Kim Kardashian et d’autres célébrités poursuivies pour arnaque à la crypto-monnaie
Kim Kardashian, star de la télé-réalité devenue récemment milliardaire grâce à sa marque de cosmétique, est dans de beaux draps après avoir fait la promotion d’une crypto-monnaie douteuse l’été dernier. À ses côtés, sur le banc des accusés, nous retrouvons le boxeur Floyd Mayweather et la star du basket-ball, Paul Pierce, tous poursuivis pour avoir fait la promotion de l’EthereumMax. Leur prise de parole aurait permis aux créateurs de la crypto, d’engranger d’importantes sommes d’argent. L’EthereumMax a connu une hausse fulgurante au début de l’année 2021, soutenue en grande partie par les approbations de Kardashian, Mayweather et Pierce, qui ont tous été payés pour le promouvoir. Mais sa valeur s’est rapidement effondrée et vous pouvez facilement deviner la suite : un grand nombre d’investisseurs – moins informés qu’eux – se sont ainsi retrouvés sans un sou. Un recours collectif déposé vendredi 14 janvier dernier affirme que cette activité faisait partie d’un stratagème de pump and dump – un stratagème vieux comme le monde grâce auquel les créateurs d’un produit augmentent artificiellement sa valeur avant de vendre secrètement leurs propres actions et de gagner une tonne d’argent dans le processus, après quoi la valeur du produit s’effondre –. La plainte cite les célébrités mentionnées et les créateurs de la monnaie comme défenseurs et désigne comme plaignants toute personne ayant investi entre le 14 mai 2021 et le 27 juin 2021 et ayant été « lésée par sa trajectoire ». L’usage des réseaux sociaux comme arme financière Selon l’instruction, après que Mayweather et Pierce ont fait la promotion de l’EthereumMax tout au long du mois de mai dernier, sa valeur aurait augmenté de près de 632%. Et puis Kim Kardashian s’est joint à la fête en juin, un jour seulement avant que la monnaie ne s’effondre. Le 14 juin, Kim K – de son sobriquet – était donc en train de la promouvoir activement sur son compte Instagram, qui compte quelques 251 millions de followers, en ces termes : « VOUS ÊTES DANS LA CRYPTOMONNAIE ? ? ??? CECI N’EST PAS UN CONSEIL FINANCIER, JE PARTAGE JUSTE CE QUE MES AMIS VIENNENT DE M’APPRENDRE SUR L’ETHEREUM ! ». Trop aimable. Kim Kardashian a ajouté un petit avertissement indiquant que son post était en fait une publicité payée. L’action en justice cite également une enquête de Morning Consult qui montre que son message a eu un impact significatif sur le nombre de personnes qui ont entendu parler d’EMAX, alléguant qu’environ 1 propriétaire de crypto-monnaie sur 3 était tombé sur sa petite publicité. Un jour seulement après la publication du message, le 15 juin, la valeur d’EMAX a chuté de 98 %, pour atteindre son plus bas niveau depuis sa création, soit 0,000000017 $ par unité. Avant cette chute vertigineuse, les créateurs de la crypto ont vendu leurs actions, ce qui était observable publiquement car ils n’avaient pas « verrouillé » les adresses de leurs portefeuilles.
La fintech Spendesk devient la 26e licorne française
La fintech française, qui a conçu une plateforme de gestion des dépenses d'entreprises, a bouclé une levée de 100 millions d'euros, six mois après un tour de table du même montant. Le fonds américain Tiger Global mène cette opération qui valorise la start-up à plus d'un milliard de dollars. Lire plus tard Deals Partager Commenter Spendesk prévoit de recruter 300 personnes en 2022. (Spendesk) Par Charlie Perreau Publié le 18 janv. 2022 à 7:00Mis à jour le 18 janv. 2022 à 10:47 Lever tous les six ou huit mois pourrait bien devenir la norme pour les grosses start-up françaises. Back Market vient d'annoncer un tour de table de 450 millions d'euros alors que son précédent, de 276 millions d'euros, remontait à mai 2021. Même situation du côté de la fintech Spendesk, qui a bouclé une nouvelle levée de 100 millions d'euros, moins de six mois après avoir levé le même montant . Cette opération, qui la valorise plus d'un milliard de dollars (le montant exact n'est pas communiqué), avait été dévoilée en décembre dernier par « Les Echos » . Le hedge fund américain Tiger Global, entré récemment au capital de la néobanque pour PME Qonto, mène ce tour aux côtés des investisseurs existants General Atlantic, Eight Roads Ventures, Index Ventures et eFounders. « Cette levée est assez opportuniste. Plusieurs investisseurs avaient voulu participer à notre précédent tour mais n'ont pas pu. Nous avons donc décidé de faire une extension de la dernière levée », explique Rodolphe Ardant, patron de Spendesk, plateforme de gestion des dépenses d'entreprises. Un succès rare à l'international La concurrence est rude du côté des investisseurs, ce qui augmente les prix pour entrer au capital des scale-up, en particulier dans certains secteurs. « Les hedge funds achètent de la croissance et la thématique fintech, qui a le vent en poupe. A cela s'ajoute un marché adressable énorme », analyse Marc Ménasé, fondateur de Founders Future. Spendesk cherche à équiper les entreprises européennes entre 50 et 1.000 salariés. Environ 50 % de ses 3.500 clients sont situés en dehors de la France (30 % en Allemagne et 20 % au Royaume-Uni). 5 choses à savoir sur Rodolphe Ardant, CEO de Spendesk Une belle percée alors que la majorité des fintech françaises éprouvent des difficultés à s'internationaliser . « Lors de notre création en 2016 nous nous sommes demandé quelles sont les spécificités locales et culturelles au Royaume-Uni et en Allemagne, indique Rodolphe Ardant, et nous avons construit des équipes internationales dès le début. Notre 15e salarié était d'ailleurs américain. »
Les NFT, nouvel eldorado des marques de luxe
Après Guerlain, Gucci, Vuitton ou Balenciaga, c’est la maison de cognac Hennessy, du groupe de luxe LVMH, qui se lance sur le marché des NFT. Hennessy a mis en vente deux authentiques flacons de cognac « Hennessy 8 » et leurs doubles numériques. L’ensemble a été commercialisé en une seule offre. Pour l’équivalent d’environ 200 000 € payables en crypto actif, un acheteur a acquis les deux flacons et les deux NFT numérotés 1/250 et 250/250. Produits à 250 exemplaires, les flacons de cognac « Hennessy 8 » sont commercialisés à 35 000 € l’unité. L’opération apparaît donc comme une affaire rentable pour la maison Hennessy qui modernise du même coup son image. On ne compte plus les marques de luxe séduites par les NFT, Non-Fungible Tokens. Un NFT, ou jeton non fongible en français, est un objet numérique unique identifié via une blockchain qui garantit l’authenticité et l’unicité du fichier numérique qui le constitue. La crypto-monnaie comme unique moyen d’acquisition Pour acquérir une image, une photo, une vidéo, un titre musical ou un texte, chacun garanti comme unique, l’acheteur devra d’abord convertir ses liquidités en crypto-monnaie basée sur la blockchain Ethereum. Ce protocole blockchain domine très largement le secteur des NFT. L’Ethereum porte aussi l’Ether -ou ETH- sa propre crypto-monnaie. On évalue sa part à 18% dans le marché mondial des crypto-monnaies. Si la maison de cognac Hennessy a choisi de commercialiser des produits réels et de les doubler de leurs jumeaux numériques, certaines marques de luxe produisent des œuvres purement numériques en s’associant parfois avec des artistes. Par exemple, le parfumeur Guerlain, filiale de LVMH, a très récemment commandé 4 œuvres arts numériques à des jeunes artistes afin de les proposer aux enchères en NFT. La maison de mode Gucci, filiale du groupe de luxe Kering, a vendu pour sa part un sac virtuel 4 115 dollars alors que le modèle réel se commercialise 3 400 dollars. Les NFT servent également de se connecter à l’univers des jeux vidéo, à l’instar de la maison Louis Vuitton qui propose le jeu sur mobile « Louis the game » à l’occasion des deux cents ans de la naissance de son fondateur où l’on peut récupérer des NFT. Un flou juridique sur le statut des NFT Avec les NFT, les marques de luxe peuvent créer des produits uniques et donc rares, ce qui est en adéquation avec l’une des définitions du luxe. Les marques disposent dans le même temps d’un levier de communication et marketing avant-gardiste, et peuvent séduire de nouveaux publics, plus jeunes et connectés. A ce stade, surfer sur la vague des NFT apparaît une belle opportunité tant pour les marques que pour les acheteurs, d’autant plus que l’avènement des métavers devrait dynamiser ce marché. Reste que ce type d’investissement demeure extrêmement volatile et soumis à des régulations propres à chaque pays. En France, la question juridique du NFT se pose. Les maisons françaises de ventes aux enchères n’ont pas le droit d’en vendre sauf s’ils sont associés à une œuvre matérielle. D’autres questions se posent comme la difficulté d’établir une cotation, la mesure réelle de la valeur d’un fichier numérique et la propriété intellectuelle associée. En conclusion, les règles du jeu du domaine des NFT sont encore en cours d’élaboration.
1 petite entreprise sur 4 s’apprête à accepter les paiements par crypto monnaie
Le digital progresse dans les paiements, et cela va jusqu’à l’usage des crypto monnaies. Une écrasante proportion (82%) des petites entreprises interrogées par la société de services de paiement Visa prévoient d’accepter une forme de paiement numérique en 2022. Ces petites entreprises sont mêmes près de 1 sur 4 (24%) à déclarer qu’elles prévoient d’accepter des devises numériques telles que la crypto-monnaie Bitcoin. On observe un basculement vers le tout digital. Près de 2 petites entreprises sur 3 (59%) interrogées ont déclaré qu’elles utilisaient uniquement ou prévoyaient d’utiliser uniquement des paiements numériques au cours des deux prochaines années, en phase avec 41 % des consommateurs interrogés qui ont dit la même chose. L’étude a été réalisée par Wakefield Research en décembre 2021 pour le compte de Visa. Le sondage a interrogé 2250 propriétaires de petites entreprises comptant moins de 100 employés au Brésil, au Canada, en Allemagne, à Hong Kong, en Irlande, en Russie, à Singapour, aux Émirats Unis et aux États-Unis.
Carlos Tavares : avec la voiture électrique, « la brutalité du changement crée un risque social »
Le grand sujet, c'est une approche globale avec la qualité environnementale de l'électricité consommée et je constate que cela remet de fait l'énergie nucléaire à l'ordre du jour par les écologistes. Il faut aussi parler de l'empreinte carbone de la batterie. Avec le mix énergétique européen, un véhicule électrique doit rouler 70.000 km pour compenser la mauvaise empreinte carbone de fabrication de la batterie et commencer à creuser l'écart avec un véhicule hybride léger. On sait aussi qu'un véhicule hybride léger coûte moitié moins qu'un véhicule électrique. Au total, vaut-il mieux accepter de faire rouler des voitures hybrides thermiques très performantes pour qu'elles restent abordables et apportent un bénéfice carbone immédiat, ou faut-il des véhicules 100 % électriques que les classes moyennes ne pourront pas se payer, tout en demandant aux Etats de continuer à creuser le déficit budgétaire pour les subventionner ? C'est un débat de société que je rêverais d'avoir, mais pour l'instant je ne le vois pas.
« L’accélération de l’innovation va toucher tous les métiers » estime le PDG de Casino
Le prix est toujours un élément clé mais il existe plusieurs types de consommateurs. Certains sont prêts à payer un peu plus cher pour avoir du choix et de la qualité. D'autres acceptent des prix un peu plus élevés pour obtenir un service comme la livraison ou pour bénéficier d'une distribution de proximité. D'autres, enfin, ont des budgets serrés et recherchent d'abord le prix. Ceux-ci se tourneront vers les discounters. Si nous avons cédé Leader Price en 2020, c'est que nous avons estimé que certains discounters sont devenus imbattables sur ce segment. Quand on réalise 100 milliards d'euros de chiffre d'affaires avec 2.000 à 3.000 références, on bénéficie sur chaque article d'une puissance d'achat impossible à égaler pour un distributeur français proposant souvent plus de 15.000 articles. Nous nous sommes concentrés sur la proximité et le premium. Souvenons-nous que, si la quote-part des hypermarchés dans la consommation des français baisse régulièrement tous les ans depuis maintenant assez longtemps, le segment de la proximité monte régulièrement. Nous avons donc encore de vrais relais de croissance, dans la distribution physique aussi. Nous avons ouvert plus de 800 nouveaux petits magasins l'an dernier et nous assurons déjà un tiers du marché de la livraison à domicile en Ile-de-France. La population décline à Paris mais elle progresse sensiblement dans une région de plus de 8 millions d'habitants.
Robotique : Exotec devient la 25e licorne de la French Tech
Exotec est aussi la première licorne française issue de l'industrie, un secteur qui a plus de mal à se faire financer que la fintech, le « SaaS » (les logiciels sous abonnement) ou encore l'e-commerce. « C'est le parent pauvre en termes de volumes. Les investisseurs ne se battent pas pour faire partie des tours de table », confirme François Breniaux, directeur d'investissement chez Supernova Invest, société de gestion spécialisée dans la deeptech, c'est-à-dire les technologies de rupture. « France 2030 » : 5 milliards d'euros pour faire émerger des start-up industrielles Exotec, chef de file français d'un marché de l'automatisation des entrepôts en plein essor Exotec fait donc figure d'exception dans l'écosystème, notamment grâce à de bons résultats financiers. La start-up double son chiffre d'affaires tous les ans. En 2018, elle générait 7,4 millions de revenus, contre 19,9 millions en 2019 et 42,9 millions en 2020. « Nous avons fait 105 millions de chiffre d'affaires l'an dernier et nous allons faire 200 millions sur l'année à venir », anticipe Romain Moulin. La licorne doit son succès aux Skypods, des petits robots qui préparent les commandes dans des entrepôts logistiques et sont livrés avec des racks qui permettent de stocker des produits en hauteur. Elle a aussi mis au point le Skypicker, un bras robotisé capable d'attraper des produits dans les bacs de stockage, puis de les déposer dans les bacs de préparation de commandes. A ses débuts, Exotec avait frappé un grand coup en équipant Cdiscount. Elle a ensuite su convaincre des acteurs comme Decathlon, Uniqlo (Japon) ou encore Gap (Etats-Unis) d'utiliser ses robots intelligents. « Ils développent des beaux projets, ont gagné des gros contrats et peuvent vraiment devenir une entreprise à succès », observe Rueben Scriven, un spécialiste du marché de l'automatisation des entrepôts. L'opportunité américaine Exotec veut continuer à grandir vite, alors que le boom spectaculaire du e-commerce lui ouvre un boulevard. La licorne espère ainsi recruter 500 personnes en R&D dans les années à venir. « C'est l'une des choses sur lesquelles il faut mettre le plus l'énergie pour que cela ne soit pas un facteur limitant pour le développement de notre entreprise », insiste Romain Moulin. Exotec a des atouts à faire valoir pour attirer des jolis CV. « Nous mélangeons du hardware et du logiciel, ce qui est très orignal sur le marché. Cela nous donne du sex appeal ! », sourit le patron. La licorne nordiste cherche aussi à se renforcer à l'international - elle réalise déjà 40 % de son activité hors d'Europe -, et notamment aux Etats-Unis. La société y a ouvert un bureau à Atlanta (Géorgie) et mise sur Goldman Sachs pour séduire des nouveaux clients. « C'est un grand nom et cela va nous ouvrir des portes », est convaincu le patron. « Contrairement à ce qu'on peut penser, le marché américain n'est pas beaucoup automatisé. Il y a peu de concurrence et c'est donc une belle opportunité », décrypte François Breniaux. Augmenter la production Pour répondre à la demande, Exotec va devoir augmenter ses capacités industrielles. « Nos chaînes de montage sont facilement réplicables. A partir du moment où nous avons six mois de visibilité, nous pouvons trouver les mètres carrés nécessaires et mettre en place des nouveaux postes », souligne Romain Moulin.
Major Unilever investor says business has ‘lost the plot’ with brand purpose focus
“Unilever seems to be labouring under the weight of a management which is obsessed with publicly displaying sustainability credentials at the expense of focusing on the fundamentals of the business,” he wrote. “The most obvious manifestation of this is the public spat it has become embroiled in over the refusal to supply Ben & Jerry’s ice cream in the West Bank. However, we think there are far more ludicrous examples which illustrate the problem. “A company which feels it has to define the purpose of Hellmann’s mayonnaise has in our view clearly lost the plot. The Hellmann’s brand has existed since 1913, so we would guess that by now consumers have figured out its purpose (spoiler alert — salads and sandwiches).” However, Smith concluded that the fund would continue to hold its shares in the business because it believes its “strong brands” and distribution will “triumph in the end”. Fundsmith is reported to be Unilever’s ninth biggest shareholder, having held a 0.8% stake in the business since 2011.
If you’ve never heard of ‘anthimeria’, Google it before you end up like Kärcher
“Je vais ressortir le Kärcher de la cave,” Pécresse announced during her 6 January tour. “Cela fait dix ans qu’il y est et il est temps de l’utiliser.” A simple translation of Pécresse’s words would record her remembering that she had been storing a Kärcher pressurised water hose in her cellar for 10 years and how she now felt that this was a good time to get it out and use it. Pécresse, of course, was not speaking literally about DIY or the general dirtiness of the streets of Marseille. Instead, she was clearly signalling her own credentials as a right-wing politician with little tolerance for multiculturalism. PUBLICITÉ Does Facebook’s corporate rebrand to ‘Meta’ prove the future is ‘beyond’ it? The use of the Kärcher brand was not incidental. Some 15 years earlier another right-wing presidential hopeful by the name of Nicolas Sarkozy made similar comments while touring the rougher sections of Paris. A young boy had lost his life and Sarkozy had told his grief-stricken parents that he would “nettoyer au Kärcher” (clean with a Kärcher) the whole area to root out the culprits. So last week’s sudden brand exposure for Kärcher was nothing new for the executives at its Winnenden HQ. Ever since Sarkozy metaphorically applied the brand to the cultural tensions of France, the cleaning company has been applying pressure to French politicians in a largely futile attempt to remove the Kärcher brand from the fraught discourse surrounding immigration and civil unrest. During the 2007 French elections the company went as far as sending all the presidential candidates a letter pleading with them to refrain from using its brand name in any way in the debates ahead. This week, in response to Pécresse’s comments, the Kärcher Group was once again forced to respond. In a terse statement the company asked both politicians and the media to immediately stop “any use of its name in the sphere of policy which damages its brand and the values of the company”. That last part is contentious. Modern brand theory would suggest that despite the PR headaches that Kärcher has endured this week, the initial reference to its brand and the fevered discussions across France that followed have been incredibly positive for the company in terms of immediate salience and eventual sales. And while many will wince at the metaphorical use of a high-pressured hose to “clean” the streets of France of its undesirable elements, there can be little doubt that, on top of all that awareness, Kärcher’s functional benefits have been significantly reinforced too.