Scoop.it

Universal Family Care: Behind the Latest ‘For All’ Designed to Rethink Aging

Kalipeni is director of policy and federal affairs for Caring Across Generations, a national campaign reimagining the long-term care system that’s an offshoot of the National Domestic Workers Alliance and Jobs With Justice. Universal care accounts would function like a multipurpose Social Security insurance fund: One pays directly into it over a lifetime — ideally, in Kalipeni’s mind, with the government matching contributions — and could draw from it to pay for child care, take time off work to care for ill parents or pay a home health care worker to support a relative with disabilities.[CAREGIVERS] DON’T WANT TO HAVE TO CHOOSE BETWEEN A PAYCHECK AND CARING FOR A LOVED ONE.JOSIE KALIPENIUniversal family care is designed to address pain points of a “sandwich generation” under ballooning pressure: those caring for an aging parent, raising their children and working full time. The care burden weighs heavier on working women of color in the U.S., who’ve been caregivers by cultural tradition and through the infrastructure of slavery, while facing an acute wage gap and less intergenerational wealth. But it’s a problem that touches all demographics: An estimated 41 million people gave 34 billion hours of unpaid care to adult loved ones in 2017, spending roughly $7,000 on caregiving costs like transportation and home modifications, according to recent AARP research. “Family caregivers make it very clear that they don’t want to have to choose between a paycheck and caring for a loved one,” says Kalipeni. But they must navigate a fragmented safety net of programs, like parental leave or medical leave, depending on what their state or employer offers.

By |2020-01-15T22:33:06+00:00January 15th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Northvolt, le pionnier européen des batteries

Un géant européen est en train de naître dans la froideur hivernale du Grand Nord suédois. Pour l'heure, Northvolt Ett n'existe qu'à l'état de squelette en cours d'assemblage. Sa silhouette se profile dans une clairière fraîchement déboisée, grande comme 280 terrains de football, dans la commune de Skellefteå, au sud du cercle arctique. Il s'agira de  la plus grosse usine de batteries pour voitures électriques en Europe. Ses capacités dépasseront même, à terme, celles de la Gigafactory de Tesla dans le Nevada. Son ambition : accompagner les constructeurs automobiles  dans leur virage vers l'électrification .Contrepoids européenA 750 km plus au sud, à Västerås, sa petite soeur - vingt-cinq fois moins étendue - a commencé à produire juste avant Noël. Sur 20.000 mètres carrés tout de même. Situé à 100 km à l'ouest de Stockholm, ce site est avant tout dédié à la recherche et au développement. « Ce sera le point de ralliement européen des clients souhaitant développer et tester de nouveaux formats de cellules de batterie avec nos ingénieurs », explique Peter Carlsson, l'un des anciens de Tesla ayant fondé Northvolt en 2016.Le marché est dominé par le japonais Panasonic, le coréen Samsung et les chinois CATL et BYD. Les usines européennes n'assurent que 3 % de la production mondiale.PDG d'une entreprise employant désormais 550 personnes, ce Suédois se concentre déjà sur l'étape d'après, celle où il se sait le plus attendu :  créer un contrepoids européen aux firmes asiatiques et nord-américaines . Il y a urgence : le marché est dominé par le japonais Panasonic, le coréen Samsung et les chinois CATL et BYD. Les usines européennes n'assurent que 3 % de la production mondiale et elles appartiennent, pour la plupart, à ces géants asiatiques.La seule façon de réussir dans le secteur est de grossir vite.Peter Carlsson, Cofondateur de Northvolt

By |2020-01-15T22:03:12+00:00January 15th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Emploi des seniors : un rapport pour une véritable révolution de société

Remis ce matin au gouvernement, le rapport Bellon-Meriaux-Soussan avance une quarantaine de propositions qui vont servir de base à la concertation express avec les partenaires sociaux, en parallèle de la réforme des retraites, sur l'emploi des seniors. Pour bien se démarquer des stéréotypes dont souffrent les plus de 55 ans, les auteurs ont délibérément renommé leur rapport privilégiant le qualificatif « d'expérimenté » plutôt que de « senior », s'agissant d'une population dont le taux d'emploi, bien qu'en hausse depuis les années 2000, reste encore loin de la moyenne européenne : 52,1 % contre 58,7 % pour les 55-64 ans ; 31 % contre 44,4 % pour les 60-64 ans. Crédit impôt recherche Pour rattraper le retard, le rapport formule une quarantaine de propositions et plusieurs recommandations, dont certaines trouveront  un écho favorable auprès des syndicats . Les premières renvoient au thème de la santé au travail, qui doit faire l'objet d'une négociation interprofessionnelle sous peu. Il s'agit par exemple d'abaisser les seuils déclenchant l'obligation de négocier un accord sur la pénibilité ou de rendre éligible au crédit impôt recherche des programmes de recherche en matière de prévention. « De nombreux éléments concordants amènent à penser que les facteurs liés à la santé au travail des actifs au-delà de 62 ans pourraient réduire fortement l'impact quantitatif de l'effet horizon sur le taux d'emploi », rappelle le trio d'auteurs. Pour freiner l'obsolescence des compétences et favoriser la transmission des savoirs, le rapport préconise des bilans de compétences à partir de vingt ans d'expérience, un accès facilité aux statuts de tuteur ou de maître d'apprentissage avec formation préalable ou encore le déplafonnement du compte personnel de formation au-delà de 45 ans par accord d'entreprise. Mais aussi l'obligation pour celles de plus 300 salariés d'établir un plan d'action unilatéral en cas d'échec de la négociation sur la gestion des emplois et des parcours professionnels (renforcer l'aide pour les moins de 300 via les branches professionnelles ou les opérateurs de compétences paritaires Opco). Mise à disposition de salariés Sur le volet mobilité, les organisations patronales de PME apprécieront la proposition numéro 24 ouvrant la voie par accord de branche à des dispositifs de mutualisation et de péréquation des obligations à charge de l'employeur, indemnités en cas de rupture du contrat de travail pour inaptitude par exemple (comme c'est le cas dans la boulangerie). Côté salarié, il s'agit aussi de simplifier les mises à disposition temporaires au sein d'un groupe. Pour favoriser les transitions entre travail et fin d'activité, thème très étudié par l'exécutif, le rapport reprend aussi à son compte  la nécessité d'étendre le dispositif - peu utilisé - de retraite progressive aux salariés en forfait-jour, aux professions libérales et aux agents publics. Même souci d'ouverture pour celui de cumul emploi-retraite en le rendant créateur de nouveaux droits à la retraite.

By |2020-01-14T18:57:55+00:00January 14th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Après les « gilets jaunes », un indice du mal-être territorial pour changer l’action publique

Une étude du Conseil d'analyse économique montre que la perte d'équipements publics ou privés a pu avoir un rôle primordial dans la mobilisation locale autour du mouvement des « gilets jaunes ». Les chercheurs appellent à prendre en compte le bien-être local, et non les seuls critères économiques, dans la mise en place des politiques publiques. Les trois chercheurs montrent par exemple que 30 % des communes qui ont perdu une supérette ces dernières années ont connu un événement « gilets jaunes », alors que ce taux n'est que de 8 % pour celles qui n'ont pas vu de fermeture. « La fermeture de la supérette, c'est souvent le dernier lieu de socialisation qui disparaît. Si l'on regarde les services publics, on voit que toute fermeture liée à l'éducation ou la santé joue sur le mal-être des habitants », souligne Yann Algan. Les trois chercheurs veulent mettre leurs outils à disposition des pouvoirs publics, pour les aider à mener les politiques publiques à l'échelle locale. « Il faut rééquilibrer les arbitrages entre équité et efficacité », souligne Philippe Martin. L'étude préconise aussi d'en finir avec des dispositifs nationaux type ZRR (zones de revitalisation rurale), pour donner plus de leviers sur le terrain aux maires. Enfin, les chercheurs mettent en garde contre la tentation du « tout numérique » pour les maisons « France Services » voulues par l'exécutif en réponse au déclin des services publics locaux. « Il faut que ce soit un vrai lieu de socialisation », prévient Yann Algan."

By |2020-01-14T18:56:30+00:00January 14th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Tourisme de masse devenu fléau. Comment stopper les dégâts.

Il fallait bien que cela arrive un jour ou l’autre… Le nombre de touristes augmente d’année en année. En 2018, 1,4 milliard de personnes ont voyagé à l’étranger, soit 6% de plus que l’année précédente, selon les statistiques publiées par l’Organisation mondiale du tourisme. L’Europe continue d’attirer la majorité de ces visiteurs (713 millions), devant l’Asie-Pacifique (343 millions) et le continent américain (217 millions). Lors du premier semestre 2019, le nombre de touristes étrangers a encore progressé de 4% en un an. Cet afflux migratoire de courte durée commence à avoir de sérieux impacts sur les destinations préférées des routards, croisiéristes et autres amateurs de séjours organisés. Plages bondées, centre-villes abandonnés par leurs habitants car chassés par Airbnb, monuments fragilisés par les pas de millions de curieux, mauvaise gestion des déchets laissés par les touristes pressés… Longtemps, les municipalités ont fait des pieds et des mains pour attirer la clientèle étrangère et empocher leurs devises mais aujourd’hui, de plus en plus des villes et de communes tentent de freiner cet afflux de visiteurs.La plage de La Pelosa en Sardaigne n’acceptera ainsi dès l’été prochain que 1500 baigneurs par jour.L’île de Boracay aux Philippines, qui accueille plus de 1,7 million de touristes par an a, pour sa part, été fermée durant six mois, d’avril à octobre 2018, afin de nettoyer la plage des déchets accumulés et des constructions sauvages. Depuis sa réouverture, seulement 19.200 touristes peuvent fouler son sol à un moment donné. Et il est désormais interdit de boire, de fumer et de pratiquer des sports nautiques autres que la natation sur ses plages.La minuscule langue de sable fin de Maya Beach près de Phuket en Thaïlande, qui accueillait jusqu’à 5000 curieux par jour, a, elle, été fermée jusqu’en 2021. Aux États-Unis, un tirage au sort a été instauré pour permettre à 7300 visiteurs par an de voir « The Wave », cette vague de grès ocre située en Arizona. Chaque ticket de loterie coûte dix dollars qui ne sont pas remboursables. En 2017, 160.000 personnes ont tenté leur chance dans cette tombola hors du commun.Une tombola organisée afin de réduire le nombre de touristes qui souhaitent voir The Wave en Arizona

By |2020-01-14T14:17:59+00:00January 14th, 2020|Scoop.it|0 Comments

CES Las Vegas : Wello présente son vélo cargo Family

WELLO SÉDUIT LES ÉTATS-UNIS AVEC SON VÉHICULE CONNECTÉNe passant pas inaperçu au CES Las Vegas, le Family de Wello a attiré l’œil de Russell Holly, de Windows Central. Il a d’ailleurs indiqué sur son compte Twitter qu’il n’a pas été autorisé à piloter le véhicule en dehors du salon, mais que le Wello semble plutôt génial. Le Consumer Electronics Show, plus grand salon mondial de l’électronique, devrait donc offrir un véritable coup de boost à cette pépite réunionnaise. WELLO : LES DÉBUTS À L’ÎLE DE LA RÉUNIONLes tout premiers modèles de Wello ont été créés à La Réunion par des personnes en difficultés. Ces entrepreneurs ont fait l’acquisition de compétences techniques à travers un chantier d’insertion. Fin 2014, le projet est retenu par le Ministère des Outre-Mer parmi 300 propositions. En 2015, il reçoit le soutien de BPI France. Aujourd’hui, une vingtaine de véhicules ont déjà été commandés, à destination des entreprises et des collectivités souhaitant miser sur des véhicules plus propres. À terme, Wello pourrait être accessible au grand public via un système de vélos en libre-service. D’ailleurs, le véhicule sera proposé à la vente dès cette année.

By |2020-01-14T12:28:41+00:00January 14th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Cookies empoisonnés

Cookies empoisonnésLa CNIL veut pousser les entreprises à laisser plus facilement le choix aux consommateurs de refuser l'utilisation de leurs données sur internet. Que se passera-t-il si les Français prennent massivement l'habitude de répondre non, de refuser l'accès à leurs données ? Affiner les messages publicitaires à l'aide des data n'est pas uniquement de la manipulation, c'est aussi potentiellement une incitation à acheter des produits qui correspondant à notre profil. Pour un vendeur d'articles de bricolages, ne pas avoir de cookies cela veut aussi dire que le client entrant dans son magasin ne pourra pas recevoir de propositions sur son smartphone, ou échanger avec sa marque préférée sur Snapchat. Pas sûr que le consommateur veuille en être privé. Pour la presse, à l'heure où les ventes de journaux papiers s'effondrent, cela signifie qu'il n'est plus possible de savoir quels articles sont lus entre un décryptage intelligent et une information brute. Sans données, les publicités n'ont plus le même prix, seul l'abonnement permettra de lire la presse. Et il y a fort à parier que les Gafa, non soumis au RGPD hors d'Europe auront la puissance de feu pour trouver des solutions pour continuer à inonder le public de publicités.

By |2020-01-14T10:58:21+00:00January 14th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Comprendre le monde des machines et parler leur langage : une…

Ingénieur formé au MIT, designer primé et leader inspirant, John Maeda CXO Publicis Sapient, nommé par Esquire comme l'une des " 75 personnes les plus influentes du 21e siècle " nous rappelle ici que la technologie est bien au croisement de l’art, du design et de l’individu comme il l'avait écrit en 2010. Et nous engage à comprendre le monde des machines afin d'évoluer dans cet environnement qui change déjà profondément nos vies.En 2010, je m’étais risqué à faire des prédictions pour 2020. À l’époque, j’avais écrit : “en 2020, la technologie sera au croisement de l’art, du design et de l’individu. Les produits seront conçus à la main et avec soin, par des gens en qui nous aurons confiance. Ils refléteront les imperfections et la diversité qui font toute la richesse du monde physique”. Dix ans plus tard, après avoir vécu l’essor des médias sociaux, mes vœux pour 2020 restent les mêmes. À l’ère de l’Intelligence Artificielle (IA) et du Machine Learning, revenir à l’essentiel, à ce qui est important pour nous en tant qu’êtres humains, implique de bien faire la distinction entre les effets d’annonce et la réalité de ces domaines. C’est seulement en comprenant ce que les GAFAM et autres acteurs de la tech font en coulisse que les entreprises pourront s’adapter aux réels changements déjà à l’œuvre. Dans cette démarche, j’y vois une opportunité : celle de rétablir l’équilibre entre l’homme et la technologie. 

By |2020-01-14T10:54:11+00:00January 14th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Les centres commerciaux développent la mixité d’usages

Alors que la part des loisirs et du Food and Beverage continue de croître avec toujours plus de nouveaux concepts et un surcroît d’innovation dans les nouveaux projets de centres commerciaux pour rester en phase avec l’appétence des visiteurs pour l’expérientiel et l’émotionnel, de nouveaux usages entrent en force dans les grands lieux de commerce. L’hôtellerie en est un, comme c’est, entre autre, le cas dans le M Avenue de Marrakech ou à Londres, dans les centres commerciaux Westfield. La multiplication des espaces de santé et de bien-être en est un autre. Unibail-Rodamco-Westfield va très loin dans ce sens dans ses centres commerciaux américains en proposant non seulement des centres de fitness et de yoga mais également des centres d’épanouissement personnel, des espaces de méditation et de cryogénie et même un centre « Urgent Care », l’équivalent de nos SOS Médecins. Vanke Times Center à Pékin, un complexe de 47 000 m2 de commerce, bureaux, logements, espaces d’exposition, a prévu sur un étage un jardin de méditation avec forêt de bambous. Dans le complexe commercial, de bureaux et de logements Funan à Singapour on trouve une piste cyclable indoor. Dans son centre Espaço Guimaraes, au Portugal, Klépierre a ouvert un hôpital de 4 000 m2 en partenariat avec Trofa Saude Group, principal groupe de santé portugais. Ouvert 7/7, il profite de l’attractivité du centre. Le co-working fait également son entrée en force dans les malls. Unibail-Rodamco-Westfield teste des espaces de co-working en partenariat avec GGP alors que le Westfield Center sur Market Street à San Francisco accueille un nouveau locataire, la société de co-working Bespoke et que WeWork s’est installé dans le Fulton Center de New-York. Commerce et régénération urbaineAvec Westfield Stratford City, le groupe a été pionnier dans cette nouvelle stratégie de densification des lieux de destination en ajoutant au commerce, des espaces de bureaux, des logements, des hôtels et la mixité d’usages. Le groupe Unibail-Rodamco-Westfield continue sur cette lancée à Hambourg avec le projet Westfield Hamburg Überseequartier, qui va créer tout un quartier sur un espace gagné sur le port avec terminal de croisière, hôtels, commerces, bureaux, logements. Le groupe Apsys veut créer à Bordeaux St Jean, un quartier urbain idéal c’est-à-dire « mixte, inclusif, vivant, vertueux » entre la gare et la Garonne. Le groupe Hines avec Cherrywood Town Centre Dublin (le plus grand projet de développement urbain en Irlande) créera un nouveau quartier autour d’offres de restauration, de commerces, de loisirs et de logements. « La ville de Dublin a soutenu le projet et a été partie prenante dans les infrastructures », explique Lars Uber, Chief Executive for the European Region, Hines. Les 26 000 m2 de surfaces commerciales dans la gare d’Austerlitz s’inscrivent dans un projet de redynamisation de quartier confié à Altarea Cogedim. « Le commerce ne cesse de se ré-inventer. On est à un moment où le champ des possibles n’a jamais été aussi ouvert et où toutes les expérimentations et synergies sont imaginables et concevables », conclut Nathalie Depetro.

By |2020-01-14T10:52:48+00:00January 14th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Artificial Intelligence Makes Bad Medicine Even Worse | WIRED

AI systems like the one from Google promise to combine humans and machines in order to facilitate cancer diagnosis, but they also have the potential to worsen pre-existing problems such as overtesting, overdiagnosis, and overtreatment. It’s not even clear whether the improvements in false-positive and false-negative rates reported this month would apply in real-world settings. The Google study found that AI performed better than radiologists who were not specifically trained in examining mammograms. Would it come out on top against a team of more specialized experts? It’s hard to say without a trial. Furthermore, most of the images assessed in the study were created with imaging devices made by a single company. It remains to be seen whether these results would generalize to images from other machines.The problem goes beyond just breast-cancer screening. Part of the appeal of AI is that it can scan through reams of familiar data, and pick out variables that we never realized were important. In principle, that power could help us to diagnose any early-stage disease, in the same way the subtle squiggles of a seismograph can give us early warnings of an earthquake. (AI helps there, too, by the way.) But sometimes those hidden variables really aren’t important. For instance, your data set might be drawing from a cancer screening clinic that is only open for lung cancer tests on Fridays. As a result, an AI algorithm could decide that scans taken on Fridays are more likely to be lung cancer. That trivial relationship would then get baked into the formula for making further diagnoses.

By |2020-01-13T22:47:22+00:00January 13th, 2020|Scoop.it|0 Comments