HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Pourquoi l’agence Charentes Tourisme s’est-elle lancée dans le métavers ?

By |May 5th, 2024|Categories: Scoop.it|

Cette semaine, l’agence de développement touristique Charentes Tourisme annonçait investir le métavers en créant 3 espaces virtuels, celui des Charentes, d’Angoulême et de Châtelaillon-Plage. Pourquoi avoir décidé de parier sur cette technologie ? Quelle est l’ambition touristique derrière cette expérimentation ? Entretien avec Gallic Guyot, Directeur exécutif de Charentes Tourisme. Quel a été le point de départ de ce projet de métavers ? Gallic Guyot, Directeur exécutif de Charentes Tourisme Tout a commencé quand nous avons présenté notre nouvelle stratégie et avons engagé des démarches pour devenir association à mission. Nous souhaitons accompagner les territoires et les filières à faire face aux défis et aux mutations touristiques. Ces défis sont environnementaux, mais pas seulement. Un autre enjeu est de transformer nos outil, nos supports, pour mieux nous adresser aux jeunes générations. Ce projet est le fruit d’un échange avec François-Xavier Goemare, Co-fondateur de Wytland, dont j’ai aimé le discours et l’approche. Son idée est que le métavers est un outil avant tout relationnel et pas que technologique. Ma priorité était de créer un collectif en incluant des personnes issues de la Génération Z. C’est pour cela que nous avons noué un partenariat avec l’école de commerce Excelia. Nous avons aussi travaillé avec l’Office de Tourisme d’Angoulême, la Cité de la BD, l’Office de Tourisme de Châtelaillon-Plage et le Comité Régional du Tourisme de Nouvelle-Aquitaine. Quelle est votre ambition avec ces 3 métavers ? Nous voulions créer un espace adapté aux nouvelles générations. Cette expérimentation va nous permettre d’évaluer notre capacité à mobiliser des jeunes dans ces espaces afin de déclencher leur venue sur le territoire. C’est pourquoi nous avons travaillé en étroite collaboration avec les étudiants d’Excelia, afin de connaître leurs attentes et les thématiques qui les touchent. Parmi elles, les mobilités douces et le patrimoine sont particulièrement ressortis. Ces métavers ont vocation à devenir des espaces de socialisation, nous voulons créer une communauté. Peut-être que nous allons droit dans le mur, mais l’heure n’est pas encore au bilan. Quand je vois des écoles investir massivement dans cette technologie et en faire un enjeu pédagogique, je me dis que nous sommes sur la bonne voie. Combien a coûté l’élaboration de ces espaces virtuels ? Notre budget global était de 20 000 euros avec un co-financement d’Excelia et du CRT à hauteur de 2 000 euros. Mon objectif est d’obtenir une nouvelle enveloppe l’an prochain afin de continuer de faire vivre et de faire évoluer ces espaces. L’idée est que ce projet soit co-financé, cela a été notre logique dès le début. Justement, comment voyez-vous l’évolution de ces métavers ? Comptez-vous organiser des évènements virtuels comme l’a fait Nice avec son Carnaval ? Ce qui est bien avec ces espaces virtuels, c’est que l’on peut imaginer un tas de choses. Nous réfléchissons par exemple à créer des expériences insolites et exclusives, notamment avec la Cité de la BD, comme l’accès inédit à des archives. Nous discutons également avec des festivals. Des lives pourraient être organisés dans ces métavers. Mais nous ne souhaitons pas enfermer les jeunes dans le numérique. Ce que l’on veut avant tout, c’est de déclencher leur venue en les inspirant. Comme le faisaient les sites Internet auparavant.

Le Groupe Travelsoft rachète Eventiz Media Group –

By |May 5th, 2024|Categories: Scoop.it|

Le groupe Travelsoft (maison mère d’Orchestra) vient d’annoncer le rachat d’Eventiz Media Group qui possède les médias TOM.travel, l’Echo Touristique, Déplacements Pros et Pagtour. Eventiz Media Group, groupe de presse professionnelle francophone de référence de l’industrie du tourisme rejoint le Groupe Travelsoft, acteur européen de la Travel Tech. Au sein du Groupe Travelsoft, Eventiz Media Group consolidera son rôle central sur le marché du tourisme en renforçant la qualité de ses productions. Il opère aujourd’hui dans 3 pôles d’activités : Média à travers les titres TOM.travel, l’Echo Touristique, Déplacements Pros et Pagtour. Événementiel avec l’organisation d’évènements de dimensions différentes (Travel d’Or, net Managers, les Lauriers du Voyage d’Affaires, les Trophées de l’innovation, le to.tec, A World For Travel) Influence en aidant les acteurs de l’industrie à fluidifier les échanges avec leurs prospects, à optimiser leur visibilité et à accélérer leur business. Le groupe conservera son indépendance, que ce soit sur le plan opérationnel et médiatique. « Travelsoft n’interviendra en rien auprès des rédactions qui resteront autonomes. Nous insistons sur le fait de rester neutre », déclare Christian Sabbagh, Fondateur de Travelsoft. Le groupe de la Travel Tech rachète 100% du capital. Le montant de la transaction n’a pas été communiqué. Frédéric Vanhoutte, fondateur d’Eventiz Media Group accompagnera le Groupe Travelsoft dans le cadre de projets de développement autour des médias et évènements. De nouvelles synergies L’acquisition d’Eventiz Media Group par Travelsoft permettra aux deux structures, déjà partenaires sur la partie événementielle et sur le baromètre Orchestra pour L’Echo Touristique, de développer leurs synergies en matière de contenu, d’analyse de marché, de veille et d’innovation. Grâce à ses dernières acquisitions (Traffics et Travel Compositor) ainsi qu’à celles à venir dans les prochains mois sur le marché européen, Travelsoft opèrera bientôt des dizaines de milliards de réservation. Eventiz Media Group sera désormais capable de vendre de la donnée qualifiée, intelligible, prévisionnelle aux offices de tourisme notamment. « Ces données intelligibles représentent un grand potentiel en matière d’intelligence économique », complète Christian Sabbagh. « Travelsoft nous apportera les moyens de notre stratégie, la data pour l’intelligence économique et une force à l’international. C’est une grande chance d’être désormais adossés au leader du marché. Les perspectives sont considérables », déclare Frédéric Vanhoutte, Fondateur d’Eventiz Media Group. Pour Christian Sabbagh, Fondateur de Travelsoft et d’Orchestra : « Je suis convaincu du rôle essentiel des médias professionnels dans notre industrie. Pour cette raison, je suis ravi de ce rapprochement. Eventiz est une institution au travers de ses titres et évènements. Au sein de Travelsoft, de nombreuses perspectives de développement vont s’ouvrir. » Travelsoft veut devenir leader mondial de la travel tech L’acquisition d’Eventiz Media Group par Travelsoft s’inscrit dans sa stratégie de croissance externe. Grâce à son expertise sectorielle historique, par le biais de la solution Orchestra, le groupe Travelsoft ambitionne de devenir un leader mondial de la Travel Tech. Travelsoft automatise aujourd’hui la réservation de plus de 5 milliards d’euros de volume d’affaires par plus de 300 voyagistes dans une quarantaine de pays, majoritairement en Europe et en Amérique Latine.

JO de Paris 2024 : comment assister à la cérémonie d’ouverture au musée d’Orsay ?

By |May 5th, 2024|Categories: Scoop.it|

Assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 sur la Seine est une expérience remarquable qui fascine de nombreux voyageurs du monde entier. Airbnb en est bien consciente et propose d’ajouter une couche de spectaculaire supplémentaire à cet événement unique.  JO de Paris 2024 : une nuit au musée d’Orsay La plateforme de locations de vacances, qui vient de dévoiler sa catégorie d’expériences iconiques pour l’été 2024, propose à deux heureux élus de profiter d’un point de vue imprenable pour assister à la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024. En effet, le 26 juillet 2024, deux voyageurs auront l’opportunité d’assister à l’événement depuis la terrasse du musée d’Orsay. Au-delà de profiter d’une des meilleures vues sur ce rendez-vous olympique, les voyageurs auront la chance de passer la nuit dans le Salon de l’horlogerie transformé en chambre luxueuse pour l’occasion par Mathieu Lehanneur, le designer qui a dessiné la torche et la vasque des Jeux Olympiques de Paris 2024. C’est l’artiste en personne qui se chargera d’accueillir le duo de voyageurs pour présenter son travail. Airbnb promet également une visite exclusive au cœur du musée d’Orsay, guidée par un historien de l’art.  Candidater avant le 21 mai 2024 Après avoir profité de ces moments privilégiés, les voyageurs profiteront de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 tout en dégustant un dîner sur la terrasse du musée d’Orsay avant de regagner leur chambre pour y  passer la nuit. “C’est une occasion pour nous de montrer le musée sous un angle nouveau. Nos bâtiments sont symboliquement très liés à l’histoire de Paris et aux Jeux olympiques”, se réjouit Pierre-Emmanuel Lecerf, l’administrateur général d’Orsay dans les colonnes du Parisien.  En 1900, la gare et l’hôtel d’Orsay avaient été construits à l’occasion des Jeux olympiques de Paris. Pour avoir une chance de profiter de cette expérience, il convient de faire preuve d’originalité en écrivant une lettre de motivation détaillant pourquoi ce projet est si important. “C’est évidemment subjectif, en estimant que les Français auront un avantage pour être choisis dans leur pays. Il faut que les personnes aient une histoire à raconter, avec le lieu, avec le sport”, a par ailleurs indiqué le PDG d’Airbnb. Les voyageurs ont jusqu’au 21 mai 2024 pour soumettre leur candidature à Airbnb.

Les petits producteurs d’énergie solaire se sentent pousser des ailes

By |May 5th, 2024|Categories: Scoop.it|

Depuis peu, la Boule verte de Fours (Nièvre), « club de pétanque convivial et sportif », dégage une énergie insoupçonnée, sans le moindre rapport avec la vigueur des compétitions. Près de 900 panneaux photovoltaïques recouvrent le toit du nouveau boulodrome. A la clé : 340 kilowatts crête de puissance installée qui permettent d'alimenter 120 foyers en électricité et d'assurer à cette commune de 700 habitants le quart de son autonomie énergétique. Derrière cette installation se trouve une PME francilienne, Orion Energies, qui annonce 150 mégawatts de solaire photovoltaïque installés dans l'Hexagone et un peu plus de 20 millions d'euros de chiffre d'affaires. Elle compte doubler de taille dans les 18 prochains mois. Il est vrai que les conditions de marché sont propices. Le prix du kilowattheure (kWh) solaire est enfin compétitif et le « plan de bataille pour le solaire » - annoncé en avril par le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire - a démontré une volonté politique. L'objectif est de faire passer la production d'énergie solaire en France de 19,3 gigawatts à 100 gigawatts d'ici à 2035 (échéance proposée dans le cadre de la programmation pluriannuelle de l'énergie), ce qui suppose d'installer 6 GW supplémentaires par an à partir de 2025, contre 3,2 GW en 2023 et moins de 1 GW en 2021. Le solaire territorial, 60 % du marché Les perspectives sont appréciables mais Hadrien Clément, le dirigeant d'Orion Energies, prévient : « Tout ne pourra pas se faire avec quelques gigantesques installations. Les petits projets créent les conditions de la réussite du secteur. » Alors que le décret sur l'agrivoltaïsme tout juste publié ne fixe pas de plafond en termes de surfaces, il redoute, comme d'autres, que les grands énergéticiens ne poussent de (trop) gros projets qui cristallisent les oppositions. C'est déjà, glisse-t-il, « la guerre » entre ces derniers, qui « ne veulent pas lâcher leurs atouts », et les producteurs indépendants qui « veulent décentraliser le solaire ». Il y a aujourd'hui du travail pour que de belles PME deviennent de belles ETI David Gréau Délégué général d'Enerplan Ces PME et ETI sont concentrées sur le segment du « solaire territorial », qui représente 60 % du marché total. Niché entre « le solaire résidentiel » qui s'adresse aux particuliers et « le solaire national » des grands projets, c'est celui des grandes toitures, des ombrières, des serres, des bâtiments, des hangars agricoles, des terrains de quelques hectares… Et il bouillonne. Il y a quelques semaines, un arrêté a stabilisé les conditions tarifaires des toitures, et un autre texte est attendu pour les petites centrales au sol. « Il y a aujourd'hui du travail pour que de belles PME deviennent de belles ETI », diagnostique David Gréau, le délégué général d'Enerplan, le syndicat des professionnels du solaire, au sein duquel les producteurs indépendants représentent une centaine d'entreprises sur un peu plus de 350 adhérents. En tout état de cause, les entreprises du « solaire territorial » veulent jouer le match. LIRE AUSSI : Leroy Merlin, Ikea et Castorama profitent de la « magie » des panneaux solaires Panneaux solaires : la nouvelle passion des Français Localement, ces développeurs producteurs n'ont pas trop de mal à avoir l'oreille des élus, intéressés par les retombées fiscales et économiques - ils font travailler des entreprises locales. Au Syndicat des énergies renouvelables, Xavier Daval, vice-président et président de la commission solaire, a évalué que l'activité avait représenté, en 2023, près de 800 chantiers par jour. « Les installations solaires permettent surtout aux élus de se réapproprier l'énergie sur leur territoire », défendent d'une même voix les chefs d'entreprise interrogés par « Les Echos ». « Nous faisons du sur-mesure, c'est notre plus-value », renchérit Stéphane Bozzarelli qui préside Cemater, un cluster de 70 entreprises spécialisées dans les énergies renouvelables. Lui surfe sur la vague. Au bout de quatre ans d'existence, sa quatrième société, Dev'EnR, installée à Béziers (Hérault), affiche 50 salariés. Elle prévoit d'en recruter 30 de plus d'ici à 2026. Financement participatif Roy Mahfouz aussi prévoit de gonfler les effectifs de son entreprise, mais « cela reste un investissement sur l'avenir ». Déçu par l'évolution du marché éolien, le président-fondateur d' H2air, PME de la Somme (36 millions de chiffre d'affaires) qui s'est diversifiée vers le solaire, reste prudent. « Le risque de ne pas atteindre les objectifs existe. Installer des panneaux sur les toits ne sera pas suffisant pour réussir la transition énergétique », alerte-t-il. LIRE AUSSI NOTRE ENQUÊTE Quand le solaire chasse sur les terres agricoles Le chef d'entreprise cible la lenteur des autorisations administratives pour les projets au sol. « Nous misions sur un délai de trois ans au maximum et ce n'est toujours pas le cas », déplore-t-il. Lancé en 2019, son projet de « centrale solaire en coactivité agricole », qui couple la production d'électricité solaire et la reprise d'une activité pastorale, dans le département de l'Allier, ne sera pas mis en service avant 2025. Autre défi de ces indépendants, à l'instar de Dev'EnR, qui a pour ambition d'atteindre 100 mégawatts et 100 hectares de panneaux installés : le financement. C'est le coeur du sujet, quand un mégawatt, soit un hectare installé, correspond à un investissement d'un million d'euros (dont seulement un quart pour les panneaux photovoltaïques). Nombre d'entre eux font appel au financement participatif , à connotation responsable et mené auprès de souscripteurs locaux. « Nous n'en avons pas forcément besoin mais nous le faisons systématiquement », dit-on chez Orion Energies, qui a ainsi levé 20 millions l'année dernière.

Opinion | Décarbonation : séquestrer le CO2, la solution miracle ?

By |May 5th, 2024|Categories: Scoop.it|

Dans les scénarios prospectifs visant à élaborer des visions d'un monde neutre en carbone à l'horizon 2050, la voie de la séquestration géologique du CO2 (CCS) est souvent présentée comme étant une solution de dernier recours pour des secteurs industriels qui ne pourraient pas être décarbonés autrement, notamment via l'électrification de leurs procédés ou en utilisant de l'hydrogène bas carbone. Mais depuis quelques mois, cette voie CCS est envisagée par ses promoteurs comme la solution première pour décarboner l'industrie en Europe tout en préservant les emplois et en évitant les délocalisations des industries fortement consommatrices d'énergie. Majors pétrolières et gazières Reposant sur les énergies fossiles, le CCS permettrait de limiter les investissements à réaliser sur les sites industriels existants, en y adjoignant « seulement » des installations de captage du CO2 émis. Ces sites seraient raccordés à une infrastructure de transport du CO2 à construire, afin de l'acheminer vers des sites d'enfouissement dans des couches géologiques profondes, notamment sous la mer du Nord. Comme ces technologies d'injection du CO2 sont déjà utilisées par les compagnies pétrolières pour extraire plus de pétrole et de gaz, il suffirait de les transposer afin que le CO2 soit injecté dans des structures géologiques stables qui devront le séquestrer pour des centaines d'années. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Captage et stockage de carbone : la France élabore sa stratégie REPORTAGE - La Suède veut construire un « aspirateur » à carbone en plein Stockholm De nombreux projets dans le domaine du CCS émergent en Europe, souvent portés par des majors pétrolières et gazières, affichant l'ambition de mettre en place dans la prochaine décennie une infrastructure industrielle CCS complète avec des cibles de coût autour de 150 euros pour capter, transporter et stocker une tonne de carbone. Cette promesse paraît suffisamment attractive pour de nombreuses parties prenantes qui soutiennent sa mise en place rapide. Objectif de la COP28 Cette vision « tout-CCS » présente toutefois un certain nombre de risques, qu'il convient de bien apprécier avant de prendre des décisions pour le très long terme. D'abord, cette filière accroît le recours aux énergies fossiles. En effet, le captage du CO2 sur les sites industriels conduit mécaniquement à un accroissement de la consommation d'énergie des sites industriels, les procédés de captage demandant de l'énergie supplémentaire. LIRE AUSSI : TRIBUNE - COP 28 : pour un vrai débat autour de la capture du CO2 ENQUÊTE - La captation du carbone : vraie solution ou faux espoir ? Les industriels seront donc encore plus exposés aux variations des prix de ces énergies, importées en plus d'être fossiles. Un recours massif au CCS irait ainsi à l'encontre du souhait de renforcer la souveraineté énergétique européenne, et éloignerait la France et l'Union européenne des objectifs pris récemment lors de la COP28 à Dubaï pour une transition hors des énergies fossiles. Filière texane De plus, des doutes sérieux existent sur la compétitivité d'une filière européenne, au regard notamment de solutions CCS envisagées dans d'autres parties du monde. Au Texas notamment, il existe déjà une infrastructure de pipelines de CO2 de plusieurs milliers de kilomètres développée par l'industrie pétrolière, des structures géologiques adaptées et accessibles, et une perception sociétale positive sur les activités de forage qui permettent d'imaginer pouvoir enfouir le CO2 à proximité immédiate des sites industriels. Comment les productions décarbonées via une filière CCS européenne pourront-elles être compétitives avec un tel handicap structurel de coût ? Les coûts complets envisagés par la filière CCS texane sont de l'ordre de 50 à 60 euros la tonne de CO2. Comment les productions décarbonées via une filière CCS européenne pourront-elles être compétitives avec un tel handicap structurel de coût ? Permettront-elles vraiment de maintenir une compétitivité européenne comme espéré ? Economie circulaire En réalité, la mise en place d'une infrastructure tout-CCS préempte d'autres solutions plus durables. Au lieu d'être stocké, le CO2 capté sur les sites industriels pourrait aussi être réutilisé pour constituer la matière première dans une approche d'économie circulaire du carbone dite CCU (captage et utilisation du carbone). Cette voie CCU envisage par exemple de recombiner ces molécules de CO2, localement, avec de l'hydrogène bas carbone pour produire des e-fuels qui réduiront l'empreinte carbone de l'aviation et du transport maritime. LIRE AUSSI : TRIBUNE - Capture du carbone : additionner les solutions au lieu de les opposer INTERVIEW - Roland Lescure : « J'espère que certains se diront que cela rapportera plus de stocker du carbone que d'exploiter du pétrole » Il serait aussi possible de synthétiser des molécules pouvant être à nouveau utilisées dans des applications industrielles (chimie par exemple). Ces voies prometteuses pourraient être compromises si une infrastructure de collecte du CO2 est dédiée exclusivement à son enfouissement. Si la voie CCS fait probablement partie du panel des solutions à développer pour atteindre la neutralité carbone, elle ne constitue pas la solution miracle qui permettra de décarboner nos économies. Nous ne pourrons malheureusement pas faire l'économie de repenser nos modèles d'organisation et de réduire notre dépendance aux énergies fossiles.

Estée Lauder utilisera l’IA générative pour ses publicités et ses produits

By |May 5th, 2024|Categories: Scoop.it|

La marque de cosmétiques Estée Lauder va utiliser l’intelligence artificielle générative afin d’accélérer le développement de publicités et de produits. Pour cela, la marque collaborera avec Microsoft. Les deux entreprises vont créer un laboratoire d’innovation en IA permettant des liens plus étroits avec les consommateurs, accélérant la mise sur le marché et renforçant la pertinence locale. Usage du service OpenAI sur Azure de Microsoft Estée Lauder veut tirer parti de l’IA générative du service OpenAI sur Azure de Microsoft. La marque va travailler avec Microsoft pour développer des solutions qui renforcent ses 20 marques de beauté en créant des liens plus étroits avec les consommateurs et accélérer la commercialisation avec une pertinence locale. La marque veut répondre plus rapidement aux tendances sociales et aux demandes des consommateurs. Estée Lauder a créé un chatbot interne en IA générative avec Microsoft pour améliorer l’efficacité du marketing à l’échelle mondiale. L’outil utilise une technologie d’IA conversationnelle pour naviguer efficacement et exploiter davantage la base de données sur les produits et les réclamations d’Estée Lauder, permettant aux marques de lancer plus rapidement des campagnes pertinentes au niveau local. Estée Lauder veut accélérer d’autre part son innovation produit. La marque et Microsoft appliquent des outils d’IA générative dans la recherche et le développement pour un développement de produits plus rapide, permettant aux scientifiques et aux spécialistes de répondre plus rapidement aux tendances émergentes en matière de produits et d’ingrédients. Utilisation des données pour personnaliser les expériences de consommation « Grâce aux outils d’IA générative, nous sommes en mesure d’exploiter les données d’Estée Lauder pour créer des expériences de consommation plus personnalisées » présente Jane Lauder, vice-présidente exécutive du marketing et Chief Data Officer chez The Estée Lauder Companies.  « Et cela permet de passer plus vite des insights à l’action, ce qui se traduit par une mise sur le marché plus rapide et une pertinence locale plus forte » ajoute-t-elle. L’IA générative doit permettre des expériences client plus engageantes, mettre les produits entre les mains des consommateurs plus rapidement, développer de nouveaux produits de manière plus efficace et durable. Microsoft fournit une plateforme pour l’innovation en IA, et assure un partenariat pour donner vie à ces innovations. Estée Lauder a choisi Azure AI comme plate-forme pour son assistant de maquillage à commande vocale, pour une application mobile dopée à l’IA lancée début 2023 afin d’aider les utilisateurs malvoyants à se maquiller plus facilement et en confiance. L’application est disponible sur iOS et Android aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Irlande, et sera déployée sur d’autres marchés et langues dans les mois à venir.

Les services, la poule aux oeufs d’or d’Apple menacée par les régulateurs

By |May 5th, 2024|Categories: Scoop.it|

Apple entrevoit la lumière au bout du tunnel. L'entreprise dirigée par Tim Cook vient pourtant de publier des résultats mitigés. Au premier trimestre, ses revenus ont diminué de 4 % à 90,75 milliards de dollars, tandis que ses profits ont décliné de 2 %. C'est légèrement mieux que les prévisions des analystes, qui s'attendaient à un recul plus marqué. Depuis un an et demi, les revenus de la marque à la pomme ont baissé pendant cinq trimestres et augmenté une fois seulement , début 2023. Pendant les trois premiers mois de 2024, le groupe californien n'est pas parvenu à vendre autant d'iPhone, d'iPad et d'accessoires (Apple Watch et AirPods notamment) que l'an dernier. Les ventes d'iPhone, qui représentent environ la moitié de ses recettes, lui ont rapporté 46 milliards de dollars au premier trimestre. La comparaison avec l'année dernière est à relativiser, selon Tim Cook, qui a rappelé que les ventes avaient rebondi début 2023 après les difficultés d'approvisionnement liés à la pandémie. Un quart des revenus En revanche, ses ventes de services ont continué à progresser, à 24 milliards de dollars en trois mois. Elles représentent désormais plus d'un quart des revenus d'Apple. Ces derniers comportent notamment les frais sur l'AppStore - Apple prélève entre 15 et 30 % des ventes réalisées par les développeurs d'applications -, le stockage des photos et des vidéos dans le cloud, ainsi que les abonnements à Apple TV + et à Apple Music. LIRE AUSSI : Apple crée de nouveaux frais pour les téléchargements en dehors de son App Store DECRYPTAGE - DSA et DMA : comment Bruxelles veut réguler le « Far West numérique » en quatre questions « L'évolution d'Apple vers un modèle commercial de services est une approche solide pour compenser sa dépendance à l'égard des performances de vente de l'iPhone », estime Thomas Husson, analyste chez Forrester. Il rappelle néanmoins qu'Apple fait face à une « pression réglementaire croissante en Europe » et aux Etats-Unis. La Commission européenne a récemment infligé une amende de 1,84 milliard d'euros à Apple pour pratiques anticoncurrentielles dans la musique en ligne. Le règlement sur les marchés numériques (DMA), qui est entré en vigueur en mars, doit permettre de télécharger des applications sur iPhone en dehors de l'AppStore. Et le Département de la justice américaine a lui aussi intenté un procès à Apple, en lui reprochant d'utiliser l'écosystème iPhone pour constituer un monopole. Un plan de rachat d'actions de 110 milliards de dollars Le groupe californien prévoit un retour limité à la croissance pour le prochain trimestre. Pour soutenir son cours de Bourse, il a dévoilé un plan de rachats d'actions de 110 milliards de dollars - le plus important jamais réalisé aux Etats-Unis - et un dividende de 25 centimes par action. L'action Apple grimpait d'environ 6 % vendredi.

Alstom battu par Siemens pour le marché du TGV de Las Vegas

By |May 5th, 2024|Categories: Scoop.it|

Alstom a perdu son duel californien avec Siemens. Les promoteurs de la future ligne de train à grande vitesse entre Las Vegas et l'agglomération de Los Angeles ont indiqué ce jeudi qu'ils avaient accordé leur préférence au constructeur ferroviaire allemand pour fournir le matériel roulant. « Siemens Mobility a été désigné comme soumissionnaire privilégié », a annoncé dans un communiqué Brightline, le concepteur du projet. Le montant du marché, qui porte sur 10 trains, n'a pas été dévoilé. LIRE AUSSI : Match Alstom-Siemens pour le futur TGV de Californie Dans le pays où l'automobile est reine, le futur tronçon ferroviaire, d'une longueur de 350 kilomètres, doit relier la Californie au Nevada en un peu plus de deux heures. Selon le président Joe Biden, il permettra de « retirer 3 millions de véhicules de l'autoroute » qui relie la cité des Anges à celle du péché. La vitesse d'exploitation est annoncée à 320 km/h. L'Etat fédéral doit apporter 3 milliards de dollars sur un budget total de 12 milliards du projet. L'inauguration est prévue pour 2028, date à laquelle Los Angeles doit accueillir les Jeux Olympiques. Les Avelia Liberty toujours pas livrés Le fait que la Deutsche Bahn ait été choisie pour l'exploitation de la ligne a pu peser dans le choix du matériel. Décidé à tourner rapidement la page, Alstom s'est dit « prêt à saisir les opportunités futures pour faire avancer le train à grande vitesse en Amérique », dans un communiqué transmis à l'AFP. L'entreprise tricolore est déjà présente sur la côte est du pays, où elle a remporté en 2016 un contrat portant sur la fourniture de 24 TGV Avelia Liberty pour la ligne Washington-Boston. Mais les travaux d'amélioration de l'infrastructure pour assurer une circulation à 300 km/h n'ont pas suivi. De surcroît, les services fédéraux n'ayant toujours pas délivré l'homologation de sécurité des rames, la livraison de celles-ci n'a pas commencé.

Le dernier Mac Pro d’Apple est très émissif en CO2

By |May 2nd, 2024|Categories: Scoop.it|

1,647 tonne. C’est la quantité de gaz à effet de serre qui est émise lors de la fabrication du dernier ordinateur MacPro d’Apple. Cette information surprenante provient du cabinet spécialisé dans les technologies de la communication Stocklytics. C’est trente fois plus que l’autre produit phare d’Apple, l'iPhone 15. Pourquoi cette déroute environnementale ? "Une des contributions essentielles aux émissions élevées du MacPro, c’est sa conception complexe et ses hautes performances qui nécessitent une plus grande demande d’énergie dans le processus de fabrication", selon Edith Reads, analyste financière chez Stocklytics dans le communiqué diffusé par l’entreprise.

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