites See What You Type—Before You Hit Submit LILY HAY NEWMAN BACKCHANNEL Bill Gates Is So Over This Pandemic STEVEN LEVY CULTURE How to 'No-Clip' Reality and Arrive in the Backrooms REECE ROGERS GEAR All the Hardware Google Announced at I/O 2022 JULIAN CHOKKATTU Terra’s rise and fall is, in a way, the endgame of that long stretch of weird finance. It might not recover, and follow the bursting of the NFT bubble and the fall of a great deal of meme stocks and dog coins. But it would be disingenuous to read all this through the lens of absurdism and pipe dreams. Terra’s explosion in popularity over the past six months was also driven by mind-boggling incentive schemes. “The large demand for UST was driven because of a savings protocol called Anchor on Terra’s blockchain, which promised 20 percent in annual percentage yield,” Ong says. People would buy UST and stash it in Anchor, a piece of software where one could park one’s coins, hoping to see it grow like a magic money tree over time. What’s more worrying, Ong says, is that Terra set an example for many other crypto projects, which also started promising absurd returns and now are at serious risk of crashing. The Ponzinomics were just too obvious: When you pay money for nothing, and stash your nothing in a protocol with the expectation that it will give you a 20 percent yield—all you end up with is 20 percent of nothing.

Stablecoin : comment le prometteur Terra s’est effondré sur lui-même en 24 heures

By |May 13th, 2022|Categories: Scoop.it|

Sur Twitter, on ne compte plus les messages d'investisseurs ruinés par le stablecoin TerraUSD et sa cryptomonnaie « soeur », Terra (aussi connue sous le nom de Luna, son ticker sur les marchés). Le scandale, qui a éclaté en début de semaine, sape encore un peu plus la confiance des investisseurs, en pleine déroute du marché des cryptos. Terra qui était encore, au début 2022, la 9e crypto avec une capitalisation de plus de 30 milliards de dollars, s'est littéralement effondrée. Jeudi, elle sombrait de 99,8 % et s'enfonçait au 173e rang du classement des cryptomonnaies. Sur les discussions du forum Reddit consacrées à Terra, les administrateurs avaient épinglé des numéros de prévention du suicide… Jeudi en fin de journée, les développeurs de Terra ont décidé de suspendre la création de nouveaux jetons « pour se protéger d'une attaque ». Dans la nuit de jeudi à vendredi, le Terra finissait d'être désintégré à 0,00002 dollar et le TerraUSD, plongeait à 0,09 dollar. Que s'est-il passé ? Le décrochage des cryptos, sur fond de télescopage des bulles bitcoin (-30 % sur 30 jours) et du Nasdaq (-15 %), est certes sévère. Mais il n'explique pas, à lui seul, cet effondrement. La panique vient en réalité du découplage entre le TerraUSD et le dollar. Les stablecoins sont censées être des devises numériques stables. TerraUSD devait garantir une parité de 1 pour 1 avec le dollar américain. Or, jeudi matin, elle n'en valait plus que la moitié. Et dès que le TerraUSD s'étant trop éloigné du dollar, les investisseurs ont totalement perdu confiance. Une parité impossible La plupart des grands stablecoins comme l'USDT et l'USDC sont adossés au dollar. Pour chaque crypto émise, en théorie, un montant équivalent est acheté en bon du trésor américain et placé dans un compte de réserve. Le TerraUSD, pour sa part est un stablecoin algorithmique. Le maintien de sa parité avec le dollar repose sur des processus informatiques gérant le lien entre les deux cryptos, TerraUSD et Terra. Une solution qui n'a jusqu'à présent pas fait ses preuves, mais que les fondateurs du stablecoin pensaient avoir réellement améliorée. DECRYPTAGE - L'instabilité des cryptos stables inquiète les Etats Le problème est que, pris dans la tempête du marché des cryptos, le Terra a décroché. Sa valeur a tellement baissé que les mécanismes d'arbitrage ne permettaient plus de soutenir le TerraUSD. Pour protéger la parité, la Luna Foundation Guard a liquidé 1,5 milliard de dollars en bitcoin, mais ça n'a pas suffi à faire suffisamment remonter le TerraUSD. Sur la même semaine, pendant que le TerraUSD perdait 42 %, ses concurrents réellement adossés au dollar ont mieux résisté aux turbulences : l'USDT n'a pas bougé d'un iota sur la période, à 0,99 dollar et l'USDC a pris 0,15 % à 1 dollar. Dès lors, « l'utilité du protocole TerraUSD a perdu son sens », note Vincent Pellizzari, consultant chez CoinsPaid. Il s'est écroulé comme un château de cartes. La rumeur d'un raid Sur les réseaux sociaux, les spéculations vont bon train sur ce krach express. Le fondateur de la blockchain Cardano, Charles Hoskinson, a même un temps avancé l'hypothèse d'un raid de BlackRock et Citadel, avant de supprimer son tweet. Les fonds ont tous deux démenti cette thèse dans des communiqués. D'autres, à l'image de l'analyste Onchain Wizzard, évoquent une opération à 1 milliard sur le TerraUST. Une chose est sûre, selon Vincent Pellizzari, « comme sur les marchés financiers, s'il y a une opportunité d'attaque, elle se produira car les marchés sont libres, surtout dans les cryptos ». Janet Yellen, la secrétaire américaine au Trésor, n'a d'ailleurs pas tardé à sortir du bois pour rappeler que cet épisode « illustre simplement le fait que c'est un produit à la croissance rapide, qu'il présente des risques pour la stabilité financière et que nous avons besoin d'un cadre adéquat ». Pourquoi la Banque d'Angleterre veut encadrer les « stablecoins » En fin d'année dernière, le FMI alertait sur le fait que de nombreux stablecoins ne fournissaient pas assez d'informations sur leurs réserves. « Il y a un besoin d'amélioration pour s'aligner sur les standards des fonds monétaires », soulignait l'organisation internationale. Le risque ? Que certains stablecoins connaissent « une ruée vers les guichets » (un run) comme lors des crises bancaires, les détenteurs de stablecoins cherchant, en masse, à liquider leurs actifs et à récupérer des dollars en échange. Les sociétés qui ont émis ces actifs ne seraient alors pas en mesure d'honorer leurs engagements. Thomas Pontiroli FINANCE & MARCHÉS RÉCIT Stablecoin : comment le prometteur Terra s'est effondré sur lui-même en 24 heures DÉCRYPTAGE Le législateur appelé à se pencher sur les résolutions climatiques en AG  L'offensive d'Elon Musk sur Twitter scrutée par la SEC  Apple perd son titre de première capitalisation mondiale au profit d'Aramco  DÉCRYPTAGE L'aversion au risque fait baisser les taux 

Renault précise son projet de « scission »

By |May 13th, 2022|Categories: Scoop.it|

Le projet de Renault se précise. Trois mois après avoir évoqué son idée de séparer ses activités dans la voiture électrique, d'une part, et dans la voiture thermique, d'autre part, la direction du groupe au Losange a présenté son projet à ses salariés en France, au cours d'un comité économique et social qui s'est tenu ce jeudi. Il ne s'agit en réalité pas d'une scission, mais de la création de deux structures distinctes, via une filialisation de certaines activités. La direction a précisé les activités concernées, en détaillant les sites et le nombre de salariés qui seraient regroupés dans chacune d'entre elles. Comme annoncé en février , la structure destinée à rassembler les activités électriques et logicielles de Renault sera basée en France. Elle comprendra les usines de Cléon (moteurs) et de Renault Electricity (le pôle du Nord de la France constitué autour de l'usine de Douai), une partie du Technocentre de Guyancourt, Renault Software Lab, et le site d'essais Lardy. Dotée des fonctions support correspondantes, cette entité autonome « pourrait rassembler plus de 10.000 salariés à l'horizon 2023 », explique le groupe dans un communiqué.

« Quand la mondialisation se grippe, les coûts deviennent prohibitifs », affirme le patron de Saint-Gobain

By |May 13th, 2022|Categories: Scoop.it|

Les actions que nous n'engageons pas aujourd'hui n'auront pas des conséquences dans cinq générations mais dans un très proche avenir. Agir dès maintenant est donc vital. Nous devons aujourd'hui modifier nos modes de production et de vie pour aller vers une plus grande sobriété. Dans les années 1970, les chocs pétroliers nous avaient forcés à adapter nos comportements et nos consommations. Nous devons aujourd'hui modifier nos modes de production et de vie pour aller vers une plus grande sobriété. Mais ne perdons pas de vue que la transition climatique, si elle est une urgence, est aussi une chance. Dans quelle mesure est-ce une chance ? Rien qu'en France l'an dernier, la rénovation des bâtiments a permis de créer près de 100.000 emplois non délocalisables. Mais surtout, ceux qui, au niveau d'une ville ou d'un écoquartier comme à Stockholm, d'une région ou d'un pays s'engagent en faveur de la transition écologique, en feront un véritable facteur d'attractivité et de leadership économique. De même pour les entreprises. Chez Saint-Gobain, nous investissons dans l'innovation et la différenciation technologique pour viser la neutralité carbone. On produit en réduisant nos émissions. Nous allons même pour le verre ou les plaques de plâtre jusqu'à des séries de production zéro carbone. Mais nous offrons aussi des produits actifs qui captent des composés organiques volatils pour améliorer la qualité de l'air ou des vitres à couches filtrantes qui permettent de véritables économies d'énergie.

How Starlink Scrambled to Keep Ukraine Online | WIRED

By |May 12th, 2022|Categories: Scoop.it|

Two days after Russia invaded, Fedorov tweeted a request for Starlink terminals at Musk. Ten hours later, the SpaceX CEO confirmed that Starlink’s service was “active” in Ukraine. Just two days later, on February 28, Fedorov posted photos of a truck stacked high with Starlink boxes, and himself unboxing a Dishy. WATCH A Timeline of Russian Cyberattacks on Ukraine Most Popular SECURITY Thousands of Top Websites See What You Type—Before You Hit Submit LILY HAY NEWMAN SCIENCE Ticks Are Spreading in the US—and Taking New Diseases With Them MARYN MCKENNA IDEAS People Are Dating All Wrong, According to Data Science SETH STEPHENS-DAVIDOWITZ CULTURE How to 'No-Clip' Reality and Arrive in the Backrooms REECE ROGERS ADVERTISEMENT Behind the scenes, SpaceX scrambled to upgrade its service for use on a battlefield. A firmware update enabled terminals to be powered by a car’s cigarette lighter. The company also had to adapt to Russian attempts to interfere with signals between terminals and satellites. Dave Tremper, a director of electronic warfare at the Pentagon, praised the speed with which SpaceX evaded that jamming with a software update. “How they did that was eye-watering to me,” he said at a conference on defense technology, lamenting that US military equipment was not so flexible. “We need to be able to have that agility.” Starlink’s work in Ukraine also got a boost from the US government. The US Agency for International Development began talking with SpaceX about supporting distribution of its terminals in early March, says agency spokesperson Ashley Yehl. USAID paid to move a shipment of 5,000 terminals to Poland and worked with Ukraine’s government to arrange their final hop across the border. The US government paid for 1,333 of the terminals, with SpaceX picking up the bill for the rest. The agency disclosed the project in early April, releasing a statement that explained the terminals would allow officials and citizens to communicate with each other and the world “even if Putin’s brutal aggression severs Ukraine’s fiber-optic or cellular communication infrastructure.” By late April, there were more than 10,000 Starlink terminals in Ukraine, Fedorov said in a Telegram post. On May 2, he tweeted that around 150,000 Ukrainians use the service each day. The technique used to bring Irpin back online is now standard protocol for territory liberated by Ukrainian forces. Nokia has also updated software used on its equipment for cell towers to better support Starlink, Naumenko of Vodafone says. In the Chernihiv region northeast of Kyiv, fighting destroyed 10 kilometers of cable, knocking a string of villages with about 400 internet subscribers offline, Fedorov says. The local ISP was able to bring them all back online with a single Starlink. Starlink also reconnected the town of Borodyanka, which was liberated three days after Irpin on April 1. Early the next morning, workers from Ukrainian telco Kyivstar brought in a movable mobile base station with a Starlink receiver attached. Kyivstar has now deployed that solution several times, says chief technology officer Volodymyr Lutchenko. A cell tower connected via Starlink can’t operate at the speed of one linked via optical fiber, but it can still support the calls and mobile data people need to get back online, Lutchenko says. How Starlink terminals have helped Ukraine’s military is less clear. When asked what proportion of the devices are used by the country’s armed forces, Fedorov replied, through an interpreter, that “most of them are used for civilian purposes.” Those include reconnecting hospitals, ISPs, and some tech companies that have foreign customers. Other sources depict Starlink terminals functioning as a powerful tool of Ukraine’s military. In March, The Times of London reported that Ukrainian forces used reconnaissance drones linked to Starlink terminals to send targeting information to artillery. In April, The New York Times posted a video of a member of Ukraine’s National Guard saying he was among those trapped under steelworks in Mariupol by Russia’s siege of the city, but was still online thanks to Starlink. Most Popular SECURITY Thousands of Top Websites See What You Type—Before You Hit Submit LILY HAY NEWMAN SCIENCE Ticks Are Spreading in the US—and Taking New Diseases With Them MARYN MCKENNA IDEAS People Are Dating All Wrong, According to Data Science SETH STEPHENS-DAVIDOWITZ CULTURE How to 'No-Clip' Reality and Arrive in the Backrooms REECE ROGERS ADVERTISEMENT Last week a Twitter account in the name of James Vazquez, who claims to be a US veteran now helping Ukraine’s military, posted a video thanking Musk for Starlink. “It came in very handy today, saved a lot of our asses,” he said, gesturing at a Dishy painted military green and mounted on top of a van. Vazquez did not respond to a request for comment, but his status as someone currently at work in Ukraine has been vouched for by Republican US representative Adam Kinzinger. Starlink’s success in Ukraine suggests it and other new-generation satellite services could be a powerful tool in conflicts and disasters in other parts of the world, or a way to help people living in places with overbearing internet controls, says Michael Schwille, who works on information warfare policy at the Rand Corporation. The US government has a long history of supporting technology that can get unfiltered or important information to people seen to need it, Schwille argues, including Radio Free Europe and grants that funded anonymity service Tor and encryption app Signal. “USAID has been in the democracy promotion business for a long time,” he adds. “I’m sure they are thinking about where else this kind of technology could be used.” Recent events in Kherson, a Russian-occupied city in Southern Ukraine, underline the potential of Starlink to punch through internet restrictions. Ukrainian officials told the Financial Times last week that a fiber-optic cable previously used by Ukrainian ISPs had been rerouted to a Russia-linked provider in occupied Crimea. That could lock residents inside the Kremlin’s increasingly aggressive system of online censorship. SpaceX’s coverage map shows Kherson firmly inside its service area in Ukraine, suggesting Starlink terminals there could provide an uncensored alternative. Dmitry Rogozin, the head of Russia’s space agency, has repeatedly criticized SpaceX and Musk in recent months, and previously alleged that Starlink functions like an arm of the Pentagon, not a commercial service. Ukraine has been an eye-opening test case for Starlink—but using of satellite internet as a tool of liberation in other parts of the world would likely be more complex. Ukraine invited Starlink to use its airwaves but many countries won't. Croshier from the Center for Global Development doesn’t expect to see Starlink provided in Ethiopia, for example, where people have suffered internet shutdowns as a result of civil war. “It’s a more complex situation that is not directly in the US interest,” she says. Nor would it be simple for Musk to provide Starlink access to China, where his automaker, Tesla, has a factory that might be targeted in retaliation, Croshier says. Those complexities don’t appear to have convinced Russia or China that they have nothing to fear from Starlink. Officials from both countries have criticized the company’s actions in Ukraine. And the two countries also have plans for their own internet satellite constellations—which will almost certainly be firmly under government control.

Le vélo cargo, une excellence française

By |May 11th, 2022|Categories: Scoop.it|

Les premiers ont commencé à pédaler quand les vélos électriques ont fait leur apparition. Les seconds les ont rejoints dès le début de la pandémie, au moment où les coronapistes, ces pistes cyclables nées au moment du coronavirus, sont devenues l'un des symboles de la distanciation sociale. La troisième vague de néocyclistes déferle aujourd'hui, portée par la hausse du carburant. Dans toutes les métropoles, les automobilistes apprennent, parfois avec mauvaise humeur ou au prix de grosses frayeurs, à partager la chaussée. Bien obligés, les vélos sont de plus en plus nombreux. Hommes, femmes et enfants, jeunes et vieux, ouvriers et cadres, flâneurs et fonceurs, tous s'y sont mis. Mais parmi eux, une nouvelle population, très diversifiée, est apparue : celle des aficionados du vélo cargo. Rallongé à l'avant ou à l'arrière, cet étrange engin permet désormais aux parents de transporter leurs enfants avec cartables et sacs à provisions, aux artisans de charrier leurs outils, aux livreurs de distribuer leurs colis. Un type de vélo très flexible… et très français. Car ce sont bel et bien des marques tricolores, depuis la multinationale qu'est Décathlon jusqu'au tout petit Sémaphore avec son unique salarié fondateur, qui accompagnent l'incroyable essor du cargo à deux (parfois trois) roues. Porté par l'envolée du pétrole Le tout premier à s'être lancé, c'est Benjamin Sarrazin, avec Yuba , en 2006. A cette époque lointaine, l'entrepreneur a alors 25 ans, une conscience environnementale et l'envie de créer à la fois une entreprise et une famille : « Je ne savais pas moi-même s'il y avait vraiment un marché pour un vélo permettant de transporter plusieurs enfants, mais l'idée me semblait juste, pour moi et pour la planète », explique-t-il aujourd'hui. Il décide de partir aux Etats-Unis, sur la côte ouest : « J'ai choisi de me lancer là-bas, où la culture vélo est totalement inexistante, plutôt qu'en France, où elle existe mais où l'on m'expliquait pourquoi et comment j'allais échouer. »

Génération Z (15-24 ans) : quels sont leurs rapports avec l’avion ?

By |May 11th, 2022|Categories: Scoop.it|

Alors, que dit ce rapport ? En tant que citoyens, l’étude de la Chaire Pégase montre que les jeunes français sont moins intéressés (36%) que leurs aînés (41%) par l’aérien et le spatial. La génération Z utilise principalement les réseaux sociaux (75%) et YouTube (63%) pour suivre l’actualité de ces secteurs, posant ainsi deux défis pour les acteurs de l’aérien et du spatial. D’une part, la remise en cause des canaux traditionnels utilisés par ces acteurs pour communiquer ; d’autre part, la question de la qualité et de la véracité de l’information consommée par les jeunes. Une génération qui prend moins l’avion Si globalement 42% des 15-24 ans ont une idée fidèle de la contribution de l’aérien à l’économie française (entre 3 et 5% du PIB français), ils sont seulement 14% à connaître sa véritable contribution aux émissions de CO2 (entre 2 et 3%). Malgré tout, ils ont davantage réussi à estimer cette part puisque seuls 10% des 25 ans et plus ont trouvé la bonne réponse. On note aussi un consensus chez les jeunes concernant le caractère polluant de l’aérien (74%) et du spatial (65%). Cette population souligne d’ailleurs le manque d’efforts de ces secteurs pour réduire leur impact environnemental.  En tant que passagers aériens, plus de 80% des 15-24 ans ont pris l’avion au moins une fois dans leur vie (contre 91% pour les plus de 25 ans). Avant la crise du Covid-19, sur une année type comme 2019, 61% avaient pris l’avion au moins une fois dans l’année. En moyenne, la génération Z réalisait 1,46 vol par an, soit moins que les millennials (1,65 vol) mais plus que la génération X (1,34 vol) ou les baby-boomers (1,015 vol). Le prix, toujours le prix Pour autant, leur consommation de transport aérien est assez paradoxale et mérite d’être appréhendée avec finesse. Le rapport indique que bien que constamment connectés, les jeunes accordent peu d’importance à l’expérience digitale dans le choix de leur billet d’avion. Et même s’ils sont sensibles aux enjeux environnementaux, l’empreinte carbone de leur déplacement n’est que le septième critère de choix (sur 10). Finalement, comme pour le reste de la population, la génération Z choisit principalement un vol en fonction du prix, de la sécurité ou de la réputation de la compagnie et du nombre d’escales. Et pourtant, bien que le prix demeure leur critère de choix principal, les jeunes montrent une propension plus importante que leurs aînés à payer une somme supérieure pour des vols plus verts. De fait, tandis que plus de 20% de la génération Z (et 31% pour le reste de la population) ne sont pas prêts à payer plus pour voler sur une compagnie plus respectueuse de l’environnement, ils sont en moyenne prêts à payer un billet 14% plus cher pour réduire leur empreinte environnementale. Chez les plus de 25 ans, ils sont seulement prêts à payer 8% de plus. Des achats sur Internet Enfin, quand ils prennent l’avion, ces jeunes volent principalement à destination de l’Europe (73%), de la France métropolitaine (66%) ou de l’Afrique du Nord (23%). Ces destinations sont globalement les mêmes que pour leurs aînés. Leurs billets sont achetés en majorité sur le site de la compagnie aérienne (64%), sur des comparateurs ou des agences en ligne (42%). Si ces canaux sont aussi importants pour les autres générations, les canaux de distribution physiques (comme les agences de voyages) jouent un rôle plus important dans le reste de la population, en particulier pour les babyboomers. Les chercheurs de la Chaire Pégase ont analysé deux échantillons représentatifs des 15-24 ans (800 répondants) et des 25 ans et plus (1010 répondants) en France afin d’étudier les spécificités des attentes et des comportements des 15-24 ans, en les comparant avec le reste de la population française.

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