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French Tech : Greenly s’approche des 10 millions de dollars de revenus

Greenly voit vert. La jeune pousse frôle les 10 millions de dollars de revenus récurrents (métrique de référence pour les logiciels sous abonnement) pour 2023, contre 4 millions l'année précédente, indique la start-up aux « Echos ». La croissance est notamment portée par le Royaume-Uni et les Etats-Unis, qui représentent la moitié de ses revenus. « Nous avons quadruplé notre croissance dans ces pays », glisse Alexis Normand, le cofondateur, qui, selon les calculs de son entreprise, indique gérer environ 40 millions de tonnes de CO2, soit l'équivalent de 8 % des émissions françaises. « La pression réglementaire et la maturité sur le sujet sont moins fortes aux Etats-Unis, mais elle existe via des approches bien précises : l'armée, par exemple, oblige une partie de ses fournisseurs à comptabiliser ses émissions », poursuit le dirigeant, qui a notamment signé avec la marque Fruit of the Loom, fournisseur de vêtements pour l'armée. Son associé a d'ailleurs posé ses valises durant neuf mois outre-Atlantique. Marché concurrentiel En Californie, les élus ont voté une proposition de loi qui va obliger les grandes entreprises actives dans l'Etat à dévoiler chaque année leurs émissions de gaz à effet de serre directes et indirectes. Sur le continent, la start-up américaine de comptabilité carbone Watershed a levé il y a quelques jours 100 millions de dollars pour une valorisation de 1,8 milliard. Un marché tech de la comptabilité carbone très concurrentiel, rien qu'en France avec des start-up comme Carbo, Traace, Sweep, Sami, etc. Mais aussi des jeunes pousses verticalisées dans certains secteurs (mode, alimentaire, finance, construction…), les grands groupes qui développent leurs outils interne, les cabinets spécialisés… Récemment, la start-up CO2 AI, née au sein du BGC, a pris son indépendance et levé 11,2 millions d'euros.

By |2024-02-13T17:12:39+00:00February 13th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Qui est Digi, le « Ryanair des télécoms » ?

Il est l'autre « trublion des télécoms ». Une sorte de « Ryanair » du secteur - comme il se définit lui-même -, qui est venu conquérir plusieurs pays européens en cassant les prix et a obligé les opérateurs historiques à revoir leurs stratégies. Ce « poil à gratter », c'est Digi Communications, un groupe roumain déjà présent dans plusieurs pays comme l'Italie, l'Espagne, le Portugal et la Belgique. Avec les remèdes imposés par l'Autorité de la concurrence européenne pour permettre le rapprochement en Espagne entre Orange et MasMovil, le nouvel entrant va acquérir des fréquences et pouvoir se développer dans le pays. Le « petit » roumain pourrait être le gagnant indirect de cette opération. Prix bas Le credo de Digi : des prix bas et des tarifs simples, qui le font souvent comparer à Free. Par exemple, en Espagne, en tant qu'opérateur virtuel (MVNO) pour l'instant, il est arrivé avec des forfaits à quelques euros. Récemment, il a proposé un cadeau de 50 euros à ses clients qui conseilleraient à un proche de s'abonner, rapporte la presse espagnole. Même s'il est en pleine croissance, il reste un acteur émergent à ce stade. A fin juin 2023, selon un analyste de Natixis, Digi avait 5,4 % de part de marché en nombre d'abonnés sur le mobile dans le pays. LIRE AUSSI : En pleine recomposition, l'Espagne des télécoms suspendue à la fusion Orange-MasMovil « Il entre dans les différents marchés, avec des prix bas mais aussi un modèle de distribution souvent différent des opérateurs classiques, sans grande boutique. Il passe par des bureaux de tabac, de petits magasins, beaucoup de points de distribution, etc. et vise en général dans un premier temps des communautés, comme la communauté des pays de l'Est », expliquent Julien Vincent, associé et spécialiste des télécoms, et Antoine Mallat, directeur chez Kearney. Champion de judo Présent dans le fixe, le mobile, l'Internet, les datas mais aussi les médias (télévisions, radios), le groupe coté à Bucarest, où il pèse 925 millions d'euros, se présente comme le leader sur l'Internet et le troisième opérateur de téléphonie mobile en Roumanie. Affichant un chiffre d'affaires de quelque 1,3 milliard d'euros sur les neuf premiers mois de 2023, il est détenu en majorité par Zoltan Teszari, ancien champion de judo devenu entrepreneur un peu touche à tout - notamment dans la crème glacée, rapporte le journal belge « L'Echo » - et qui a bâti son empire d'abord sur la télévision. Cet homme très discret et apparaissant peu dans les médias est l'une des plus grosses fortunes de son pays.

By |2024-02-09T19:02:01+00:00February 9th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Réchauffement climatique : l’année 2024 débute par de nouveaux records

L'année qui vient de démarrer est, de toute évidence, dans la foulée de 2023 en matière de réchauffement climatique. Jamais un mois de janvier n'avait été aussi chaud et pour la première fois, la planète a dépassé, sur 12 mois consécutifs, la barre de 1,5 °C de réchauffement par rapport à l'ère préindustrielle. Entre février 2023 et janvier 2024, la température mondiale de l'air à la surface du monde a été de 1,52 °C supérieure à la période 1850-1900, selon les données de l'observatoire européen Copernicus. Nouveau record de chaleur mensuel battu Sur le seul premier mois de l'année, et avec une température moyenne de 13,14 °C, janvier 2024 est donc le mois de janvier le plus chaud jamais enregistré depuis le début des mesures. C'est 0,12 °C de plus que le précédent record de janvier 2020 et 0,70 °C au-dessus des normales de la période 1991-2020. Et comparé à l'ère préindustrielle, c'est 1,660 °C plus chaud. Janvier est le 8e mois d'affilée pour lequel le record de chaleur mensuel est battu, souligne Copernicus.

By |2024-02-09T19:01:23+00:00February 9th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Qu’est-ce que le « awe effect » dans le voyage ? –

Théorisé par le psychologue Dacher Keltner, auteur d’un best-seller sur le sujet, le « awe effect » est la sensation de vivre une expérience unique, teintée d’émerveillement, qui transforme celui ou celle qui le vit. Des moments recherchés par de nombreux voyageurs. Un moment d’osmose avec la nature, de communion entre plusieurs personnes, d’émerveillement face à un paysage ou à une architecture : le « awe effect » est « le sentiment d’être en présence de quelque chose d’immense qui transcende votre compréhension actuelle du monde », explique Dacher Keltner, psychologue et auteur d’un best-seller sur le sujet. Selon lui, le « awe effect » fait taire notre ego narcissique. Il nous pousse à nous dépasser pour poser de grandes questions sur l’existence et l’univers, et peut-être à chercher des réponses, qu’elles soient spirituelles ou scientifiques. Une sensation qui peut se vivre une seule fois dans une vie ou de nombreuses fois si elle est cultivée. Le voyage, une vraie manne de « awe effect »  Le voyage fait émerger plus facilement ces moments d’émerveillement. Une fois sorti du quotidien, nous sommes plus enclins à observer les détails de notre environnement, à discuter avec un inconnu à la table d’à côté, de prendre le temps. « C’est le secret d’une vie pleine de joie et de sens », selon Dacher Keltner. Et pour cela, nul besoin de prendre de l’Ayahuasca au milieu de la jungle pour l’expérimenter. De plus en plus de voyageurs recherchent ce genre de sensation. 63 % des personnes sont prêtes à investir plus d’argent dans des « expériences de voyage transformatrices ou hors du commun », dévoile une étude menée par l’entreprise hôtelière Design Hotels. On apprend également que de plus en plus d’hôtels sont prêts à adhérer aux principes du design biophilique, qui brouillent les frontières entre les espaces de vie intérieurs et extérieurs en s’intégrant à l’environnement naturel. Pour les professionnels du tourisme, l’enjeu est de créer un effet « wahou », que cela passe par les expériences proposées ou l’architecture des bâtiments. La magie du « awe effect » fera ensuite le reste.

By |2024-02-09T18:53:20+00:00February 9th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Biométrie : pourra-t-on bientôt déverrouiller notre smartphone grâce à notre souffle ? –

Un nouveau système biométrique pourrait bientôt voir le jour, selon nos confrères de New Scientist. Dans un article scientifique, la revue fait part d’un projet actuellement mené en Inde qui vise à développer une technologie permettant de déverrouiller un téléphone grâce à notre respiration. Il suffirait à l’utilisateur de souffler sur un capteur pour que le système reconnaisse son propriétaire et déverrouille le téléphone. Et ce ne serait pas notre haleine qui serait analysée mais le flux d’air, unique en fonction de la personne. L’équipe de chercheurs indiens développe également une IA capable de reconnaître ces flux d’air pour automatiser le process et, à terme, le déployer sur des smartphones. Le principal argument avancé par les chercheurs pour développer cette technologie à grande échelle est que le souffle, contrairement à une empreinte digitale ou à un visage, ne peut être copié en cas de décès d’une personne et offrirait une sécurité encore plus grande que les autres technologies biométriques. Une technologie déployable dans les aéroports pour fluidifier le parcours voyageur Dans les transports, ce système pourrait être particulièrement intéressant pour les aéroports et le passage aux frontières. Alors que le parcours biométrique est une priorité pour de nombreuses infrastructures, l’analyse du souffle des passagers permettrait de fluidifier le parcours voyageur et se passer de passeport physique. Contrairement au scanner du visage ou des empreintes digitales, ce système ne nécessiterait pas de retirer un vêtement, des lunettes ou accessoire pouvant induire la machine en erreur.

By |2024-02-09T18:52:50+00:00February 9th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Boeing ou la financiarisation à outrance

Malgré les alertes, Boeing a continué à préférer choyer ses actionnaires plutôt que d'investir. Sur cinq ans, entre 2014 et 2018, période durant laquelle il développait le 737 MAX, l'avionneur américain a déboursé 39 milliards de dollars en dividendes et rachats d'actions, pour moins de 11 milliards d'investissements. De quoi réduire son nombre d'actions en circulation de 25 % et faire tripler son cours de Bourse. Airbus, de son côté, accumulait sur la même période environ 15 milliards d'investissements pour moins de 6 milliards de dividendes et rachats d'actions. LIRE AUSSI : 737 MAX 9 : Boeing prend des mesures sans attendre le résultat des enquêtes L'impact du changement de culture chez Boeing est devenu un véritable cas d'école, avec de multiples articles universitaires et un documentaire à succès diffusé sur Netflix en 2022. Il est notamment perceptible dans la composition de son conseil d'administration. Les ingénieurs y étaient encore majoritaires en 1997, alors qu'ils n'étaient plus que 23 % en 2020, note Christine Marsal, maître de conférences à l'université de Montpellier, dans un article paru l'an dernier. Dans le même temps, l'emprise des financiers n'a fait que croître, passant de 23 % du conseil en 1997 à plus de 60 % en 2020. Boeing a besoin d'une refonte radicale de sa culture d'entreprise. Bank of America Poursuivi en justice par des actionnaires mécontents, Boeing a transigé en 2021 et accepté de nommer au moins un expert en sécurité au sein du conseil d'administration. Mais les récents incidents ont ravivé les inquiétudes des investisseurs. Même les grandes banques de Wall Street pointent désormais du doigt ses dérives financières. La Bourse perd patience « Les prouesses techniques de Boeing se sont émoussées en raison d'une obsession pour les indicateurs financiers gonflés par la réduction des coûts et la génération de flux de trésorerie », note Bank of America, qui estime que la société « a besoin d'une refonte radicale de sa culture d'entreprise ». LIRE AUSSI : Crise du 737 Max : les autorités américaines frappent fort contre Boeing Les clients de Boeing sont au diapason. Le patron d'AerCap, le plus grand groupe de location d'avions, a jugé que « les indicateurs financiers [étaient] complètement secondaires pour le futur de la société », dans un entretien au « Financial Times ». Robert Isom, le président d'American Airlines, a lui aussi dénoncé les dérives de l'avionneur américain : « Boeing doit se ressaisir, ces problèmes récents, mais aussi ceux qui remontent à plusieurs années, sont inacceptables […], Boeing doit revenir sur le droit chemin », a-t-il lâché à l'occasion de la publication des résultats annuels du groupe.

By |2024-02-09T11:26:23+00:00February 9th, 2024|Scoop.it|0 Comments

A Porcheville, le photovoltaïque débarque sur le site de l’ancienne centrale thermique d’EDF

C'est tout un symbole. Au moment où tomberont les emblématiques cheminées de l'ancienne centrale thermique EDF de Porcheville, dans les Yvelines, quelque 18.000 panneaux photovoltaïques auront fleuri sur ce vaste site en bord de Seine, fermé depuis mai 2017 . La future ferme solaire devrait s'étendre sur une dizaine d'hectares, à la place même de ce qui fût un parc à charbon utilisé pendant des décennies, non loin du bâtiment usine voué, lui aussi, à disparaître. L'électricien a fait le nécessaire pour libérer la zone de manière anticipée et la rendre compatible avec ce nouveau projet porté par EDF Renouvelables. La consommation de 6.400 Franciliens « On est encore en phase d'études », indique-t-on au sein de la filiale. Ces recherches sur l'environnement et la biodiversité notamment ont démarré en juin 2023, elles devraient durer un an. Le temps d'obtenir les autorisations, les travaux commenceront fin 2025, pour une mise en service au troisième trimestre de l'année suivante. LIRE AUSSI : Le solaire obtient un feu vert pour investir les terres agricoles La puissance installée de 10 mégawatts-crête (à savoir la puissance maximale) de ces milliers de panneaux photovoltaïques - qui devraient être fixés en hauteur car la zone est inondable - permettra de produire environ 11 GW/h d'électricité chaque année. De quoi assurer la consommation de 6.400 personnes, fait savoir EDF Renouvelables. Et ce sont les locaux qui devraient en profiter, puisque « l'électron sera consommé au plus près de sa source de production ». LIRE AUSSI : Panneaux solaires : l'Europe risque de perdre l'une de ses plus grandes usines L'Ile-de-France va mettre la main à la poche. Mi-janvier, sa présidente, Valérie Pécresse, et le PDG d'EDF, Luc Rémont, ont signé un partenariat pour « accélérer la décarbonation de la première région d'Europe ». Celle-ci va prendre une participation financière « à hauteur de 20 % » dans la future centrale solaire via la Société d'économie mixte (SEM) « IDF Energies et Territoires », un outil créé fin 2023, consacré aux projets énergétiques. « C'est une nouveauté pour nous », souligne Yann Wehrling, le vice-président de la région chargé de la transition écologique. « La région pourrait mettre entre 1,2 et 1,5 million d'euros dans le projet. Le montant sera appelé en 2025 », précise-t-il aux « Echos ». Totems de l'énergie fossile « Nous faisons à Porcheville ce que nous avons fait à Grandpuits, deux totems de l'énergie fossile en Ile-de-France », resitue Yann Wehrling. En juillet dernier, une centrale photovoltaïque a vu le jour sur le site de cette ancienne raffinerie de TotalEnergies, en Seine-et-Marne. Grandpuits est à ce jour la plus puissante de la région. LIRE AUSSI : Ces PME qui investissent dans le recyclage des panneaux photovoltaïques Elle est talonnée par une autre ferme solaire lancée par le géant français quelques mois plus tôt, non loin de Porcheville, sur l'ex-dépôt pétrolier de Gargenville. L'an prochain, c'est une autre friche en reconversion, sur l'ancienne base aérienne 217 dans l'Essonne, qui accueillera 70.000 panneaux solaires sur 30 hectares . Meaux, Marcoussis, Triel-sur-Seine , Etréchy … En quelques années, plusieurs fermes solaires, privées ou publiques, ont poussé en Ile-de-France où la cadence s'est accélérée. C'est même la région la plus dynamique. Pour autant, elle ne représente encore aujourd'hui que 2 % de la production solaire française.

By |2024-02-03T11:13:16+00:00February 3rd, 2024|Scoop.it|0 Comments

La City a perdu des centaines de firmes européennes depuis le Brexit

Depuis le Brexit, de nombreuses banques internationales ont créé une entité dans l'Union européenne (UE) pour continuer de servir leurs clients sur le continent. Mais qu'en est-il pour les firmes européennes souhaitant garder leur présence sur le marché britannique ? Le régulateur britannique, la « Financial Conduct Authority », a publié lundi des données éclairantes sur cette conséquence de la fin du passeport européen au Royaume-Uni, parfois occultée par le débat sur les transferts de banquiers de la City vers l'UE. Il en ressort que, depuis le Brexit, 212 sociétés européennes ont obtenu de la part de la FCA l'autorisation d'exercer leur activité au Royaume-Uni, après l'expiration au 31 décembre 2023 du régime temporaire mis en place par le régulateur. Parmi elles, on compte de grandes banques européennes comme BNP Paribas, Société Générale ou Deutsche Bank, des fonds d'investissement tels que PAI Partners ou Allianz Global Investors, ou encore des sociétés de recherche (Kepler Chevreux). Autorisation temporaire Ce chiffre est à mettre en regard des 1.191 établissements qui avaient adhéré au régime transitoire nommé « TPR » (pour « Temporary Permissions Regime »), et par lequel ils ont été autorisés, pendant les trois années suivant le Brexit, à exercer au Royaume-Uni le temps d'obtenir une approbation définitive de la FCA. Il paraît encore plus faible, comparé aux 8.000 sociétés basées sur le continent et qui utilisaient leur « passeport européen » pour servir des clients britanniques avant la sortie de l'UE par le Royaume-Uni. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Brexit : à la City, le « big bang » réglementaire n'a pas eu lieu « Au moment du Brexit, certains pensaient que les 1.000 firmes utilisant le TPR créeraient une entité au Royaume-Uni, rappelle William Wright, directeur du think tank New Financial. Nous étions sceptiques et pensions que seules 300 à 500 firmes demanderaient une approbation. Le résultat est encore bien inférieur. » La FCA précise que 104 entreprises ont fait une demande d'autorisation mais ne l'ont pas obtenue, n'ayant « pas réussi à répondre aux standards » exigés par le régulateur. 40 créations de bureaux On ne connaît pas le nombre d'emplois créés à la suite de ces nouvelles autorisations. Sur les 212 sociétés européennes approuvées par la FCA, la majorité d'entre elles disposaient déjà d'une présence à Londres. « Seules 40 ont dû créer un bureau. Il est difficile de savoir quelle est la substance créée par ces entités et combien il y a d'emplois derrière », indique William Wright. LIRE AUSSI : Brexit : Paris continue d'attirer les banquiers londoniens En sens inverse, les firmes britanniques ont été nettement plus nombreuses à créer une nouvelle structure sur le continent. Selon le dernier relevé de New Financial datant d'avril 2021, 366 sociétés avaient créé une entité dans l'UE des suites du Brexit. « Nous sommes dans une situation asymétrique. En créant une nouvelle entité, les sociétés britanniques s'ouvrent l'accès à 27 pays, les firmes européennes à seulement un pays, le Royaume-Uni », avance William Wright. Pour les plus petites d'entre elles, avoir une présence physique à Londres ne valait simplement plus la peine.

By |2024-02-03T11:11:13+00:00February 3rd, 2024|Scoop.it|0 Comments

Voyage : Maurice fait bondir de 35 à 60 dollars sa taxe d’entrée

La hausse a surpris tout les professionnels du tourisme opérant sur l’île Maurice, voyagistes, compagnies aériennes et hôteliers. Découverte par hasard dans les GDS, le Passenger International Fee, taxe gouvernementale HH, est passé le 13 janvier de 35 à 60 dollars par adulte, et de 17,5 à 30 dollars par enfant, pour tous les billets d’avion y compris ceux déjà vendus. Soit un surcoût de l’ordre de 23 euros pour un adulte et de 11 euros pour un enfant. L’augmentation varie toutefois en fonction de la provenance, moins élevée pour les vols issus de l’Océan Indien comme La Réunion, passant de 15 à 26 dollars, nous a précisé Air Austral. Cette hausse annoncée dès la mi-juillet 2023 par le gouvernement mauricien -prévue à l’époque pour une entrée en application au 1er janvier 2024- était semble-t-il relativement passée inaperçu jusqu’à sa réapparition dans les GDS. Une « catastrophe » quand c’est rétrospectif Si les voyagistes peuvent intégrer cette augmentation de 23 euros lors des réalisations en cours de devis, ils n’entendent en revanche pas prendre à leur compte ce surcoût pour les réservations déjà effectuées. D’autant que la somme peut rapidement grimper pour les TO qui possèdent plusieurs centaines de dossiers en portefeuille à compter de cette date, représentant deux personnes voire une famille avec des enfants ou une tribu. Seuls les enfants de moins de deux ans en sont en effet exemptés. « C’est une catastrophe quand c’est rétrospectif sur les ventes réalisées », confirme le directeur commercial d’un spécialiste de Maurice lors des Forces de vente tourisme Selectour à Istanbul. Le Seto attend des éclaircissements « Je ne l’ai appris qu’hier, témoigne un autre. Nous n’aurons malheureusement d’autre choix que de nous y plier ». Le Syndicat des entreprises du tour-operating (Seto) a adressé un courrier aux autorités mauriciennes afin d’obtenir des éclaircissements sur le sujet, celles-ci étant restées muettes pour l’instant. En attendant une éventuelle réponse, un certain attentisme règne parmi les voyagistes concernés.

By |2024-02-03T08:58:55+00:00February 3rd, 2024|Scoop.it|0 Comments

Quelles sont les 5 villes du monde qui réinventent le Tourisme ? –

Venise lutte contre le surtourisme A Venise, la ville victime de surtourisme a décidé d’imposer une taxe touristique à hauteur de 10 euros par jour. Elle devient ainsi la première ville à facturer des frais aux touristes à cause de la surfréquentation et espère ainsi mieux gérer les flux. Pour Venise, faire évoluer le Tourisme de façon plus durable n’est plus une option et les revenus générés par cette taxe devraient être utilisés pour préserver son patrimoine et son environnement. Tel-Aviv souhaite désengorger ses routes grâce aux mobilités douces A Tel-Aviv, un grand projet est en cours de préparation, prévoyant la construction de 350km de pistes cyclables d’ici 2025. Confrontée chaque jour à des embouteillages monstres, la ville souhaite activement améliorer son système de transport, en élargissant son offre et son réseau, notamment en encourageant des modes de transport doux. Un défi de taille pour cette ville qui n’a pas de métro, mais qui souhaite miser sur le vélo et les scooters électriques. Paris, la ville des 15 minutes En parallèle, Paris fait office de métropole avant-gardiste en matière de pratiques touristiques durables et du futur du voyage. Dans ce rapport, la politique de la Mairie a vouloir rendre la ville plus durable en donnant la priorité aux personnes physiques plutôt qu’aux véhicules et en revoyant sa mobilité urbaine, est saluée. Est notamment mentionné le concept de « ville des 15 minutes », qui prône une organisation de la ville faisant en sorte que les habitants ont accès à la plupart de leurs destinations de travail, de soins, d’éducation et de loisir en moins d’un quart d’heure de marche ou de vélo. « Quand une destination aussi importante que Paris prend position pour placer la durabilité au sommet de leur agenda, le monde entier commence à écoutez plus attentivement », est-il indiqué à travers le rapport. Helsinki, la capitale du métavers Enfin, Helsinki a créé son propre monde virtuel, un lieu où des monuments clés ont été recréés afin de proposer aux touristes des visites virtuelles. La capitale de la Finlande s’est lancée dans le métavers et propose une expérience en ligne accessible uniquement avec des lunettes de réalité virtuelle qui permet de découvrir les principaux sites touristiques et de se promener dans les rues. Il est même possible d’y faire du shopping, de suivre une formation et d’assister à un concert. Un « City Tour » pas comme les autres qui a vocation à inspirer d’autres destinations à développer ces univers virtuels et les inciter à réfléchir à leur définition de « Tourisme ».

By |2024-02-03T08:21:30+00:00February 3rd, 2024|Scoop.it|0 Comments