Dans sa campagne d’Italie, Vincent Bolloré n’est à ce jour pas sorti vainqueur de la bataille qu’il a livrée pour contrôler Mediaset, mais il a définitivement remporté celle pour s’emparer de Telecom Italia. Déjà premier actionnaire de l’opérateur télécoms italien avec 23,94 % de son capital et détenant depuis la dernière assemblée générale, début mai, les deux tiers des sièges au conseil d’administration, il ne lui restait plus qu’à placer un de ses fidèles lieutenants à sa tête.

C’est dorénavant chose faite : Arnaud de Puyfontaine , président du directoire de Vivendi a pris jeudi la présidence exécutive de Telecom Italia en remplacement de Giuseppe Recchi qui assumera la vice-présidence, poste que le français occupait jusqu’à présent.

Développer le haut débit

Arnaud de Puyfontaine devra désormais agir sur plusieurs fronts. Celui du rétablissement de la santé financière de Telecom Italia amorcé depuis un an par son administrateur délégué Flavio Cattaneo, arrivé en remplacement de Marco Patuano, qui avait des divergences stratégiques avec Vivendi. L’entreprise, suite notamment à de sérieuses économies, a dégagé en 2016 un bénéfice net de 1,8 milliard d’euros, supérieur aux attentes, après une perte de 70 millions d’euros en 2015.

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